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tupper
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3,5
Publiée le 7 février 2021
Un feel good movie tout en douceur mais qui évite le piège de la niaiserie avec un Alain Chabat sincère, drôle, touchant. Je regrettais de ne pas l’avoir vu lors de sa sortie. Voilà qui est corrigé.
Si retrouver Alain Chabat reste toujours un plaisir, grâce notamment à sa transpirante bonhomie (appelons cela le talent), l'histoire est d'une superficialité majeure. Manque de rythme, personnages sans aspirités... Si j'eus voulu m'informer sur les charmes de la Corée du Sud, un bon documentaire aurait été de bien meilleur aloi.
Une comédie 2.0 dénonçant les abus des réseaux sociaux, si la première partie est honnête, la deuxième plutôt surprenante, la dernière partie qui dérape sur les relations père-fils n’a ni queue ni tête. Sorti d’Alain Chabat que l’on a plaisir à revoir, cette comédie se déguste comme de la guimauve et rien de plus.
On a du mal à y être, justement ! Ça ne décolle pas beaucoup, dans cet aéroport de Séoul ! C’est gentillet, ça se veut doux rêveur et critique sur les réseaux sociaux sur lesquels il ne faut pas trop s’engager. Sinon on voyage de façon irréelle avec un Alain Chabat lunaire, tendre et doucement amusant. C’est le sauveur du film. Si la situation fait parfois penser à Lost in Translation, on en est très, très loin. Divertissant et sans mauvais goût, c’est tout.
Salutaire pour les dangers des réseaux sociaux où le virtuel a beaucoup trop tendance à se substituer au réel, ce qui est illustré par ce film où Alain Chabat réalise une prestation toute en finesse et réalisme, avec une grande tendresse. Certes, il ne se passe pas grand chose, et la Coréenne convoitée n’apparaît en vrai qu’au bout d’une heure, ce qui toutefois est mieux que l’histoire vraie dont est tiré ce film (un Suédois parti retrouver une Chinoise qu’il ne verra jamais). Sans doute un petit film en dessous de ce qu’a fait le réalisateur, mais on voyage au pays basque et à Séoul.
Conte moderne, cosmopolite et connecté, #JeSuisLà emmène le spectateur dans un voyage initiatique. Ce voyage, c'est Stéphane (alias Alain Chabat) qui le fait vers lui-même, fuyant sans doute l'incapacité de Blanche Gardin à adopter l'accent basque. Arrivé en Corée sur un coup de tête, le dépaysement l'amène à communiquer différemment avec les autres, pour mieux se découvrir. Partageant son aventure sur les réseaux sociaux, ce french lover devient influenceur malgré lui. Seuls ces médias de notre époque ont cette capacité de traverser les frontières et d'exciter les imaginaires au-delà des géographies et des langues. Dans sa quête, le héros s'émerveille de l'architecture, de la cuisine et des coutumes, en particulier le nunchi : "C'est marrant qu'ils marquent les restos avec une fourchette ici et pas avec une baguette." Son parcours le ramène vers ses fils, inquiets pour lui, comme si l'éloignement lui donnait soudain un regain d'intérêt à leurs yeux, loin du train-train quotidien de leur Pays Basque natal. Une belle aventure à voir avec des yeux d'enfants.
Certes, le film est plutôt sympathique, mais le thème n'est finalement pas très original : celui d'un homme, cuisinier, séparé de sa femme, père de 2 enfants, un peu naïf, qui prend ses conversations avec une jeune femme via Internet, comme sérieuses et décide d'aller la retouver, en Corée du Sud où il va erreur 15 jours dans l'aéroport ne comprenant pas ce qui lui arrive. Les choses se termineront bien et on aura droit, heureusement, dans la dernière partie du film de voir un petit bout de la Corée au printemps au dela de l'aéroport ultramoderne. Sur ce thème du piège du virtuel, on a pu voir récemment un film autrement profond et bein construit, à savoir "Seules les Bêtes", même s'il n'a pas rencontré le succès qu'il méritait. Ici, tout repose sur les épaules d'Alain Chabat qui porte le film qui y est excellent, mais ça ne suffit pas à sauver un scénario poussif, qui tourne en rond dans le halls de l'aéroport de Séoul, avant de se terminer sur un happy-end sur fond des valeurs de la famille.
Film vague, sans réel intérêt, ni histoire. Inclassable ? Une originalité pas désagréable qui attirera surement un certain public. 2 étoiles. ----Février 2021----
Stéphane, chef-cuisinier qui a repris le restaurant familial, se perd dans une vie sans saveurs et routinière, sans partager de réelle intimité avec qui que ce soit. Il utilise les réseaux sociaux et correspond avec une sud-coréenne, qui prend tellement de place dans sa vie qu’il décide de tout plaquer et de partir la rejoindre en Corée du sud. Si cette première partie du film amène une comédie romantique sur l’accomplissement de soi, la suite est plus déroutante pour le héros, Alain Chabat en homme perdu, amoureux d’une image virtuelle, jouée par la merveilleuse Donna Bae. Une fable un brin poétique qui apporte une réflexion sur la solitude et l’illusion du virtuel.
La précédente collaboration Eric Lartigau Alain Chabat avait donné l’excellent « Prête moi ta main ». #jesuisla se dirige moins vers la comédie pure mais montre un joli portrait d’un homme qui s’est perdu lui même et qui va se retrouver en se perdant réellement dans un pays lointain. C’est aussi une jolie réflexion sur les relations virtuelles et sur les illusions qu’elles engendrent. Mais aussi le fait que d’être hyper connecté donne finalement une tendance à s’auto centrer et à perdre le lien avec ses proches. C’est parfois un peu simpliste mais c’est par moment touchant grâce notamment à Alain Chabat qui fait une nouvelle fois preuve d’une belle sensibilité.
Film dépaysant car on découvre en partie seoul et son aéroport...Le scenario est un peu tire par les cheveux mais on s'attache quand mème a ce personnage un peu naïf qui va jusqu'au bout des choses
L'intérêt du film tient en deux mots: Alain Chabat. S'il n'y avait pas sa bouille lunaire et son tempérament iconoclaste pour porter le film, on ne trouverait pas grand intérêt à cette histoire qui s'efforce d'étirer en péripéties incongrues un parcours initiatique en mode "retour sur soi", avec choc des cultures. Par la magie de son acteur principal, le film finit par fonctionner et suscite de belles séquences, même si tout cela semble un peu trop prévisible.
Éric lartigau signe un film d'une lenteur et d'une platitude inexplicable et incompréhensible. Déjà le scénario sur lequel repose le film est bien mince et de plus il est étiré au possible du coup on assiste à un enchaînement de scènes inintéressantes et même parfois presque grotesques comme lorsqu'il se met à cuisiner dans les cuisines de l'aéroport. On assiste à une sorte de Lost in translation la poésie en moins, The terminal l'intérêt en moins du coup il ne reste que l'ennuie. Alain Chabat ne suffit pas à donner de l'intérêt à ce film qui est dénué de sens.
Difficile de savoir ou le réalisateur veut en venir. On attend ce fameux déclic qui s’avère être finalement décevant. Il y a une grosse inspiration Lost In Translation dans certains moments de mise en scène. Sauf que ça ne raconte rien, en fait. Il y a une espèce de délire autour du fait que le héros gagne de la popularité sur Instagram grâce à différent truc qu'il fait mais ça n'apporte rien de concret à l'histoire. Tout le reste est d'une platitude absolue, ce n’est jamais drôle, jamais touchant et quand il y a, enfin, un retournement de situation qui aurait pu apporter quelque chose, c'est balayé d'un revers de la main. 2,5
Les personnages de solitaire au cinéma, font souvent échos à une sorte d'universalité. Qui n'a pas rêvé de tout quitter pour une femme au bout du monde, qu'on connaît à peine par les réseaux sociaux, en vertu de tout ce que pourra penser son entourage ? C'est un peu le postulat du film, et c'est tendrement bon. J'adhère encore plus à l'idée qu'ill reste sur son idée fixe et l'attends désespérément dans l'aéroport. Il s'immisce dans la vie d'une inconnue malgré elle, naïvement, sans prendre aucune garantie qu'elle acceptera le dénouement. Moins fan de la fin qui tourne autour de la réunification père/fils, j'aurai presque aimé voir le film osé parler de cette histoire envers et contre tous. Cela aurait été un autre film, surement oui.