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    Ouistreham
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    4,0
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    175 critiques spectateurs

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    1 critique
    Yann C.
    Yann C.

    14 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2022
    Film qui présente plutôt le côté amicale que la vrai réalité des invisibles. Le film manque de profondeur. Était-il nécessaire de tromper les gens en s’infiltrant pour connaître les français dans la précarité?
    Math719
    Math719

    76 abonnés 497 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    Au final je ne suis pas arrivé à rentrer dans le film. Juliette Binoche incarne parfaitement son rôle, mais je n'ai pas réussi à y éprouver une tristesse ou autres sentiments. C'est un scénario pas trop mal trouvé pourtant je n'y ai trouvé qu'un constat, un peu comme dans un reportage. Décevant !!
    jacques b.
    jacques b.

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2022
    J'apprécie tout particulièrement les films qui mettent en scène les différents aspects plus ou moins connus de la société. J'avoue ne pas avoir attendu ce film pour me faire une opinion sur les conditions de travail des femmes de ménage ou autre métiers à forte pénibilité. Maintenant n'est pas qui veut Ken Loach qui arrive toujours à montrer la société tout en faisant du cinéma aussi . Ce qui n'est pas le cas avec Ouistreham ou les longueurs et les langueurs finissent pas vous donner envie d'aller prendre un verre.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    261 abonnés 1 551 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2022
    C’est l’auteur Emmanuel Carrère qui fait là sa troisième réalisation quinze ans après La Moustache. Ouistreham est une libre adaptation du roman Quai de Ouistreham de Florence Aubenas, paru en 2010. Le scénario a été écrit en collaboration avec Hélène Devynck. Le film a fait l'ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2021. Le film est disponible le 12 janvier 2022 en salle.

    L’histoire est intelligemment misée en place en dévoilant de façon subtile la véritable nature de Marianne. Il ne faudra pas attendre plus de 10 minutes avant de comprendre, mais cette façon de la présenter est suffisante pour rentrer bien dans le film. L’important n’est donc pas son rôle d’écrivaine, mais de comprendre le principe d’immersion. Il sera le leitmotiv d'Ouistreham. Grâce à cette manière de faire, on va rentrer dans le film. Par la suite, on va apprécier cette enquête menée par l’écrivaine. Grâce à la voix-off de celle-ci, on va être guidé dans l’avancer de façon agréable. Il est toujours appréciable dans notre pays centralisé de sortir de la région parisienne, cette fois en s’intéressant à la Normandie.

    C’est à un véritable drame social qu’on va assister durant une heure quarante-six. On va voir la précarité qu’il y a à Caen et aux alentours. Comme dans toutes les régions de France, beaucoup de personnes sont confrontées à la pauvreté à cause des difficultés à trouver un emploi stable payé plus que le SMIC horaire malgré des conditions de travail difficile. Pour autant, ce film va montrer la fierté de ces personnes. C’est très touchant de voir cela. Pour une touche d’authenticité, le casting, à part Juliette Binoche, va être composé d’acteurs non-professionnel.

    Le personnage de Marianne va être fort à suivre. Sa ténacité, pour montrer au monde les difficultés du prolétariat, est géniale. Elle n’hésitera pas à donner de sa personne pour comprendre ces conditions de vie. Il reste simplement à sa demande si sa démarche est morale ou non. Une question qui se posera jusqu’au bout. Pour l’interpréter, Juliette Binoche est comme d’habitude fanatique. Ouistreham, ce sont surtout les histoires de ces femmes et hommes du quotidien. Elles sont émouvantes au possible par leur triste réalité. Pas d’exagération dans les épreuves qu’ils peuvent rencontrer. Plusieurs protagonistes vont voir leur axe développé de manière équilibrée.

    La “morale” de ce film est qu’il faut se rendre compte qu’il existe presque deux France. Celle de ceux qui peuvent faire leur course librement sans se préoccuper d’écart de 10 centimes entre deux produits. Et la France de ces travailleurs devant subir des conditions déplorables pour avoir le salaire minimum et ne pas pouvoir partir en vacances, car il faut remplir le frigo. C’est une réalité trop souvent oubliée et Ouistreham met parfaitement le doigt dessus. Le film n’est pas fait pour faire pleurer dans les chaumières, mais pour appuyer là où ça fait mal. Il ne faut plus faire comme si c’était normal que des gens nettoient derrière nous sans leur accorder aucune considération. Chaque être humain, quel que soit son métier, en plus de devoir être payé convenablement, doit aussi être respecté. C’est une règle fondamentale si on veut commencer à avancer.
    pauletvirginie
    pauletvirginie

    1 abonné 39 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2022
    Si vous allez voir Ouistreham, vous ne verrez pas Ouistreham. D'autant plus bizarre que l'on a coupé le titre du livre "le quai de Ouistreham" pour ne garder que Ouistreham ; on peut alors penser que l'on verra Ouistreham, et pas que son quai. spoiler: Au contraire, c'est le quai de Cherbourg à l'écran.

    Erreur de scénario : pourquoi dire qu'elle a 45 ans alors qu'elle en a 57 ? Surtout qu'on peut être écrivain de 20 à 80 ans. Imposé par Binoche, l'instigatrice de cette adaption ?
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    511 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    J'ai adoré l'idée de cette écrivaine qui, pour rédiger son futur livre sur la précarité et la fracture sociale en France, décide de s'immerger totalement dans la peau d'une jeune femme acceptant des petits CDD de femme de ménage et ce, dans la région de Ouistreham.
    Le souci, c'est qu'elle est obligée de "mentir" à toutes les personnes qu'elle rencontre ou du moins, de leur cacher la vérité.
    Arrivera t-elle à sortir indemne de ce double jeu ?
    Adapté du récit "Le Quai de Ouistreham" de la journaliste Florence Aubenas paru en 2010, cette plongée au coeur de la vie de ces français galérant au quotidien pour pouvoir boucler leurs fins de mois m'a vraiment touché.
    Juliette Binoche, entourée de plusieurs comédiens amateurs, dégage une véritable force tranquille, remplie d'humilité et de bienveillance.
    Ce film est simple, humain et sincère, sans chichi ni artifice superflu, c'est une vraie réussite de ce côté là.
    J'ai par contre été totalement déçu et plombé par le final, d'où cette note assez mitigée.
    Un drame sensible, presque assimilable à un reportage.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Ciné-13
    Ciné-13

    44 abonnés 630 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2022
    60 lits en 1h30 à 6 "agents d'entretien" dans le ferry Ouistreham-Portsmouth (4 minutes par chambre) : une réalité qui met durement en évidence la rupture entre les classes sociales. Au-delà du témoignage de la journaliste Aubenas, Carrere pose la question de la trahison vécue par ces femmes de ménage, par l'imposture injustifiable ou non...
    Tout est criant de vérité grâce à cette immersion dans un monde dont les acteurs sont ceux de la vraie vie.
    Magnifique personnage de cet amoureux transi qui lui propose une délicieuse balade en hypermarché!
    Violence intérieure de Hélène Lambert qui inverse les rôles et donne une leçon de vie à Binoche.
    Bouleversant!
    Aubert T.
    Aubert T.

    83 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    La bande annonce dévoile 80% du film, les 20% restants démontre que Carrère s'est principalement intéressé à la démarche littéraire, beaucoup moins à la précarité qu'il prétend montrer... Ça reste infiniment moins puissant que le livre de Aubenas, c'est d'ailleurs bizarre, Carrère sait par expérience que certaines réalités passent beaucoup mieux par les mots que par les images.
    Décevant.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    120 abonnés 339 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Irrépressible envie de se tordre de rire devant ce film malsain qui veut montrer "des petites gens" et dénoncer les injustices de la société libérale. Juliette Binoche fait des ménages, qu'elle ne s'étonne pas qu'on ait envie de voir autre chose au cinéma. Une affligeante leçon de morale, une de plus qui enfonce le clou d'un cinéma français moribond. Emmanuel Carrère devrait se contenter d'écrire des romans. Le cinéma n'est pas fait pour lui. Ce film en est la preuve absolue !
    Macaron16
    Macaron16

    7 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2022
    C'est un film sobre et magnifique, Juliette Binoche est très juste et les acteurs et actrices qui jouent Chirstelle, Cédric, Nadège, Marilou, sont très émouvants. Une grande réussite.
    Courgeol
    Courgeol

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 janvier 2022
    Des acteurs justes, un sujet tellement actuel, un rythme épatant, des angles, des visages, Binoche plein phare....
    Et pourtant on a l'impression de revenir aux années 70, version godillots lutte de classes...et ben oui on le sait qu'un bobo ca n'aime pas les prolos. Ça rajoute quoi?
    silien
    silien

    4 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 janvier 2022
    Quel triste spectacle ! Le cinéma peut être très grand, ici : il est trop petit ! Le magnifique roman de Florence Aubenas devient à l'écran une suite d'images d'une grande laideur mal filmées avec de mauvais acteurs car mal dirigés. Le fait que la plus part soient non professionnel n'est nullement une excuse. Par bonheur les grands films tournés avec des acteurs amateurs qui crèvent l'ecran volant la vedette ne manquent pas. Une interrogation : pendant combien de temps des cinéastes pour la plus part sur coté, vont ils continués encore à tourner des films en bénéficiant de leurs réseaux et copinage ? N'y aurait-il plus de réalisateurs qui méritent leur chance et ainsi tirer le cinéma français d'un certain engourdissement.  
    Odile Richard
    Odile Richard

    2 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2022
    A cause ou grâce à notre histoire, nous avons tous des histoires différentes, des métiers différents que nous choisissons ou non mais si nous gagnons tous notre vie pour subvenir à nos besoins, certains ont plus ou moins et si le moins a du mal à finir ses fins de mois, le plus dans l'opulence peut se faire plaisir et ne pas tenir compte de ceux qui ont des difficultés financières.
    Si une journaliste est toujours en recherche de la vérité, une écrivaine elle a besoin de raconter une histoire et qu'elle puisse intéresser le maximum de personnes pour intéresser un éditeur ou une éditrice pour que son livre soit publié et ensuite acheté par un grand nombre pour que tout le monde y trouve son compte financier et humain.
    A la place de ses deux amies, j'aurai réagi de la même façon car même si c'est difficile de gagner sa vie, nous gardons notre dignité pour nos enfants pour qu'ils aient un toit, même en HLM et de la confiance donnée grâce à la vérité vécue au quotidien, tout est dévoilé dans son intimité et même si faire le ménage pour les autres, c'est humiliant, il faut le respecter et le prendre en considération.
    S'introduire de cette façon est humiliant où dès le départ, il fallait demander l'autorisation à toutes ces femmes et non pas ne rien dire où pour qu'elles l'acceptent, il aurait fallu expliquer, argumenter que c'était pour la bonne cause et obtenir plus de respect pour que leur ménage soit moins pénible à nettoyer.
    De l'histoire de maman, issue d'un milieu très défavorisé qui avait eu la chance de rencontrer papa pour lui donner une vie meilleure, je me suis toujours souvenue de toutes ses étapes de vie et même si j'avais eu droit à une meilleure vie, jamais je n'avais oublié la sienne ni celle de papa et alors, quand je croiserai une ou des femmes de ménage, à chaque fois, un bonjour pour leur prouver qu'elles existent et que si c'est propre, c'est grâce à elles toutes.
    Au moins, si vous allez voir le film et que vous lisez mon analyse, y compris les journalistes et écrivains, vous serez fixés avec ma vérité et ma confiance que je vous donne pour vous écrire vos quatre vérités.
    felin908
    felin908

    7 abonnés 168 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2022
    Juliette Binoche excellente dans son rôle, un film qui devrait être sur les écrans de télévision rapidement pour montrer l'abrutissement des jeunes femmes dans leurs minutes de travail à chaque mission sur un ferry j'ai constaté le temps accordé de 1mn 30 pour faire le lit ridicule pour ces femmes, j'ai apprécié ce scénario
    Jorik V
    Jorik V

    1 039 abonnés 1 861 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2022
    Ce film est une libre adaptation du succès en librairie de Florence Aubenas, « Le quai de Ouistreham » par un écrivain devenu réalisateur, Emmanuel Carrère. Avec Juliette Binoche en lieu et place de la journaliste qui s’était infiltrée dans le quotidien de ces femmes de ménage de manière anonyme. Il y a donc pas mal de jeu de miroirs dans « Ouistreham », surtout que le cinéaste s’est entouré d’une troupe d’acteurs (enfin plutôt des actrices) non professionnel(le)s. Son film hésite constamment entre la fiction et le documentaire de par son origine et sa facture initiale. C’est peut-être d’ailleurs son principal et relatif défaut, il a le cul entre deux genres. D’un côté, le scénario adapté du livre n’est pas assez ample en développements pour supporter une fiction de près de deux heures. Il est trop linéaire, trop simple. D’un autre côté, en imaginant un passé et des relations pour des personnages inventés à partir de la vie des acteurs amateurs qui les jouent, le film fuit le documentaire. Cela brouille les pistes et aboutit à un film cohérent envers son propos mais à la forme bicéphale et schizophrène.



    Cependant, si cela peut perturber un petit moment notre engagement dans le film, cela ne joue en aucun cas en défaveur de « Ouistreham » et ne nuit pas du tout à sa puissance dramatique et sociale. Au contraire, ça le rend original et surtout vrai. D’une vérité naturaliste comme on en voit très peu au cinéma. Bien sûr, cela est majoritairement dû au jeu magnifique de ces véritables petites fourmis du ménage. Humbles, touchantes, plus vraies que nature, ces invisibles nous enchantent par leur sincérité de jeu. Et leur sincérité tout court même. Elles illuminent le long-métrage par leur naturel et leur performance transpire leur réalité : elles ne jouent pas, elles sont. Juliette Binoche et son métier n’ont plus qu’à suivre. Le film montre parfaitement la précarité de ces petites gens et l’impossible réconciliation sociale. La fin est à ce titre édifiante. En évitant intelligemment un happy-end certes salvateur mais hypocrite, elle prend un risque mais qui s’avère logique et crédible. Une fin qui tombe comme un couperet et conclut cette œuvre de manière pessimiste.



    « Ouistreham » pourrait être vu en complément de « Un autre monde », autre film social fort qui parle des ravages du capitalisme sauvage mais vu d’en haut et qui sort mi-février. Ici, on comprend bien que dans nos sociétés deux mondes cohabitent et ne cessent de collapser. Il y a aussi beaucoup de Ken Loach ou de Mike Leigh ici, et le cinéma social français semble tout aussi vigoureux que le britannique. On pense aussi au magnifique « Les Invisibles », mais ici le trait est moins joyeux, plus amer et sombre. Certainement plus réaliste aussi... On apprécie également pour qui ne connaît pas le matériau de base de ce film, le petit rebondissement du début ainsi que le thème musical, enivrant et triste à la fois, qui enrobe le long-métrage. C’est du beau cinéma, utile et nécessaire, surtout en ces temps de plus en plus troubles et qui nous rappelle que la beauté vient le plus souvent des gens d’en bas. En prime, une histoire d’amitié simple, belle et juste malgré qu’elle soit contrariée. Du beau et grand cinéma social en somme.



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