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    Ouistreham
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    4,0
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    Yann C.
    Yann C.

    23 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2022
    Film qui présente plutôt le côté amicale que la vrai réalité des invisibles. Le film manque de profondeur. Était-il nécessaire de tromper les gens en s’infiltrant pour connaître les français dans la précarité?
    Pachayou
    Pachayou

    7 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2021
    Joli film qui met en lumière les invisibles du quotidien. Juliette Binoche sans fard mais pleine de talent.
    Aubert T.
    Aubert T.

    115 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    La bande annonce dévoile 80% du film, les 20% restants démontre que Carrère s'est principalement intéressé à la démarche littéraire, beaucoup moins à la précarité qu'il prétend montrer... Ça reste infiniment moins puissant que le livre de Aubenas, c'est d'ailleurs bizarre, Carrère sait par expérience que certaines réalités passent beaucoup mieux par les mots que par les images.
    Décevant.
    Math719
    Math719

    149 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    Au final je ne suis pas arrivé à rentrer dans le film. Juliette Binoche incarne parfaitement son rôle, mais je n'ai pas réussi à y éprouver une tristesse ou autres sentiments. C'est un scénario pas trop mal trouvé pourtant je n'y ai trouvé qu'un constat, un peu comme dans un reportage. Décevant !!
    jacques b.
    jacques b.

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2022
    J'apprécie tout particulièrement les films qui mettent en scène les différents aspects plus ou moins connus de la société. J'avoue ne pas avoir attendu ce film pour me faire une opinion sur les conditions de travail des femmes de ménage ou autre métiers à forte pénibilité. Maintenant n'est pas qui veut Ken Loach qui arrive toujours à montrer la société tout en faisant du cinéma aussi . Ce qui n'est pas le cas avec Ouistreham ou les longueurs et les langueurs finissent pas vous donner envie d'aller prendre un verre.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    304 abonnés 1 696 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2022
    C’est l’auteur Emmanuel Carrère qui fait là sa troisième réalisation quinze ans après La Moustache. Ouistreham est une libre adaptation du roman Quai de Ouistreham de Florence Aubenas, paru en 2010. Le scénario a été écrit en collaboration avec Hélène Devynck. Le film a fait l'ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2021. Le film est disponible le 12 janvier 2022 en salle.

    L’histoire est intelligemment misée en place en dévoilant de façon subtile la véritable nature de Marianne. Il ne faudra pas attendre plus de 10 minutes avant de comprendre, mais cette façon de la présenter est suffisante pour rentrer bien dans le film. L’important n’est donc pas son rôle d’écrivaine, mais de comprendre le principe d’immersion. Il sera le leitmotiv d'Ouistreham. Grâce à cette manière de faire, on va rentrer dans le film. Par la suite, on va apprécier cette enquête menée par l’écrivaine. Grâce à la voix-off de celle-ci, on va être guidé dans l’avancer de façon agréable. Il est toujours appréciable dans notre pays centralisé de sortir de la région parisienne, cette fois en s’intéressant à la Normandie.

    C’est à un véritable drame social qu’on va assister durant une heure quarante-six. On va voir la précarité qu’il y a à Caen et aux alentours. Comme dans toutes les régions de France, beaucoup de personnes sont confrontées à la pauvreté à cause des difficultés à trouver un emploi stable payé plus que le SMIC horaire malgré des conditions de travail difficile. Pour autant, ce film va montrer la fierté de ces personnes. C’est très touchant de voir cela. Pour une touche d’authenticité, le casting, à part Juliette Binoche, va être composé d’acteurs non-professionnel.

    Le personnage de Marianne va être fort à suivre. Sa ténacité, pour montrer au monde les difficultés du prolétariat, est géniale. Elle n’hésitera pas à donner de sa personne pour comprendre ces conditions de vie. Il reste simplement à sa demande si sa démarche est morale ou non. Une question qui se posera jusqu’au bout. Pour l’interpréter, Juliette Binoche est comme d’habitude fanatique. Ouistreham, ce sont surtout les histoires de ces femmes et hommes du quotidien. Elles sont émouvantes au possible par leur triste réalité. Pas d’exagération dans les épreuves qu’ils peuvent rencontrer. Plusieurs protagonistes vont voir leur axe développé de manière équilibrée.

    La “morale” de ce film est qu’il faut se rendre compte qu’il existe presque deux France. Celle de ceux qui peuvent faire leur course librement sans se préoccuper d’écart de 10 centimes entre deux produits. Et la France de ces travailleurs devant subir des conditions déplorables pour avoir le salaire minimum et ne pas pouvoir partir en vacances, car il faut remplir le frigo. C’est une réalité trop souvent oubliée et Ouistreham met parfaitement le doigt dessus. Le film n’est pas fait pour faire pleurer dans les chaumières, mais pour appuyer là où ça fait mal. Il ne faut plus faire comme si c’était normal que des gens nettoient derrière nous sans leur accorder aucune considération. Chaque être humain, quel que soit son métier, en plus de devoir être payé convenablement, doit aussi être respecté. C’est une règle fondamentale si on veut commencer à avancer.
    pauletvirginie
    pauletvirginie

    1 abonné 50 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2022
    Si vous allez voir Ouistreham, vous ne verrez pas Ouistreham. D'autant plus bizarre que l'on a coupé le titre du livre "le quai de Ouistreham" pour ne garder que Ouistreham ; on peut alors penser que l'on verra Ouistreham, et pas que son quai. spoiler: Au contraire, c'est le quai de Cherbourg à l'écran.

    Erreur de scénario : pourquoi dire qu'elle a 45 ans alors qu'elle en a 57 ? Surtout qu'on peut être écrivain de 20 à 80 ans. Imposé par Binoche, l'instigatrice de cette adaption ?
    Jorik V
    Jorik V

    1 195 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2022
    Ce film est une libre adaptation du succès en librairie de Florence Aubenas, « Le quai de Ouistreham » par un écrivain devenu réalisateur, Emmanuel Carrère. Avec Juliette Binoche en lieu et place de la journaliste qui s’était infiltrée dans le quotidien de ces femmes de ménage de manière anonyme. Il y a donc pas mal de jeu de miroirs dans « Ouistreham », surtout que le cinéaste s’est entouré d’une troupe d’acteurs (enfin plutôt des actrices) non professionnel(le)s. Son film hésite constamment entre la fiction et le documentaire de par son origine et sa facture initiale. C’est peut-être d’ailleurs son principal et relatif défaut, il a le cul entre deux genres. D’un côté, le scénario adapté du livre n’est pas assez ample en développements pour supporter une fiction de près de deux heures. Il est trop linéaire, trop simple. D’un autre côté, en imaginant un passé et des relations pour des personnages inventés à partir de la vie des acteurs amateurs qui les jouent, le film fuit le documentaire. Cela brouille les pistes et aboutit à un film cohérent envers son propos mais à la forme bicéphale et schizophrène.



    Cependant, si cela peut perturber un petit moment notre engagement dans le film, cela ne joue en aucun cas en défaveur de « Ouistreham » et ne nuit pas du tout à sa puissance dramatique et sociale. Au contraire, ça le rend original et surtout vrai. D’une vérité naturaliste comme on en voit très peu au cinéma. Bien sûr, cela est majoritairement dû au jeu magnifique de ces véritables petites fourmis du ménage. Humbles, touchantes, plus vraies que nature, ces invisibles nous enchantent par leur sincérité de jeu. Et leur sincérité tout court même. Elles illuminent le long-métrage par leur naturel et leur performance transpire leur réalité : elles ne jouent pas, elles sont. Juliette Binoche et son métier n’ont plus qu’à suivre. Le film montre parfaitement la précarité de ces petites gens et l’impossible réconciliation sociale. La fin est à ce titre édifiante. En évitant intelligemment un happy-end certes salvateur mais hypocrite, elle prend un risque mais qui s’avère logique et crédible. Une fin qui tombe comme un couperet et conclut cette œuvre de manière pessimiste.



    « Ouistreham » pourrait être vu en complément de « Un autre monde », autre film social fort qui parle des ravages du capitalisme sauvage mais vu d’en haut et qui sort mi-février. Ici, on comprend bien que dans nos sociétés deux mondes cohabitent et ne cessent de collapser. Il y a aussi beaucoup de Ken Loach ou de Mike Leigh ici, et le cinéma social français semble tout aussi vigoureux que le britannique. On pense aussi au magnifique « Les Invisibles », mais ici le trait est moins joyeux, plus amer et sombre. Certainement plus réaliste aussi... On apprécie également pour qui ne connaît pas le matériau de base de ce film, le petit rebondissement du début ainsi que le thème musical, enivrant et triste à la fois, qui enrobe le long-métrage. C’est du beau cinéma, utile et nécessaire, surtout en ces temps de plus en plus troubles et qui nous rappelle que la beauté vient le plus souvent des gens d’en bas. En prime, une histoire d’amitié simple, belle et juste malgré qu’elle soit contrariée. Du beau et grand cinéma social en somme.



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    Christoblog
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    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2022
    Dans le film d'Emmanuel Carrère, il y a trois films : le premier dresse un tableau des travailleurs précaires du nettoyage, le second est le récit d'une imposture (sujet de prédilection du réalisateur écrivain), le troisième est une belle galerie de portraits.

    Le premier de ces films n'est pas très original. On a vu mille fois, chez Ken Loach et ailleurs, les ravages du travail précaire. L'originalité est ici de s'intéresser particulièrement au travail sur les ferrys, incroyablement dur.

    Le second ne m'a pas réellement convaincu. Je trouve que le personnage joué par Juliette Binoche ne fait sentir que superficiellement les affres que traverse l'écrivaine infiltrée, dont on ne comprend pas forcément tous les choix.

    C'est finalement le troisième film, qui fait la part belle à une galerie d'acteurs et d'actrices non professionnels, qui pour moi donne toute sa valeur à Ouistreham. Le spectateur n'oubliera pas de sitôt l'énergie brute de la formidable Hélène Lambert (Christèle), la bonhommie de Didier Dupin (Cédric), l'éclatante vitalité d'Emily Madeleine (Justine), la fraîcheur irrésistible de Léa Carne (Marilou) et tranquille sérénité d'Evelyne Porée (Nadège).

    L'énergie de ces personnages finit par arracher quelques larmes, reléguant la prestation de Juliette Binoche au second plan et enjambant l'inconsistance de la mise en scène d'Emmanuel Carrère. Un beau film.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    J'ai adoré l'idée de cette écrivaine qui, pour rédiger son futur livre sur la précarité et la fracture sociale en France, décide de s'immerger totalement dans la peau d'une jeune femme acceptant des petits CDD de femme de ménage et ce, dans la région de Ouistreham.
    Le souci, c'est qu'elle est obligée de "mentir" à toutes les personnes qu'elle rencontre ou du moins, de leur cacher la vérité.
    Arrivera t-elle à sortir indemne de ce double jeu ?
    Adapté du récit "Le Quai de Ouistreham" de la journaliste Florence Aubenas paru en 2010, cette plongée au coeur de la vie de ces français galérant au quotidien pour pouvoir boucler leurs fins de mois m'a vraiment touché.
    Juliette Binoche, entourée de plusieurs comédiens amateurs, dégage une véritable force tranquille, remplie d'humilité et de bienveillance.
    Ce film est simple, humain et sincère, sans chichi ni artifice superflu, c'est une vraie réussite de ce côté là.
    J'ai par contre été totalement déçu et plombé par le final, d'où cette note assez mitigée.
    Un drame sensible, presque assimilable à un reportage.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Courgeol
    Courgeol

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 janvier 2022
    Des acteurs justes, un sujet tellement actuel, un rythme épatant, des angles, des visages, Binoche plein phare....
    Et pourtant on a l'impression de revenir aux années 70, version godillots lutte de classes...et ben oui on le sait qu'un bobo ca n'aime pas les prolos. Ça rajoute quoi?
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2023
    En 2022, Emmanuel Carrère livre un film social et humain de grande qualité mêlant astucieusement aspect documentaire et fiction. A la recherche d’inspiration pour son futur roman, une écrivaine cache son identité pour se faire embaucher en tant que femme de ménage. L’immersion dans ce milieu professionnel lui permet de découvrir la précarité mais également l’entraide et la solidarité qui existent entre ces « invisibles ». Entourée de comédiens non-professionnels, Juliette Binoche assure une solide prestation permettant de croire à la sincérité de cette imposture. Le dénouement vient fort justement rappeler que le mensonge ne paie jamais. Bref, un tableau naturaliste sur la fracture sociale profondément humaniste mais sacrément impitoyable.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    169 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Irrépressible envie de se tordre de rire devant ce film malsain qui veut montrer "des petites gens" et dénoncer les injustices de la société libérale. Juliette Binoche fait des ménages, qu'elle ne s'étonne pas qu'on ait envie de voir autre chose au cinéma. Une affligeante leçon de morale, une de plus qui enfonce le clou d'un cinéma français moribond. Emmanuel Carrère devrait se contenter d'écrire des romans. Le cinéma n'est pas fait pour lui. Ce film en est la preuve absolue !
    silien
    silien

    4 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 janvier 2022
    Quel triste spectacle ! Le cinéma peut être très grand, ici : il est trop petit ! Le magnifique roman de Florence Aubenas devient à l'écran une suite d'images d'une grande laideur mal filmées avec de mauvais acteurs car mal dirigés. Le fait que la plus part soient non professionnel n'est nullement une excuse. Par bonheur les grands films tournés avec des acteurs amateurs qui crèvent l'ecran volant la vedette ne manquent pas. Une interrogation : pendant combien de temps des cinéastes pour la plus part sur coté, vont ils continués encore à tourner des films en bénéficiant de leurs réseaux et copinage ? N'y aurait-il plus de réalisateurs qui méritent leur chance et ainsi tirer le cinéma français d'un certain engourdissement.  
    Macaron16
    Macaron16

    9 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2022
    C'est un film sobre et magnifique, Juliette Binoche est très juste et les acteurs et actrices qui jouent Chirstelle, Cédric, Nadège, Marilou, sont très émouvants. Une grande réussite.
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