Sincèrement, j'adore Jason Voorhees. Le design, le "charisme", la machette, le masque, l'espèce d'air d'abruti congénital, tout me plaît chez ce mythe de l'horreur. Mais force est de constater que depuis 3 films, la saga se complait dans le médiocre voire même dans le ridicule avec les deux derniers opus.
Et là, arrive Jason X, slasher dans le futur (sic), réalisé par un responsable d'effets spéciaux (re-sic) chez Cronenberg, qui fait ici une apparition. On va tout de suite se mettre d'accord, le film est carrément abruti. Mais c'est le genre de film où il faut ABSOLUMENT s'accrocher jusqu'au bout, même si on s'ennuie. Parce qu'au final du film, à peu près vingt minutes avant la fin et lorsqu'on nous a fait avaler que Tsunaron, plutôt bien joué par Chuck Campbell (les acteurs sont plutôt bons, pour une fois, Lexa Doig et Peter Mensah en tête), arrive à retranscrire un Crystal Lake en hologramme et que Jason tue deux stéréotypes de victimes de slasher en les enfermant dans leurs sacs de couchage et en les cognant contre un tronc d’arbre, on s'aperçoit que James Isaac a pas mal compris le genre. C'est idiot, mais c'est super bourrin, assez drôle sans être trop comique non plus, mais réellement sympathique... Ce n'est ni trop long ni trop court et c'est un bon moment à passer.
Mais juste, je pense qu'Harry Manfredini est devenu sénile, sa musique, ce n'est plus possible. Voir Jason tuer sur un fond de musique de Monoprix, je n'en peux plus.