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Vinz1
137 abonnés
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3,0
Publiée le 29 avril 2024
Ce « John Wick made in India » est aussi bien chorégraphié en ce qui concerne les combats que son modèle américain et comme lui, souffre d’un scénario un peu malingre centré sur une histoire de vengeance pure et simple sur un fond pseudo politique. Toutefois, contrairement au film mettant Keanu Reeves en exergue, le background du personnage central est un peu plus fouillé et on n’assiste pas qu’à une déferlante de corps à corps sanglants et meurtriers car on a le droit tout de même à des scènes oniristes. Ces quelques éléments vaudront alors à ce « Monkey Man » qu’on y accorde un peu d’intérêt, tout du moins lors de son visionnage, pour après en revanche, on l’oubliera peut-être rapidement, faute de séquence vraiment mémorable…
Truffé d’inspirations familières (Batman, Creed, John Wick…) mêlées à une essence authentique et renouvelée (la culture et le patrimoine indiens), Monkey Man fait naître la figure d’un héros indien intrépide, assoiffé de vengeance et déterminé avec le visage charmeur et iconique de Dev Patel. Derrière comme devant la caméra, l’acteur-réalisateur révélé dans Slumdog Millionaire (2008) confirme son évolution dans Hollywood avec un film colossal, brutal et résonnant.
Tandis que l’intrigue tire ses caractéristiques d’un recette déjà connue par le public, le développement du scénario sait nous surprendre par des éléments qui entrechoquent réalisme, humour et magie du cinéma. Avec un montage dynamique, des plans rapprochés et un style qui fait sombrer le mystère et attise notre patience, l’esthétique et les scènes de combat s’ajoutent en tête de ces techniques qui contribuent au rythme effréné et absorbant de l’histoire.
Sans jamais laisser une seconde de répit à ses personnages comme à ses spectateurs, Dev Patel mise sur une violence enragée mais maîtrisée, une évolution admirable et glorieuse de son protagoniste et un paysage de l’Inde sans artifice et étroitement lié à l’actualité pour nous livrer une proposition éclatante d’adrénaline et de plaisir. Un excellent moment de cinéma. Un sacré moment explosif. Un ensemble puissamment ardent teinté de psychologie, de philosophie et d’émotions comme j’aime ❤️
Que d'éloge pour ce soit disant "John Wick"...si vous regardez la bande annonce, cela donne envie et annonce donc de la bonne baston...qui se retrouve dans les 30-40 dernières minutes!!! Pour 2 heures de films d'action cela fait peu, alors oui il y a quelques scènes avant mais sont minimalistes et peu attrayante pour ma part. Ce film peut être amputer de 30-45mn sans soucis, oui d'accord il faut expliquer la raison et dans un pays tel que l'Inde avec ses croyances fallait y passer aussi mais ce fut long...bref déçu dans l'ensemble, sauvé (et encore) par le final. Mais préféré les John Wick, Nobody ou les Equalizer... NOTE : 4/10
La genèse et la distribution du film laissaient présager une petite bombe. Eh bien c’est plutôt à un petit pétard mouillé qu’on a affaire ici. Se positionnant comme le nouveau John Wick (oui, encore…), ce premier film de l’acteur Dev Patel compile beaucoup des défauts récurrents des premières œuvres sans jamais atteindre la maestria de son modèle déclaré. On est face à un script à la fois linéaire et basique composé de vengeance incarné par des bastons auquel on insère une tonne de sujets et thématiques survolés pour un ensemble fouillis et inabouti. Et si quelques fulgurances visuelles se dessinent parfois et que le contexte de Mumbai se révèle (un peu) dépaysant et exotique on ne peut que pester devant le peu de séquences d’actions qui soient mémorables (il n’y en que deux sur deux heures et elles n’ont rien de révolutionnaire). Pas totalement déplaisant mais le typique film bien trop buzzé qui s’apparente à une arnaque.
Retrouvez ma critique complète sur le site spécialisé Le Mag du Ciné: https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/monkey-man-dev-patel-avis-10067912/
Derrière son apparat de renvenge movie des plus convenus, Monkey Man étonne par son absolutisme qui interroge doublement, à notre rapport à la violence et à celui de nos dirigeants. Dev Patel signe un premier essai très prometteur qui brille notamment par sa constante recherche esthétique et par des scènes d'action pas loin du maître étalon John Wick !
Un récit de vengeance à la "John Wick" (cité textuellement) où la violence et les litres d'hémoglobine masquent le manque d'inventivité de la réalisation et l'absence d'idée ou d'effort dans les scènes de combat. Finalement, il reste un panorama de la société indienne et une critique très franche du gouvernement nationaliste indien.
Retour aux sources pour l'acteur britannique Dev Patel, qui ira en Inde sur la terre de ses ancêtres pour son premier film en tant que réalisateur. Si on peut être ravi qu'une grosse production aille dans cette partie du monde, on ne peut que regretter l'occidentalisation de ce film. Alors qu'on aurait aimé que le style local soit plus présent, on se retrouve finalement face à une œuvre aseptisée. Certes, la base s'inspire de la divinité hindoue Hanuman à travers le guerrier Kid. En revanche, ça ne va pas plus loin, car les codes penchent plus du côté de John Wick que de Bollywood. Par contre, il faut reconnaître que l'aspect bagarre est un délice. Les coups s'échangent avec violence et sans aucun répit. Le cadrage permet une intensité dans ces scènes. D'autant plus que Dev Patel donne tout ce qu'il a dans le rôle principal. Pour autant, on sent que sortie de l'action, la réalisation est laborieuse. Le creux du milieu est difficile à surmonter. Heureusement que ça repart de plus belle, pour un grand final. La critique sur la corruption en Inde en toile de fond arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.
"Monkey Man" est un film d'action palpitant, où Dev Patel brille à la fois en tant que réalisateur et acteur principal. Pendant huit ans, il a investi son énergie et sa passion dans ce projet ambitieux, visant à moderniser l'une des légendes les plus anciennes de la mythologie indienne. Son objectif était clair : donner une dimension internationale à cette histoire tout en ouvrant la voie à une nouvelle ère de super-héros.
Ce long-métrage se distingue par son intensité brutale, présente de manière constante tout au long du récit. Cette violence, bien que parfois dérangeante, contribue à créer une atmosphère immersive et captivante. L'histoire, quant à elle, est captivante et pleine de rebondissements, offrant un vent nouveau dans le paysage cinématographique.
Avec une note de 7 sur 10 (3,5/5), "Monkey Man" se situe dans une catégorie intermédiaire : il ravira les amateurs d'action intense et d'histoires originales, mais pourrait être un peu trop brut pour certains spectateurs. En résumé, un film qui mérite d'être vu pour son audace et son action palpitante.
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Excellent film d'action, Dev Patel aux commandes et en tant que comédien. Belle photo, real nerveuse, bonne bande son et Dev Patel demmenage en John Wick indien :). On peut aussi y voir une critique du système actuel en Inde mais finalement aussi un peu partout dans le monde.
Dev Patel se met en danger… oublié le jeune érudit de Slumdog, l’homme a pris de l’épaisseur. Il fait tout, écrit, produit , met en scène et joue les héros vengeurs qui tue a tout va. Alors, scénario classique et mise en scène élaborée avec des chorégraphies excellentes. On peut aimer ça…
Ce film de vengeance, vendu comme un sous-John Wick à Mumbai, repose peut-être sur un argument marketing fallacieux. Car en effet, si « Monkey Man » se contente de quelques jolies références à la saga portée par Keanu Reeves, c’est pour mieux s’en défaire, la prendre à contrepied et même s’en moquer (en référence notamment à une vitre un peu trop solide que l’on voit déjà dans le trailer).
Fini l’action à tout va dans une histoire prétexte, fini le personnage névrosé froid et la chorégraphie chirurgicale dans une société occidentale aseptisée. Place à la sueur, à la poussière, au sale à tous les étages et à tous les plans. Ce film est un festival de décharges pulsionnelles brutales et de perte de contrôle animale et épileptiques dans une ambiance colorée saturée et putréfiante. Le tout porté par un Dev Patel bien trop expressif pour qu’on le réduise aux chuchotements énervés de John Wick.
Certes, ce « Monkey Man » souffre de longueurs et d’un pathos assumé et tiré à l’extrême. Mais la progression du héros, son voyage initiatique au bout de la nuit, dans une société indienne gangrenée de luttes fratricides, foisonne de références cinématographiques et reste une expérience intense, sensorielle et singulière. Un très joli patchwork.
On ne peut qu’applaudir ce premier long métrage de Dev Patel qui, après avoir prouvé ses talents d’acteur et de bastonneur, se fait un place toute légitime dans la caste des réalisateurs !
Dev Patel (vous savez cet acteur aux manières douces de Lion et The Best Exotic Marigold Hotel) a finalement prouvé qu'il était un réalisateur viscéral et une star d'action polyvalente. avec Monkey Man, un thriller de vengeance allégorique et hyper-violent se déroulant dans les bas-fonds criminels sordides de Mumbai, en Inde. Même si la formule n'est certainement pas réinventée ici, Monkey Man est, à tout le moins, un thriller déchaîné, gratuitement violent et bien joué