Avis : Monkey Man - Page 6

Commençons tout d'abord par ce qui je trouve est très réussi dans Monkey Man. Je pense qu'on est tous d'accord pour dire que la mise en scène, notamment pendant les scènes de baston et visuellement c'est vraiment vraiment pas mal. On a une multitude de plans, le montage est très bien rythmé et cela capte forcément notre attention. Mais sinon, le film ne m'a pas vraiment touché et en dehors des scènes de combat, je décrochait assez facilement.
J'ai vraiment beaucoup aimé les films John Wick et notamment le 1 et le 4. Je m'attendais donc à apprécier "l'héritier de John Wick" comme il a pu être vendu. D'ailleurs ils en parlent même au début du film. Comme Keanu Reeves, notre personnage joue sur la vengeance tout le long du film avec un événement qui s'est déroulé dans son enfance. C'est quelque chose qui marche quand même pas mal. Mais l'utilisation de la vengeance dans John Wick est bien mieux utilisée.

Le vengeur masqué

J’aime bien l’acteur Dev Patel – Lion, Indian Palace, et surtout Slumdog Millionnaire -, j’étais assez curieux de découvrir à la fois son 1er scénario et sa 1ère réalisation – sachez qu’il a également produit ce film… le dossier de presse ne nous dit pas s’il a aussi fait la cuisine à la cantine du tournage… -. 120 minutes plus tard, je sors de la salle abasourdi par autant de violence et par la caméra hystérique qui suit le héros au plus près – c’est le mot juste -. En Inde, un jeune homme sort de prison. Il se retrouve dans un monde où règne la cupidité des chefs d'entreprise et, à l'inverse, l'érosion des valeurs spirituelles. Classique histoire de vengeance qui aurait pu tirer son originalité de son contexte et de son cadre, hélas, je ne peux constater que ce n’est qu’un avatar indien des insupportables aventures de John Wick…
Le film s’inspire de la légende de la divinité hindoue Hanuman, symbole de sagesse, de force, de courage, de dévotion et d’autodiscipline. Tel qu’il est décrit dans les épopées sanskrites du Mahabharata et du Ramayana, Hanuman le Dieu singe est le patron des lutteurs et apparaît comme un symbole de liberté. Physiquement invincible, mais profondément humain, il met en garde ses partisans contre la nature précaire d’un pouvoir débridé. En transposant cette légende dans l’Inde d’aujourd’hui, Patel introduit une dimension politique d’actualité car son héros devient une arme puissante et l’ange destructeur de la vengeance contre les dirigeants puissants et corrompus qui oppriment ceux-là mêmes qu’ils sont censés servir. Alors, résultat à l’écran, du sang, de la sueur, des larmes, des os brisés, des poursuites, pour ce film de vengeance basé sur la spiritualité et la foi… Cherchez l’erreur. Brutale, viscérale, hystérique, cette quête de justice pourrait fasciner si ce n’était filmé en permanence en gros plan – en très gros plan… en très très gros plan -, par une caméra à l’épaule surexcitée qui transforme ces deux heures en supplice. Côté décor, s’inspirant de Gotham, qui est la version obscure de New-York, Patel a créé une ville fictive, Yatana – qui signifie « vengeance » en hindi – comme le pendant obscur de Mumbaï. Les symboles ne font pas forcément dans la légèreté tout comme l’ensemble du film. Dernier point qui m’a beaucoup gêné, aucune séance en VO dans le sud ouest ?? Ce qui fait qu’on a droit à un mélange improbable entre le français et l’hindi pour les flash-backs… Ahurissant. Malgré mes réserves, cette histoire de vengeance d’une violence inouïe est beaucoup moins stupide et fade qu’un ixième avatar de John Wick.
Dev Patel ne quitte pas l’écran et réussit une performance physique hors-norme – sa ceinture noire de taekwondo l’a beaucoup aidé – sachant qu’il a assumé toutes les cascades. Il est entouré par Sikandar Kher, Pitobash, Sharlto Copley, Sobhita Dhulipala, Vipin Sharma, qui ne font pas dans la demie mesure, mais comme tout est outré dans ce récit initiatique souvent trop démonstratif mais d’une efficacité redoutable. Il faut retenir de cet énorme machin, l’engagement politique et la dénonciation des injustices de castes en Inde, des violences faites aux femmes ou aux hijras, une communauté indienne appartenant à ce qu’on appelle là-bas le  troisième genre, c'est-à-dire les transgenres. Mais que de violence pour donner corps à d’aussi nobles et saines ambitions !

Un peu lent au début, mais au fil des minutes on commence à comprendre les motivations du protagoniste et de son histoire tragique et bouleversante, puis à la seconde moitié du long-métrage on en prend plein la figure, des superbes scène d’action, de bonnes scènes de violence, Dev Patel nous livre un belle prestation.

Ca c'est quelque chose!! Dev Patel, je ne le connais pas assez mais j ´étais agréablement surpris de sa performance !
La réalisation est au top, tout était réfléchi et bien mis en scène ! La durée du film , rien à dire, je m'étais régalé avec un grand pop cornes !

Je reste sur ma fin, un film d'action qui manque énormément de profondeur, les seconds rôles inexistant (l'acolyte et la prostitué), à part sa vengeance rien d'autre, quelques longueurs, mis en scène correct sans être exceptionnelle, manque aussi de budget je pense, bref....je ressort mitigé de cette séance.

Ce film est une banalité où la débauche de scènes d'action est mêlée à une atmosphère pseudo mystique à l'indienne. Il y a quelques bonnes idées dans la réalisation. Le cadrage et le montage sont trop nerveux à mon goût et m'ont souvent donné la nausée. L'ambiance est glauque et aussi souvent laide. Le casting et les scènes d'action sont réussis sans être originaux. L'esthétique de ce film m'a plus fait penser à un "Only God Forgives" raté qu'à un John Wick. Dommage. L'ambiance indienne n'apporte pas véritablement d'originalité à ce film.

MONKEY MAN : 15/20

D’la baston, du sang, et encore d’la baston !
(Et du sang)

Un mélange entre Kill Bill, John Wick et Matrix, version indienne.

Je suis allé au cinéma voir ce film sans avoir rien vu au préalable, au point que je pensais que c’était un film d’horreur, alors que pas du tout.

J’ai été frappé par la qualité de la bande son, tant au niveau des musiques que de l’ambiance sonore globale, et je vous garantis qu’en Dolby, ça pète !

Chaque détail audible est magnifié par une direction artistique maîtrisée et colorée.
Cependant aucune image n’est « propre ». Tout est souillé, dégoulinant de sang, de crasse et de sueur du début à la fin du film. Il en résulte une ambiance globale assez sauvage et hostile.

Je regrette que la quasi-totalité du film soit filmée en plan ultra serré, ce qui « gâche » un peu le film et rend le tout très brouillon. Curieux d'avoir fait le choix de filmer ainsi, était-ce pour cacher un budget peut-être trop juste ? Les chorégraphies impeccables et le rythme frénétique du film ne laissaient pourtant pas entendre un faible budget. Dommage.

J’ai reçu le message du film comme une sorte de déclaration d’amour à toutes les mères qui se battent pour leurs enfants, orchestrée dans une quête de vengeance ultra sanglante et percutante.

Plus de notes sur insta : 22sur20

Film qui aurait pu être bien s'il avait été filmé correctement tout le long du film on se fatigue à essayer de suivre l'image c'est flou mal tourné franchement pas très agréable à regarder au cinéma après l'histoire est peut-être sympa mais tellement fatiguant à suivre au niveau des images qu'il y a vraiment rien à retenir

"Monkey Man" : Un Gorille dans la Ville et pas un Pouce de Subtilité

Dans "Monkey Man", Dev Patel endosse le rôle de Bobby, un vengeur masqué qui, loin d'être un Bruce Wayne, troque la batcave pour les bas-fonds de Yatana. Il ne combat pas le Joker mais des escrocs encore plus grotesques, caché derrière son masque de gorille. C'est comme voir un Batman végan, il frappe moins fort mais il a autant de rage.

Au lieu de l'École des fans, notre héros fréquente un club où les combats clandestins sont le sport local. Bobby, en bon économe, prend des coups pour économiser sur le maquillage d'Halloween. Les combats ? Disons qu'ils sont aussi équilibrés qu'un duel entre un Stormtrooper et un Ewok. Spoiler : l'Ewok gagne toujours.

Bobby, inspiré d’Hanuman, semble parfois plus proche de Goku avec toutes ces histoires de vengeance et de pouvoirs cachés. Les cicatrices mystiques de ses mains ? Probablement un abonnement premium chez un tatoueur new age. La mythologie, c'est sympa, mais là, on frôle le niveau de complexité d'un épisode de "Rick et Morty" sans les rires enregistrés.

Notre héro ne lâche rien, et bien que Patel ne soit pas Keanu Reeves, il se bat comme si chaque coup était un item soldé lors du Black Friday. "Monkey Man" n'est pas "John Wick", c’est vrai, mais on apprécie l'effort. C'est comme commander un Coca et recevoir un Pepsi : ça déçoit un peu, mais ça désaltère quand même.

Les meilleures scènes ? Elles sont aussi explosives qu'une rencontre entre les Avengers et Thanos dans un Starbucks. C’est nerveux, c’est punchy, et ça nous en met plein la vue. Patel nous offre un cocktail d’action à l’américaine avec une pincette de Bollywood, et franchement, c’est assez épicé pour nous faire oublier les longueurs du film.

"Monkey Man" : un film qui ne manque pas de poings, ni de punchlines. Dev Patel livre une prestation solide pour une première réalisation, avec juste assez de chaos pour garder tout le monde éveillé. C’est un voyage violent et bruyant dans les tréfonds de Yatana, et même si ça ne révolutionne pas le genre, ça divertit. Et après tout, qui a besoin de subtilité quand on a un masque de gorille et une vengeance à servir chaud ?

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Une sorte de John Wick indien, au scénario un peu simpliste mais aux scènes de bastons assez brutales et assez efficaces. Le film se voit sans déplaisir. Par contre la description de la société indienne, réelle ou pas, est terrifiante d'injustice.

J'adore Dev Patel, mais là honnêtement je n'ai pas passé un bon moment.

Ce film est d'une extrême violence et présente assez peu de profondeur. Les questions de la vengance et des classes sociales sont traitées, mais ne m'ont pas personnellement amené à la réflexion...

Les scènes de combat sont néanmoins impressionnantes, et bien filmées, même si complétement irréalistes.

Je n'ai par ailleurs, pas reconnu l'Inde que j'ai connu... normal, puisque le film a été tourné en Indonésie haha

Bref, allez-y si vous voulez un shot de violence en dopamine, mais sinon je vous ne le recommande pas :)

Monkey Man est un film de Dev Patel sorti en 2024.
Pour son premier film, le réalisateur s'inspire de nombreuses influences, parmi lesquelles John Wick ou Quentin Tarantino. Cet alliage est réussi, le film étant très riche visuellement. Assez violent, les scènes d'action sont vraiment réussies, avec une volonté de tourner au maximum en plan séquence pour permettre l'implication totale du spectateur. S'ajoute à cette grosse dose d'action une réelle critique des inégalités au sein de la société indienne. Le tout est saupoudré de références à des légendes indiennes pour apporter un peu de souffle au scénario. Enfin, l'acteur-réalisateur est ultra charismatique et porte ce film de manière admirable. En revanche, le film est loin d'être parfait : les influences citées précédemment ne sont pas totalement digérées, au point de faire dans la copie par moment (le dress code du personnage est le même que celui de John Wick par exemple), en outre le film est très généreux, peut être trop, certaines scènes auraient pu être allégées (notamment spoiler: au niveau des flashbacks qui sont nombreux
).
Reste un bon divertissement, avec des scènes d'action vraiment fortes et un fond social intéressant. A voir.

Quand l'amour d'une mère et les bons souvenirs d'enfance se transforme en soif de vengeance. Le film offre un savant mélange entre des scènes d'action intensément rythmées, portées par une bande-son éclectique qui renforce l'ambiance. En parallèle, il nous emmène dans une quête personnelle, bien que conventionnelle, qui manque parfois de surprise et d'originalité. Malgré quelques longueurs et des moments de spiritualité qui semblent surgir de façon inattendue, le film se démarque comme un solide film d'action. Dev Patel livre une performance convaincante, affirmant une fois de plus son talent. Un bon divertissement à ne pas manquer pour les amateurs du genre

J’ai adoré le fait qu’on commence avec direct de grosse scène d’action pour voir un personnage pas serein face à ses ennemis, échouer par la même occasion avant de se rebâtir, se renforcer pour revenir plus fort et tout casser. Un singe dément, john wick n’a cas bien se tenir.

Horrible et violent mélange entre spiritualité et vengeance ! Premièrement, j'ai adoré la réalisation ainsi que le rôle que Dev Patel interprète honnêtement, super ! C'est en quelque sorte un John Wick ! L'histoire en soi est simple, mais j'ai vraiment accroché, les scènes de combat sont énervantes ! Bon, il faut aussi le relever : il y a certaines scènes où, même si on est dans un monde fictif, m'bon, je trouve ça un peu trop facile. C'est vraiment la scène de 1000 hommes avec des armes arrivant et lui sans armes les battant et ensuite, y a une équipe qui vient à sa rescousse pour le laisser affronter les méchants supérieurs, le boss, tout ça… Mais bon, je peux passer outre, car la réalité est vraiment super !