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Sergio-Leone
163 abonnés
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2,5
Publiée le 20 juillet 2010
Un peu déçu pour un classique fortement recommandé. Le côté théâtral rend le film original (c'était une pièce à l'origine) et l'interprétation est réussie, mais le film semble grossièrement coupé en deux: tout d'abord la première partie est excellente mais tout devient trop lourd à l'arrivée de l'inspecteur car tout est prévisible et peu surprenant à partir de ce moment crucial. La deuxième moitié en devient très pénible et gâche notre première bonne impression.
Formidable ! Le limier est un pure film à suspense qui a la qualité de complètement mener en bateau le spectateur, ce film absolument jouissif ne compte que 3 acteurs et leur jeu est fantastique, relevant du théâtre filmé. On est envouté par la qualité du scénario et de la mise en scène, aucun détails n'est omis à la scène présentée. Lorsque l'on ressort de ce film, on repense indéniablement à ce qu'on vient de voir et on conclue qu'on a été face à une des plus grande prouesse scénaristique et d'interprétation de l'histoire du septième art. A voir absolument.
Pour son dernier film, Joseph L. Mankiewicz met en scène la pièce d'Anthony Shaffer que le dramaturge a lui-même adapté pour l'écran. Le résultat est un huis-clos diabolique où le vieux singe Andrew Wyke, écrivain à succès sûr de lui et passionné d'automates apprend à faire la grimace à un jeune coiffeur blondinet d'origine italienne qui lui a piqué sa femme. S'ensuit un jeu de domination, de mensonges et d’humiliation pour déterminer lequel d'entre eux sera vainqueur. La mise en scène de Mankiewicz est impeccable, collant parfaitement à l'atmosphère du film renforcée par le décor et ses automates, les seuls qui seront les derniers à rire de ce jeu qui tournera forcément mal. Les dialogues sont ciselés et cinglants permettant à deux immenses acteurs de prouver leur talent que l'on connaît déjà. Laurence Olivier fait des merveilles en vieux cabotin et Michael Caine est parfait en jeunot qui apprend vite les règles du jeu. Rideau pour Mankiewicz mais certainement pas pour sa filmographie qui n'a pas fini de nous passionner.
De part la maîtrise stupéfiante de Mankiewicz, le talent des deux protagonistes et la qualité impressionnante de l'intrigue, Le Limier est une pierre angulaire du thriller. Quand le cinéma atteint un tel niveau, je ne peux qu'applaudir et me taire car je n'ai rien à y redire si ce n'est le profond respect que j'ai pour Mankiewicz.
film trop long, trop bavard, avec des lourdeurs dans la mise en scéne et des incohérences dans le comportement du personnage qui passe de la naïveté totale au machiavélisme débridé, sans toutefois prévoir le final qui semble malgré tout lui faire plaisir.
Chef d'oeuvre de Joseph L.Mankiewicz. Ce huis-clos est mené avec une maestria peu commune par des acteurs au sommet de leur art. Tout est magnifique : le scénario ingénieux et retord, la mise en scène précise et tendue, un affrontement d'acteurs dantesque. Au final, cette oeuvre nous marque à jamais de son sceau incandescent. Tout simplement sublime!
Dommage la partie de la préparation du faux hold up est vraiment trop longue et théâtrale j'ai même failli zapper le film, cela aurait été dommage car la fin est vraiment sympa, bien filmé, avec du grand Mickael Caine.
Un pur chef d'oeuvre, intense, surprenant, très bien joué, le suspense est présent durant tout le long, on est captivé par l'écran durant plus de deux heures à suivre cette histoire pour le moins inhabituelle. Huis clos magnifiquement bien mené.
Le Limier, (Sleuth) 1972, de Joseph Mankiewicz, avec Laurence Olivier et Michael Caine. Huit clos formidablement british, filmé de façon très théâtrale, forme qui convient ici parfaitement au jeux des personnages, comme au redoutable jeu auquel ils se livrent. C’est le combat en vue d’une mise à mort, entre l’aristocrate méprisant et mystificateur (auteur de romans policiers) et le coiffeur parvenu, immigré en mal de reconnaissance, les deux étant aussi, respectivement le mari et l’amant d’une dame Marguerite. Mise en scène raffinée, images subtiles (tous les automates, le labyrinthe du début), dialogues percutants, pour ce face à face entre deux manipulateurs, plus ambigus que cruels, plus émouvants qu’effrayants, plus orgueilleux que cyniques, qui manipulent incroyablement pendant plus de deux heures…le spectateur. Brillant exercice de style, dans le fond, comme dans la forme.