Avis : Thalasso - Page 5

Fabriqué Nicloux ni vis (oui, on ne s'en lasse pas ) avec ses dialogues bricolés, ses digressions philosophico-mystico-religieuses bancales, son humour pince-sans-rire boiteux, Thalasso est un chef d'oeuvre de loufoquerie - dont on se demande parfois si elle est volontaire - et qui intronise Michel Houellebecq en tant que meilleur acteur comique français actuel face à un Gérard Depardieu admiratif

Il faut vraiment prendre ce film au second degré. Mais c'est sympa. Bon , c'est léger . Mais très mou . A voir pour pour le duo , Houellebecq est complètement décalé.

Un bonheur de film, hilarant du début à la fin.
Seul point noir, on aurait aimé des sous-titres pour comprendre houellebecq.

Même si elle ne manque pas d'humour, cette comédie, écrite et mise en scène par Guillaume Nicloux, a eu énormément de peine à me séduire. Les nombreuses scènes anecdotiques n'arrivent pas à masquer la platitude de son scénario. Surnaturel ou mystique ? Seul son univers fantastique peut exciter l'attention. L'unique et agréable surprise dans cette réalisation réside dans certains dialogues de Gérard Depardieu en réaction aux réflexions de Michel Houellebecq,

Où est la notice de ce faux documentaire sur la thalasso "troisième âge" de Michel Houellebecq et Gérard Depardieu, qui voit arriver "Sylvester Stallone" (avec un acteur qui lui ressemble autant que ma mère) avec sa kalach qui spoiler: dégomme toute l'assemblée
, et fin. Ou pas, quand on voit la scène post-générique qui nous refait changer de point de vue... Bref, on n'a rien compris, si ce n'est que l'on a assisté à un film où les stars adorent s'écouter parler, surtout pour parler d'elles-mêmes, en jouant leur propre rôle. Autocentré ? Le mot est si faible qu'on pense vite à mal, avec un "jeu de mains personnel" tellement on ne voit ici que de l'ego. L'intrigue de la thalasso amuse les deux premières minutes mais ne tient pas sur la longueur, ce qui donne lieu aux discours pseudo-philosophiques aussi profonds qu'une tasse à café (un expresso, s'il-vous-plaît) qui comblent le silence pesant jusqu'au final ridicule et incompréhensible. Un long "Moi Je..." vide de tout intérêt.

"La référance à la vérité est plus importente que la vérité" (sic) : cette phrase trouvée par hasard et qui flotte dans l'histoire sans qu'on sache pourquoi (j'aurais sans doute dû voir L'enlèvement de Michel Houellebecq en premier), ce sera le credo de l'œuvre de "pure fiction" de Nicloux, nous rappelant pince-sans-rire que toute légende a un fond de vérité et que même son surréalisme déjanté se fonde sur elle.

Il réinvente le naturel, floutant l'humour, nous éloignant du vrai autant que possible. Ses acteurs qui jouent leurs propres rôles sont des trompe-l'œils superbes capables de faire se pâmer tout genre de foules, car chacun y trouvera SA vérité. Dans la famille du vice, je demande l'hypocrisie bornée de Houellebecq et le je-m'en-foutisme beauf de Depardieu : je les ai. Dans la famille de la conspiration, je demande le tarot et les intrigues politiques de François Hollande : je les ai aussi.

Comme d'habitude, il y a de tout chez Nicloux : des vieux cons, du premier degré, mais aussi beaucoup d'humour et un jeu d'illusions qui refait croire à l'infinité du cinéma - n'en déplaise à Gérard pour qui "c'est de la merde". Mais surtout, il y a le choix, qui nous est laissé pur et entier, d'accorder le crédit qu'on veut à ce qu'on veut. "La référance à la vérité est plus importente que la vérité".

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Je n'ai pas d'admiration particulière pour les 2 personnages, mais le film comporte des moments assez drôles même s'il n' y a pas vraiment de scénario. La Thalasso y est raillée, ça ne donne pas envie de faire une cure !

Même balbutiant et approximatif, Michel Houellebecq reste un pur personnage de cinéma. Il lui suffit simplement d’être là, dans le cadre, avec sa lippe dubitative et son corps de grenouille, pour que quelque chose fonctionne. Tout comme Gérard Depardieu, du reste, avec qui il partage, par ses habitudes toxicologiques et sa simple apparence physique, une présence qui ressemble à un défi à l’ordre hygiéniste ambiant. Dès lors, plonger ces deux-là dans le contexte aseptisé d’une thalassothérapie sonnait comme une évidence, et le film démarre d’ailleurs comme une comédie implicite, avec ces deux franc-tireurs qui corrompent, par leur seule existence, la raison d’être même d’un centre de remise en forme. Ensuite, on ne sait jamais très bien si on est face à une fiction, un documentaire ou un mélange des deux, d’autant plus qu’on y retrouve aussi les kidnappeurs bien à l’ouest de ‘L’enlèvement de Michel Houellebecq’. Pendant une heure trente, ce ne sont que discussions avinées sur la mort ou la présence de dieu, ruses de potaches pour cloper, biberonner et se goinfrer au nez et à la barbe des employés du centre et investigations nonchalantes sur la disparition d’une vieille dame et d’autres phénomènes étranges qui contaminent peu à peu le séjour Healthy. Tout cela est bancal, incontestablement, et avec d’autres personnages, on se serait franchement ennuyé...mais il suffit que ces deux-là soient dans le cadre pour que tout prenne une autre dimension.

Ce que l'on retient surtout, c'est la gabegie que représentent ces établissements et ces cures institutionnalisés (Sans remettre en cause les bienfaits de la mer et des eaux thermales).
On découvre l'humiliante misère de ces jeunes gens ou l'humiliante richesse de ces médecins qui se prêtent à ces pitreries.
Pour le reste, lisez les autres critiques.
En tout cas, mon fauteuil s'est tenu coi...

Ce film n’est pas si mal que ça. Il me donnait l’impression de me retrouver dans une conversation au bistro du coin, j’ai trouvé ça sympa. Il y aura même des échanges assez drôles. Surtout que c’est filmé de manière assez réaliste avec en plus pour le détail le petit grain d’image qui va bien. C’est vrai que je me méfiais un peu de Gérard Depardieu qui m’avait grandement déçu lors de ses dernières prestations, mais là il redresse remarquablement bien la barre. Je n’ai jamais vu d’interview de Michel Houellebecq, en tout cas ici il donne l’impression d’un petit vieux en boucle sur sa vie. Ces deux-là on fait souvent la une pour des propos souvent limites (voir plus), alors qu’étrangement dans ce film, cela reste extrêmement soft lors des échanges. À aucun moment on ne rentre dans la polémique. On aura beaucoup de sujets qui seront abordés comme la politique ou la religion, mais ça restera toujours en surface. Rien n’est vraiment creusé et c’est dommage sur ce point. Niveau histoire c’est plat. Guillaume Nicloux va tenter de nous mettre une continuité de son précédent film avec Michel Houellebecq, sans pour autant que ça fasse réagir. Je trouvais ça plutôt hors sujet, et cela ressemblait surtout à du remplissage afin d’atteindre les 1h30. Par contre, je n’ai strictement rien compris à la dernière scène. Je ne sais pas si ça vient de moi ou si elle n’avait vraiment aucun sens… Mystère.

Ambiance Thalasso avec Gérard et Michel comme si vous y étiez. Drôlissime, émouvant et juste. Courez les voir, personnellement j'y retourne demain et pourtant je paye plein tarif......

La thalasso c'est censé rajeunir, apporter de la fraîcheur, de la vitalité à un corps fatigué. Et c'est dans ce que se retrouvent par hasard Houellebecq et Depardieu qui, au contact d'une bande de pieds nickelés, vont refaire le monde, la mort et l'au-delà. Du début à la fin, le spectateur est dans la brume : documentaire ou fiction ? Jeu ou improvisation ? Ces deux artistes qui, chacun à leur façon, ont donné à voir le monde sous un jour nouveau se vautrent avec délectation dans la bêtise et le lieu-commun. Il y a beaucoup d'auto-dérision et les dialogues sont souvent truculents. Un moment de cinéma atypique et savoureux. A la tienne, Gérard.

Je m'attendais à une bonne petite comédie ... mais hélas, ce film est d'un ennui terrible.. avec une histoire grotesque spolier: ( Michel se fait kidnappé dans le passé pour sympathiser avec ces malfrats). À la recherche de sa mère qui a quitté foyer familiale pour un amant... je n'ai vraiment pas accroché .. script d'une vulgarité .. bref à zapper !!!

Thalasso est une fiction insolite dans laquelle Michel Houellebecq sort d'une séquestration contre rançon suite à un enlèvement organisé par François Hollande ancien président de la République française. Il subit on ne sait pas trop pourquoi une lugubre thérapie à l'eau de mer à Cabourg où il rencontre par hasard Gérard Depardieu. Une rencontre improbable entre deux géants français, littérature pour le premier et cinéma pour le second. Une comédie sois disant décalée basée sur des dialogues absurdes sur la référence à la vérité, la résurrection corporelle, la boue d'algues, la religion, la vieillesse. Éloge de l'hédonisme terriblement fatigant dans un film inachevé...

nul je me suis ennuye .je trouve le scénario nul enfin je vous le conseille pas .a evitez absolument