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    Dark Waters
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    garnierix
    garnierix

    195 abonnés 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2020
    Vingt ans après "Erin Brockovich" avec Julia Roberts, voilà "Dark Waters" avec Mark Ruffalo (normalement il joue Hulk). En moins drôle quand même. Il ne s’agit plus de chrome hexavalent qui pollue l’eau : il s’agit de C8 qui pollue tout (depuis que DuPont l’a inventé lors de la dernière guerre mondiale), et qui est tellement formidable et stable (mais nocif) qu’on le retrouve partout sur la planète (de la poêle Teflon à notre cancer en formation, en passant par les sardines et la moquette). C’est intéressant de comprendre comment la substance, très rentable, a pu passer à travers les mailles du filet (et continue de passer). C’est rassurant de voir qu’il existe des gens telles que cet avocat Rob Bilott, prêt à sacrifier sa vie pour le prouver (et qui continue) ––il y a des étapes à franchir qui ne sont pas données à tout le monde (comme se faire traiter de "péquenaud" d’abord par ses puissants adversaires, puis par les petits qu’on défend, enfin par sa famille), surtout quand on n’est pas Hulk… C’est enfin un film qui est bien fictionnalisé et super bien joué. C’est un film qui fait peur, à nous autres, les "récepteurs" selon DuPont. A.G.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    151 abonnés 2 742 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2023
    Une affaire aussi effrayante pour ses faits que pour la tournure de sa partie judicière. Prêt de vingt années du combat d'un homme soutenu par son bureau d'avocat qui peine à l'accompagner. Todd Haynes installe parfaitement cela. Le temps joue sur nous. Tout y est claire, lisible, irrévocable et sans appel et pourtant cet empoisonnement est lent et angoissant. Dark Waters ne nous lâche pas, repointant du doigt méthodiquement chaque éléments de l'affaire. Un film brillant et glaçant.
    Nicothrash
    Nicothrash

    289 abonnés 2 906 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2020
    Nouveau long métrage mettant en lumière un scandale planétaire, Dark Waters est tout bonnement édifiant. Si de prime abord, on ne prend pas de suite la mesure du propos après les premières minutes, il est évident qu'après l'épilogue c'est fait, hébété que nous sommes, enfoncés dans notre siège de cinéma. C'est passionnant de bout en bout et Mark Ruffalo s'avère une fois encore excellent dans le rôle principal. J'avoue d'ailleurs que c'est en grande partie grâce à lui que je n'ai pas décroché car au delà du sujet, véritablement passionnant, il n'y a strictement aucun rythme, résultat : l'ensemble est parfaitement soporifique ... et c'est franchement bien dommage. Dommage car le métrage a beaucoup de choses à raconter, d'autant plus que l'investigation et les recherches documentaires préalables sont extrêmement complètes. Le film m'a en outre permis de me rendre compte que j'avais indirectement travaillé pour Dupont De Nemours ... ça calme. S'il on réussit en tout cas à passer outre l'aspect lymphatique du métrage, le propos et les différentes interprétations tiennent en haleine, énorme big up au passage au véritable Robert Bilott qui a dédié sa vie à cette affaire, envers et contre tous, au péril de son existence, un homme intègre comme l'on en voit guère ...
    Georges P.
    Georges P.

    61 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 février 2020
    Remarquable de lucidité et de pudeur, excellent dans la mise en scène et dans les interprétations, Dark Waters est un très grand film tant dans la forme que dans le fond. Et en plus il permet d'éveiller les conscience. A voir absolument
    Francis S.
    Francis S.

    22 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2020
    Todd Haynes signe une réalisation sérieuse, solide, un peu lente, pour un rappel captivant de cette scandaleuse affaire de pollution d'un comté entier de Virginie.
    La duplicité du groupe chimique Du Pont est d'autant plus sidérante que les faits sont réels, avec des milliers et des milliers de victime sous les yeux indifférents des pouvoirs publics américains.
    Mark Ruffalo - dont l'engagement personnel pour la cause de l'environnement est connu - par son jeu un peu besogneux, contribue au sentiment de longueur qu'on ressent par moment.
    Content aussi de revoir l'élégant Tim Robbins, certainement plus convaincant, dans son rôle, que Ruffalo.
    Un document d'archives en somme.
    Francoise H.
    Francoise H.

    20 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2020
    Bon film sans plus./ déçue. un peu mou, pas captivant alors que le sujet nous concerne tous hélas... Dommage pour les acteurs, très bons.
    Véronique P.
    Véronique P.

    38 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mars 2020
    Bon sujet, bon film, belle âme, bel engagement et quelle ténacité !
    À voir par solidarité & engagement !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 743 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2020
    Dark Waters est un film lent, méthodique et minutieux, à l’image de son protagoniste principal : les événements s’enchaînent dans l’ordre, étiquetés par des dates qui introduisent chaque nouvelle étape dans le procès à l’encontre de Du Pont, responsable de la pollution au carbone des eaux de Virginie Occidentale ainsi que celle, plus large, véhiculée par les accessoires de cuisine dont la fabrication a utilisé du carbone. Todd Haynes retrouve ainsi les thématiques qui façonnèrent ses premiers longs métrages, Poison et surtout Safe, en 1995 ; le regard qu’il porte sur le drame environnemental et humain est pourvu d’un pessimisme qui dégrade les quelques halos de lumière que font émerger çà et là des espérances. Pourtant, après moult procédures et moult procès, c’est un cri de révolte et de désespoir qui résonne et triomphe : « le système est pourri ». Le film épouse la dynamique d’une contamination progressive qui part d’un foyer localisé – la petite exploitation agricole, le bureau d’avocats – pour se répandre partout et gangrené tous les milieux. Toutefois, il reste attaché à la forme du huis clos et prend le soin de s’enfermer dans des espaces clos, dans des cuisines avec sa famille, dans la salle de réunion avec ses collègues, dans le parking. Même la nature apparaît oppressée, cloisonnée : sa beauté est ailleurs, son âme est devenue essence, pétrole, carbone, pollution. La photographie du film privilégie une désaturation des couleurs, si bien que plane sur les personnages le spectre du confinement et d’un désastre dont seules les prémices sont ici visibles et rapportées. Porté par le personnage de Robert Bilott, qu’interprète à la perfection par un Mark Ruffalo qui trouve certainement ici l’une de ses meilleures prestations, Dark Waters pousse un cri d’alerte, un de plus dans notre monde en état d’urgence perpétuelle. Mais l’originalité de ce cri d’alerte est qu’il ne va pas de soi, qu’il se construit à mesure que Bilott prend lui-même conscience de la gravité de la situation, qu’il quitte sa passivité première – il s’excuse auprès du fermier, n’est pas l’homme qu’il faut – pour démasquer l’hypocrisie ambiante et confondre les coupables. À voir.
    CLAUDIEBOISCOLOMBES
    CLAUDIEBOISCOLOMBES

    22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 février 2020
    Excellent, j'aime voir ces endroits des Etats Unis dont on parle peu, un sujet tout à fait d'actualités, malheureusement international, et quel plaisir de revoir TIM ROBBINS.
    OMTR
    OMTR

    12 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2020
    Je ne reculerai pas

    Un des films les plus importants jamais réalisés, qui narre la vie et le combat de Robert Bilott. Un juriste environnemental, qui se bat depuis plus de deux décennies contre Dupont, un des fleurons des sociétés cupides et toxiques qui forment le "Cartel des Poisons". Leurs poisons sont l’APFO – également connu sous le nom de C8 – qui n'est pas produit par la nature, dure éternellement et se trouve presque partout, même dans l'Arctique, ainsi que le SPFO, qui est un perturbateur endocrinien et un polluant répertorié dans la Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants. Tous deux sont des composants du téflon, qui a empoisonné 99% de l'humanité et est à la source d'un nombre incalculable de cancers dans le monde.

    La direction de Dupont est consciente de la toxicité et des dommages causés par ses produits depuis le milieu du XXe siècle, mais elle a sciemment continué de détruire la santé et la vie de populations entières depuis. Ainsi que de mentir, de tenter de dissimuler et de minimiser leur responsabilité, alors que meurent les victimes de cancers durant ce procès qui s’éternise.

    Ce merveilleux homme de justice – brillamment incarné par Mark Ruffalo – n'a cessé de se battre depuis plus de vingt ans contre ce qui ne constitue rien de moins que des crimes contre l'humanité, perpétrés par des psychopathes en col blanc, et nous envoie ce message essentiel: Le pire, ce n'est même pas eux, mais ceux d’entre nous qui nions systématiquement les faits et qui nous abstenons de condamner ce qui détruit notre environnement et nous-mêmes par pure hypocrisie et lâcheté.
    tonton29
    tonton29

    20 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2020
    Un film qui nous rappelle un constat simple : les industries, quelles qu'elles soient, cherchent à maximiser leurs profits avec une minimisation des couts/risques (règles économique et financière de base) sachant que toutes les données utilisées sont considérer comme immatérielles et insensibles (données non quantifiables et subjectives) Ce film est mené comme un thriller en montrant l'évolution des mœurs vis à vis des progrès (sciences, technologies...) et la perception temporelle selon les acteurs en présence : une grosse entreprise peut repousser dans le temps les actions alors que les hommes ont une durée d'action plus courte. Le cas pose aussi le problème de la dépendance économique des acteurs en jeu : les habitants d'une ville, d'une région, prisonniers de la manne financière (emplois) même si cette entreprise détruit pour des générations la manne financière future (la base du débat écologique qui demande de penser à nos descendants au lieu de juste prnsrg à nous) Le film est construit sur un canevas classique sans surprise mais nous emporté malgré tout dans les méandres des complications économiques et judiciaires au pays du billet roi. C'est maîtrisé sans grandiloquence, on ressent le stress monté par rapport à certains enjeux, une empathie avec certains pendant qu'on comprend le désarroi et le rejet des autres qui se retrouvent "piégés" par l'action en justice sans chercher à comprendre que le but final est l'intérêt général et non pas un intérêt financier ou personnel. David contre Goliath.
    Clem
    Clem

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2020
    Un thriller haletant sur un scandale écologique et sanitaire qui reste pourtant trop peu connu ! C'est un film nécessaire, qui nous force à regarder en face les conséquences désastreuses d'une économie néolibérale, dominée par des multinationales, donc la recherche de profit se fait au détriment des populations.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2020
    Ses grands films, Todd Haynes les a réalisés dans le genre mélodramatique (Loin du Paradis en 2002 ou Carol, son chef d’œuvre, en 2015). On ne l’attendait pas, à priori, dans un registre très différent, celui du film-dossier, mais, sans atteindre des sommets, il s’en tire avec un indéniable savoir-faire. Certes, comme dans la plupart des films de ce type, on peut déplorer quelques longueurs et quelques redondances, mais on reste suffisamment captivé et l’on se sent suffisamment interpellé pour ne jamais risquer de perdre le fil de l’histoire.
    Il faut dire que ce film met en évidence un scandale planétaire car, sans possiblement en être conscients, nous sommes tous contaminés, empoisonnés à plus ou moins haute dose par un produit qui sert, entre autres, à fabriquer le téflon. Or qui ne s’est jamais servi d’une poêle composée, au moins en partie, de cette matière ? Une matière hautement toxique fabriquée à grande échelle par les industries DuPont qui, tout en étant averti de la nocivité de leur produit, n’en continuent pas moins de le mettre sur le marché.
    Cette infamie méritait bien un film, d’ailleurs basé sur des faits réels se déroulant du côté de Pakersburg en Virginie-Occidentale, une région que Todd Haynes montre comme figée dans de pâles couleurs d’hiver. Là se trouve un fermier qui assiste, impuissant, à l’hécatombe de toutes ses vaches. L’une après l’autre, elles deviennent comme folles, au point qu’il est obligé de les abattre. Il en a perdu 190. Or sa ferme se trouve non loin des usines DuPont et à proximité d’une décharge où les industriels enfouissent des déchets toxiques. Toute la région de Pakersburg en est affectée, l’eau des robinets étant elle-même contaminée.
    Par un concours de circonstances, le fermier en question, débouté par tous les avocats de sa région, tant ils craignent de s’en prendre à un géant de l’industrie, adresse sa requête à Robert Bilott (Mark Ruffalo), pourtant très mal placé, puisqu’il fait partie d’un cabinet d’avocats spécialisé dans la défense des industries chimiques. C’est pourtant cet homme, dont le rôle a été confié par le réalisateur à l’acteur idéal, qui se laisse toucher par la détresse du fermier au point de se résoudre à le défendre.
    Il s’engage alors dans une procédure au long cours, parsemée de divers rebondissements, une procédure harassante, qui n’est pas sans conséquences ni sur sa santé ni sur l’harmonie de sa vie de famille. Il faut être doté d’une volonté de fer, d’un acharnement peu ordinaire, pour tenir bon pendant des années, persévérer, envers et contre tout, à mener la lutte du frêle David contre le géant Goliath. Il faut le voir, cet avocat, épluchant des masses de dossiers remplissant des dizaines de cartons, comme un insecte s’attaquant à une montagne ! Ne serait-ce qu’à cause du portrait de cet homme allant jusqu’au bout de sa quête de vérité et de justice et mettant à jour tout un système économique et politique corrompu, ce film mérite sans nul doute qu’on fasse son éloge.
    bammeux
    bammeux

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2020
    Un film prenant sans excès. malgré plus de 2h cela ne se sent pas . cela fait réfléchir à notre dépendance aux grandes sociétés. À ne manquer sous aucun prétexte.
    Cora Naya
    Cora Naya

    17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2020
    Wouah, c'est tout ce qui me vient pour d'écrire ce film. J'ai adoré du début à la fin.
    L'histoire de cet avocat pour des milliers d'américains est juste incroyable.

    On ressort pas de la salle sans une remise en question. Surtout de nos jours où on nous parle de plus en plus de la planète, de nos santé etc

    Magnifique film
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