Mon compte
    L'Enfant rêvé
    Note moyenne
    2,6
    1346 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Enfant rêvé ?

    90 critiques spectateurs

    5
    17 critiques
    4
    15 critiques
    3
    29 critiques
    2
    20 critiques
    1
    7 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2020
    L'excellent bon point, est que François n'est seul au centre du récit, il est aussi important de voir évoluer les deux femmes qui gravitent autour, qui ont aussi leurs fêlures et leurs détresses de mère. Il ne faut pas oublier le quatrième protagoniste principal, la forêt, à la fois un des paramètres de la tragédie, témoin des événements et symbole de vie. Le récit est également plus complexe que le simple désir d'enfant. Le scénario est en cela superbement écrit, cohérent et intelligent malgré une densité des sujets et des thématiques. En prime un trio d'acteurs formidables, au ton juste jusque dans les scènes les plus déchirantes même si il manque l'étincelle passion entre Louise Bourgoin et Jalil Lespert pour nous emporter. Un film dur, tragique mais terriblement humain et touchant.
    Site : Selenie
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2020
    Depuis 2005, un long métrage tous les 5 ans : Raphaël Jacoulot est un réalisateur qui tourne peu. Pour son 4ème film, il a posé sa caméra dans sa région d’origine, la Franche-Comté, dans une nature magnifique qu’il connait bien, celle du Jura français. En partant de la description du désir de paternité, il a étendu son propos au comportement déboussolé d’un homme qui n’en peut plus de voir ses choix de vie constamment dictés par d’autres.
    « L’enfant dont vous rêvez n’existe pas ». C’est ce que s’entendent dire François et Noémie Receveur lors d’un entretien avec une assistante sociale venue visiter leur lieu d’habitation dans le cadre d’une procédure d’adoption. Depuis qu’ils ont fait connaissance, très jeunes, François et Noémie Receveur ont toujours voulu avoir un enfant. Malheureusement pour eux, toutes les tentatives ont été vaines malgré le passage par la PMA. Noémie ne supportant plus les piqures de la stimulation ovarienne, elle a décidé de mettre tout le monde devant le fait accompli en parlant d’adoption au cours d’une réunion familiale, sans même en avoir parlé auparavant avec son mari. Comme, en plus, les conditions économiques difficiles de la filière bois ont fait que Noémie a dû injecter de l’argent personnel dans la scierie qu’ils exploitent tous les deux, devenant de ce fait majoritaire dans une entreprise dont les origines se trouvent dans la famille de François, ce dernier prend conscience une fois de plus qu’il n’a pas de prise sur ses choix de vie, que d’autres décident pour lui : par exemple, cette scierie dont son père lui a donné les clés, avait-il rêvé d’en reprendre l’exploitation, lui qui, certes, aime la forêt et les arbres, mais n’a pas du tout l’étoffe d’un entrepreneur ?

    Cet enfant dont il rêve, ou, plus exactement, ce fils dont il rêve, peut-il le trouver par l’adoption ? Son véritable désir n’est-il pas celui d’un enfant dont il serait le père biologique, un fils à qui il transmettrait son amour de la forêt, un fils qu’il appellerait Lucien, en souvenir de son grand-père. Et voilà que, dans le cadre de l’adoption, on lui pose plein de questions sur les raisons de ce désir d’enfant, qu’on lui demande « quand vous vous imaginez avec votre enfant, vous voyez quoi ? ». Des questions qui l’amènent à s’interroger sur lui-même, sur son propre parcours. Et voilà que, dans cette période de doute et d’interrogations, arrive dans sa vie Patricia, une femme venant de la ville, mariée, mère de deux enfants, avec qui l’attirance mutuelle est quasiment instantanée et qui, en plus, se retrouve très vite enceinte.
    Par sa façon de nous introduire dans les ressentiments au sein d’une famille, par sa façon de générer une tension chez le spectateur à l’aide d’un certain nombre de détails, il n’est pas interdit de trouver à L’enfant rêvé un certain côté « chabrolien ». Grâce à d’excellents comédiens venant s’ajouter au thème de la paternité, grâce, également, à l’excellence de la photographie, et malgré quelques invraisemblances, "L’enfant rêvé" vient ajouter un maillon marquant à la filmographie de Raphaël Jacoulot.
    petitbandit
    petitbandit

    75 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2020
    Un bon film français porté par des acteurs convaincants, un scénario intéressant et une mise en scène solide. Jalil Lespert porte le film dans son rôle de mari infidèle désireux d'être père, Louise Bourgoin et Melanie Doutey font également une bonne prestation. Le tout se déroulant dans un cadre verdoyant et enchanteur, un drame qui se fond en thriller pour une fin bien emmenée. La copie est bonne...
    Sandy06
    Sandy06

    5 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 avril 2022
    Ce film avait tout pour me plaire : un scénario intéressant, sur un sujet délicat. Deux belles actrices talentueuses et un décor naturel magnifique : les immenses forêts de sapins du Jura.
    Mais quelle déception !
    Ce film est totalement dépourvu d'émotions. On n'arrive pas à s'attacher aux personnages. Tout le monde fait la gueule pendant toute l'histoire. Et les scènes de sexe sont trop fréquentes, longues et inutiles. D'autant plus qu'on a pas vu le couple en question tomber amoureux. Il n'y a eu aucun jeux de séduction. On les voit coucher ensemble du jour au lendemain. Le réalisateur s'est juste fait plaisir en déshabillant Louise Bourgoin et lui faisant faire des acrobaties au lit.
    Un bel exemple du film français raté.
    Je ne sais pas pourquoi le cinéma français est devenu aussi médiocre
    lionelb30
    lionelb30

    384 abonnés 2 496 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2020
    Le lieu géographique et le métier propre a cette histoire ne sont pas courant et c'est un bon point.
    Le gros problème est que cette histoire d'amour et tout le déroulement au fil de l'histoire n'est pas crédible , ce qui fait que l'on décroche vite et que l’on ne s'attache pas a cette histoire.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2020
    L'action se passe dans notre superbe Jura et ses magnifiques paysages forestiers.
    François et Noémie (Mélanie Doutey) dirigent une scierie familiale qui peine à être rentable en ces temps difficiles, leur couple vit également des moments très compliqués depuis des années avec une lutte infructueuse pour avoir un enfant.
    François (un très bon Jalil Lespert), un peu dépassé par tout ça, va croiser la route de Patricia (la sublime Louise Bourgoin), une femme mariée qui vient de s'installer dans la région.
    C'est le coup de foudre : une liaison adultère débute alors avec rapidement un événement inattendu et pourtant heureux : Patricia tombe enceinte de François...
    Ce drame fait mouche, touche et accouche d'une histoire vraiment déchirante, les comédiens et les situations sonnent juste, la réalisation pleine de finesse nous emporte dans ce tourbillon terrible qu'on appelle la vie.
    Soigné et réussi.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Guiciné
    Guiciné

    127 abonnés 1 205 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2020
    Un film d'un dramatisme oppressant, qui m'a mis mal au l'aise quasiment une bonne moitié de la projection, en effet certaines scènes et situations m'ont été difficiles à supporter.
    Le scénario tenu de bout en bout et interprété magistralement y sont pour beaucoup quand à la réussite du film.
    Un cinéma fort et intense sans compromis et terriblement efficace.
    Pablo Mach
    Pablo Mach

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 avril 2021
    Plus on avance dans le film et plus l'histoire s'engouffre dans un suspense dont on attend avec impatience la réponse.
    Hélas la dernière partie opte pour le négligé.
    Un personnage principal au profil réaliste mais sans personnalité avec beaucoup de problèmes à régler avec lui-même. Ce protagoniste est trop banal pour porter un film sur ses épaules et à aucun moment on peut l'imaginer en père de famille.
    Plus téléfilm que film, mais dans les deux cas, c'est loupé.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2020
    François (Jalil lespert) rêve d’avoir un enfant, un fils de préférence, pour lui transmettre la scierie familiale qu’il a héritée de son père (Jean-Marie Winling). Mais les PMA que Noémie (Mélanie Doutey), son épouse, et lui ont tentées échouent et la procédure d’adoption qu’ils débutent s’annonce longue et semée d’obstacles.
    Le rêve de François semble se concrétiser quand Patricia (Louise Bourgoin) déboule dans sa vie. Il noue avec cette femme mariée, mère de deux enfants, une relation adultère passionnée. Louise tombe enceinte. François ira-t-il au bout de son désir de paternité au risque de détruire la vie qu’il a construite avec Noémie ?

    Raphaël Jacoulot n’est pas un réalisateur très connu. Avec "L’Enfant rêvé", ce réalisateur formé à la Fémis sort pourtant son quatrième long. J’avais eu un coup de cœur pour son précédent film, "Coup de chaud", sorti au milieu de l’été 2015. Je lui avais même décerné cinq étoiles, un Graal que je ne distribue qu’avec parcimonie.

    On retrouve dans "L’Enfant rêvé" les recettes de ces précédents films, qui m’avaient touché. Raphaël Jacoulot est un cinéaste de la province. Ses films sont solidement ancrés dans un territoire, dans un biotope, qui en détermine le cours et en influence les personnages. Dans "Coup de chaud", l’action se déroulait dans un petit village du Lot-et-Garonne, chauffé à blanc par la canicule. Dans "Avant l’aube", nous allions nous perdre dans un grand hôtel des Hautes-Pyrénées en plein hiver. Dans "L’Enfant rêvé", nous sommes dans les forêts de conifères du Doubs, à la frontière suisse, dans une région connue pour enregistrer les températures les plus froides de France.

    Raphaël Janicot filme un terroir. Il y filme aussi des hommes et des femmes qui travaillent. Dans "Avant l’aube", il s’agissait d’un grand hôtel perdu dans la montagne. Dans "L’Enfant rêvé", nous entrons dans une scierie dont nous regardons les énormes machines usiner des troncs d’arbres. François est né ici. Il a repris l’entreprise familiale que son père lui a léguée. On retrouve le même duo père-fils que dans l’excellent Au nom de la terre avec Guillaume Canet et Rufus : un père vieillissant, fier du fils auquel il a transmis la passion de son métier, un fils dans la force de l’âge qui , rompant avec la tradition, a massivement investi pour sauver son entreprise au risque de la surendetter.

    C’est dans cet environnement très typé, digne des grands films classiques français des années soixante (on pense évidemment aux "Grandes Gueules" de Robert Enrico avec un Bourvil à contre-emploi dans le rôle dramatique d’un patron de scierie), que se noue un drame de l’adultère.

    Dans le triangle amoureux qu’il forme avec sa femme et sa maîtresse, c’est Jalil Lespert qui a le rôle le plus important. C’est autour de lui que s’organise le film, mettant en scène son obsession de paternité. L’acteur est impressionnant. On sent bouillir en lui une rage rentrée, une accumulation de frustrations prêtes à exploser. Mélanie Doutey et Louise Bourgoin ont deux rôles difficiles. La première interprète une épouse sacrifiée, infertile et trompée. Le rôle de la seconde est plus ambiguë : elle est à la fois le fruit défendu de la passion adultère et une femme qui a la tête sur les épaules, rappelant son amant à la réalité quand il se perd dans ses délires.

    "L’Enfant rêvé" est un film à la facture très classique, sans flashback ni flash-forward, qui raconte sans se presser un drame familial. On sent confusément que son issue sera dramatique. On ignore qui de François, de Noémie ou de Patricia en sera la victime en redoutant qu’ils n’en soient les victimes tous les trois.
    pauletvirginie
    pauletvirginie

    1 abonné 50 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2020
    Histoire d'un autre siècle : le mari qui n'aime plus sa femme car incapable de lui donner un enfant, et refuse l'adoption, car il ne serait pas de son sang.
    Il est immédiatement attiré par Louise Bourgoin, jolie (mais Mélanie Doutey aussi) et surtout déjà mère de deux beaux enfants.
    Par contre, elle, qu'est-ce qu'elle peut bien lui trouver, au point de faire un enfant avec lui, alors qu'elle a une belle vie ?? Il n'est pas mal, mais il fait la gueule en permanence, ne s'intéresse à rien à part ses arbres. De plus, elle regrette d'être venue s'enterrer dans ce patelin, mais avec lui, aucune chance de partir un jour, mauvais choix !
    Seule surprise : qui va être la victime du drame attendu ?
    dejihem
    dejihem

    117 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 octobre 2020
    C'est vraiment un mauvais téléfilm ! Le réalisateur film aussi bien la scierie que le couple. C'est plat, Jaleel Lespert Joue toujours les mêmes rôles de mâle bourrin, je m'attendais à un film beaucoup mieux sur le thème de la parentalité. Et puis, j'avoue, j'étais aussi venu pour Louise Bourgoin...
    Paul B
    Paul B

    68 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2020
    Un beau décor, de bons acteurs ( performance remarquable de Mélanie Doutey) et un choix d'environnement de tournage original ( scierie, environnement forestier, milieu montagneux).

    Mais un scénario et des dialogues tellement prévisibles que l'on sort avec l'impression d'avoir une centième fois le même film avec une couverture différente et des acteurs différents : triangle amoureux, lâcheté de l'amant n'assumant pas la relation mais s'accrochant jusqu'au bout tout de même jusqu'à la limite du possible et de ses conséquences.

    Aucune surprise à la fin, tout est véritablement annoncé dès le départ et c'est très frustrant quand le générique arrive. Une pâle copie d'une autre copie d'une autre copie...Dommage, ce film a un potentiel de départ intéressant.
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    37 abonnés 498 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2020
    Un solide trio d'acteurs/actrices est le premier socle de "l'enfant rêvé". Une bonne idée de scénario complète les ingrédients de départ: un désir fou de paternité d'un homme. Envie, mensonge, trahison sont les moteurs de ce thriller particulièrement efficace dans sa première partie. Sans oublier une utilisation harmonieuse des forêts superbes du Jura en toile de fond.
    Malheureusement un film doit avoir une fin. Et celle choisie par le réalisateur n'est pas, à mon avis, la meilleure.
    Attendue, conventionnelle, déjà vue et surtout avec un cruel manque d'ambition. Dommage car il existait un potentiel intéressant.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    219 abonnés 2 857 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2021
    Superbe film ! Bon il est vrai que je n'aime ni Jalil Lespert ni Mélanie Doutey mais malgré ça, j'ai aimé ça sans bon sens ! On se retrouve happé dans l'adultère de François et le moins que l'on puisse dire c'est que ça ne laisse pas de marbre ! La lâcheté du personnage, son manque de prise d'initiative, sa torpeur... finit par vous faire exploser et la fin tragique rajoute une touche dramatique à ce film vraiment réussi ! En plus le côté scierie & forêt apportent une touche de poésie et de beauté à cette très belle oeuvre !! Bravo...
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2020
    Louise Bourgoin et Mélanie Doutey dans un même film, forcément, ça attire votre serviteur, surtout lorsque le film en question est diffusé dans sa ville. J'y suis allé sans rien savoir de plus, ce qui est parfois agréable, de temps en temps. Et donc de découvrir une œuvre TRÈS mélo et TRÈS dramatique, évoquant ce que le cinéma français pouvait notamment proposer dans les années 40 et devenu beaucoup plus rare depuis. J'avoue avoir eu du mal à trouver cette soudaine passion crédible, comme le fait que les deux amants ignorent visiblement qu'en 2020, des moyens de contraception existent. Du coup, j'ai assez vite deviné dans quelle direction le récit allait se diriger, n'offrant rien de très surprenant dans ses situations, d'autant que l'on tourne en rond à plusieurs reprises concernant l'évolution des événements, statiques. Reste que Raphaël Jacoulot sait plutôt bien mettre ça en images, utilisant pas mal le cadre (même si, dénouement excepté, la forêt aurait sans doute pu être plus exploitée) faisant preuve d'un minimum d'habileté dans l'écriture comme le contexte social, la caractérisation des personnages. Je ne me suis pas trop ennuyé, notamment par cette volonté de placer les personnages au cœur du drame, de les rendre assez humains dans leur comportement, leurs errements (enfin, surtout ceux du héros), quitte à trouver ça inutilement exacerbé, parfois. Quelques réflexions pertinentes, également, sur la « raison » de vouloir être parent, la solitude, l'enfermement autour d'un choix impossible et le temps qui passe à folle allure... Si Jalil Lespert est convenable, ses deux partenaires sont très séduisantes dans des registres pas vraiment habituels : la blonde en séductrice sensuelle presque malgré elle, la brune en épouse modèle de plus en plus tourmentée par les événements. Le réalisateur brouille un peu plus les pistes dans la dernière ligne droite, si bien que si certains moments sont courus d'avance, le fin mot de l'histoire est légèrement plus compliqué à deviner, tout en restant assez logique. Bref, une tentative plutôt honorable de renouer avec un cinéma passé de « mode » (on pense beaucoup à « Une place au soleil »), sans susciter l'enthousiasme par son développement souvent attendu et une émotion insuffisamment présente.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top