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    Gloria Mundi
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    161 critiques spectateurs

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    didbail
    didbail

    22 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    Encore un film très fort de Robert Guédiguian que l'on sent de plus en plus désabusé par l'évolution du monde. Comment rester "bon" dans un monde aussi cruel, où il devient si difficile de vivre quand on est des petites gens ? Pour une fois, le pessimisme semble l'emporter sur l'optimisme. Quel avenir pour la petite Gloria ?
    Viking 76
    Viking 76

    3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 octobre 2020
    On ne peut pas dire que Robert Guédiguian se renouvelle dans les sujets de ses films .Gloria Mundi est particulièrement raté par l' accumulation des malheurs survenus dans cette famille...D'ailleurs contrairement à l'effet
    très certainement voulu par l'auteur , je me suis surpris à rire tellement les situations étaient "grotesques".....
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2020
    Guédigian, notre Ken Loach ! Un âpre drame social, tout en finesse et en humanité. Accompagné d’une authentique description des classes moyennes françaises. Une belle œuvre parfaitement interprétée par son équipe, « une équipe qui gangne » !
    Daeriss W.
    Daeriss W.

    14 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2020
    Regard cruel sur la société d'aujourd'hui, mais assez manichéen et prévisible. Gloria reste dans l'ombre bien qu'elle soit le centre autour duquel se cristallise la solidarité des anciens, alors que les jeunes, voyant leur monde factice s'écrouler , ne pensent qu'à eux. La mère qui combat au quotidien afin de maintenir sa famille à flot, aider de son époux mais qui voit autour d'elle son monde s'effriter Triste constat.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 427 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 août 2020
    L'histoire de Gloria Mundi est très sombre et finalement très triste. Le jeu des acteurs est merveilleux de la part de chacun des principaux acteurs principaux et surtout de Jean-Pierre Darroussin. Et Marseille fait également partie de l'histoire. L'actrice principale Ariane Ascaride a remporté le prix de la meilleure actrice cet été au Festival de Venise et c'est bien mérité. La direction est également excellente. Il n'y a pas d'humour ou de soulagement comique tout au long du film mais je pense qu'un peu de rire ou de comédie n'aurait pas été approprié. Pour une fois la presse ne s'est pas trompée en donnant quatre étoiles a ce film...
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    63 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 août 2020
    Difficile de faire plus soporifique: à part un emballement dans le dernier quart d'heure, il semble ne rien se passer dans ce film terne où les ressorts dramatiques font cruellement défaut. Le scénario navigue à vue, s'appuyant sur une intrigue mal exploitée et des personnages tous plus inintéressants les uns que les autres. La performance des acteurs n'arrange rien et particulièrement celle de Gérard Meylan, totalement apathique et frisant l'amateurisme.
    bsalvert
    bsalvert

    322 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juin 2020
    Certes ce film est empreint de réalisme on ne peut le nier avec des acteurs qui ne surjouent pas, ils jouent juste et c'est énorme.
    PLV : à éviter si vous souhaiter vous divertir
    Liam Debruel
    Liam Debruel

    12 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2020
    Comme chaque œuvre est politiquement chargée, on peut dire que chacune se trouve également nourrie socialement, l’exprimant plus ou moins volontiers. Ici, l’ancrage économique du film est son point névralgique, portrait de personnes marquées par une situation financière sensible. Le regard que leur pose Daniel, électron libre parmi ceux-ci, est celui d’un prisonnier envers d’autres, coincés dans un système économique qui pousse à un quotidien difficilement enviable pour certains mais plus enviable qu’un enfermement physique (douce confession faite par Daniel à son ex-femme). C’est donc une ambiance assez lourde qui se ressent ici, la naissance de Gloria ne faisant que précipiter les actions de chacun qui ne peuvent plus que survivre à leur existence.

    Dès lors, chaque personnage véhicule une forme de frustration, une sensation d’être coincé par des impératifs financiers qui mène à une prise de décision compliquée : effectuer son travail en étant inapte physiquement, refuser de faire grève pour ne pas perdre le peu que l’on reçoit, … Robert Guédiguian filme tout cela sans affres visuelles, coinçant dans ses plans ses protagonistes en quête de survie dans un milieu destructeur, prison sociale qui s’étend et dont l’affranchissement est d’une telle difficulté qu’il est compliqué de juger ceux qui tentent au mieux d’y survivre.

    C’est donc un drame lourd que nous propose Robert Guédiguian avec « Gloria Mundi », insistant par instants dans sa volonté d’appuyer la douleur de ses protagonistes mais parvenant néanmoins à fonctionner dans son portrait d’individus meurtris par leurs situations.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 074 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2020
    Le nouveau Guédiguian est de la trempe d'un Ken Loach à la méridionale car l'ultralibéralisme ne fait pas que des dégâts dans l'Angleterre post thatchérienne. Rarement, Guédiguian n'aura vu aussi peu d'espoir das son récit et aussi peu d'amour dans ses personnages, surtout les jeunes. Broyés par un système que finalement ils cautionnent, seuls les "anciens" penseront à évoquer entraide et solidarité mais en vain. Film très noir, peut-être même trop noir, un peu trop manichéen, difficile de s'attacher à des personnages peu sympathiques chez les jeunes une nouvelle fois, le film tout en étant intéressant n'a pas la force des grands Guédiguian. C'est par contre toujours un plaisir de retrouver ses acteurs fétiches, Ariane Ascaride est repartie primée de Venise mais c'est toute la troupe aurait méritée d'être récompensée. Cette fois-ci, coup de chapeau aux jeunes acteurs qui défendent avec sincérité des personnages peu aimables.
    Renaud
    Renaud

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2020
    La vrai vie: les caractères des uns et des autres, et les différentes options choisies, les coups durs, les joies simples. Plein de finesse, bravo, merci. Film tourné en 2019, l'année qui se termine par les grèves et les gilet jaunes, prophétique.
    Ge P.
    Ge P.

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2020
    Un film bien pessimiste de notre Ken Loach marseillais, un brin désabusé. Autrefois ses héros espéraient une vie meilleure, aujourd’hui ils se battent pour ne pas sombrer.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 avril 2020
    Film totalement ridicule dans cette démonstration outrée et caricaturale de la misère humaine. Un tel condensé dans un espace aussi étroit frise bien sûr la mauvaise foi et surtout le regard dramatiquement misérabiliste du réalisateur.
    Que cherche t on à prouver à travers cette galerie de personnages pathétiques tous plus ou moins sujets à "la faute à pas de chance"? Noir, c'est noir, mais bien plus sur nature humaine que sur le soi disant "système"
    A fuir su vous voulez passer une bonne soirée.
    Les critiques de la presse sont consternants ....
    PL06
    PL06

    8 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2020
    Il y a quelque chose de gênant dans le scénario, un côté apprêté qui le rend peu crédible. Prenons n’importe quelle famille avec 4 personnes adultes, imaginons le pire au même moment pour l’emploi des quatre, ça crée forcément une situation dramatique. Ajoutons la réussite des 2 autres, hyper vulgaires et méprisants, c’est évidemment écœurant.
    Prenons enfin dans cette même famille, 3 personnes un peu dans l’âge et pleines d’humanisme (belles prestations de Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan), et 4 jeunes ratés, soit absolument égoïstes soit absolument loosers… Des caractères sans nuances, de ce fait mal servis par leurs acteurs et auxquels nous ne nous attachons pas.
    Guédiguian veut appeler notre attention sur ces oubliés de notre société et du monde du travail, ceux qui triment dans l’ombre et récoltent bien peu. Soit, mais il semble avoir ici perdu toute foi dans la jeunesse, tout espoir dans la société, rejeter en bloc patrons, commerçants, artisans et syndicats.
    A moins que cette foi ne repose – de façon inattendue s’agissant de Guédiguian - sur celui qu’on n’attend pas : l’ancien taulard, avec une métaphore christique sur le don de soi. Il y avait une idée très intéressante… dommage que le scénario ne soit pas à la hauteur de cette idée !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    583 abonnés 2 755 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2020
    Gloria Mundi brosse le portrait d’une ville et de vies ségréguées dans lesquelles dépérissent les liens de solidarité, dans lesquelles triomphent la solitude et les conflits de classes sociales. L’arrivée de l’enfant, la petite Gloria que tout le monde trouve très belle, constitue l’élément perturbateur qui déclenche le mécanisme tragique ; sa naissance raccorde les personnages aux lois de la réalité, le cinéaste choisissant de filmer l’accouchement de façon frontale, loin des conventions de bienséance. Les membres de la famille Benar, mis à l’épreuve, révèlent leurs tares ; nous les suivons dans leur intimité souvent synonyme d’adultère ou de haine à l’égard d’autrui. Pourtant, ce processus de dévoilement est porté par une musique religieuse qui confère à l’ensemble une sacralité, une dimension quasi christique : c’est au spectacle de la passion – au sens étymologique de souffrance – que nous assistons, pourvus de la focalisation d’un membre d’abord extérieur à la famille puis rattaché à elle, la focalisation du grand-père, en somme, figure de mystère et de sagesse. Gloria Mundi révise la représentation euphorique de l’arrivée du nouveau-né : elle ne signifie plus nouveau départ, mais pierre accrochée au cou de ceux qui en sont responsables. Car donner la vie devient une erreur, une responsabilité irresponsable dans une société orpheline qui se détache des modèles de vie défendus par les générations les plus âgées pour s’engouffrer dans le plaisir sans lendemain, la réussite matérielle au détriment des autres – Bruno et Aurore sont à la tête d’une boutique de rachat, « Tout Cash » –, le mépris de ses semblables au nom du profit. Le film saisit une urgence, mieux donne à vivre un état d’urgence permanent : les travailleurs sont dévalorisés et exploités, ils n’aiment pas ces gestes qu’ils répètent à longueur de journée et évoluent dans une Marseille défigurée, en travaux, assaillie par le tourisme, surveillée par l’armée, gangrenée par la violence et la misère. C’est un cri de révolte noire et pessimiste, un reflet terrifiant et anxiogène de notre société contemporaine qui transforme les liens du sang et de la famille en malédiction dont on sort que par la mort ou la prison.
    Liloe13
    Liloe13

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2020
    Guédiguian réuni sa bande habituelle (à l'exception de Jacques Boudet) mais aussi les nouveaux dont Anaïs Demoustier qui fait désormais partie de l'équipe. Un peu comme si de temps en temps on revoyait sa famille.
    Il livre comme à son habitude un regard âpre sur la société contemporaine dans un Marseille où les inégalités sont directement sous nos yeux (filmant avec insistance les "tours" du quartier à la mode des Docks symboles du profit).
    spoiler: On retrouve une Ariane Ascaride épuisée et déprimée mais reprenant goût à la vie lorsque son ex Gérad Meylan désormais adepte des Haïku sort de prison et revient à Marseille voir sa petite-fille qui vient de naître. Gérard Daroussin quant à lui conduit les bus de la RTM, il est toujours aussi gentil et bienveillant. Les jeunes eux galèrent et font n'importe quoi. Et si vers la fin on commence à croire à un happy-end il n'en est rien, tout recommence, indéfiniment.

    Ce qui est étrange avec Guédiguian, c'est que ça fait 30 ans qu'il fait pratiquement des films avec le même thème, les mêmes acteurs, les mêmes décors et pourtant chaque film reste unique de sensibilité et de vérité.
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