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    Gloria Mundi
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    amafu
    amafu

    6 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2019
    Le film semble être la version marseillaise de "sorry we miss you" de Ken Loach...c'est à dire qu'il montre des gens qui galèrent, avec son lot d'exagérations dans l'enchainement des situations. Certains personnages sont particulièrement antipathiques (les deux soeurs ainsi que le mari de l'une d'elle), d'autres plus sympathiques (l'ex mari qui sort de prison, son épouse, le père de la petite Gloria). Cela dit, ce film se laisse voir avec intérêt, on ne s'ennuie pas. La fin par contre spoiler: l'ex taulard qui se sacrifie car il n'a plus rien à perdre
    m'a parue exagérée. Bref un film qui se laisse voir, je mets un bémol pour le misérabilisme exagéré.
    Serge V
    Serge V

    82 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 décembre 2019
    gloria mundi est un film déprimant , tout est noir , Marseille n ' est plus une ville magnifique comme je la connais , on n ' y voit que ses côtés sombres qui existent mais comme dans toutes villes , les personnages! les anciens ,Ariane Ascaride , Jean-Pierre Darroussin , Gérard Meylan , sont les seuls personnages positifs , les jeunes montrent un visage détestable , prises de drogue , vulgarité , tromperies ( le seul intéressant est le chauffeur de uber ! ) Robert Guédiguian a fait du Guédiguian mais il va trop loin !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 décembre 2019
    Déçue, incroyablement déçue. Je suis ce réalisateur et ses acteurs depuis des années avec toujours le même plaisir : l'amour des gens simples, les petits bonheurs, les richesses intérieures, la poésie de chacun...
    Ce soir, j emmène une amie au cinéma voir Gloria mundi, certaine de lui faire passer une bonne soirée et là de la violence, de la vulgarité, de la tristesse misérable, du noir, du terrifiant, pas un seul instant agréable sur toutes les longues minutes de passage du film... Je suis sortie atterrée, avec une amertume énorme en tête, me suis excusée auprès de ma vieille amie .
    Aller au cinéma le soir, pour moi c'est aller se faire du bien, se faire plaisir, oublier que le quotidien n'est pas toujours facile. Bref aller chercher du rêve. Effet affreusement inverse en sortant de Gloria Mundi.
    Sylvie B
    Sylvie B

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2019
    Des lenteurs mais un film qui écorche profondément .
    Une vision de la société réaliste et sordide avec de bons jeux d'acteurs. Je n'en suis pas sortie indemne
    P Lamberdiere
    P Lamberdiere

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2019
    Quel beau film ! La patte Guédiguian est là. Toujours traité avec finesse et poésie. Les travers de notre société mis à jour. Les acteurs sont extraordinaires de vérité. Indispensable.
    Perks of being Jo
    Perks of being Jo

    1 abonné 46 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2020
    Autant on peut saluer le sujet du film et la réalisation de Robert Guédigian, autant le rendu final n'est pas la réussite attendue. Le contexte est bien posé, la situation nous touche, mais forcé de constater que les acteurs -hormis Ariane Ascaride et Gérard Meylan- ne sont pas vraiment au rendez-vous. Anaïs Demousiter malheureusement déçoit un peu, les rôles secondaires paraissent parfois un peu grotesque (ce qui est dû aussi à des dialogues avec lesquels je n'ai pas vraiment accroché). Le film laisse donc un léger goût amer, pas incroyable mais avec quelques qualités certaines, il n'arrivera pas à se hisser parmi les meilleurs films français de l'année.
    Christoblog
    Christoblog

    743 abonnés 1 616 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2019
    Le cinéma de Guédiguian me laissait souvent perplexe : trop simple, trop didactique, trop militant, pas assez ouvert sur les évolutions sociétales.

    Ma surprise est d'autant plus grande de découvrir dans Gloria mundi toute une palette de nuances inattendues.

    Les pauvres ne se contentent plus de subir, il deviennent oppresseurs d'autres pauvres, un peu à la mode Ken Loach. Le couple joué par Grégoire Leprince-Ringuet et Lola Naymark est formidable de ce point de vue. Même Sylvie, jouée par une Ariane Ascaride formidablement quelconque, nous donne une réplique iconoclaste dans l'éco-système Guédiguian : "Les cheminots, ils sont déjà en retraite à mon âge !".

    C'est comme si toute l'oeuvre de Guédiguian se trouvait ici travaillée de l'intérieur, les personnages historiques joués par les anciens de la bande (Ascaride, Darroussin, Meylan) étant bousculés par une jeune garde écervelée mais bien vivante (Anaïs Dumoustier, merveilleuse en petite connasse).

    Tout cela est déjà très intéressant, mais le film trouve son grammage final dans le personnage de Daniel, gitan marqué par le fatum, et faiseur de haïku.

    Le tout ne tient debout que de justesse (ce qui rend compréhensible la réaction de rejet de certains spectateurs). Pour ma part, j'ai souvent été ému aux larmes par la précision du jeu des acteurs, et par la circulation souterraine de sentiments profonds qui innervent le films en continu (le temps qui passe, les promesses de l'avenir, la vacuité du désir).

    Un beau mélo, qui comme les grands films de Sirk, conjugue le trivial et le sublime, parfois dans un même plan.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2019
    Un film d'une étonnante qualité et sensibilité avec les acteurs fétiches de R G sans complaisance sur notre société. Une ode aux familles décomposées que notre société appelle pudiquement recomposées - Un film dérangeant et qui dérange, une projection dont l'on ne sort pas indemne. Une très belle fresque de notre société qui part en brioche (restons polis) où les valeurs se diluent sur l'hôtel de l'argent et de l'individualisme. Musique de Ravel (pavane pour une infante défunte) comme dans les neiges du Kilimandjaro nous assure que nous sommes bien dans l'univers de cet enfant de l'Estaque que moi aussi j'adore. Merci Monsieur et comme je le dis souvent au travers de l'objectif de votre caméra je retrouve le même regard indigné d'un type de société dont jamais je n'aurais imaginé voir l'avènement -
    Ignace Jalenques
    Ignace Jalenques

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2019
    Excellent film, très bien joué et très poignant dans son scénario
    De belles images de référence à la foi chrétienne, dans le titre (phrase prononcée 3 fois au pape lors de son élection jusqu en. 1978 ou ol a renoncé à tout pouvoir temporel) l'eau sur le bébé (baptême) omniprésence de La Croix, combat entre bien et mal, grande compassion) attitude merveilleuse de donner sa vie pour ceux qu'on aime, sens de la famille, vraiment c'est une très heureuse surprise.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2019
              Cher Robert, nous vous avons suivi et aimé depuis toujours -enfin, au moins depuis Marius et Jeannette. Ne croyez vous pas qu'il serait temps maintenant de vous accorder un repos bien mérité, ce qui vous éviterait de nous infliger ce qu'on appellerait, si on était méchant, une épouvantable daube? 
              Thème? Y-a-plus-rien-à-attendre-des-jeunes-de-maintenant-ma-pauv'-dame. Ou, les anciens contre les modernes.... Les anciens, c'est le trio, c'est Ariane Ascaride (Sylvie) entourée des deux fidèles qui ont, au fil des films, incarné le mari, ou l'amant, ou l''ex-mari, ou l'ex-amant... Gérard Meylan (Daniel) et Jean-Pierre Darroussin (Richard). Aujourd'hui, Daniel a été le premier mari de Sylvie. C'était un voyou, qui s'est retrouvé en tôle pour meurtre (pour défendre un ami, nous dit-on, car Daniel n'est pas méchant). C'est un voyou au grand coeur, suivant la meilleure tradition marseillaise, comme nous le verrons d'ailleurs à la fin, qui est très émouvante. Sylvie s'est retrouvé seule avec un bébé sur les bras, une fille, Mathilda (Anaïs Demoustier). Et c'est le brave Richard, conducteur de bus, qui l'a tirée de là.... Ils ont eu une autre fille, Aurore (Lola Naymark) Et Sylvie fait les ménages dans les bureaux, la nuit. Là, il y a un embryon d'histoire qui aurait pu être intéressante: les autres employés, majoritairement blacks, chauffés par leur délégué syndical Jackie (Diouc Koma) veulent se mettre en grève. Mais pour Sylvie, c'est impossible: son salaire, elle en a absolument besoin pour aider ses enfants. Elle s'oppose à Jackie, mais sans succès (quand même, Ariane Ascaride en briseuse de grève, vous y croyez?). Donc, cela tourne court car le film se focalise sur les deux jeunes couples -hélas, caricaturaux à souhait....). Mathilda, vendeuse en prêt à porter se plaint de tout, et de l'erreur qu'elle a fait en mettant au monde un enfant, la petite Gloria. Nicolas son mari (Robinson Stévenin) est chauffeur Uber, très fier de sa belle bagnole et de son métier. Hélas, il se fera casser les  bras par des taxis pas contents. Vous voyez, encore un embryon d'histoire: comment les Uber, sous couvert de liberté, sont en fait des esclaves du système. Mais non. Le sujet vient déjà d'être raté par un anglais.... ici il n'est qu'effleuré.
              Car il y a l'autre couple, dont ils sont jaloux. Aurore et Bruno (Grégoire Leprince-Ringuet) sont en train de faire fortune avec leurs boutiques Toutcash, vous savez, ces boutiques où l'on reprend pour 5 ou 10€ un grille pain ou un radio-cassette à des pauvres pour le revendre plus cher à d'autres pauvres qui ne peuvent s'offrir du neuf. Elle se paye même le plaisir d'humilier sa clientèle (ce qui, à mon avis, ne sert pas le commerce). Ils sont immondes! Ils se font des sex-tapes (une scène particulièrement grotesque), elle se réjouit qu'il couche avec d'autres filles (sauf avec Mathilda), ça l'excite qu'il lui raconte, et ils sniffent de la coke à longueur de journée, chacun son petit flacon. Autrement dit, à partir du moment où ils renient la classe ouvrière, ils adoptent les perversions capitalistes? spoiler: Mais Mathilda, elle, est tout à fait d'accord pour coucher avec son beauf..... sans que l'on sache très bien où est la part de "vice", et d'intérêt, elle voudrait tellement diriger la nouvelle boutique Toutcash, son niaiseux de mari en est tout ému
    .....
              Tout ça est ridicule, il n'y a pas d'autres mots. Personnages faux, situations grand-guignolesques, allez zou, pour charger la barque, le bon Richard se fait mettre à pied une semaine pour avoir téléphoné en conduisant.... Est cela, le monde qui attend Gloria?
              Et pourtant, il y a une belle, et intrigante scène inaugurale. Au son d'une musique d'église, une naissance (celle de Gloria), où le bébé est lavé et cela prend des allures de baptême..... Donc, une naissance, cela reste une fête -cela garde un aspect mystique. Tout n'est pas perdu???
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 décembre 2019
    un des films de guedigian les plus noirs
    dans la lignée de l excellent La ville est tranquille
    naturellement guediguian retrouve ses acteurs
    fétiches de Gérard Meylan a daroussin en passant par leprince ringuet, anais demoustier
    et un émouvant segamore stevenin et bien sûr
    Ariane ascaride tous sont parfaits
    Film social bien sur mais surtout aussi film sur
    les difficultés inter générationnels
    le scénario tient la route malgré quelques clichés un peu lourd
    en tout cas gloria mundi devient un des meilleurs films de guediguian
    Françoise S
    Françoise S

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2019
    Le film de Robert Guediguian est un très grand film. Un film poignant qui porte la désillusion à un point jamais atteint dans le cinéma de R.G. Il nous donne à voir comme jamais la violence sociale assise sur l’injonction de réussite personnelle.
    Le film s’ouvre sur une naissance, la naissance de Gloria, un joli prénom, un joli moment porté par une musique très choisie, mais la suite des images ne sera que désillusion et viendra contredire ce moment sacré.
    Il y a les anciens. Le grand père Daniel, (Gérard Meylan), la grand-mère Sylvie ( Ariane Ascaride) et son compagnon Richard ( JP Daroussin).
    Daniel sort de prison et quand son ex-femme lui fait savoir que leur fille Mathilda a mis au monde la petite Gloria, Daniel revient à Marseille. Mathilda connait peu son père, incarcéré depuis longtemps.Il ne semble pas reconnaitre son Marseille, froid, aux lignes raides, sans poésie, les autoroutes urbaines, les quartiers neufs, les tours gigantesques, l’Euroméditéranée, et il va aller loger dans un petit hôtel où il retrouve une petite chambre, semblable à sa cellule, qui semble le protéger de ce monde étrange où les valeurs de solidarité ont volé en éclat et ont laissé la place à l’égoïsme et à l’arrivisme outrancier.
    Sylvie et Gérard font face, elle nettoie les chambres des paquebots de croisière la nuit, il conduit les autobus de la ville le jour. Résignés, usés, mais encore vaillants pour tenter de joindre les deux bouts.
    Et il y a la jeune génération : deux couples, Mathilda et son compagnon Nicolas, jeunes parents de Gloria, jeune couple de loosers qui galèrent, elle en CDD, lui chauffeur Uber, puis il y a Aurore la demi sœur de Mathilda, acoquinée avec Bruno ; jeunes gens sans scrupules, l’argent est gagné sans complexe grâce à une boutique de revente, lui se prend pour un premier de cordée et le discours d’inauguration de sa deuxième boutique à des accents très macroniens.
    On se trouve happé par l’histoire de ce clan, certes bancal, mais aussi brutalisé par les nouvelles formes de violence .
    Les luttes sont terminées, le film, de facture mélodramatique, est d’un grand pessimisme. Il y a les résignés, qui regardent ce monde se déliter, il y a les loosers et il y a les autres qui conspuent la solidarité et portent au pinacle la réussite individuelle.
    Un film bouleversant, à la direction d’acteurs et à la caméra maitrisées.
    La fin, dans sa malédiction, condamne à la répétition.
    Mariondominique
    Mariondominique

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2019
    C'est un grand art que de décrire simplement mais efficacement notre sociéte dans tout ce qu'elle a de violence au quotidien !du grand Guedigian entouré de son équipe !! une grande laque qui devrait nous réveiller !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 décembre 2019
    Vous reprendrez bien une plâtrée de misère ! On frôle l'indigestion dans ce film qui remet une dose de scoumoune toutes les dix minutes pour bien nous faire comprendre que la vie est difficile. Les acteurs sont si bons que l'on entre pas dans la réalité que veut véhiculer ce film. N'est pas Ken Loach qui veut !
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    308 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2020
    Même s’il ne pas m’a pas beaucoup exalté, le résultat n’est pas si mal. On comprend la peinture qu’a voulue nous livrer Robert Guédiguian. Ce qui est primordial ici est le fond. La construction de l’histoire n’a rien de fou et ne sert qu’à mettre en avant la thématique. À travers ce drame, j’ai vu une tirade de la misère humaine. Pas forcément dans le sens pauvreté, même si c’est la classe moyenne basse, mais aussi dans d’autre aspects. On a certes ceux qui ne se sortent sorte pas et qui, étouffé par la pression, font les mauvais choix. Leur fond est bon mais leurs décisions le sont moins. Par contre en parallèle, il y a ceux qui n’ont aucune morale pour avancer. L’aigreur et l’individualisme sont mis en avant dans le seul objectif de réussite. Entre ceux qui ne peuvent pas aller plus haut et ceux qui ne veulent pas les aider, on dépeint un triste portrait de l’être humain. Mais heureusement tout ce marasme, il y a les plus anciens qui pensent à protéger les plus jeunes. Comme un souffle d’espoir venant des grandes générations qu’il faut prendre pour exemple. Les acteurs sont d’ailleurs excellents chacun dans de leur rôle. Ils vont bonifier ce qu’on voit. Ariane Ascaride a même obtenu, à juste titre, la Coupe Volpi de la Meilleure actrice au Festival de Venise. Jean-Pierre Darroussin, égal à lui-même, nous régale. Quant à Anaïs Demoustier, son personnage a le don d’agacer mais ce qu’on lui demande. Mon coup de cœur est pour Grégoire Leprince-Ringuet dont la performance est géniale. Malheureusement, l’ensemble manque un peu d’émotion en comparaison à d’autre films du même style.

    GLORIA MUNDI peut se voir sans problème mais ne laissera pas un souvenir indélébile.
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