Mon compte
    Gloria Mundi
    Note moyenne
    3,5
    1420 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Gloria Mundi ?

    161 critiques spectateurs

    5
    21 critiques
    4
    60 critiques
    3
    35 critiques
    2
    24 critiques
    1
    18 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    jacquesecret
    jacquesecret

    3 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2019
    Noir, c'est noir ! il n'y a plus d'espoir...
    C'était une chanson dans le début des années-60 qui me revient en mémoire à propos de ce film de Robert Guédiguian qui pousse peut-être, dans Gloria Mundi, le bouchon un peu loin...
    Dans cette famille, il y a deux mondes , celui, englouti, des Anciens, fait de labeur, d'honnêteté, de courage et de solidarité ( Ah ! la solidarité des familles, parlons-en !) et la jeune génération, branchée, attirée par le fric, sans scrupules, surtout adepte du "chacun pour soi", se débrouillant vaille que vaille et pas regardante sur les moyens d'y arriver...
    Et, ce qui va avec, question démonstration, les archétypes: les parents vieillissants qui ne comprennent plus grand chose à ce nouveau monde, qui n'est plus le leur, le premier mari sorti juste de prison et qui déambule dans un Marseille qu'il ne reconnait pas; les deux filles (Attention: demi-soeurs rectifie la dernière...) "légères" comme on disait, autrefois, et les gendres, dissemblables au possible, l'un gentil et naïf, l'autre "premier de cordée" ne se prenant pas pour de la crotte... Mais mon Dieu que c'est triste, que c'est lourd, que c'est indigeste, le tout ! Et, délaissant le bord de la mer, Guédiguian semble prendre plaisir à nous montrer cette fois les quartiers les plus laids de Marseille. C'est déprimant ! spoiler: Il paraît qu'Ariane Ascaride a eu le Prix d'interprétation féminine à Venise...Tant mieux, mais pourquoi au juste ?
    jaja77
    jaja77

    57 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2019
    un très bon drame social rude et bien réaliste ainsi que assez démoralisant mais cela peut arrivé à chacun de nous malheureusement. des acteurs au top avec "une anais demoustier" en prime. un film assez dure mais qui est très bien et m'a fait passé un très bon moment en salle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 décembre 2019
    Film réaliste qui n'a pas un mot ni une image de trop. Tout y est. Les tensions sociales qui ont un impact sur la vie personnelle et familiale. Pour autant GUEDIGUIAN n'a pas oublié l'humain. Si les décideurs et surtout MACRON pouvaient voir ce film on l'aurait pas besoin de gilets jaunes et de manifs. Ils trouveraient des solutions justes et équitables.
    Françoise B
    Françoise B

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2019
    un peu déçue film survenu par les critiques
    les acteurs sont top et le sujet bien traité mais rien d exceptionnel
    michel C
    michel C

    36 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2019
    Beau film de Robert Guediguian qui interroge sur les valeurs et la destinée. Chaque personnage se débat avec les difficultés de la vie pour sortir la tête de l'eau, quite pour certains à y enfoncer la tête des autres, ou pour offrir a sa famille un meilleur avenir Ou commence et ou s'arrête la solidarité ? Quel sens donner à sa vie ? Quelle valeur accorder à la famille, dernier refuge ou piège qui vous englue ? Chacun répond a sa manière et Guediguian compose une pièce tragique et moderne. Le personnage du taulard qui sort de prison et qui est prêt a sacrifier ce qui lui reste de liberté pour que le cercle infernal ne se referme pas à nouveau sur l'enfant de sa fille qui vient de naître est magnifiqu, tout comme celui de son ex femme et de son compagnon. Attachant et profondément humaniste, touche d'espoir face à une noirceur que masque mal le soleil de Marseille.
    Makimax74
    Makimax74

    3 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2019
    c'est un bon Guediguian, il est plus pessimiste que les autres et avec une histoire de famille issue des tragédies.on sait rapidement que ça va mal finir, les personnages sont touchant , bien écrit,et non manichéens.les décors ou plutôt les rues de Marseille sont bien filmé, sans effet...et avec réalisme. .
    mat niro
    mat niro

    297 abonnés 1 724 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2019
    Robert Guédiguian retrouve ses acteurs fétiches pour une chronique familiale bien sombre. Il est question de précarité, de trahison, bref d'une vision de la famille dans toute sa noirceur. Au milieu de cela, il y a Jean-Pierre Darroussin et Ariane Ascaride qui apportent un peu de bienveillance dans leur rôle de parents et grand-parents. Le réalisateur dénonce la précarité des emplois dans notre société et situe la petite Gloria (le film commence par sa naissance) dans un monde de requins. Un film fort sur la dénonciation des valeurs matérielles gangrénant les relations, le tout avec une façon de filmer Marseille qui transpire l'amour et la mélancolie. J'ai beaucoup aimé.
    Dandure
    Dandure

    152 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 décembre 2019
    Attention, cet avis comporte ce genre de spoilers:
    spoiler: Un haïku (俳句, haiku) est un petit poème extrêmement bref visant à dire et célébrer l'évanescence des choses (Wikipedia). Il est truffé de règles que mon avis ne respecte même pas.
    Version prolétaire de plus belle la vie.
    L'argent pousse à la misère mais l'air d'opéra ne fait pas la tragédie.
    vidalger
    vidalger

    293 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2019
    Avec Guédiguian, on sait ce qu'on va voir et on n'est jamais déçu. Cette histoire de filiation se déroulant comme souvent dans une France méridionale et populaire, est l'occasion pour le réalisateur de dénoncer - sans crier - les évolutions de notre société. Avec toute la tendresse pour ses personnages qui le caractérise, de sa petite voix insistante, il hurle contre l'ubérisation de l'économie et des esprits - chacun pour soi ! - un peu à la manière de son alter-ego britannique, le grand Ken Loach (de Sorry We Missed You, par exemple). Il faut s'empresser d'aller voir ce film si peu commercial mais qui devrait parler à chacun d'entre nous. Ce sont les gens autour de nous, c'est nous peut-être, et nous ne nous rendons pas compte de là où nous allons. Comme Ken Loach, Guédiguian ne nous assène pas de grandes vérités et laisse notre intelligence comprendre. Il ne juge pas ses personnages et témoigne même de la compassion pour l'infortuné couple de l'histoire (interprété par Anaïs Demoustier et Robinson Stévenin) qui cherche à tout prix à sortir de la mouise, quitte à tout écrabouiller sur son passage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 décembre 2019
    Film excellent et des acteurs tellement justes dans leurs rôles ! Pessimiste mais branché avec l'actualité et la vie de beaucoup en France. A voir.
    Mireille Varrieras
    Mireille Varrieras

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2019
    C'est vrai, c'est un film noir. Noir de chez noir, mais réaliste, fait pour interpeller.
    Je suis sortie démoralisée, je crois que le but recherché est atteint (surtout lorsqu'on connaît les autres films de Guédiguian, empreints d'humanité bienveillante).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 décembre 2019
    La naissance de la fille de Mathilda (Anaïs Demoustier) et Nicolas (Robinson Stévenin) est accueillie avec joie par toute leur famille, réunie pour l’occasion : la mère de Mathilda (Ariane Ascaride), son beau-père (Jean-Pierre Darroussin), sa demi-sœur et son mari (Lola Naymark et Grégoire Leprince-Ringuet). Seul manque à l’appel Daniel (Gérard Meylan), le père de Mathilda, qui apprend la nouvelle depuis la cellule d’une prison. Il s’apprête néanmoins à en sortir et à retrouver les siens, dans une ville de Marseille minée par les mutations économiques. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/12/02/gloria-mundi/)
    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Film cousu de fil noir, j'adore Guédiguian mais à force de tirer dessus, tout s'effiloche.
    Là, trop c'est trop pour cette famille (et les 2 filles évidemment) qui semble avoir été construite sur certaines valeurs (Ascaride & Darroussin) et qui malgré tout part en quenouille (pour rester correct ;*) et moi, je n'y crois pas du tout.
    Sans parler de ces histoires de fesses qui n'amènent absolument rien...
    Bref, pour les Acteurs seulement
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 décembre 2019
    Nouveau film de Robert Guédiguian, « Gloria Mundi », et bien sûr, nouveau coup de cœur pour son cinéma qui explore encore et toujours la famille du côté de Marseille.

    Au centre, Sylvie, la mère de deux grandes filles adultes, 25/30 ans chacune, issues de deux géniteurs différents. L’un, Daniel, sort de prison, 20 ans ça compte, pour une histoire de meurtre, dont on ne saura pas grand-chose… L’autre, Richard, est chauffeur de bus dans la cité phocéenne, petit salaire, bientôt la retraite. C’est ce dernier qui vit avec Sylvie.

    Deux filles donc, et deux compagnons. Deux couples dont l’un vient d’avoir une petite fille, Gloria, dont on assiste à l’accouchement dès la première image du film. Moment exceptionnel de la naissance dans un monde à l’issue incertaine. Daniel apprenant qu’il est grand-père, accourt en traversant la France. Guédiguian nous dépeint cette famille, ses hauts, et surtout ses bas, et ses bassesses. Le réalisateur n’ignore rien des luttes sociales, des rapports de force entre patrons et employés, de la misère rampante qui gagne les couches de la société.

    Les personnages de Guédiguian sont ceux que la société actuelle fabrique, où les notions de solidarité, de fraternité sont de plus en plus absentes, où la recherche du fric passe avant toute autre chose, avec des cerveaux à peu près vides, capables de toutes les saloperies.

    Et c’est Daniel qui vient de sortir de prison, qui écrit des poèmes, qui n’a pas connu les années pendant lesquelles la solidarité a fait place à l’argent-roi, qui semble le plus avoir les pieds sur terre. Lui ne se fait plus d’illusions dans cette société où il n’a plus sa place, dans une ville transformée, il rendra service à la famille en se sacrifiant.

    Une belle brochette d’acteurs/actrices fait de ce mélodrame, une œuvre puissante, actuelle, révélatrice des tares de la société. On notera la présence de Jean-Pierre Darroussin, Anaïs Demoustier, et les éternels complices du réalisateur, Gérard Meylan et bien sûr, Ariane Ascaride qui reviendra de Venise avec le Prix d’interprétation féminine.

    On a ici, une photographie parfaite de cette France, pas celle des quartiers décrits par Ladj Ly dans « les Misérables », mais celle de ces petits boulots qui sont apparus récemment, ces patrons sans foi ni loi, et ces couples qui peuvent exploser au moindre incident parce qu’ils se sont construits en dehors de toute valeur humaine, culturelle, sociale.
    benoitG80
    benoitG80

    3 319 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2020
    « Gloria Mundi », dernier Robert Guédiguian m’aura laissé plus que perplexe, pour ne pas dire mal à l’aise et donc pour le moins déçu...
    À travers cette galerie composée de portraits, ou plutôt recomposée pour les besoins de cette famille, notre militant de cinéaste a entre autre pour ambition, de dépeindre un microcosme qui reflète la société ultra-libérale et ce qu’elle engendre, celle dans laquelle nous vivons tristement aujourd’hui.
    En utilisant ce prisme bien particulier, on finit cependant par avoir l’impression d’obtenir davantage un catalogue de personnages, plutôt que d’assister à la vie d’une réelle famille, même si l’idée était sans doute de montrer les difficultés de ces deux générations aux valeurs diamétralement opposées.
    Pour ce faire, on assiste ainsi à des situations qui deviennent toutes plus excessives les unes que les autres, avec de plus une façon de présenter chaque membre en le codifiant un maximum pour en faire un être le plus stéréotypé possible, presque sans nuance, sauf peut-être à la rigueur les trois « anciens » plus mesurés dans leur comportement.
    Et pourtant même Ariane Ascaride, rien que dans sa position ambiguë et dérangeante par rapport à cette fameuse grève, finit par tenir un discours à l’emporte pièce, illogique et plus que problématique au sein de cette histoire et de son message politique !
    En comparaison de la tranquillité et de la sérénité que dégagent donc les plus vieux, les jeunes sont eux plongés entre le besoin irrépressible et immédiat de réussite et d’argent, la jalousie, l’égoïsme et la tromperie, le désir sexuel obsessionnel et la drogue, si bien que tout cela fait beaucoup à gérer et à faire passer dans un seul film...
    Même si on comprend bien sûr que l’enjeu est encore là de montrer l’attente et les aspirations de cette génération vivant dans une société qui s’individualise, complètement gangrénée par le matériel, et donc en totale opposition avec les valeurs de solidarité et d’entraide espérées, au moins dans une famille...
    On suffoque donc de plus en plus à la vue de ces rebondissements assez prévisibles et quelquefois inutiles, et ce qui va en découler, en s’enfonçant en effet de plus en plus dans un drame trop calculé et fabriqué, au point d’oublier la petite Gloria, qui aurait dû au moins être la seule lueur d’espoir, de bonheur et de lien familial.
    Chaque individu par ses caractéristiques propres, en devient ainsi de moins en moins attachant, si bien que l’on se demande ce qu’étaient les réelles motivations du cinéaste à travers ce drame particulièrement sombre et lourd, jusqu’à cette fin tragique au dénouement là aussi un peu démesuré, avec une scène au lyrisme gênant, musique au programme pour bien appuyer le tout !
    Tout est donc plombé au maximum, sur le fond évidemment, mais aussi dans la forme au point de ressentir un malaise qui s’installe subrepticement, pour ne plus nous quitter.
    Cette dernière réalisation manque cruellement de subtilité, de fondement et d’explication dans son propos, et même dans l’histoire de chacun.
    Dommage car on a vu des films de Guédiguian tout en sensibilité et en sobriété, et dont la pertinence et le message avaient une bien plus grande dimension humaine et un impact lourd de sens.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top