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    Gloria Mundi
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    161 critiques spectateurs

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    cortomanu
    cortomanu

    65 abonnés 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Un film sur la Némésis, cette déesse de la justice qui renvoie chacun à son infortune, inéluctablement. Faites le plein de bonne humeur avant d'aller le voir. Où allez y pour choper une bonne déprime. C'est selon.
    Ensuite, malgré les acteurs, Gloria Mundi peine à convaincre complètement.
    À part le bébé, Gloria, ce film laisse passer trop peu de lumière.
    Sylvain P
    Sylvain P

    301 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Le premier film de droite de Robert Guédiguian est également son moins bon. Les personnages sont des caricatures grotesques et antipathiques, l'histoire consiste en une accumulation de faits divers. Même les acteurs, pourtant tous géniaux, sont laissés à leurs improvisations.
    Yves G.
    Yves G.

    1 292 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    Osons le dire de but en blanc : "Gloria Mundi" est raté. Pourtant la critique est unanime, des "Cahiers du Cinéma" à "L’Humanité" (évidemment), en passant par "Elle", "Marianne" et "Les Inrocks". Le film a fait un triomphe à la Mostra de Venise où Ariane Ascaride s’est vu décerner le Prix de la meilleure actrice. Seul émet une vois dissidente "Le Figaro" – ce qui serait plutôt de nature à accréditer l’idée d’une partialité suspecte du grand quotidien de droite pour cet inlassable porte-voix de la cause prolétarienne.

    Il ne s’agit ici de critiquer ni l’homme ni l’œuvre . Un homme dont la saine colère contre les injustices de notre monde force l’admiration. Une œuvre qui compte vingt-et-un film en près de quarante ans, dont un immense succès populaire ("Marius et Jeannette" en 1997) et plusieurs grandes réussites (ma préférence va aux "Neiges du Kilimandjaro" qui m’avait ému aux larmes fin 2011).

    Comme Ken Loach, Robert Guédiguian vieillit. Et, comme Ken Loach dont j’ai dit ici tout le mal que je pensais de son dernier film, il vieillit mal. Je lui en avais déjà fait le reproche fin 2017 à la sortie de "La Villa". Les mêmes défauts sont toujours là. Pire, ils sont amplifiés.

    À commencer par le scénario. Regardez la bande-annonce. On y voit un bébé, Gloria, sa mère Mathilda (Anaïs Demoustier en rage contre l’injustice du monde), son père Nicolas (Robinson Stévenin, victime naïve des sirènes de l’ubérisation), sa grand-mère Sylvie (Ariane Ascaride qui nettoie les WC des ferry-boats en pull cachemire avec un brushing impeccable), sa tante (Lola Naymark, cagole égoïste qui se ridiculise dans une sextape embarrassante) et le mari de celle-ci (Grégoire Leprince-Ringuet, « premier de cordée » carburant à la coke et au stupre). Élevée par son beau-père Richard (Jean-Pierre Darroussin, un bloc d’humanité généreuse), Mathilda n’a pas connu son père biologique Daniel (Gérard Meylan, sorte de Jean Valjean amateur de haïkus) qui revient à Marseille après avoir purgé une longue peine de prison juste à temps pour donner à Gloria l’amour paternel qu’il n’a pas su manifester à sa fille.

    Tout est dit, avec une économie admirable, en une minute trente. Tout est dilué, avec du fil très blanc, des coutures épaisses, une lourdeur pachydermique, des rebondissements prévisibles, durant les cent-sept minutes que dure le film. spoiler: La fin de "Gloria Mundi" est inutilement tragique. Un crime accidentel sera commis. Je vous laisse deviner qui en sera la victime, qui en sera l’auteur et qui acceptera, dans un ultime sacrifice, d’en assumer la responsabilité. Ce n’est pas très difficile.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    Guediguian et sa bande d'acteurs que j aime beaucoup au demeurant tombent un peu trop dans le misérabilisme et ses films commencent un peu à tourner en rond.... c'est dommage mais la poésie n'est pas au rendez vous
    Jmartine
    Jmartine

    150 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    .
    Ce n’est pas un simple hasard si, à quelques semaines d’intervalle, Ken Loach et Robert Guédiguian nous livrent un diagnostic similaire sur l’état du monde, et constatent amèrement le triomphe de l’ultralibéralisme avec la réussite individuelle pour seul horizon, et la destruction des dernières solidarités, y compris au sein de l’ultime refuge que constitue la cellule familiale. Mais autant Sorry We Missed You m’avait profondément interpellé, autant Gloria Mundi m’a infiniment ennuyé…Le vingt et unième film de Guédiguian est sans doute l’un des plus sombres et des plus pessimistes de sa filmographie et en devient profondément indigeste…Daniel (Gérard Meyland) sort de prison et retourne à Marseille. Il découvre une famille recomposée qui lutte pour rester debout. Il rencontre également sa petite-fille Gloria, dont la naissance fait l’objet de la scène d’ouverture du film, parenthèse hors du temps et seul moment de pureté d’un récit d’une rare violence et d’une rare noirceur…, Certes Il s’agit alors de savoir si la cellule familiale, à priori dernière forteresse contre la détérioration des rapports humains, est en mesure de résister face aux épreuves de la vie et pour ce cinéaste militant de comprendre comment tout ce qu’un siècle de luttes ouvrières avait réussi à faire entrer dans la conscience des hommes, en un mot la nécessité du partage, vole en éclat , pour instituer la volonté de chacun de posséder ce que les autres possèdent. Mais à vouloir épingler avec ostentation l’individualisme d’une époque il sombre dans un misérabilisme désespérant.,. et ceci ne permet pas au spectateur de croire à cette famille recomposée dans laquelle passions et rivalités s’emmêlent subrepticement, où les personnages sont plus marqués par leur absurdité que par leur lutte désespérée pour s’en sortir… …. Et même le jeu tout en sobriété d’Ariane Ascaride, récompensée par la Mostra de Venise, sonne faux. Quant à Marseille, le port d’attache du cinéaste, il n’y apparaît plus sous le jour rayonnant d’autrefois, mais comme une ville froide aux perspectives bouchées, où les hautes tours, tels des miradors vitrifiés, surplombent avec arrogance les quartiers lépreux, laissés à l’abandon…image plus désenchantée que jamais …Et ne parlons pas de la musique de Michel Petrossian, elle devient vite horripilante, à moins que ce ne soit le film dans son ensemble…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Une chronique sociale d'un naturalisme que Emile Zola n'aurait pas renié. Des thèmes , bien servis par la qualité du scénario et le jeu des acteurs, traités avec justesse. Précarité sociale, évanouissement des valeurs du travail lui même ou disparition de ses valeurs morales , dilution des solidarités, familiales ou sociales, laxité des relations familiales.
    Des maux actuels affectant les générations actuelles, que les générations antérieures (parents ou grands-parents dans le film) peinent à juguler.
    On pourrait regretter peut-être un ton grandiloquent de G. Meylan et JP. Darroussin, dans des rôles par ailleurs difficiles.
    Un film courageux et sincère qui nous réconcilie avec le cinéma.
    Marie-Blanche D
    Marie-Blanche D

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Bien rythmé, ambiance pesante à souhait mais réaliste. Les acteurs sont parfaits : attendrissants ou irritants ils remplissent bien leur rôle. Cependant un peu long.
    Thibaud H
    Thibaud H

    11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    Un film superbe et sensible sur la condition sociale, servi par la musique de Michel Petrossian et Maurice Ravel.
    Stéphane C
    Stéphane C

    54 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Robert Guédiguian revient avec un très beau drame où la force filiale prévaut sur les erreurs du passé. C'est aussi un tableau de la précarité sociale, fait d'adultères, d'individualisme et de fragilité liée à la subsistance...
    🎬🎬🎬🎬
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Plutôt décevant, malgré des interprètes épatants (coupe de chapeau en particulier au trop rare Gérard Meylan). Toujours de belles images de Marseille, mais on se demande parfois ce que certains plans apportent à l'histoire. Le scénario tient un peu de l'historiette mélo un brin caricaturale, l'ensemble manquant de souffle. Surtout comparé au dernier Ken Loach (« Sorry we missed you »), cruel et bouleversant. La (réelle) noirceur du film tient de l'accumulation de catastrophes qui s'abattent sur les personnages. Mais c'est notre société entière qui est sinistre et Guédigian ne parvient pas ici à vraiment l'illustrer. Dommage, car c'est un réalisateur de talent.
    Did
    Did

    12 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Un film noir et pessimiste qui s'ouvre sur une femme qui donne la vie et se ferme sur un homme qui donne la mort.
    Guédiguian nous offre un film touchant sur deux générations , la plus jeune se constitue de ceux qui font le capitalisme en méprisant la classe du bas qui elle fait tout pour s'en sortir même si elle doit affronter la violence , le mépris et la trahison.
    La génération des aînés a vu ses rêves s'évaporer et a fait place à l'individualisme ( le personnage d'Ariane Ascaride refuse de rejoindre le mouvement de grève avec ses collègues, chose rare dans le cinéma de Guédiguian), même si ce film ne s'étale pas sur la politique, on sent que les personnages ne croient plus en leurs dirigeants.
    75001tine
    75001tine

    10 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Contrairement à d'autres internautes, j'ai trouvé le film bien monté et, même si noir, intéressant.
    Il reflète bien l'adage selon lequel, comme disait Chirac, "les emmerdes, ça vole en escadrille" et quiconque a eu un parcours un peu difficile se reconnaîtra dans les personnages et la succession de problèmes qu'ils subissent.. Film sociétal qui vaut bien le dernier Ken Loach...
    Frédéric P
    Frédéric P

    14 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2019
    Robert Guediguian s'attaque à l'uberisation et aux comportements individualistes de notre époque à l'opposé du collectif et des luttes sociales avec toujours Marseille comme écrin mais un Marseille métamorphosé par la mondialisation où le quartier de la Joliette est devenu un ensemble de buildings modernes.
    La critique contre les premiers de cordée cyniques et tirants partie de la misère est incarnée par le couple Leprince-Ringuet/Lola Naymark jeunes entrepreneurs qui tiennent un mont de piété. La perte des repères moraux, la déliquescence du lien social chez la jeune génération contraste avec la belle solidarité des plus âgés (Meylan et Darroussin). Le personnage d’Ariane Ascaride en prise aux contraintes sociales conserve une solidarité familiale mais ne peut plus s’associer aux luttes sociales et refuse de faire la grève.
    Réalisation très soignée et signifiante. Extraordinaire plan sur la tour Jean Nouvel avec son dégradé de bleu blanc rouge comme si les valeurs républicaines avaient été abîmées, et les croisillons des palissades de chantier qui enferment les personnages mêmes en extérieur semblables aux barreaux d’une prison. Les personnages emprisonnés dans un faisceau de contraintes économiques même libres comme Meylan qui sort de prison.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    81 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2019
    Robert Guédiguian reconduit dans Gloria mundi le procédé de réalisation observé dans ses précédents films. Il s’appuie sur un casting principalement composé de comédiens ayant déjà collaboré avec lui et répartis sur deux générations d’acteurs. La ville de Marseille continue d’offrir ses décors à la quasi-totalité du film. Sic transit gloria mundi, titre complet du film tiré de la locution latine signifiant « Ainsi passe la gloire du monde », s’inscrit ainsi parfaitement, tant sur la forme que sur le fond, dans la filmographie du cinéaste dont l’intime visée est celle d’une description sans fard des conditions sociales précaires subies par les classes indélicatement qualifiées de laborieuses. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2019/11/30/gloria-mundi/
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    111 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 octobre 2020
    Mon dieu quelle lourdeur dans ce film ! J'aime beaucoup les films de guédiguian d'habitude , mais là..... ses personnages sont tous si caricaturaux qu'ils en perdent toute pertinence . Guédiguian veut dénoncer la perte de l'esprit de solidarité, la montée de l'individualisme à tout prix, surtout chez la jeune génération, engendrées par nos sociétés capitalistes. mais la description de ces trentenaires est tellement ridicule et manichéenne que s'en est insupportable ! C'est vraiment dommage !
    Quand on voit les merveilleux films sortis récemment comme "sorry we missed you" ou "les misérables" qui savent décrire finement et tragiquement nos sociétés , on est vraiment en colère devant ce film donneur de leçon , balourd et prévisible. On en vient même à ne plus supporter le petit accent marseillais des acteurs. Même cela finit par sonner faux!!
    Vraiment dommage car le fond du film est bon à l'origine
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