Mon compte
    Pierrot le Fou
    Note moyenne
    3,6
    6486 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Pierrot le Fou ?

    262 critiques spectateurs

    5
    82 critiques
    4
    59 critiques
    3
    29 critiques
    2
    37 critiques
    1
    33 critiques
    0
    22 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Fabien S.
    Fabien S.

    458 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2021
    Jean Luc Godard réalise un film ambitieux avec Jean Paul Belmondo. L' egalance de l'acteur français donne du charme au long-métrage.
    VAMPIREEE
    VAMPIREEE

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2021
    C'EST QUOI LE CINÉMA ?


    Pierrot le fou, est sûrement l'un des plus grands films du cinéma français, de référence, dirigé par un immense réalisateur, qu'est Godard. Ce film peut d'une manière prétentieuse prétendre réfléchir à ce qu'est véritablement le cinéma. Certains diront que c'est un film qui ne joue que de cela et que seuls soi-disant grands cultivés peuvent comprendre, mais, moi qui n'en fais pas parti, je ne suis pas d'accord. Pierrot le fou, est l'exemple parfait du film d'auteur, qui par sa métrise, et son univers rempli de nature, pas seulement humaine, va jusqu'au bout d'une idée réfléchie et travaillée, celle de vouloir caractériser le cinéma de manière générale en transcendant les codes instaurés avant la période de la Nouvelle Vague. Ce film est profondément humain, comme tout les films de Godard il réfléchit sur qu'est ce que l'homme et jusqu'où peut-il aller ? Godard est pour ma part le cinéaste caractérisant parfaitement ce renouveau du cinéma français, qui en a permis la transformation:
    - Un cinéma d'avantage littéraire,
    - Un cinéma tuant les codes instauré.
    - Un cinéma plus ouvert et moins introverti.
    Godard métrise d'une superbe façon le son, et le travaille, en le plaçant sans cesse hors champ, hors caméra, il joue de ce son extradiégétique, et l'amène à casser l'atmosphère instauré par les dialogues des acteurs/actrices.
    Comme de nombreuses scènes où l'un parle, et en même temps un bruit retentit, hors caméra, effaçant ainsi le discours de celui-ci.
    De même lorsque Ferninand, parle à Marianne, et que la caméra la fixe en gros plan, nous n'entendons pas les dires de Belmondo.
    Comme dans chacun des films de Godard, les personnages ne sont qu'objet d'une idée et illustrent une image, définie par leurs gestes, et leurs dialogues. C'est comme si Godard faisait réfléchir ses personnages, et laissait libre court à leur imagination mais qu'en même temps il leurs imposait un objectif et les menaient finalement à la mort, en ayant réfléchit tout au long du film sur leur vie ainsi que sur leur fin. Enfin ce qui est intéressant c'est la manière dont le spectateur est accaparé et dont le cinéaste utilise les retours faces caméra, le specteur est amené ainsi à réfléchir avec les personnages, et c'est ici que l'on peut se rendrent compte, qu'il ne faut pas s'arrêter au soit disant "cinéma prétencieux", car je pense que c'est surtout un film qui permet la réflexion et en absorbe la digression.
    Charlotte28
    Charlotte28

    92 abonnés 1 740 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 novembre 2020
    Difficile de nier l'audace de mise en scène ou la déstructuration novatrice des codes cinématographiques dans une ambition de mêler fantasmes artistiques, réalités désabusées et transcription de ressentis mais il faut bien admettre que ce rythme haché, cette absence décomplexée de scénario et la dimension conceptuelle revendiquée donnent un aspect visuel très désagréable au film, de même que les interludes chantés passablement hors de propos. Le modernisme ne justifie pas tout, et surtout pas de nous couper des personnages et ainsi de toute implication émotionnelle - malgré le jeu convaincant de ce couple très cinématographique par ailleurs. Se noyant sous les références, assumées ou cachées, Godard s'autorise un onanisme cérébral lassant alors que le parcours de Ferdinand-Pierrot, inéluctablement entraîné par ses désillusions et son désarroi vers une fin tragique, aurait dû fournir la matière d'un drame intense. Une expérience à réserver aux fans hardcore!
    Fran Abi
    Fran Abi

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2020
    Le style Jean-Luc Godard est très particulier dans lequel je n'étais pas habitué, on est très loin des " professionnel, solitaire, marginal flic ou voyou". Les jeux d'acteur des deux principaux comédiens est tout de même très bon.
    jerome s.
    jerome s.

    1 abonné 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2020
    Le film ne ma pas trop emballer mais je me doit d'être honnête, ce n'est pas un mauvais film, il est certes lent mais elle accompagne ce sentiment de liberté que les personnages sont a la recherche kit a transgresser la loi. On danse entre des dialogues a la fois réaliste et irréaliste mais c'est la concept de la liberté qui veut ça. Le plus gros reproche que je lui ferait c'est le côté incompréhensible de certaine scène, de dialogue de mise en scène, c'est assez étrange. Avec une fin ... je n'ai pas compris ( il s'est senti trahi voir même assassiné par Karina, c'est ça ?) pourquoi ce peindre le visage en bleu ?
    Pour résumé, il faudrait que je le revoie parce que la ... a vous de faire votre propre avis.
    Jérôme S
    Jérôme S

    1 abonné 66 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 octobre 2020
    Alors je ne sais pas si c'est parce que je ne suis pas du tout cinéma d'auteur, mais j'ai pas trop compris ou Godard voulait en venir avec ce film et je ne comprends pas cet emballement autour de ce film. En allant pas jusqu'à le descendre par respect pour la carrière de Godard et Belmondo ce n'est pas un film que je regarderai en boucle.
    Serpiko77
    Serpiko77

    47 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2021
    C'est du Godard donc toujours un peu spécial, ses facéties (dans le son, la coupe...) et les longues citations littéraires en rebuteront plus d'un, sa prétention crève l'écran. Mais si on est réceptif à son "délire", on passera un moment difficilement oubliable tant ses acteurs sont marquants, tant ses personnages attachants et tant ce film est beau.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 août 2020
    Pierrot le Fou est un film français dramatique réalisé en 1965 par Jean-Luc Godard. Il est protagonisé par Jean-Paul Belmondo et Anna Karina, qui jouent les rôles de Pierrot et Marianne respectivement. Le film s'agit de la relation entre Pierrot et Marianne, pendant son voyage de Paris à la Méditerranée. Ce n'est pas une histoire d'amour, c'est une histoire sur le non-conformisme, l'aventure et la recherche d'un mode de vie différent. Ce film est excellent non seulement pour les performances et la complexité des personnages principaux, mais pour son esthétique aussi. C'est très belle et significative et pour moi, les différents éléments esthétiques comment l'image, les couleurs, la musique, et les dialogues eux-mêmes, font le film passionnant, original et superbe.
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    164 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2020
    Pierrot le fou est une comédie dramatique française réalisée par Jean-Luc Godard en 1965. Employant un format d'image 2,35:1, il s'agit d'un film appartenant au genre du road movie et d’une figure emblématique de la Nouvelle Vague, tournée en couleur sur une pellicule standard au format 35 mm. Le film narre le voyage fantaisiste de Ferdinand dit « Pierrot », un homme de nature lunaire incarné par Jean-Paul Belmondo, à travers la France en compagnie de son amie Marianne (Anna Karina). Ils vont notamment se retrouver poursuivis par des gangsters à la mine patibulaire.
    La séquence proposée montre le départ des deux amis de l’appartement parisien de Marianne, qui les mènera jusqu’au sud de la France. La fin de l’extrait nous les montre sur l’autoroute, partis pour les bords de mer. Il est au total composé de 23 plans différents présentés dans un ordre linéaire, et avec une bande-son hétérogène entremêlant bande originale extra-diégétique, narration et dialogues intra-diégétiques. A chaque changement de plan, le réalisateur utilise le cut. Il y a à la fois des plans fixes et mouvants. D’abord, nous pouvons dire qu’à l’instar de l’ensemble du film, cette séquence est une ode à la liberté. Effectivement, nous remarquons qu’à de nombreuses reprises Godard s’autorise divers exercices avec d’autres arts. Notamment, aux plans 2, 3 et 4, présentant des inserts sur l’ « ami Pierrot » et autres figures emblématiques enfantines appartenant à l’ouvrage de Ferdinand, faisant allusion à la peinture et à la comedia del’arte, éléments que nous pouvons retrouver d’emblée sur l’affiche du film. Le chef opérateur du film, Raoul Coutard, s’inspire en grande partie du peintre abstrait Nicolas de Stael pour la conception du personnage de Pierrot le Fou et les symboliques des couleurs picturales. Nous constations bien évidement l’analogie entre Ferdinand et Pierrot, son alter ego (plan 2, 0:09), Colombine pour Marianne (plan 3, 0:11), et enfin les deux réunis sur un même plan (plan 21-22, 5:06). Dès lors, nous écoutons les voix-off de Ferdinand et Marianne, par la suite entrecoupées d’un plan-séquence instrumental complexe débutant par un homme allongé mort sur un lit (plan 7). Dans celui-ci, Ferdinand passe devant un mur sur lequel figure les capitales OASIS, faisant allusion à un monde idéal qui lui est pour le moment inaccessible. Marianne tient dans ses mains le livre sur Pierrot. Ferdinand finit par débouler dans la pièce et essaye de distraire l’oncle afin que Marianne puisse l’assommer. Pendant que Ferdinand traîne le corps hébété, la musique s’interrompt et les deux voix-off interviennent de nouveau. Marianne observe la vue du balcon, s’empare d’un fusil dans l’appartement puis retourne sur le balcon d’où la voix off réplique : « C’est moi, Marianne ». Le monde semble alors s’ouvrir à elle par le biais du plan de demi-ensemble sur la terrasse du balcon. Le plan-séquence prend fin. Cette séquence est un mécanisme complexe nuisant quelque part la liberté des personnages, d’où le fait que leur voix-off soit brusquement éclipsée pour laisser place à une musique stridente et peu festive (l’une des seules présentes de tout le film, par ailleurs). Une fois le personnage de l’oncle éliminé, la narration extra-diégétique revient à la normale, confirmant la gêne représentée par Franck. Nous pouvons alors parler d’une ode à la liberté pour le cinéaste, dont le mouvement cinématographique a toujours eu pour valeur de transgresser les règles narratives. Ensuite, cette même impression réitère avec la série d’images débutant par le plan 14 (3:13), sur lequel les héros s’arrêtent à une station d’essence. Ferdinand demande au garagiste de « faire le plein et en silence ». Or, nous savons qu’il est démuni d’argent… cet élément annonce la suite de l’histoire. L’image est suivie par un plan rapproché épaules sur Ferdinand et Marianne (plan 15, 3:29) dans la voiture, se chuchotant des choses. Au plan suivant (plan 16, 3:44), Marianne sort du véhicule et en ouvre le capot. Alors que le garagiste enfonce sa tête dedans, elle lui ferme le capot sur le dos et l’étouffe. Marianne demande à Ferdinand de l’aider à se débarrasser du corps du garagiste. Un autre garagiste arrive sur les lieux, et Marianne compare alors leur situation à une scène de Laurel & Hardy : effet de mise en abîme, revenant nombre de fois par la suite. Cette séquence déjantée démontre bel et bien que Pierrot le fou est l’une des pierres angulaires du road movie, une ode à la liberté pour les personnages, dont les péripéties sont faire-valoir de leur union, transgressant leurs modes de vie habituels. Enfin, par le biais de cette séquence, Godard essaye avant tout d’établir un dialogue avec son public. Effectivement, d’un point de vue visuel et sonore, le film établit un contact avec le spectateur, plus particulièrement en faisant appel à son imagination. Premièrement, les plans 5 et 6 (0:19), insert sur le bureau dans son ensemble puis sur le pistolet, amorcent le récit de genre film noir qui va ponctuer l’intrigue. Puis s’ensuit toute une série de plans qui se démarquent par un montage alterné entre la position des deux protagonistes, et celle des gangsters auxquels ils sont confrontés (plans originaux 8 à 13, 2:45 à 3:12). Le plus intéressant d’entre eux est une plongée sur les gangsters au pied de l’immeuble, intervenant à plusieurs reprises. Cette série de plans d’ensemble ou demi-ensemble rapide s’accompagne par une suite d’énumérations prononcée par les personnages en extra-diégétiques, créant ainsi un dialogue entre les personnages et le spectateur à qui ils semblent s’adresse (étant donné que par discrétion ils ne peuvent parlent entre eux) : « […] sortir d’un mauvais rêve, partir en vitesse […] ». Ainsi, la narration de cette séquence suscite beaucoup d'interrogations mais n’a d’autre but que de susciter ovations de la part d'une catégorie de public s’identifiant aux personnages, à l’ère de mai 68. Godard détourne des sujets de société tabous à travers une série de symboles et de citations philosophiques.
    abds69
    abds69

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2020
    Quand je pense cinéma et beauté des images , je pense à des rouges, à du technicolor, des films américains et surtout à Pierrot le Fou.
    Entre une péloche superbe, un excellent travail de Coutard, JP Belmondo au sommet de son art et la beauté de la mannequin Anna Karina, la mise en scène nerveuse et le style Godard, des dialogues absurdes mais mythiques : attention chef-d'oeuvre !!
    Le meilleur film de Godard, une légende que pas mal de cinéastes glorifient encore.
    Delon aura eu Melville avec le samouraï, Belmondo , Godard avec ce film.
    Contrairement à ce qu'on a pu lire ici ou là sur le travail de Godard, qui ne sait pas ce qu'il va tourner le lendemain, les dialogues non définis, il faut comprendre ses films comme des films muris par ses années de critique de cinéma, des oeuvres désirées depuis longtemps par un critique frustré à qui, un jour, on donne les moyens de faire un long métrage.
    c'est donc un objet surtravaillé, trop même, pratiquement dédié à la critique des professionnels du 7ième art, un film qui rend perplexe les autres pays et qui assoit le cinéma français sur la première ou seconde marche. Bravo JL.
    Hulufo
    Hulufo

    6 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2020
    Désespoir, amour et liberté. L’amertume. L’espoir. La recherche du temps disparu." "Pierrot le fou" est une œuvre cinématographique, experimental et profondément poétique. Godard nous montre la beauté et la tristesse de la vie à travers les sentiments de ses personnages, profondément marqués par la vie. Quête de liberté et d'existence, voici le thème adoré de Godard. Sous-couvert d'une critique féroce de la guerre du Vietnam et du lobby publicitaire, polluant notre existence. "Pierrot le fou" est un film difficile à appréhender mais unique en son genre. À regarder car nécessaire.
    vivaBFG
    vivaBFG

    11 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 juin 2020
    Pour la première fois sur allociné, je met une note en dessous de 2,5. En effet, je suis habituellement très bon public, et dès qu'un film me divertit, même imparfait, il n'y a aucune raison que je lui mette en dessous de cette note. Mais celui-là ne mérite pas mieux. Ce film (mais faut-il l'appeler ainsi), est une escroquerie dans le monde du cinéma. Pourtant, le scénario, pas très épais, peut apporter quelque chose. Les acteurs sont bons. Mais tout le reste est nul! Car Jean-Luc Godard ne sait pas passer d'une scène à une autre, donc dans ce cas il filme le ciel. Jean-Luc Godard ne sait pas filmer une scène de rixe, alors il ne la filme pas. Jean-Luc Godard ne sait pas filmer une scène d'action, donc on n'en voit que des morceaux, idem pour un meurtre. J'arrête là la liste mais elle n'est pas finie. Certaines scènes n'ont aucun sens : un pick-up filmé en gros plan et qui se fait submergé par la mer!!! Une poésie lue au milieu d'un champ de maïs!
    Honnêtement, je n'ai pas vécu cette période du cinéma de "la nouvelle vague". Et bien, j'en suis satisfait.
    Ce film est à réserver à ceux qui pensent que si ils n'ont pas compris quelque chose, alors c'est que c'est génial!
    Il est réservé à ceux qui aiment se poser des questions pendant des heures sur des sujets inintéressant. Par exemple, pourquoi Pierrot s'est peint en bleu?
    Tous les autres peuvent voire doivent passer leur chemin. Par contre pour ceux qui aimeraient savoir que que c'est réellement un film nul parce que le réalisateur l'est ; alors ils peuvent voire cette chose.
    DaftCold
    DaftCold

    12 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2020
    Je n'aime pas dutout le cinéma de Godard, mais celui-ci m'a tout de même un peu plus. La réalisation est vraiment son point fort, je n'ai même plus compté le nombre de beaux plans que j'ai vu. Malheureusement, j'ai quand même fini par m'ennuyer, l'histoire n'est pas très passionnante. Mais c'est toujours aussi agréable de voir Belmondo !
    Shawn777
    Shawn777

    463 abonnés 3 331 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mars 2020
    Ce film, réalisé par Jean-Luc Godard et sorti en 1965, est assez mauvais. Je sais que je vais choquer plus d'un fan du cinéma de la Nouvelle Vague mais honnêtement, je n'ai vraiment pas adhéré à celui-ci. Je ne suis pourtant pas contre la Nouvelle Vague, ni même les films de Godard mais franchement, avec toute la bonne réputation qu'accompagne ce film, je m'attendais à bien mieux ! Enfin de toute façon, je dirais que ce genre de film, soit on adore, soit on déteste et je préfère être honnête plutôt que de faire un faux éloge d'un film que je n'apprécie et que je ne comprends pas. C'est donc l'histoire d'un homme qui vient de perdre son boulot et à la suite d'une soirée mondaine, il part avec une ancienne amie. Bon voilà, c'est un road movie, je m'étais dit que ça pouvait me plaire, surtout que j'avais beaucoup aimé "À bout de souffle", également avec le même acteur. Finalement, je précise que j'ai déjà eu du mal à rentrer dedans, mais j'en suis par la suite très vite sorti car je n'ai pas du tout accroché à cette histoire que je trouve décousue. Alors oui, vous allez me dire, c'est normal, c'est la Nouvelle Vague, on veut sortir de la normalité et faire quelque chose de plus original mais au bout d'un moment, c'est comme lorsque je suis face à "Fontaine" de Duchamp, c'est certes de l'art mais j'y vois surtout l'art de nous prendre pour des cons (d'ailleurs, nous y noterons que les références culturelles et artistiques sont très présentes durant tout le film). Certains pourront cependant y trouver leur compte en y voyant quelque chose que je n'ai pas vu ou en étant sensible à un élément auquel je n'ai pas été réceptif. Enfin bref, du coup forcément, entre dialogues ésotériques, scènes décousues (j'ai eu l'impression que le film n'avait pas réellement de but, mis à part nous montrer la virée des deux personnages) et messages politiques, je me suis ennuyé ferme durant pratiquement deux heures. Cependant, je reconnais que la mise en scène est très bonne, de même que la photographie. De même qu'on ne peut pas passer à côté des jeux d'acteur de Jean-Pierre Belmondo et de Anna Karina qui sont très bons. "Pierrot le Fou" m'a donc, pour résumer, beaucoup déçu.
    Matthias B.
    Matthias B.

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2019
    Ce film est intéressant. Pas mal de plans et de scènes sont vraiment bien faits au niveau des couleurs ou des angles de vue, et on sent qu'il y a de la recherche. Mais j'ai trouvé le film assez lent par moments et pas toujours très intéressant. Par contre Jean-Paul Belmondo est vraiment très bon dans son rôle et arrive à intéresser le spectateur. Donc pour le premier Godard que je vois il m'a donné plutôt bonne impression mais je reste tout de même un peu mitigé.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top