Avis sur Cher Evan Hansen

Top la claque émotionnelle, Un des plus beau film sur le mal être des adolescents, le pouvoir des réseaux sociaux que j'ai pu voir. Assez larmoyant mais tellement fluide et prenant . L'histoire d'un ado empêtré dans ses problèmes psychologiques qui suite au suicide d'un congénère encore pire que lui se retrouve coopté par la famille de celui ci le prenant pour son meilleur ami et lui qui leur raconte ce qu'ils ont envie d'entendre. La bande son est géniale, les titres tombant a pic et n'envahissant pas le film .Drame musical (que je suppose) être a la hauteur de la comédie musicale du même nom ....alors que la transition n'est pas aisée (Voir l'ineffable Mama Mia que j'ai eu la chance de voir a New York) . Bref peut-on basé son bonheur sur un mensonge ???,Et pour une une fois une fin qui n'est pas gnan gnan , Kethlynn Dever (Déjà extra dans Unbelievable) vraiment formidable sans oublier bien sur Ben Platt .

Cher Evan Hansen
Aujourd'hui cela va être une superbe journée
Voici pour quoi:
Vous allez voir un superbe film👍👍

Une comédie musicale qui raconte l’histoire d’un adolescent torturé qui va s’enfermer dans le mensonge… un film qui met en lumière le mal être des adolescents. Touchant.

Adaptation absolument réussie de la comédie musicale, avec la révélation au cinéma de l'acteur-chanteur Ben PLATT.
L'insertion des chansons dans l'histoire devient naturelle. Oubliés les artifices des scènes chantées style "Parapluies de Cherbourg"; on se surprend même à anticiper la prochaine chanson...
Le dénouement est multiple et déchirant pour l'ensemble des personnages.
Mais le plus remarquable est la beauté de ces musiques et des textes. Une magnifique réussite!

“Cher Evan Hansen” est l'adaptation d’une comédie musicale à Broadway de 2015 à 2017. Le comédien chanteur Ben Platt reprend son rôle des planches pour tenir la tête d’affiche de cette version cinématographique aux côtés de Julianne Moore et Amy Adams. Le garçon interprète un lycéen qui souffre de trouble d’anxiété sociale. Son thérapeute lui conseille alors de s’écrire des lettres pour l’aider à renforcer sa confiance. Le même jour, sa première lettre se retrouve malencontreusement dans la poche d’un autre lycéen, qui se suicide quelques heures plus tard. Evan est alors pris pour le meilleur ami du défunt Connor et sa famille trouve un espoir de réponse dans les mensonges de l’adolescent dépressif. Entre quiproquos et mièvreries, Stephen Chbosky signe une œuvre musicale maladroite sur la dépression chez les jeunes. En effet, le suicide est finalement très peu abordé dans l’intrigue qui se concentre surtout sur la rédemption d’un adolescent angoissé qui libère ses pensées dans l’écrit et les chansons.
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Une comédie musicale ayant pour toile de fond le mal être adolescent. Le point fort de cette production reste indéniablement les chansons et leurs interprétations. En effet, le récit dramatiques est triste, lourd et relativement long.

VUE EN AVANT-PREMIERE : N'est pas Steven Spielberg ou Lin Manuel Miranda qui veut et le réalisateur Stephen Chbosky connu pour avoir réalisé les comédies "Wonder" et "Le Monde de Charlie" ne l'est pas malheureusement. Ainsi son adaptation de la comédie musicale broadwadienne "Cher Evan Hansen" n'est rien de plus qu'un film aseptisé sans grande envergure qui manque cruellement de consistance. Dommage étant donner que la partition musicale du duo Pasek and Paul sans pour autant être une pépite n'est pas forcément désagréable. Même Ben Platt qui pourtant reprends très bien son rôle joue tout de même moins bien que dans la série "The Politician". Assez sommaire, un divertissement à ne réservez qu'au vrai fan du spectacle. Pour moi un quasi échec complet.

Comédie musicale, mais heureusement, ils ne chantent pas beaucoup.
Les acteurs sont bien trop vieux pour leurs rôles ! Le héros et son copain indien : 28 ans ! La mère : 61 ans ! La petite soeur : 25 ans...
Le pitch dit "Evan prétend qu’il était meilleur ami avec Connor". Ben non, il ne prétend rien du tout. spoiler: Il ne les détrompe pas, d'ailleurs, ce n'est pas faux, Connor n'ayant aucun ami, on peut considérer qu'ayant parlé avec lui, il est son meilleur ami !
On le culpabilise alors qu'il n'est animé que de bonnes intentions, spoiler: il réussit d'ailleurs à réconforter la mère, et réconcilier à la fois le père et la soeur avec le mort.

« Si je disparaissais demain, qui s'en apercevrait ? » Ce cri du cœur d'Evan devient après plusieurs malentendus celui de Connor, l'un de ses camarades de classe qui s'est suicidé. Alors qu'il se fait passer pour le meilleur ami du défunt qui était un garçon encore plus invisible que lui, Evan découvre ce que ça fait d'être remarqué et apprécié. Un quiproquo plus qu'un mensonge, mais une fausse vérité dont il va profiter. La famille de Connor le considère comme l'un des leurs avec la mère qui est enfouie sous une montagne de chagrin et qui s'accroche à ce qu'elle peut pour se remémorer les bons souvenirs, le père qui cache sa peine et la sœur qui se braque et donne l'impression de ne pas le regretter. Un drame peut avoir un impact positif et c'est ce que tout le monde essaie de faire en transformant cette tragédie en une cause à défendre avec un appel à ceux qui sont seuls, mais ça montre aussi l'hypocrisie des gens qui aiment bien pleurer après plutôt que de tendre la main en amont ou encore réagir au lieu d'agir. Le film sait être touchant quand il met le doigt sur le mal-être de ces jeunes gens, mais il est aussi parfois barbant avec cette grosse couche de superficialité et ces scènes inutiles. C'est le principe d'un film musical, mais les scènes chantées m'ont paru totalement dispensables en plus d'alourdir l'histoire et de rallonger le film qui souffre de nombreuses longueurs. "Dear Evan Hansen" n'a pas la même profondeur des deux premiers films de Stephen Chbosky, mais ça reste pas mal pour un mélodrame.

Je tiens là ma première claque de l'année 2022 avec cette comédie musicale à la bande-son totalement magique !
Le scénario met en scène un lycéen souffrant d'anxiété sociale recherchant l'amitié ou l'amour, même si ces deux notions sont pour lui inaccessibles.
Un psychologue va lui conseiller de se rédiger des lettres à lui-même pour s'encourager, ce qu'il fait.
Quand un beau jour, l'un de ses écrits tombe entre les mains d'un élève paranoïaque et suicidaire, un enchaînement d'événements va le propulser vers un destin pour le moins... surprenant !
Cette adaptation du spectacle musical éponyme de 2015 est une petite pépite d'intelligence, de finesse, de tendresse et d'amour, j'ai adoré cette oeuvre en forme d'hymne à la timidité et à la fragilité sociale malgré tous ces réseaux virtuels censés nous rapprocher.
Le casting est tout simplement brillant avec un Ben Platt à la sensibilité attachante et communicative, une Julianne Moore sublime en mère aimante, une Kaitlyn Dever électrisante, une Amy Adams bouleversante et un Danny Pino très émouvant.
Préparez vos mouchoirs : c'est beau, puissant, poignant et tellement bien pensé.
Superbe !
Site CINEMADOURG.free.fr

C’est une réalisation de Stephen Chbosky qui avait connu un grand succès avec ses deux premiers films Wonder et Le Monde de Charlie. Il va adapter la pièce la comédie musicale « Dear Evan Hansen » écrite par Benj Pasek, Justin Paul et Steven Levenson. Celle-ci a été nommée neuf fois aux Tony Awards et a remporté six prix dont celui de la meilleure comédie musicale, de la meilleure partition originale, du meilleur acteur de comédie musicale (Ben Platt) et du meilleur second rôle (Rachel Bay Jones). Cette comédie musicale américaine est disponible le 12 janvier 2022 en salle.

Avoir un succès à Broadway n’assure jamais d’avoir le même destin au cinéma. Au vu de sa distribution en salle, il est sûr que le succès au box-office ne sera pas au rendez-vous. C’est dommage, car pourtant Cher Evan Hansen avait la qualité pour s’imposer malgré la concurrence. On peut dire qu’on a affaire ici à un teen movie beaucoup plus mature que la moyenne. Il n’y aura pas de niaiserie, mais des thématiques sérieuses et plutôt sombres. Cela fait du bien que les lycéens ne soient pas seulement abordés d’un aspect un peu bête avec des préoccupations futiles.

Le contenu va donc être des plus émouvants avec cette adolescente se donnant la mort. Un bouleversement pour tout un établissement ainsi que ses proches. N’étant pas populaire, il va être intéressant de voir comment celui qui était exclu auparavant, devient comme une icône après s’être donné la mort. Une attitude toute naturelle de la part des jeunes s’identifiant toujours un peu à un camarade en mal-être. C’est surtout la réaction de sa famille qui est déchirante. Leur souffrance est à la hauteur de leur impuissance face à ce drame. Comme il est courant avec les comédies musicales, beaucoup de ces sentiments vont être exprimés en chanson. Il faut avouer que c’est le gros point fort de ce film. Les musiques sont sublimes. Elles vont nous transporter dans un océan d’émotion et un émerveillement auditif. Ben Platt, acteur principal du film, mais de la pièce dans « Dear Evan Hansen », a une voix magnifique.

Le poids noir vient de son piètre talent d’acteurs. Il en fait des tonnes et c’est vite fatigant. Ses talents de chanteur font qu’on lui pardonne tout de même ses approximations. C’est un peu l’inverse pour Amy Adams et Julianne Moore. Même si elles n’ont pas beaucoup de temps à l’écran, les deux actrices sont très efficaces dans leur jeu, en revanche quand il faut chanter ce n’est pas trop ça. En réalité, les plus efficaces vont être les adolescents autour d’Evan. Que ce soit Kaitlyn Dever apparu récemment dans la série Dopesick sur Disney+, Amandla Stenberg brillante dans The Hate U Give, Nik Dodani et Colton Ryan, ils sont doués dans leur interprétation d’acting et de chant. Sur ce point, c’était un plaisir. Dommage que dans la globalité, les rôles secondaires ne sont pas véritablement creusés.

Ce sont les thèmes abordés qui vont faire toute la force de Cher Evan Hansen. Déjà par le suicide. Un sujet très complexe et pourtant assez bien abordé. Les causes seront bien entendu étudiées, mais il y aura aussi les conséquences de ce geste sur la famille. On voit que c’est un malheur global. Certaines scènes sont très touchantes. Avec Evan, on aura aussi une vision pertinente du mal-être d’un adolescent. Le personnage va être vraiment bien exploré. On va voir ce qu’il est finalement prêt à faire afin d’avoir un foyer aimé, même si ce n’est pas sa famille. Cela montre bien le besoin d’appartenance qu’on a à cet âge-là.

D’aucuns pourraient penser le sujet légitime, mais il est regrettable de constater que les mots ne passent ni la porte de la rédemption, ni celle de la courtoisie. Le ton mélancolique et les larmes pleuvent à ne plus savoir comment apporter de la nuance ou une réelle évolution aux personnages, notamment chez les adolescents, encore influençables, mais également capables de tout, du bien comme du mal, dans l’inconscience ou dans l’indifférence. Stephen Chbosky adapte un succès de Broadway, qui a su générer toute la bonne empathie que l’on trouve au théâtre, dans un souffle immédiat et qui provoque l’interaction avec des sentiments forts. Mais lorsque l’on passe tout cela devant la caméra, c’est bien plus compliqué à convaincre, sachant que la narration s’éparpille et que la vedette tombe réellement d’un arbre.

Ben Platt rempile dans le rôle d’Evan, dont l’anxiété l’isole de ses camarades, à l’exception de l’ami geek Jared (Nik Dodani), qui lui offre d’ailleurs un tremplin pour une machination diabolique. Ce qui partait pour traiter les maux des lycéens d’aujourd’hui éclipse totalement son principal facteur, à savoir le suicide. Il s’agit d’une réalité troublante dans le monde, mais surtout aux Etats-Unis, dont le brassage culturel lui fait parfois défaut. Malheureusement, la seule culture explorée sera aspirée par les réseaux sociaux, dont on enterre rapidement l’exploit bénéfique de l’outil. Le jeune Evan confond l’hommage et la manipulation, à un degré que l’on ne peut cautionner, afin de discuter de cette profonde folie qui perturbe tant d’adolescents dans le rejet. Sans figure paternelle, ni maternelle si ce n’est que sa silhouette à la fin d’un tour de garde à l’hôpital, il retrouve le réconfort chez les Murphy, dont le fils Connor (Colton Ryan), a subitement mis fin à ses jours. Le cinéaste ne reviendra pas dessus, préférant se calquer au spectacle, dans la peine.

En vampirise le deuil de la famille du défunt, Evan s’offre une seconde vie et un nouveau visage, en contradiction avec la thérapie qu’il suit, sorte d’introspection que l’on ne parvient presque plus à coucher sur du papier. Pourtant, on le fait ici, très mal, mais on nous démontre que l’introspection passe par la parole, celle qui résonne chez des auditeurs attentifs. Hélas, nous nous retrouvons face à un constat qui accepte d’avance sa sentence, sans l’avouer aux autres, ceux qui souffrent encore de l’ivresse mélancolique. Cela paye le temps de quelques airs, dont les paroles peuvent inspirer ou libérer, mais ce ne sera jamais aidé par la mise en scène. On déambule dans des couloirs ou on réinvente une histoire d’amitié, toujours dans un excès de forme, qui mise sur le ton léger, comme pour adoucir une peine ou simplement distraire, avant que l’on ne remonte jusqu’à la supercherie. Le crédit accordé aux mères, interprétées par les vibrantes Julianne Moore et Amy Adams, ne suffit pas à investir un public, qu’il soit directement concerné par les faits dramatiques ou non.

Le réalisateur aura toutefois mieux exploré ce pendant de l’adolescent isolé dans « Le Monde de Charlie » et la malformation dans « Wonder », comme une alternative aux maladies chroniques. Mais dans le cas de « Cher Evan Hansen » (Dear Evan Hansen), il largue des chants aussi subtilement qu’un canadair. La raison est justifiée, mais son efficacité est à relativiser. Si l’on confie ce modèle comme inspiration, il n’assume pas suffisamment le contre-pied romantique et désabusé de jeunes, qui cultivent le mensonge pour satisfaire des désirs personnels. Ce qui sonnait comme une ode à la joie, d’une valeur antidépressive, est détourné en un mélodrame, sans saveur, ni sincérité. Le spectacle aura sans doute plus d’une raison de convaincre, mais pas sous cette forme insipide, ni sans son élan narratif.

Film qui partait très fort avec des chansons gaies au message positif, avec un scénario original axé autour d'un mensonge qui prend des proportions dans la vie d'un couple qui a perdu son ado et je dois dire que j'étais plutot charmé mais très vite ça s'essouffle, il ne se passe plus rien, les chansons sont lassantes et répétitives et ça devient franchement banal pour un film qui partait si bien... pis 2h15 ça peut être long quand on s'ennuie de la sorte !! Autant aller voir la musicale que de perdre son temps devant ce long métrage morne...

Difficile de sortir un film comme ça hors des pays anglo-saxons alors que le spectacle n est absolument pas connu en France . Sur ce sujet du mal-être adolescent et de la non communication des personnes ce film est touchant. Dear Evan Hansen est un phénomène sur scène et on le comprend en voyant le film . Le pouvoir de la musique et de la mélodie sur les émotions. Un très bon musical.

Cette histoire d'une méprise entre deux adolescents déprimés dont l'un se suicide en une mise en scène mensongère par l'autre pour enfin tenter d'exister regard des autres tient la route avec tout même un arrière-goût de feel-good movie latent tout au long du visionnage et qui se dévoilera à la fin. Il y a une bonne analyse du sentiment de solitude et d'inutilité et l'intériorité des personnages bien qu'archétypaux est plutôt bien décrite. Mais ce qui distingue ce film avant toute chose c'est le parti pris de transcrire toutes les émotions des personnages en chansons. Des chansons bien "plan-plan" (de la soupe sonore quoi), "larmoyantes" comme il faut et avec une musicalité à ravir Disney... Et il y en a un paquet. C'est ce qui m'avait fait fuir le film une première fois, mais je voulais savoir si le scénario arrivait à outrepasser ce choix artistique qui se défend en soi mais peut créer une barrière infranchissable. Je lui ai donné cette seconde chance et je ne le regrette pas même si ce n'est pas demain que je retente l'expérience.

Brillant

"Cher Evan Hansen" est tout simplement le meilleur film sur l’adolescence de notre époque avec la trilogie Spider-Man Home.

Adapté de la comédie musicale et mis en scène par Stephen Chbosky, il met en vedette Ben Platt, Kaitlyn Dever, Amandla Stenberg, Nik Dodani, Colton Ryan, Danny Pino, Julianne Moore et Amy Adams qui excellent tous dans leur rôle respectif.

C'est une analyse subtile de la fragilité psychologique de l'adolescence, qui aborde des thèmes tels que les troubles mentaux et le suicide.

4.7/5