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    Nomadland
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    Laurent D
    Laurent D

    105 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2022
    Frances McDormand est encore une fois époustouflante de sincérité et de subtilité. Les paysages sont magnifiquement filmés et le propos terriblement d'actualité. Merci à Chloé Zhao pour ce moment d'intensité cinématographique.
    Nicolas Pujol-Paris
    Nicolas Pujol-Paris

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2022
    Juste magnifique road movie. simple triste joyeux. Que le cinéma américain peut être beau quand il est bien fait.
    Redzing
    Redzing

    935 abonnés 4 300 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2022
    Ayant perdu son mari, son emploi, sa maison, et même sa ville (!), Fern décide de devenir une nomade. A bord de son van, elle arpentera les Etats-Unis, découvrant les difficultés de sa condition, et une communauté vivant en marge de la société.
    « Nomadland » n’a pas volé son joli succès critique en 2021. Car il aborde une part invisible de la société américaine. Ceux qui ont tout plaqué pour vivre en quasi-indépendance. Parfois par choix, le plus souvent par nécessité, ces nomades des temps modernes apprécient leur liberté tout en étant confronté aux immenses contraintes que l’autonomie représente. D’autant plus qu’ils sont pour la plupart relativement âgés. Chloé Zhao traite son sujet de manière quasi documentaire. Des personnages souvent incarnés par de vrais nomades (dont Bob Wells, célébrité dans ce milieu, qui joue son propre rôle). Une mise en scène sobre, utilisant souvent des gros plans et grands angles sur ses protagonistes marqués par la vie. Une attention du détail, montrant qu’une assiette brisée ou une nuit froide représente un challenge pour ces personnes. Tandis que les prestations poignantes de David Strathairn et Frances McDormand, la jolie photographie et les magnifiques paysages américains rappellent que l’on est bien dans un film fait par et pour le cinéma. En outre, le film traite de ses thèmes de manière intelligente et pertinente. Montrant l’énorme vulnérabilité du troisième âge aux USA, pays où la notion de retraite est très relative. Ou le paradoxe des nomades, voulant vivre en dehors de la société, mais contraints d’effectuer les emplois les plus précaires du système pour survivre. Un beau drame, empreint d’une poésie mélancolique certaine.
    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2022
    Nomadland est un film très touchant. De part sa bande son très mélancolique et ses longs plans contemplatifs, une poésie se dégage de Nomadland, ça fait vraiment du bien à voir. Chloé Zhao s'attarde sur tous les laissés pour compte du système américain, des travailleurs souvent brisés par un évènement tragique de leur vie. A l'image du dernier dialogue très touchant, on rencontre plein de personnages qui tentent d'accepter leur situation et d'aller de l'avant, malgré les injustices qu'ils subissent. Ça fait de Nomadland un film vraiment puissant émotionnellement. Pour autant, je trouve dommage que le film soit autant contemplatif, c'est à un point où les personnages sont à peine développés. Ça réduit grandement l'attachement qu'on a pour ces personnes, et c'est pour ça que je ne pense pas que Nomadland va me manquer plus que ça. Ça reste un beau film, je vous le recommande.
    ÉléonoreMadison
    ÉléonoreMadison

    68 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 août 2022
    Je pensais regarder un chef-d'œuvre vu que ce film a eu plusieurs oscars mais je suis restée sur ma fin. L'actrice joue bien et est attachante. La vie des nomades est un sujets qui aurait pu passionner malheureusement le film a beaucoup de longueur et manque d'énergie et de scénario. Il est soporifique alors que le sujet du film est touchant et aurait pu intéresser.
    Mla
    Mla

    8 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 juillet 2022
    Nomadland a reçu Un nombre incalculable de prix , alors ok les paysages, ok l’histoire est touchante etc, mais on est pas dans un film qui révolutionne le genre loin de là.
    Lujsharkzz
    Lujsharkzz

    6 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 juillet 2022
    Voilà ce que je pense : le film est surcoté. On voyant les critiques, j'ai pensé que j'allais regarder un film touchant et très beau, bref un film qui marque quoi. Et bien j'ai eu une très grande déception. Déjà il n'y a pas d'histoire, c'est juste des plans de quelques minutes qui se suivent sans raison. Certaines sont limite, notamment les passages aux toilette, et ne servent pas vraiment le récit ( déjà qu'il n'y en a pas). On ressort du film comme au début: on a rien vu, alors oui c'est beau parfois, enfin les paysages quoi, parce que le film en lui même n'a rien de mémorable. Enfin bref a mon goût c'est un films mauvais, qui n'as pour les sauver que les paysages et un seul dialogue intéressant au début du film.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    163 abonnés 2 423 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 juillet 2022
    Le film d'art et d'essai ennuyeux par excellence.
    Difficile de comprendre le succès critique (et commercial par voie de conséquence suite à la razzia de prix obtenus).
    Le film est franchement soporifique. Un documentaire sur le nomadisme contemporain offre autant d'information en moins de temps.
    Frances McDormand récolte le troisième Oscar de sa carrière sur une performance qui n'a absolument rien d'extraordinaire.
    Chloé Zhao est une bonne réalisatrice est le film a quelques très beaux visuels, mais c'est bien tout.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 013 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2022
    Les pionniers d’Amérique venus d’Europe allaient d’Est en Ouest, traversant cet immense territoire plein de promesses à la découverte mais aussi à la conquête souvent sanglante de ressources qu’ils croyaient inépuisables. Deux siècles après cette grande transhumance vers l’Ouest qui connut son plein essor au début de XIXème siècle, les habitants de ce pays qui est devenu cent ans plus tard la plus grande puissance mondiale, sont pour beaucoup remplis de désillusions, le fameux « rêve américain » tenant de moins en moins une promesse qui n’a jamais été en réalité que chimère pour la majorité d’entre eux. L’impitoyabilité du système capitaliste qui doit désormais se défendre face à la montée d’autres géants comme la Chine ou l’Inde, s’est encore renforcée. Bien heureux, ceux qui peuvent espérer vivre de leur retraite avec un toit sur la tête, tout en priant de ne jamais tomber malade. Prendre la route après avoir vendu le travail d’une vie, est parfois tout ce qui reste comme solution pour ne pas tomber dans la misère. Au volant de camping-car miteux, ils roulent non plus pour chercher l’eldorado mais tout simplement pour tourner en rond à travers le pays au gré des petits boulots que quelques grands trusts consommateurs de main d’œuvre non qualifiée ont la bonté de leur offrir pour quelques semaines. On les appelle les « Van dweelers » ou les « nouveaux nomades américains ». En 2011, Fern (Frances McDormand) récemment veuve vient de perdre son emploi dans l’usine de plâtres de la petite bourgade d’Empire dans le Nevada devenue depuis ville fantôme. Ayant vécu là toute sa vie avec son mari face au désert, elle doit quitter son logement dans un délai de cinq semaines. Après quelques hésitations, informée par une amie, elle rejoint la communauté animée par Bob Wells, bénévole qui orchestre tout un système d’entraide et d’éducation pour aider ces vieux nomades à faire face aux avaries du voyage. Fern va faire l’apprentissage de cette vie d’errance entrecoupée de haltes dans les points de rassemblements où la solidarité unit ces oubliés qui redécouvrent la vie des pionniers, certes de manière moins rude et moins dangereuse mais aussi moins exaltante car le carburant de la promesse d’un avenir radieux n'est plus là . Là est bien sûr toute la différence. C’est la journaliste Jessica Bruder, qui à la suite de la disparition du code postal d’Empire faute d’habitants, a choisi de rendre compte du phénomène des « Van dweelers » s’étant développé à partir de la crise immobilière qui de 2007 à 2009 creusa encore un peu plus les inégalités et laissa beaucoup de retraités avec des pensions devenues peaux de chagrin suite à l’effondrement des cours sur lesquelles elles étaient indexées. La lecture de son roman à vocation documentaire (« Nomadland: Surviving America in the Twenty-First Century ») frappa Frances McDormand tout comme l’acteur/producteur Peter Spears. Ils décident alors de le porter à l’écran pour ce qui sera « Nomadland ». Pour la réalisation, leur choix se porte sur Chloe Zhao après qu’ils ont vu « The Rider » au festival de Toronto en 2017. Le cinéma américain n’a jamais craint l’introspection et n’hésite pas à en confier ici la charge à une jeune réalisatrice chinoise qui a malgré tout rejoint Londres puis New York dès l’âge de quinze ans. Comme dans son précédent film (« The rider »), ce qui frappe au-delà de la parfaite maîtrise technique dont elle fait preuve, c’est la manière dont Chloé Zhao s’inscrit sans peine dans le sillon creusé sans relâche par le cinéma américain depuis les années 1960 et même parfois bien avant (John Ford et « Les raisins de la colère » en 1940), qui à travers des sujets plus forts dramatiquement dressait le portrait d’une Amérique ayant déjà bien du mal à marcher sur ses deux pieds. Martin Ritt, Sam Peckinpah, Michael Cimino, Martin Scorsese, Hal Ashby, Francis Ford Coppola mais aussi John Frankenheimer dans son film, « Le pays de la violence » (1970), ont parfaitement montré comment l’Amérique profonde était en train de décrocher irrémédiablement. Depuis la mondialisation s’est installée et l’affaire semble désormais entendue avec comme résultat un horizon définitivement bouché pour les « petits soldats » du système qui vont devoir en sus subir la crise climatique. Fern qui s’est depuis longtemps construit une bulle intérieure au sein de laquelle elle se ressource et dans laquelle elle laisse peu de monde entrer, nous offre plein écran son regard où transparaît derrière le sourire de circonstance qui lui sert de passeport, la quête de sens à ce grand tour qui conduit doucement jusqu’à la mort tous ces corps fatigués, obligés de continuer à fonctionner encore un peu pour nourrir la soif de profit inhérente au système capitaliste dérégulé, en allant chercher les petits boulots là où ils se trouvent. Pas besoin d’action pour ce film qui ne participe plus d’un cinéma de combat dénonçant frontalement et parfois violemment tout en laissant entrevoir un monde meilleur grâce à la lutte et à la fédération des énergies. Le cinéma de Chloe Zhao que certains qualifient un peu facilement de doux car il n’est pas empreint de violence physique, est le cinéma du constat qui n’a besoin pour convaincre et sensibiliser que de la description du réel interprété par les protagonistes eux-mêmes. C’est aussi le cinéma de l’attente. Celle d’une catastrophe à venir, indéfinie mais aussi protéiforme que l’homme ne peut sans doute plus éviter, ayant démontré depuis trop longtemps son incapacité à dépasser sa propre condition. Un obstacle sans doute infranchissable pour les malheureux mortels que nous sommes en dépit de toutes les Greta Thunberg de la terre. Une Greta Thunberg, bien malgré elle, devenue le jouet des grands qui régissent ce monde et triste illustration de la cynique maxime exprimée par le prince Salina joué par Burt Lancaster dans le « Guépard » de Visconti en 1963 : « Faire que tout change pour que rien ne change ». Reste donc les magnifiques paysages qui jalonnent tous les Etats traversés dont se repaît Fern et que Chloe Zhao filme de manière crépusculaire (photographie de Joshua James Richard, déjà présent sur les deux premiers films de Zhao), se demandant peut-être quand ils finiront eux aussi par être définitivement emportés par la folie de l’homme. Un film tout à la fois réaliste et poétique que nous propose une déjà très grande réalisatrice qui démontre une nouvelle fois qu’elle dirige formidablement les acteurs, qu’ils soient professionnels ou amateurs, en réussissant à les placer sur un pied d’égalité afin de faire ressortir toute l’humanité qui les habite. Le tout sans recours facile au pathos comme trop sou-vent dans le cinéma français. Frances McDormand qui habite tout le film est comme toujours parfaite de sobriété et de vérité. Elle a vu juste, récoltant là son troisième oscar qui fait d’elle la plus grande actrice célébrée par l’Académie, juste derrière Katherine Hepburn récompensée quatre fois. Sublime et désespérant.
    Claire Chassagne
    Claire Chassagne

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2022
    Magnifique. Le film met en lumière la conditions des retraités pauvres aux Etats-Unis. Vivant dans des camions aménagés, nomades, ils redeviennent des pionniers à la découverte du continent Nord-Américain.
    NammJones
    NammJones

    98 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2022
    Un film pour notre époque avec sa dose de paysage, d'écologie, de regard de braise face à une montage silencieuse... Rien de transcendantale, dans tous les cas. Un film pour Cannes..
    gooneur
    gooneur

    42 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2022
    Malgré une magnifique photographie et un joli casting mêlant pros et amateurs, un film quelque peu lénifiant et, osons le, parfois ennuyeux, sur un sujet qui aurait pu être traité de manière plus percutante. Surcoté dans une année moyenne.
    HawkMan
    HawkMan

    154 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2022
    Oeuvre particulièrement bien notée, je m'attendais à voir un film d'exception. Je suis forcément un peu déçu. L'histoire est très bien écrite et très bien jouée. On suit une femme, ancienne ouvrière ayant perdu son travail, qui va parcourir l'Ouest américain en vie de nomade dans un van aménagé en vivant de petit boulot saisonnier.
    La beauté des lieues est sans conteste mais le rythme est souvent décousu et manque de profondeur.
    Néanmoins, le film est très plaisant à voir.
    Bref : un film de nomade.
    deeejod
    deeejod

    5 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2022
    Certes c'est lent, certes il ne se passe pas grand chose, et nous sommes plus proche du documentaire que de la fiction... mais le jeu est d'une grande justesse, les images sont magnifiques. Je me suis laissé transporté.
    Hotinhere
    Hotinhere

    425 abonnés 4 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2022
    Récompensé par trois Oscars (dont celui du meilleur film), un drame social lumineux et plein d'humanité, qui explore l’Amérique des laissés-pour-compte de la la crise financière de 2008, irradié par l’interprétation bouleversante (et Oscarisée) de Frances McDorman.
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