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    Nomadland
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    3,9
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    362 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 731 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2022
    Dans une lumière diffuse créant des plans proches de tableaux se détache l'image d'une fragile puissance de Frances McDormand dont le charisme naturel porte l'émotion de ce drame de la perte, tant financière que personnelle. A l'instar de la musique country, nostalgique et virile, ce périple met en scène des individus en souffrance mais résilients et optimistes, tel David Strathairn et les comédiens non professionnels pourtant imposants de justesse, tout en pudeur. Ces terres de nomades à la fois exilés et aventuriers nous offrent une vision différente du voyage, tant intime qu'itinérant à travers l'entrelacement de parcours (de vies). Une ode à la touchante mélancolie.
    Fabios Om
    Fabios Om

    35 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2022
    Nomadland c'est un film triste, un drame social peut être mais pas que , c'est aussi un film poignant , touchant qui pourrait toucher tous le monde car ce film peux parler au plus grand nombre et on ça peux tous nous arriver et sur un mode de vie compliquer et pas toujours connue . Un film plutôt bien écrit er réaliser par Chloé zhao. Un film pas trop long , qui met bien en avant ces personnage et ses acteurs, Un film plutôt agréable à regarder, film aux multiples récompenses. Grandes légitimes car c'est un grand films , Très bon road movie qui confirme le style épuré de Chloé Zhao. L'arrière-fond social est assumé sans jamais entraîner de lourdeurs ou de pathos. De splendides prises de vue. Une œuvre de haut niveau.

    résumer :
    Après l’effondrement économique de la cité ouvrière du Nevada où elle vivait, Fern décide de prendre la route à bord de son van aménagé et d’adopter une vie de nomade des temps modernes, en rupture avec les standards de la société actuelle. De vrais nomades incarnent les camarades et mentors de Fern et l’accompagnent dans sa découverte des vastes étendues de l’Ouest américain.
    Françoise Sabard
    Françoise Sabard

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2022
    Magnifique, c'est à la fois le reflet d'une époque et d'une étape de la vie où à l'heure du bilan chacun tente de retrouver une place. Un film tout en nuances... comme un air de blues...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 février 2022
    J'ai toujours beaucoup aimé Frances McDormand. Parce que le cinéma des frères Coen. Parce que Fargo, souvenir inoubliable. On l'a vue s'épanouir sans Joel Coen, dans "Three Billboards, les panneaux de la vengeance", il y a quatre ans. Elle était déjà exceptionnelle.
    Mais dans ce film, que dire ? Elle irradie, elle bouleverse, elle enchante. Tout au long de ce chef d'œuvre des temps modernes, elle est de chaque plan, incroyablement humaine, terriblement perdue.
    Bien sûr, ce film est aride, dérangeant. On est heureux, à son visionnage, d'être sous un toit, d'avoir près de soi les gens qui nous accompagnent. Car, en dépit des multiples rencontres de Fern, qui l'enrichissent indubitablement, il y a cette écrasante solitude, cette perdition, ce refus de s'abandonner à d'autres.
    Frances McDormand est sans artifice, elle incarne simplement. Et ses compagnons de voyage, pour la plupart de "vrais nomades", constituent une galerie de personnages terriblement attachants.
    Ne passez pas à côté de cette merveille !!!
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    14 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2022
    Avec "Nomadland", il ne faut clairement pas s'attendre à un film classique avec une histoire qui irait d'un point A à un point B. Il y a bien un point A, mais on cherchera vainement une fin même s'il y a une once de dénouement. Non, il s'agit bien de mettre des images sur les mots du livre éponyme. Avec une formidable Frances McDormand pour donner un personnage principal et le reste, c'est du documentaire sur ces nomades américains qui démontre ce que cache leur liberté. Chloé Zhao ne juge pas ce qui a pu les mettre sur les routes, comme la personnage principale; on peut lui reprocher, mais c'est aussi bien comme ça. On contemple et on fait fonctionner notre propre esprit critique.
    Le Rabzz
    Le Rabzz

    10 abonnés 327 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2022
    Un road movie parfait, intimiste, touchant, un décor a couper le souffle en bref une vrai bouffer d'air frais.
    FLORIAN B.
    FLORIAN B.

    1 abonné 53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2022
    Un film extrêmement envoutant par la qualité de la mise en scène, des décors et de la musique. Chloé Zhao signe ici un film prenant, s'intéressant aux déchus et délaissés du capitalisme, errant dans les contrées étasuniennes. Un regard très pertinent et original porté par des acteurs de qualité.
    Chris58640
    Chris58640

    184 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    La première chose à dire, c’est que la réalisation de Zhao est un sans faute. Elle filme au plus près les visages, les émotions, sans oublier de mettre en valeur les paysages à couper le souffle que traverse son héroïne. C’est la cohabitation permanente de l’individu face à l’immensité de l’espace. La musique, au piano, n’est utilisée que dans les moments où Fern roule, où elle marche, où elle contemple la nature. Le reste du temps, pas de musique, juste le bruit du vent, des insectes, de la vie. Zhao filme une héroïne cabossée, au visage marqué, qui vit sa vie de femme dans un van minuscule et aménagé, et qui alterne les rencontres, les petits jobs ingrats avec la route. Ca dure presque 2 heures, on pourrait croire qu’on va s’ennuyer avec toutes ses scènes de vie quotidienne, tous ces moments de solitude et de silence, et bien pas du tout ! Ce n’est pas seulement grâce à la performance de Frances McDormand, c’est toute la démarche de Chloé Zhao fait donne ce résultat. Elle a choisi de ne pas embaucher d’autre acteurs que McDormand, tous les autres (et on en a la confirmation lors du générique de fin) jouent leur propre rôles, raconte leur propre histoire. On est donc à deux doigts du documentaire, on pourrait qualifier son film de docu-fiction sans que ça lui enlève quoi que ce soit en termes de qualités cinématographiques. Tous ces gens qui entourent cette magnifique actrice ne jouent pas la comédie, ils n’ont pas à être crédibles ou pas, ils sont ce qu’ils sont à l’écran, ils parlent avec leurs mots de cette vie étrange dans laquelle il semble s’épanouir. Il n’y a pas à creuser beaucoup pour se rendre compte que cette vie de nomade n’est pas non plus venue comme çà, par pur choix. Maladie, chômage, deuil impossible, crise économique, frais médicaux exorbitants, tous ont une raisons d’avoir choisi cette vie mais aucun ne se plaint. Il y a une solidarité et une humanité qui saute aux yeux, elle est sans doute propre aux gens qui vivent un petit peu à la marge. Il n’y a aucun misérabilisme dans « Nomadland », pas une larme. Enfin si, juste une à la toute fin, lorsque Fern retourne dans sa ville devenue ville fantôme. La pudeur avec laquelle Zhao filme ces gens saute aux yeux et touche en plein cœur. Au milieu d’eux, Frances McDormand laisse parler son immense talent. Fern distille ses émotions au compte goutte, et Mac Dormand sait merveilleusement jouer ce genre de personnage. Elle accepte de se laisser filmer dans des situations qu’on ne montre pas d’ordinaire au cinéma (sur les toilettes) ou pour une actrice passé 30 ans (intégralement nue dans un torrent), elle donne à Fern 100% d’elle-même et même peut-être un peu plus. Il n’y a pas d’intrigue à proprement parler dans « Nomadland », il s’agit d’un road-movie, de rencontres successives, de petits boulots qui s’enchainent. Zhao filme une Amérique qu’on ne voit pas beaucoup au cinéma, celle des laissés pour compte de la crise de 2008, ceux qui ont des retraites minuscules et qui ne peuvent vivre que dans leur van. Il ne s’agit pas ici d’immenses camping car luxueux, mais plutôt de fourgons aménagés (parfois avec une remorque) minuscules, où on dort recroquevillé, sans isolation, où on cuisine sur une plaque unique et on mange quasiment au dessus. Tous ces gens sont à la merci d’une panne moteur qu’ils n’auraient pas les moyens de payer et qui les laisseraient sans rien du tout, pour le coup. spoiler: Fern, à deux reprises, est hébergée dans une maison. Chez sa sœur d’abord (pour lui emprunter de l’argent), chez le fils de son ami Nick ensuite. Les deux fois on lui propose de rester, les deux fois elle décline et part aussi vite qu’elle peut.
    Il y a dans cette vie de nomade pas seulement de la précarité, il y a aussi une forme de liberté qui semble lui convenir, qui semble leur convenir à tous. « Nomadland » est un film qu’il faut voir si on veut comprendre un petit peu cette Amérique qui nous semble parfois si étrange. Dans ce pays sans filet social, sans Sécurité Sociale, qui a érigé la Liberté comme vertu supérieure à toutes les autres, il est entendu qu’elle a un prix. Nous, ici, n’imaginons pas payer ce prix là. Là-bas, dans le Middle West, dans l’Amérique de 2021, c’est différent. Ce qui peut déconcerter le spectateur français peut aussi l’interpeller et le toucher. C’est le cas avec « Nomadland »
    Marc de Georgi
    Marc de Georgi

    35 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2022
    Un road movie social assez rude mais qui ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières. Frances Mcdormand propose comme à son habitude un personnage marquant. Néanmoins la réalisation qui joue le coté contemplatif avec des images de grands espaces ne propose qu'un constat en guise de scénario.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    62 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2021
    Nomadland dresse un portrait assez éloquent d'une Amérique à deux vitesses, et de la situation de ces personnes que la vie n'a pas épargné. Mais ce qui manque au film, c'est une progression narrative: Chloe Zhao se contente d'enfiler, avec énormément de passivité, les mêmes scènes en boucle, ce qui rend le récit beaucoup trop linéaire et ennuyant.
    2985
    2985

    227 abonnés 931 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2021
    Un film assez vide, le quotidien de cette nomade n'es guère palpitante dans son approche tout du moins, peu importe les situations que ce soit ses différents jobs ou rencontres, on n'a doit à toujours la même façade sans émotion de la part de Frances McDormand difficile donc de s'investir en tant que spectateur. De plus ces fameuses rencontres Chloé Zhao les filment inlassablement de la même manière pendant 2h hormis quelques plans façons documentaires, sur des discussions qui ne nous apprennent pas grand-chose sur les personnages. Reste les paysages plutôt bien filmé mais qui reste de façon globale aussi monotone que le sujet. La musique de Einaudi est par contre réussi. Un film tout de même très surestimé qui interpelle sur son nombre de récompenses.
    surfnblue
    surfnblue

    52 abonnés 1 535 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2021
    Un film lent sur la vie d'une nomade enchainant les petits boulots, depuis son mobile home, et depuis le mort de son mari et celle de sa ville qui n'existait que pour une unique usine qui a fermé. C'est aussi la condition de vie de nombreux américains (mais pas seulement, on a la même chose en Europe avec les gens du voyage) qui préfèrent le vie errante à celle, plus cadrée et conventionnelle, qui a fait l'American Dream (mais qui reste aussi un rêve ou une dystopie pour nombreux).
    Bref, une espèce d'ode à la liberté (dans la petite misère) qui n'est pas sans rappeler le cultissime Into the Wild.
    Ca se voit donc, mais faut s'accrocher un peu parce que c'est mou.
    VENTURi
    VENTURi

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2021
    Une œuvre riche en émotion faisant ressortir toute humanité qui sommeille en nous et qui fut une grande source d'inspiration de réflexion sur la condition humaine.
    Ce récit fait ressortir toute la beauté naturelle et aspire à apprécier les choses simples.
    En conclusion, trois phrases simples qui pour moi définissent cette réalisation ; Vivre l'instant, aider ceux qui nous entourent, apprécier notre environnement.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2021
    Très belles images sur ces nomades ces laissés pour compte que l'Amérique a mis de côté et qui malgré eux voyagent de petit boulot en petit boulot. Beau portrait que celui de l'héroïne mais scénario trop mince et qui rend hermétique toute compassion pour le passé de cette femme blessée sur laquelle on finira par finalement ne rien savoir de plus. Un peu déçu donc...
    Fodscraft
    Fodscraft

    14 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2021
    Fern a perdu son mari par le passé. Elle a également perdu son travail, comme la plupart des habitants d'Epire, ville ouvrière du Nevada, quand l'usine ferme suite à un accident. Elle décide de vivre dans son van et part sur les routes, vivotant de petit boulot et côtoyant une population itinérante désœuvrée.
    Drame social aux nombreux prix, Nomadland les mérite. C'est sans pathos qu'il décrit la vie des laissés pour compte, qui ont perdus leur argent, leur santé, leur travail, et à qui le système américain ne permet pas de se retrouver. C'est aussi l'histoire émouvante de Fern, qui fait son voyage initiatique pour se retrouver dans ce road movie spoiler: qui finit où il commence
    .
    Chloé Zhao, la réalisatrice, sublime la grandeur des paysages, où se plonge littéralement le personnage principal, avide de se perdre, de se diluer dans ces étendues.
    Un très beau film, humain.
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