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    Echo
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    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2020
    "Echo" n'est pas un film comme les autres. Mais est-ce seulement un film ?
    On y voit cinquante-six courtes saynètes tournées en plan fixe. Certaines durent quelques secondes à peine ; d'autres dépassent la minute. Une séance d'aquagym dans une piscine à ciel ouvert. Une employée de musée qui se dispute au téléphone avec le père de son enfant. Une femme et son bébé qui regarde la neige tomber par la fenêtre. Des éboueurs qui ramassent les poubelles dans une rue de Reykjavik. Deux réfugiés expulsés de force par la police d'un temple protestant où ils avaient trouvé refuge.
    Pas de lien logique entre chacun de ces plans sinon l'unité de temps : ils se déroulent tous autour des fêtes de Noël.
    Le cinéma, comme tous les arts, est construit autour de règles. Et les cinéastes comme tous les artistes ont envie de les outrepasser.

    Après avoir réalisé des films conventionnels, Rúnar Rúnarsson a voulu rompre avec la linéarité du récit dans un film aussi kaléidoscopique que son affiche l'annonce. La démarche est la même que celle qui avait inspiré Roy Andersson dans "Chansons du deuxième étage". C'était aussi celle de Régis Jauffret dans son énorme roman "Microfictions" qui comptait cinq cent minuscules nouvelles. Il s'agit de coller bout à bout une série de vignettes, des scènes de fictions ou purement documentaires, pour raconter le monde.

    À condition d'en avoir été prévenu, on peut se laisser hypnotiser par le procédé et apprécier chaque saynète comme on goberait des M&Ms, l'un après l'autre. Certaines sont plus marquantes que d'autres : en particulier celle qui met face à face les deux filles d'un couple recomposé qui se rencontre pour la première fois.

    Pour ne pas sembler moins disruptif que l'époque l'exige, on peut aussi se laisser convaincre par la démarche iconoclaste du réalisateur et par son refus de la linéarité du récit. Le problème est que ces vignettes, aussi léchées soient-elles, auraient dû au bout du compte faire sens. Et ce n'est pas toujours le cas. On comprend que Rúnar Rúnarsson ambitionne de dresser un portrait à charge de la société islandaise. Mais son film, qui a l'élégance de durer une heure et dix-neuf minutes à peine, aurait pu durer une heure de plus ou de moins sans que rien n'y change.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Au cas où quelqu'un songerait à envoyer à une population extraterrestre des images symboliques de notre vie sociale actuelle de terriens, Echo de Runar Runarsson ferait parfaitement l'affaire. Le film du talentueux cinéaste islandais, déjà auteur de Volcano et de Sparrows, est un objet conceptuel qui déconcerte de prime abord avant d'envoûter progressivement (pas tous ses spectateurs, c'est évident). Runarsson a tourné pas moins de 56 séquences, en plan fixe, d'une durée variable, de 30 secondes à deux minutes, grosso modo. Pas d'évolution narrative proposée car ce sont des vignettes indépendantes les unes des autres mais il y a unité de temps (les fêtes de fin d'année) et d'une certaine façon de lieu (l'Islande). Le film est présent partout : en famille, dans un hospice, dans la rue, en mer, à un arrêt de bus, dans un bar ... Cette succession de saynètes raconte des situations qui sont comme des bribes d'histoires dont nous ne connaissons qu'un moment fugitif. Prises une par une, elles ne disent presque rien mais réunies elles parlent du monde tel qu'il est, avec un prisme islandais (le discours des politiciens, le défiance vis-à-vis des banques, les paysages splendides et désolés sont des ingrédients locaux) mais le message est universel, sachant que chacun peut poser un regard différent sur cette vision amère et parfois humoristique des relations humaines et sociales. Parfois, l'on pense au cinéma de Roy Andersson, voire à celui d'Elia Suleiman, mais Runarsson a sa propre manière, singulière et ouverte, de nous laisser la liberté d'interprétation.
    lionelb30
    lionelb30

    384 abonnés 2 496 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 janvier 2020
    Attention , ce n'est pas un film. Pas de scenario , pas d'histoire , simplement une suite de scènes sans aucun rapport entre elles. Plus proche du documentaire car des bout de vie islandais qui ne touchera que ces habitants. Excluant pour les autres.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    149 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 janvier 2020
    Le premier plan est une voiture dans un lavomatic, le dernier un océan arctique déchaîné, entre les deux 54 images fixes de quelques secondes à 2 minutes censées illustrer des tranches de vie islandaises pendant la dernière semaine de l'année. On est donc plus près d'une installation artistique que d'un film à proprement parler mais le gros problème est que les images semblent ne rien signifier et ne présentent pas de qualités esthétiques particulières, elles sont banales ce qui est dommageable pour une œuvre qui ne peut se juger que par sa cinématographie.
    Il y a une vingtaine d'année, un autre réalisateur du Nord, Roy Andersson avait sorti un film utilisant le même procédé "Chansons du 2ème étage" qui était une vraie claque visuelle et qui avait du sens, ici on en est très loin.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2021
    un petit film intéressant sur les islandais dans leur jus...Pas de scénario, un collage de 56 saynètes sur le quotidien durant la période de Noël à Reykjavik, principalement, chacune dure entre une et deux minutes à chaque fois, c'est souvent décalé et pittoresque, sans romantisme, plutôt dans le vécu , il s'en passe des choses en Islande, autant qu'ailleurs, des jeunes, des vieux, des femmes, des hommes, des sportifs, des joueurs de Monopoly, des cuisines, des garages, c'est un fourmillement, un collage réussi, idéal pour découvrir la culture islandaise autrement qu'en touriste...Je conseille
    Aulanius
    Aulanius

    173 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2020
    Pas incroyable mais pas foiré non plus. Je connais assez bien le cinéma scandinave pour avoir vu un paquet de films du genre depuis des années et on retrouve un peu cette patte dans "Écho". Pour ceux qui s'attendent à un film dans le sens ou l'histoire se suit, ce ne sera pas pour vous. C'est une succession de scènes de la vie courante en Islande. Il y a un peu de tout et chacun aura déjà vécu une ou plusieurs situations à l'écran. Parfois même, je pense que ce ne sont même pas des acteurs mais des vraies personnes que l'on a filmé (notamment la scène de l'accouchement). C'est plat et un peu ennuyeux mais je pense que le réalisateur veut nous faire passer un vrai message donc ça mérite un peu d'attention. Pour moi, c'est moyen mais pas à jeter donc si vous êtes curieux et que vous aimez un peu le cinéma indépendant, lancez-vous. 11/20.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2020
    “Echo” veut faire état d’une société à un instant T. Rúnar Rúnarsson place son long-métrage en Islande durant les fêtes de fin d’année et propose différentes séquences en plans fixes, sans lien entre elles et censées être spontanées. On rigole beaucoup face à des situations risibles et on reste béat devant celles qui sont dérangeantes. On attend que les personnages se croisent, mais lorsque la courte séquence se termine, nous ne les reverrons pas. A force, on se demande où ce voyeurisme nous pousse en cherchant une morale. En fin de compte, “Echo” est un tableau humain avec ses qualités et ses imperfections.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2019
    spoiler: Merci pour ce film captivant, dense, profond, sobre et drôle.
    On est pris d’émotions en découvrant les 58 (!) séquences réalisées par le cinéaste islandais. Les personnages « jouent » leur propre vie, sans fard, mais dans une esthétique et une structure très abouties. Ce film a obtenu le pris du jeune public au Festival de Locarno.
    willy holden
    willy holden

    3 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juin 2020
    C'est un immense film à voir d'urgence. Juste une succession de scènes assez brèves,, sans lien entre elles, mais d'où émanent une grande cohérence et beaucoup d'humanité. On est dans la filiation du cinéma nordique, entre la solitude, l'absurde, le désespoir et plein de choses difficilement exprimables. C'est vraiment du grand cinéma.
    Yvesgerard136
    Yvesgerard136

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 janvier 2020
    Film à éviter. Aucun intérêt surtout si on aime le cinéma. À peine un documentaire, même pas de beaux paysages...
    Candice D.
    Candice D.

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2020
    Un concept qui aurait put être bien mieux exploité, un manque d’humanisme certain pour verser dans un semblant d’ironie grinçant mais toujours à côté de la plaque. Dommage.
    Julie Graci
    Julie Graci

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    N'est un un complot que celui qui voit un danger dans ce film . Jim caviezel incarne le personnage d'une maniere profonde et magistral. C'est une réalité dont nous fermons les yeux parce que le monde est ainsi. L'homme est cruel. Il est perfide. Le film est soft mais poignant le but n'étant pas d'être trash mais de montrer l'envers du décors sur une réalité si dure puisque ça touche nos enfants. A voir.
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