Avis : Diamants sur canapé - Page 4

C'était en 1961, à une époque où la technologie laissait encore la place aux acteurs contrairement au cinéma actuel qui privilégie trop souvent la forme au fond. Blake Edwards ne s'en remet ici qu'à la lumineuse mais trompeuse et trompée Audrey Hepburn et à celui qui sera bien plus tard Hannibal dans l'Agence tous risques, George Peppard. Tout en émotion, ils se dévoilent l'un l'autre au fil du récit de temps en temps accompagné par les compositions d'Harry Mancini à qui l'on doit l'hymne jazzy de la panthère rose, rien que ça. Edwards creuse admirablement dans la vie de ses personnages tirés du livre de Truman Capote (De sang froid) et nous dévoile un femme pétillante, malicieuse, belle et torturée face à un écrivain qui fera tout pour l'atteindre, elle et l'amour qu'elle se refuse. Les dialogues rythment littéralement le récit et l'on ne compte pas ceux que l'on aimerait retenir. Malgré la légèreté et l'ambiance assez burlesque d'Edwards, son film n'en reste pas moins profondément triste sous la jeunesse lumineuse d'Audrey Hepburn. un petit bijou.

Cette comédie romantique de Blake Edwards, réalisée en 1961, repose entièrement sur les épaules d’Audrey Hepburn. Dans le rôle d’une personne totalement fantasque, elle rayonne de mille feux en papillonnant sans jamais se poser. Même si l’histoire s’appuie sur une quête d’amour superficiel, le film recèle quelques passages cultes (la scène d’ouverture, la soirée endiablée, la chanson « Moon river », etc.). Malgré son apparente légèreté, le récit brosse le portrait d’une femme qui masque sa fragilité par une désinvolture effrénée. Bref, une œuvre qui peut paraître désuète aujourd’hui mais dont le charme nostalgique continue d’opérer.

J'en gardais un souvenir très vague, voire légèrement mitigé. Vu trop jeune ? Possible. Toujours est-il que redécouvrir « Diamants sur canapé » au cinéma a été pour moi un délice quasiment du début à la fin. « Quasiment » parce que dans les premières minutes, j'ai eu un peu de mal. Souci de rythme, d'écriture... J'avais presque l'impression que Blake Edwards tâtonnait un peu, ne sachant exactement quel style, quel ton donner à l'œuvre. Heureusement, cette impression s'estompe très vite pour laisser place à une belle histoire, pourtant emprunte d'une profonde mélancolie. Il y a beau avoir de jolis moments, de grands sourires sur nos visages, la tristesse, la désillusion ne sont jamais loin, à l'image de personnages très souvent à contre-courant de ceux de l'époque : entre un héros « obligé » de se prostituer ou une mondaine souvent terriblement futile dans ses choix de vie, difficile de faire moins consensuel au pays de l'Oncle Sam... Pourtant, cela est fait (presque) sans jugements, sans condescendance, le réalisateur cherchant au contraire toujours ce qu'il y a derrière cette apparente superficialité : en l'occurrence beaucoup d'amertume, d'incapacités à affronter le « monde réel », thématique on ne peut plus moderne, probablement encore plus qu'à l'époque. D'autant que si Edwards est surtout connu pour son goût des comédies délirantes (et pas toujours très légères, osons l'écrire), il fait ici preuve d'une élégance, d'une délicatesse démontrant un talent quasi-égal aux plus grands noms d'Hollywood. Alors tout n'est pas parfait : cette caricature de japonais par Mickey Rooney n'est pas loin du scandale et vraiment pas drôle, les seconds rôles manquent souvent de personnalité (à l'exception de Patricia Neal et Martin Balsam, ce qui est déjà pas mal!) et de présence à l'écran, le cinéaste ayant manifestement fait le choix de se concentrer sur son duo vedette. Mais comment lui en vouloir... Si George Peppard livre une prestation honorable, il lui est évidemment impossible de faire de l'ombre à Audrey Hepburn, que le réalisateur met magnifiquement en valeur à travers de merveilleuses tenues signées Givenchy. Cette actrice ne connaît pas la vulgarité, parvient à rendre irrésistible une héroïne on ne peut plus frivole, l'écriture infiniment délicate de ses dialogues et des situations n'y étant pas non plus étrangères : quelle charme, quelle grâce, quel sourire... Sans être mon rôle préféré de cette dernière, qu'il soit devenu son plus emblématique n'a rien d'étonnant : il suffit de la voir spoiler: chanter « Moon River » ou négocier un achat abordable chez Tiffany's
(deux scènes absolument merveilleuses, en passant) pour comprendre l'aura que peut encore avoir l'actrice aujourd'hui. Malgré quelques baisses de rythme spoiler: (les passages autour du parrain de la Mafia m'ont peu emballées)
, difficile de ne pas saluer l'audace et le plaisir ressenti devant cette œuvre vraiment pas comme les autres (jusqu'à son dénouement, aussi bien dans le renoncement « amoureux » forcé d'Holly que ce merveilleux baiser sous la pluie, chat en main) : un classique à part, intemporel.

Assez décevant. Je m'attendais à une comédie romantique et je me retrouve avec un pseudo drame pas super divertissant. J'en attendais surement trop vu le pataques fait autour de ce film mais je l'ai trouvé assez moyen, ennuyeux même parfois, mais bon, je n'ai pas compté les minutes alors... A noter la (superbe...) réplique d'Audrey Hepburn vers la fin "je suis une grosse truie"... Bien sûr, on y croit, si on confond les terme "squelette" et "grosse truie"... Un personnage moyennement sympathique et très superficielle (admirons le maquillage parfait au saut du lit...), j'ai trouvé. Un peu dérangée sur les bords d'ailleurs. Bref, pas plus enthousiasmant que ça ce film, j'ai trouvé qu'il ne méritait pas plus que ça son statut de "chef d'oeuvre".

Diamants sur Canapé accumule certains clichés d'époque dont un japonnais joué...Par un acteur américain et caricaturé au possible, je dirais même abruti. Un prince charmant au jeu d'acteur aussi rigide et froid qu'une statue de l'île de Pacques. C'est en gros, une adaptation d'un conte de fée Disney en 1961, avant les révoltes hippies et donc assez conventionnel. Trop chic, trop neuneu parfois. J'ai tendance à dire non mais la rébellion bourgeoise m'a plu ce qui vaut à ce film assez efféminé une assez bonne note. Mais pour retranscrire la poésie de l'auteur du bouquin c'est un film raté: Ce film a été réalisé pour que les gens haïssent Truman Capote.

Une comédie très limité en gags du coup les acteurs, Audrey Hepburn en tête sont totalement bridés.

Sorte de prémisse aux comédies romantiques, Diamants sur Canapé souffre surtout d'un manque de rythme plus que des faiblesses inhérentes du genre. On notera tout de même la charmante interprétation de Audrey Hepburn, délicieusement femme.

Comédie romantique de bonne facture, dans laquelle on s'ennuie parfois. Heureusement il y a la magnifique Audrey Hebpurn.

Une très belle comédie romantique qui bascule parfois dans le déjanté. La scène de la party improvisée est énorme, délirante, désopilante et annonce le futur chef d'oeuvre "the Party". Audrey Hepburn est délicieuse , avec sa grâce , sa fragilité, elle joue une femme moderne, à la recherche d'elle même , voulant sa liberté , son autonomie , mais aussi prête à rencontrer l'amour. Pas de temps mort pour cette comédie bien rythmée, avec cette bande - son fabuleuse, gagnante d'un Oscar.

Même si j'adore "Comment voler un million de dollars" et que j'aime beaucoup "Seule dans la nuit", je ne suis pas un très grand fan d'Audrey Hepburn. C'est même avec une certaine défiance que je me lançais à l'assaut de ce "Breakfast At Tiffany's", de ces films qui ont fait la légende de l'actrice britannique. Et effectivement, il y a quelque chose de mythique (presque mystique) et d'irrésistible à la voir errer devant la vitrine de chez Tiffany's avec ses lunettes noires et son porte-cigarettes exagérément long. Pour ce qui est du reste, on se trouve face à un divertissement certes très élégant, bien fait mais qui n'a rien de plus qui permettrait de le placer au-dessus de la moyenne. Et puis, tout à fait entre nous, la fin du film est très discutable. En effet, celle-ci nous dit ouvertement qu'être amoureux, cela signifie automatiquement d'appartenir à l'autre. Et pareille idée à le don pour me faire grincer les dents.

Un film soi-disant culte que je n'ai cependant guère apprécié. La première partie est longue, insupportable de bavardages, de futilité, de cabotinage , dialogues insipides, gags grossiers, le tout donnant envie de fuir. Les choses basculent un peu quand se pointe le mari de la belle, donnant une dimension un peu plus profonde et complexe au personnage de Holly. La fin, avec l'arrestation qui donne une explication aux visites en prison de l'héroïne se tient également à peu près. Jen'ai guère apprécié le jeu d'actrice de Katrin Hepburn top exubérante, davantage celui de George Peppard en écrivain playboy désargenté. Le meilleur acteur dans ce film, c'est toutefois incontestablement le chat, qui incarnant sans doute le spectateur, regarde toutes ces scènes avec distance et un peu de dédain

Une comédie distrayante, qu'il faut avoir vu une fois. Quelques scènes magistralement tournées dont celle d'ouverture très chic at Tiffany's ou la party chez Holly, Hepburn aux yeux noisettes cause beaucoup, Peppard la regarde langoureusement avec de beaux yeux bleus, et le spectateur s'amuse en technicolor. Les chapeaux et coiffures de l'héroïne sont des petits diamants caractéristiques des productions hollywoodiennes des sixties. - TV vo novembre 20

Diamants sur canapé est un joli film mais je ne peux m'empêcher de penser ce qu'il aurait été avec Marilyn dans le rôle! Truman Capote lui même la voulait . Audrey Hepburn même si sourire ravageur, n'a pas l'envergure pour jouer une call girl. Dans ce film elle semble plus être une écervelée sympathique , qu'une call girl sexy. Invraisembable qu'avec l'histoire de cette jeune fille qui se débrouille comme elle peut et n'a pas un sou porte des robes aussi snobs et chères!!!!!!

Si l’on associe inconsciemment le nom de Blake Edwards à ses comédies burlesques, et que le titre de Diamants sur canapé renvoie davantage au nom de Truman Capote qu’à celui du réalisateur, le film qu’il en a tiré est un petit bijou d’élégance cinématographique. L’inoubliable rôle d’Audrey Hepburn, vêtue de sa tout aussi mémorable petite robe noire, a même su trouver sa place dans l’inconscient collectif en tant que représentation d’une Amérique dont la superficialité s’est muée en une véritable névrose. Alliant comédie romantique et drame psychologique, le scénario qui voit un écrivain new-yorkais s’éprendre de son exubérante voisine est d’une finesse exquise profondément raffinée qui cherche à définir la place que peut encore tenir l’amour dans cette société capitaliste où le matériel passe avant l’affectif. Ce moment de grâce est servi par une mise en scène tout en délicatesse, nous permettant de profiter de certains passages extrêmement attendrissants telle que la scène finale qui s’éloigne pourtant du texte initial, ainsi que par l’entêtante chanson "Moon River" composée par Henri Mancini.

Un classique de la romance et des histoires d'amour gamines et élégantes des années 60. Des goûts de luxe et la recherche de l'homme parfait, c'est-à-dire riche, pour Holly alors qu'un amour sincère l'attend à 2 pas de sa porte. Une belle interprétation et sans doute la plus célèbre d'Audrey Hepburn en companie de l'acteur George Peppard qui deviendra plus tard le très célèbre "Hannibal" de l'agence tous risques, rien que ça !