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    Noura rêve
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    25 critiques spectateurs

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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    264 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2019
    Noura ne lâche pas son rêve. Là est l’appel de ce film impressionnant de justesse et de maturité : ne pas lâcher son rêve. Nous sommes toutes et tous concernés. (lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures)
    folyr
    folyr

    27 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 novembre 2019
    Le problème avec cette histoire qui se veut dramatique et émouvante, est qu'on n'a aucune empathie pour le personnage principal. On la voit, dès la première scène, mâchouillant son chewing gum, genre désinvolte, elle renverse un café sur les draps que sa collègue est en train de ranger, et n'a pas un mot d'excuse. "Ben quoi, je l'ai pas fait exprès". Et dès ce moment, elle apparaît comme antipathique. Ce qui va en s'aggravant tout au long du film, elle a un comportement détestable, lâche, déloyal, et on n'a qu'une seule envie, c'est qu'elle finisse en taule. Alors qu'on devrait être avec elle, souffrir pour elle. Son amant n'est pas plus attachant. C'est un film raté.
    PLR
    PLR

    405 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2019
    Il y a des scénarios comme ça où, pour le spectateur lambda mais curieux de films étrangers pour varier et découvrir, ça ne prend pas ! Le film demande un effort. Pour aller le voir car très peu programmé. Et ensuite pour ne pas rester relativement indifférent à cette histoire style roman photo et genre eau de rose s’il n’y avait pas en fond un contexte social et politique pesant érigeant en dogme l’interdit de la relation hors mariage. Regards sur une société tunisienne particulièrement machiste. Un type de récit qu’on retrouve fréquemment dans la programmation des chaines de TV arabes pour l’éducation et l'évolution à doses homéopathiques des masses très (trop) conservatrices sur le plan des mœurs. Mais bof… Les secrets de tournages révèlent qu’il n’y a eu aucune difficulté pour tourner ce film et qu’il sera à l’affiche dans le pays. C’est peut-être ça finalement le problème de ce scénario sans guère de relief ?
    traversay1
    traversay1

    3 086 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    La loi contre l'adultère, en Tunisie, peut valoir jusqu'à 5 ans d'emprisonnement. Cette épée de Damoclès menace les amants de Noura rêve et sert de fil conducteur à un film qui confirme la bonne santé du cinéma du Maghreb et en particulier tunisien. Ce premier long-métrage de fiction de Hinde Boujemaa se caractérise par une écriture exigeante autour d'une sorte de triangle amoureux qui doit composer avec les mensonges pour essayer de sauver ce qui peut l'être sans tomber sous le coup de la loi. Avec Noura rêve, la réalisatrice trace surtout un sensible portrait de femme active, mère de famille et amoureuse dont la vie se complique avec la sortie de prison de son escroc de mari. Le film commence doucement et orchestre une belle montée en puissance qui culmine avec les scènes de commissariat intenses et stressantes. Ce qui est appréciable dans Noura rêve est son absence de manichéisme et la complexité psychologique de chacun de ses trois personnages principaux, aucun n'étant condamné a priori et chacun se débattant avec ses propres contradictions et raisons personnelles, quitte à blesser les autres au passage.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2019
    Le film tunisien de Hinde Boujemaa présente beaucoup de points communs avec Papicha, le récent film algérien de Mounia Meddour : un personnage féminin très fort confronté au patriarcat violent, une femme réalisatrice, un tableau saisissant de la vie quotidienne, un sentiment de fatalité, une mise en scène efficace et brutale.

    Si Noura rêve est un peu moins ample que Papicha dans son propos et un poil moins ambitieux dans sa forme, il est tout de même très intéressant et mérite d'être vu.

    Le personnage de Noura est ici joué par Hend Sabri, totalement utilisée à contre-emploi, puisqu'elle est plutôt habituée au glamour et aux paillettes (elle est mannequin et égérie de L'Oréal pour le Maghreb). Ici, sans fard et sans maquillage, elle réalise une prestation très solide.

    De la même façon, le personnage de l'inquiétant mari est joué par Lotfi Abdelli, plutôt connu comme humoriste en Tunisie.

    Le résultat est un film glaçant, qui commence sotto voce, mais vire tout à coup l'imbroglio narratif complexe, pour se terminer dans une sorte de cruelle queue de poisson. Noura rêve est puissant, réaliste et édifiant. Je le conseille.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2019
    Il ne faut pas s'étonner que beaucoup de films féministes ou militants viennent de Tunisie, pays où la pensée reste relativement libre. Cette coproduction franco /belge /tunisienne (la réalisatrice Hinde Boujemaa a ces deux nationalités) nous montre donc sans fard la situation des femmes dans la société tunisienne.
    Elle rêve, Noura (la très talentueuse Hend Sabri, voluptueuse et ravissante). Travaillant dans la buanderie d'un hôpital, elle traverse la vie sans complexe, soigneusement maquillée, marchant à grands pas dans ses jeans serrés et ses baskets. C'est qu'elle va enfin pouvoir vivre avec son amant! Son mari Sofiane (Lotfi Abdelli), petit délinquant récidiviste, voleur, trafiquant, est en tôle, et elle va obtenir le divorce dans quelques jours. Un peu inconsciente, Noura. Elle parle de ses amours avec sa meilleure amie, une enfoulardée au visage sinistre qui vole les draps de l'hôpital pour donner de l'argent à son fils, délinquant lui aussi....
    A vrai dire, nous autres spectateurs ne sommes pas vraiment persuadé que le beau Lassad (Hakim Boumsaoudi) fera, lui, un excellent mari. Jaloux, possessif, voire violent, il empêche Noura de fumer et veut la convaincre de s'enfuir avec lui en abandonnant ses trois enfants (pour les enfants, il est le gentil Tonton qui s'occupe d'eux quand Papa est en prison)
    Mais, patatras! à la suite d'une grâce présidentielle, Sofiane sort prématurément! Et si l'adultère éclate, ce sont cinq ans de prison pour les coupables. De quoi refroidir les amoureux clandestins.... On suit donc Noura pendant ces cinq jours où elle va essayer de gérer la situation, de calmer l'un, de mentir à l'autre, oui, de gérer la violence de ces deux hommes entre lesquels elle est prise en tenaille, n'ayant absolument rien à attendre d'une police elle même brutale et complètement corrompue, comme on le découvrira au hasard de l'intrigue du film, qui est aussi une forme de thriller.
    Elle nous touche, Noura, parce qu'au delà du cas d'un pays de tradition musulmane doué d'une législation effrayante en ce qui concerne les moeurs (quoique légère par rapport à d'autres pays où la femme adultère peut être carrément condamnée à mort...), elle est représentative de toutes les femmes prises entre deux hommes qui la désirent mais sont incapables de l'aimer pour elle même.
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2019
    La vie n’a pas toujours été douce avec Noura. Son mari, Jamel, un petit malfrat, purge en prison une longue peine. Elle doit élever seule ses trois enfants. Unique rayon de soleil dans l’existence de Noura : son amant Lassad qu’elle espère épouser dès que son divorce aura été prononcé. Mais la libération anticipée de Jamel bouleverse tous ses plans. Son divorce devient impossible. Pire : elle tombera sous le coup de la loi pénale tunisienne qui punit l’adultère de cinq ans d’emprisonnement si Jamel la dénonce.

    Noura rêve… à une Tunisie débarrassée d’une législation rétrograde qui pénalise l’adultère. Ce premier film se présente ouvertement comme un film à thèse sur la condition des femmes tunisiennes. Une telle approche kidnappe le spectateur dans une adhésion obligée. Non pas que les films à thèse soient systématiquement mauvais : "La Belle et la Meute" de Kaouther Ben Hania qui dénonçait la culture du viol en Tunisie ou "Sofia" sur les mariages arrangés au Maroc étaient des bijoux. Mais ils ne sont pas ipso facto des œuvres irréprochables.

    En dépit d’une interprétation remarquable de son trio d’acteurs (l’épouse courageuse, l’amant transi d’amour, le mari psychopathe), "Noura rêve" pêche par les faiblesses de son scénario. Il hésite entre deux sujets : d’un côté la détestable pénalisation de l’adultère et le patriarcat qui la cautionne, de l’autre la violence d’un homme fraîchement libéré de prison. Sans doute les deux sujets sont-ils liés : Noura est obligée de supporter en serrant les dents le retour de son mari car la société tunisienne ne l’autorise pas à le quitter pour son amant. Mais il traite fort classiquement le second en oubliant en cours de route le premier qui est celui sur lequel paradoxalement le film fait sa publicité. La façon dont l’intrigue se résoud est trop brutale, trop artificielle pour constituer une solution satisfaisante à cette situation.
    Joce2012
    Joce2012

    170 abonnés 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2019
    Très bon film qui démontre comment il est difficile à certaines femmes de reprendre leur liberté quand elles n'aiment plus leur mari et quelle violence remplace l'amour !
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Dans Noura rêve, Hinde Boujemaa aborde un sujet délicat, voire tabou en Tunisie. Autour de son personnage principal, Noura interprétée à l’écran par Hind Sabri, coupable d’adultère, la réalisatrice noue une intrigue dont la narration semble placée sous l’influence d’Asghar Farhadi. Nous reconnaissons dans ce premier long-métrage de fiction quelques procédés dont le cinéaste iranien avait fait un brillant usage dans A propos d’Elly (2009) et Une séparation (2011) notamment. La complexité de Noura rêve n’est certes pas du niveau de celle de ces films-modèles, mais les qualités d’écriture et de mise en scène de la scénariste-réalisatrice belgo-tunisienne n’en demeurent pas moins appréciables. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2019/11/27/noura-reve/
    montecristo59
    montecristo59

    33 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Pour prendre conscience de la place des femmes dans la société tunisienne (en mode euphémisme, disons qu'on y est encore plus loin de l'égalité hommes-femmes que chez nous...), pour mesurer l'état de la police dans ce pays (pour parler plus franc, disons corruption à tous les étages), "Noura rêve" est une mise au point efficace sur fond de conflit conjugal ordinaire et magouilles minables, sans concession mais sans voyeurisme. Avec en prime une mise sous tension réussie jusqu'au point culminant du drame, un interrogatoire assez intense dans un commissariat miteux.
    Bref, un voyage plutôt accrocheur dans un monde plutôt mal loti.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 novembre 2019
    Les lois du mariage sont fréquemment au cœur des cinémas du monde arabe et du Moyen-Orient, interrogeant par des portraits intimes la façon dont la législation restreint les libertés individuelles, ainsi que le conflit qui naît entre tradition et aspiration moderne. Au début des années 2010, Une séparation (2011) de l’iranien Asghar Farhadi devenait figure de proue en la matière, et l’année dernière, Sofia de la marocaine Meryem Benm’Barek racontait l’histoire d’une femme qui accouchait hors mariage. Dans cette lignée, la cinéaste Hinde Boujemaa, responsable d’un documentaire sur la révolution tunisienne en 2012, pense la situation des femmes tunisiennes à travers Noura rêve, un film solide et engagé. Elle rappelle, en la prenant pour point de départ, qu’une loi nationale punit l’adultère par une amende et cinq ans de prison pour les deux amants. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/11/11/noura-reve/)
    Nisrine A
    Nisrine A

    22 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2019
    Étant marocaine, mon soutien au cinéma maghrébin est affiché et très important pour moi. Avec "Noura rêve", on fait escale en Tunisie et on évoque par son biais une problématique que connaissent tous les pays arabes, à savoir les lois musulmanes qui écrasent la femme dans toute son essence. Il s'agit dans le film de la loi spécifique de l'adultère. Noura est mariée à un multirécidiviste et à 5 jours du divorce prononcé et de la nouvelle vie libre avec son amant, le mari bénéficie d'une grâce. On assiste là à un drame palpitant, en tension continue et sans temps mort. La violence de la situation est décrite avec un réalisme consternant. Le jeu d'acteur est remarquable et aussi marquant que l'histoire elle-même. Un cinéma fort, engagé et utile. A voir !
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    84 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2019
    Film haletant , actrice criante de vérité.
    Dommage qu'il y ait quelques incohérences dans le scénario (la mère ne peut nier qu'elle connaît l'amant, puisqu'il est considéré comme l'oncle de ses enfants).
    Mise à part ce détail, angoisse à tous les étages !
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2020
    Peut-être ne le savez vous pas, mais, en Tunisie, l'adultère est puni de 5 années de prison. Son mari Jamel, menteur, voleur et violent, étant en prison, Noura, qui vit avec leurs 3 enfants, a entamé une relation adultère avec Lassad, bien entendu dans la plus grande discrétion. Le divorce qu'elle a demandé doit être prononcé dans 5 jours, les 2 amants pourront alors vivre différemment. Sauf qu'une grâce présidentielle fait sortir Lassad de prison avant l'officialisation du divorce. Noura se retrouve face à 2 hommes, un mari qu'elle n'aime plus mais avec qui il faut faire semblant, et Lassad, impatient, ingrat, qui en arrive à suggèrer à Noura d'abandonner ses enfants pour partir tout de suite avec lui. On peut même rajouter un 3ème homme, un policier corrompu que Sofiane connait bien. "Noura rêve" est le premier long métrage de la réalisatrice belgo-tunisienne Hinde Boujemaa, et elle y fait preuve d'une belle maîtrise. Hend Sabri, qui interprète le rôle de Noura, est une star du cinéma arabe, très impliquée dans la promotion des droits des femmes. Tunisienne d'origine, elle vit en Egypte et travaille beaucoup dans ce pays. Quant à Lotfi Abdelli, l'interprète de Jamel, il a été danseur avant de se tourner vers les métiers d'acteur de cinéma et d'humoriste.
    Hotinhere
    Hotinhere

    413 abonnés 4 735 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2020
    Le portrait d'une mère de famille prise en étau entre un mari qui sort de prison et un amant impatient, alors que l'adultère est passible de cinq ans de prison en Tunisie. Un film attachant au récit un peu démonstratif mais haletant porté par l'interprétation formidable d'Hend Sabri.
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