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    The Father
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    574 critiques spectateurs

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    shindu77
    shindu77

    73 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2021
    Même si le sujet n'a rien de novateur, ce film est une réussite. Le casting est excellent. Référence bien entendu pour Anthony Hopkins qui mérite amplement ses diverses récompenses. Olivia Colman n'est en pas reste d'ailleurs. L'histoire est classique mais le film bénéficie d'une mise en scène bien maîtrisée.
    gabdias
    gabdias

    74 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2021
    Voilà un cinéma qui fait du bien , un cinéma qui réfléchit, qui pose des questions, qui secoue, une vraie réflexion sur la vieillesse et le déclin avec une mise en scène percutante, sobre et subtile. A.Hopkins repart avec une prestation majuscule et un oscar mérité. Le film est simple dans des décors sobres et minimalistes, comme quoi parfois le plus simple est le plus émouvant.
    joelle g
    joelle g

    77 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2021
    très beau film...dû avant tout à la performance de Anthony Hopkins..magistral....
    un scénario très original , qui nous laisse dans l'interrogation jusque dans les dernières minutes. malgré tout quelques moments un peu longuets quand la maladie d'alzheimer ne nous concerne pas directement...
    T-Tiff
    T-Tiff

    71 abonnés 1 163 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2022
    "The Father", le film de Florian Zeller, adapté de sa propre pièce, aborde le sujet de la vieillesse, et tout particulièrement de la maladie d'Alzheimer. Si le film est parvenu à obtenir tout le succès qu'il a eu avec un sujet aussi difficile, c'est grâce au talent de mise en scène de Zeller, qui parvient à nous montrer le ressenti d'Anthony, un homme de 81 ans, dans une réalité confuse où le spectateur se trouve dans un premier temps aussi perdu que le protagoniste. Puis les scènes s'enchaînent jusqu'à donner un sens à l'ensemble, même si l'intrigue semble finalement assez vaine. Quel meilleur choix que de donner le rôle principal à Anthony Hopkins, qui signe sans aucun doute l'uns de ses plus grands rôles. "The Father" est une belle réussite, sur un sujet particulièrement dur, et rare au cinéma.
    Zoumir
    Zoumir

    61 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2021
    The Father, comme son titre l'indique, est un père. Anthony Hopkins y garde son prénom comme pour embrasser pleinement la dérive psychologique de son personnage tout en soulignant indirectement qu'en tant qu'acteur, sa mémoire (et son talent) ne lui font pas défaut.

    Tiré de la pièce de théâtre du même nom, le film se joue en huit-clos, un huit-clos sur deux tableaux puisqu'il prend place à la fois dans un appartement et au sein même de la perception vacillante d'Anthony. Le vieil homme, à la fois malicieux et incisif, blessant ou doux selon ses humeurs, va doucement voir son quotidien se transformer pour petit à petit nous enfoncer dans un maëlstrom spatio-temporel ou les lieux et les visages sont interchangeables et le temps, petit coquin, est une playlist en mode shuffle ou repeat.
    C'est habile voir intriguant de simplicité et après une brève interrogation, nous comprenons que nous serons nous aussi pris au piège des défaillances de cet homme. De là, l'éventail des possibilités rend cette dérive de l'esprit à la fois inquiétante et perturbante. L'absence de linéarité dans le quotidien, les évidences hasardeuses, l'incapacité à se fier à sa propre perception sans pour autant en prendre conscience, tout cela contribue à nous rendre perpétuellement attentif, comme pour tenter de combler les lacunes naissantes de cet homme. Là où d'autres films ont pu jouer la carte du fantastique sans pour autant démériter (je pense à Relic), Florian Zeller s'accroche au quotidien de son personnage et de ses proches pour simplement retranscrire cette perte progressive de repères.

    The Father est une réussite car il sonne juste en nous montrant à travers les yeux d'un homme, la vieillesse et ses plus tristes conséquences. Anthony Hopkins y est aussi touchant qu'irritant, assuré et dépourvu, pudique et exubérant, à la mesure de son homonyme, incapable de suivre le fil de sa propre vie, compromise par une réalité fuyante.
    David L
    David L

    42 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2021
    Un pur régal pour l'interprétation fabuleuse d'Anthony Hopkins, pour cette façon de voir la maladie de l'oeil du malade qui change de ce que l'on voit d'habitude... Du Grand Zeller, comme tout ce qu'il touche !
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    50 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2021
    Ceux qui ont eu la chance de voir Le Père au théâtre Hébertot se souviennent surtout de la prestation de Robert Hirsch emportant tout jusqu'au Molière du meilleur comédien.

    En adaptant sa pièce au cinéma, Florian Zeller offre à Anthony Hopkins ce même incroyable rôle et un Oscar. Mais la magie du cinéma lui apporte surtout la possibilité de placer le spectateur dans la peau de son héros. Bien que construit de façon quasi similaire à la version théâtrale, son récit prend ici une tout autre ampleur. Les dialogues qui semblaient manquer de grâce au théâtre passent ici très bien, assistés par une belle et patiente mise en scène et une mise en son et en musique délicate.

    Si Hopkins est épatant, Olivia Colman impressionne elle aussi, dans une composition tout en retenue.

    Florian Zeller se révèle ainsi plus proche du bon cinéaste que du grand auteur de théâtre.

    sanscrierart.com
    Claude DL
    Claude DL

    75 abonnés 1 589 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2022
    Je ne suis habituellement pas fan de ces films relatant un état maladif, souvent parce qu’ils n’apportent rien d’autre qu’une description dont on cherche l’utilité. Ici, c’est différent, parce que l’état maladif est scruté du point de vue du malade lui-même, ici incarné, comme on s’en doute, par un immense Anthony Hopkins. De ce fait, on mesure mieux les dégâts causés par Alzheimer et l’impact sur l’entourage qui souvent est perdu face à cette maladie terrible. On espère ne jamais vivre ça.
    L_huitre
    L_huitre

    61 abonnés 344 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2021
    Il faut de l'audace et une bonne dose d'humanité pour raconter au cinéma ce qu'on préfère en général cacher : les troubles du 4ème âge, la perte de contrôle et la fin de vie. La déchéance physique et intellectuelle n'est assurément pas un sujet qui fédère. Tout l'inverse de ce que recherche en général le cinéma... Pourtant, paradoxalement, il nous parle à tous, car il trouve des résonances dans nos vies. Il nous met face à nos responsabilités de fils et filles, ayant été dès la naissance maternés d'amour, et qui doivent rendre cet amour à des vieux parents diminués, redevenus des enfants, sans buts et sans repères. Le sujet est aride, mais Florian Zeller a su le traiter avec délicatesse, en s'appuyant sur la présence hors-norme d'un acteur d'exception, Antony Hopkins. Le film est puissant, brutal, il met souvent mal à l'aise, tellement le combat de cet homme pour rester en contact avec la réalité est poignant. La subtilité du récit est justement de voir les événements avec l'oeil du vieillard qui ne comprend plus ce qu'on lui raconte, qui voit apparaître et disparaître des personnages dans son entourage, et qui tente de s'accrocher désespérément au fil rouge de sa raison. Le spectateur est parfois perdu, avant de réaliser au fil de l'histoire que c'est le cerveau du principal personnage, son ambassadeur dans l'histoire, qui est mité, avec des trous qui deviennent des gouffres. Comment mieux vivre la déchéance d'une mémoire qui part en capilotade ?... Le film est aussi touchant par le dévouement d'une fille - jouée superbement par Olivia Coleman - qui se prend des vents et des rebuffades terribles d'un père qui a perdu tout filtre dans son rapport aux autres. Quelques scènes prennent aux tripes par leur violence psychologique. Quel choc !... The Father a obtenu une consécration aux Etats Unis, pays dont le cinéma n'est pas toujours marqué par l'intime. C'est donc une vraie victoire de notre petit Frenchie dont les mots ont réussi à germer dans les esprits les plus adverses au malheur. Mais il a su s'appuyer sur la prestation époustouflante d'un acteur dont ce sera peut-être le chant du cygne. Antony Hopkins nous fait l'offrande de nous montrer la mort qui s'annonce, avec le réalisme et le professionnalisme qui a toujours été le sien. Se mettre dans les conditions d'un destin qu'on redoute, est le signe d'un grand. Dernier point : mieux vaut avoir un haut niveau de moral pour entrer dans une telle histoire. A cette réserve près, The Father vous marquera à jamais....
    VILLE.G
    VILLE.G

    48 abonnés 622 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2021
    La vieillesse peut être un naufrage qui fait souffrir ceux qui la subissent. C'est le simple constat du film et on a qu'une envie c'est d'y mettre fin. Mais la force du film tient quand même dans la réalisation et les acteurs.
    ATON2512
    ATON2512

    50 abonnés 1 094 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2021
    De Florian Zeller (2021)
    The Father est le premier film de F Zeller en tant que réalisateur. F Z ayant jusqu'alors collaboré à quelques films comme scénariste. Pour son premier opus, F Zeller confirme un certain tallent à organiser son film; à diriger les acteurs et actrices. Avec en plus une maitrise dans la réalisation comme dans la manière de raconter une histoire et surtout de nous y perdre avec une certaine malice. Le thème autant difficile que souvent encore tabou. La dégénéressence due à l''âge. Un regard de l'intérieur de la vieillesse et de la fin de vie. Regard de l'intérieur vu que l'interprêtte lui même est avancé en âge sans pour autant perdre dans la qualité de son jeu d'acteur. En effet le personnage d'Anthony (81 ans dans le film) est porté magistralement par Anthony Hopkins. Le film autant par son phrasé que par le jeu des acteurs est à la fois un très beau film magistral, bouleversant et interrogatif sans jamais être déprimant. Quand à Olivia Colman dans le rôle de sa fille Anne , elle est elle aussi magistrale dans son jeu d'une personne à la fois pleine de tendresse et d'empathie et pourtant totalement perdue par cette situation. Malgré le thême difficile , on sort de la séance , certes bouleversé mais pas déprimé!
    Inglorious_Ben
    Inglorious_Ben

    47 abonnés 1 423 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2023
    Mon dieu que c'est bouleversant! Le parti pris est risqué, le rythme totalement décousu et déstabilisant, mais Anthony Hopkins est totalement bluffant. J'en ai eu des frissons et les larmes aux yeux. Un film magnifique et difficile, sur une maladie tellement compliquée à appréhender. A voir sans hésiter.
    carbone144
    carbone144

    70 abonnés 744 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juillet 2022
    Dans la catégorie des petits films cloîtrés et bavards, dans ces pièces de théâtre filmées, voici un véritable et exceptionnel chef-d'œuvre. Puissant d'émotion, éprouvant, dur ; le thème abordé ne laissait guère de doute sur ce que le film voulait nous faire subir. J'avais une appréhension, la peur d'un film comme l'était "Amour" de Haneke, où dès lors qu'on avait pris connaissance du thème abordé, on avait droit à un mélodrame bête et méchant, qu'on devrait voir sans subtilité la tristesse et la désolation d'un légume et de son entourage en attendant le moment fatidique de manière prévisible et d'un ennui mortel. Ici, il n'en est rien. Le film réussit la prouesse de nous faire tourner en bourrique, de jouer avec notre cerveau en le transformant en un cerveau vieux et malade, et par la même occasion, de nous faire rentrer comme jamais dans la peau de l'intéressé et de celle de son entourage. Un jeu de questions et de réponses avec soi-même subtilement amené par un montage scénaristique ingénieux et parfaitement mis en scène. Evidemment, nous ne saurions oublier la prestation merveilleuse d'Anthony Hopkins qui est juste parfaite et à qui on veut faire un câlin.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 732 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2023
    Ayant vu la pièce de Zeller, j'attendais beaucoup du film qui en est une bonne transcription, donc la découverte fut relativement minimisée.
    Ayant fréquenté personnellement la maladie d'Alzheimer, force est de reconnaitre la justesse du rendu des vains échanges entre les protagonistes, donc également moindre découverte. Les deux acteurs sont effectivement remarquables, et la langue anglaise un régal. L'émotion est laissée à bonne distance, et ne surgit qu'à la toute fin, quand Anthony appelle sa mère et se love contre l'infirmière.
    Hopkins est prodigieux, mais Colman est aussi excellente.
    mai 21- cinéma
    chas
    chas

    32 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2021
    « Boomer » invité à la fermer, je m’agite en tant qu’ancien visiteur d’EHPAD et jadis branché indécent qui à la moindre étourderie évoquait Alzheimer, je suis à présent impliqué par la question « est- ce que vous allez nous emmerder encore longtemps ? »
    Le film nous embrouille et nous concerne. Anthony Hopkins nous fait peur plus intimement que dans l’exotique « Silence des agneaux », en ne reconnaissant plus sa fille, ni sa maison. Il se débat, intelligent, drôle, lucide, pathétique, injuste, sifflotant et pris par « Le génie du froid » de Purcell en introduction, quand on comprend que nous allons être enfermés pendant une heure trente huit. Le montage ne joue pas au malin pour rendre complexe gratuitement un déroulement fatal. Il nous met habilement dans la tête de celui qui la perd, sobrement, efficacement. Les prudences peuvent être violentes, les gentillesses humiliantes, l’ « absurde » qui titrait nos dissertations met son pyjama à point d’heure. Dans notre monde vieillissant, cette immersion peut émouvoir ou effrayer, elle est forte.
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