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Alolfer
87 abonnés
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3,5
Publiée le 17 février 2024
Rendre la débilité et l'absurdité, 1er degrés, c est vraiment fort. Que j'aime le Cinema de Quentin Dupieux. Porté par un très beau casting, Mandibules est un film à la Dupieux. Que l'on aime ou pas son cinéma, il faut dire que son cinéma donne un côté innovant.
Une comédie très réussie de Quentin Dupieux, avec des acteurs et actrices hilarants. Le thème de départ est déjà bien barré et aboutit à une sorte de Big Lebowski dérangé, aux dialogues aussi simplets que drôles et bien vus. La critique des apparences et convenances est constante et maintient l'intérêt du film. Si ce qui vous fait rire dans la vie c'est Bigard, les Grosses Têtes où Laurent Gerra, ce film n'est pas fait pour vous.
La hype autour de Quentin Dupieux lui permet à chaque fois de réunir des acteurs de qualité. Avec « Mandibules », sorti en 2020, la distribution est nettement moins talentueuse et surtout les comédiens surjouent constamment. On ne peut pas en vouloir au duo du Palmashow (Grégoire Ludig et David Marsais) ni à Adèle Exarchopoulos, mais leurs interprétations frisent la caricature. Du coup, le côté absurde de cette histoire de mouche gigantesque devient vite sans intérêt et tourne en rond. Bref, le réalisateur le plus imaginatif du cinéma français devrait s’autoriser une petite pause afin de revenir plus créatif.
Le point de départ est mince : 2 amis « bas de plafond », Manu (Grégoire LUDIG) et Jean-Gab (David MARSAIS) volent une voiture (une Mercedes jaune) pour accomplir une mission (délivrance d’une valise) qui leur rapportera 500 €. Ils découvrent dans le coffre une mouche géante et décident de la dresser à leur profit. Cela reste un film potache, loin des maîtres de l’absurde tels les Monty Python ou même « Dumb and dumber » (1994) des frères Farrelly avec le duo Jim Carrey et Jeff Daniels qui s’entêtent à remettre une valise à son propriétaire. Quentin Dupieux s’est fait plaisir en incluant des éléments absurdes comme la mouche géante [animée par le marionnettiste Dave CHAPMAN qui a travaillé sur les épisodes VII (2015), VIII (2017) et IX (2018) de « Star wars »] et le vélo en forme de licorne ; malheureusement, c’est trop bavard et les dialogues sont redondants (on a bien compris que les 2 acolytes sont des abrutis de 1ère classe). Malgré un scénario travaillé, spoiler: la mort du chien est prévisible ainsi que le retour de la mouche et les situations ne sont pas d’une logique implacable (bien qu’absurdes !) tel le personnage joué par Adèle EXARCHOPOULOS qui parle fort. L’épisode du propriétaire de la caravane n’apporte rien. Le spectateur bon public y verra une parabole des imbéciles heureux qui retombent sur leurs pattes malgré des échecs.
Dupieux ne se concentre hélas plus que sur la façade de ses films, loufoque stylisée certes, mais il oublie l'essentiel : L'écriture. De ce côté il n'y a plus RIEN et comme la direction (voire le choix?) des acteurs est mauvaise, Mandibules vire très rapidement au supplice. Ni drôle, ni attendrissant, ni intrigant, il n'y aucune folie ni aucun charme à extraire de cette bien lisse et bien creuse loufoquerie. Navrant.
Humour décalé et kitsch pour ce film court d'1h14 dont on peut saluer tout de même l'originalité : une mouche géante, quelques jeunes, l'été. Toutefois, sans cette mouche qui attire l'attention et les scènes assez drôles dûes à sa présence incongrue, on déplore un comique assez pauvre... En fait l'insecte sert trop de prétexte facile, de paravent, à des dialogues tout juste passables et à un script qui semble paresseux et écrit à la va-vite. On sourit souvent mais sans jamais être vraiment hilare.
"Mandibules" 2 nazes doivent effectuer une livraison qui leur rapportera un peu de tune mais lorsqu'il vole une voiture celle-ci cache dans son coffre une...mouche géante!! Ils décident de tenter de l'apprivoiser pour ce faire encore plus d'oseille! Mandinules tel aurait dû être le titre de cette daube!!! Alors oui ok ils ont tenté le film super décalé (tellement qu'on en tombe sur le cul...) avec un 3e degré (plus ...on frise la canicule!) et un film léger (vite du vent!!) mais là bordel qu'est ce que sait nul!!! Les blagues sont lourdingues total, le duo de pseudo acteur (j'avoue qu'avoir vu sur l'affiche l'un d'eux ma fait craindre le pire) est juste pas drôle du début à la fin!! L'histoire même si ni queue ni tête cela aurait pu passer avec des choses drôles. Le seul truc passablement drôle c'est Adèle avec son handicap mais bon à force elle prend la tête aussi...je comprends pas et pourtant bon public mais là...et le pire c'est qu'on a payé ces gens pour tourner cela??!!!!! Mon dieu... vivement un autre film... NOTE : 1/10 (juste pour Adèle Ex..poulos!)
Un compte moderne, permettant une immersion courte mais efficace dans la vie et les aventures des deux personnages principaux. Une comédie très particulière, pouvant être catégorisée comme n'ayant aucun sens, mais sans pour autant autant devenir raté. Ici l'équilibre est respecté, et l'humour fait mouche (petite boutade pour ceux ayant le film). Les rebondissement sont présents, et l'histoire est très loin d'être linéaire et prédictible. Sans oublier une fin magnifique, ouvrant éventuellement sur une suite, tourné vers un style de film d'action/braquage. Bref, une très bonne comédie décalée, qui est de niche mais qui est très efficace pour le public cible.
Jean-Gab et Manu, deux amis simples d’esprit, trouvent une mouche géante coincée dans le coffre d’une voiture et se mettent en tête de la dresser pour gagner de l’argent avec.
C'est une réalisation de Quentin Dupieux habitué aux longs-métrages atypiques comme Steak (2007) et Au Poste! (2018). Il en a écrit le scénario.
Je m'attendais à une comédie totalement décalée venant de Quentin Dupieux, et c'est le cas. Le Français continue sur sa lancée. Alors que je n'aimais pas trop ses premières réalisations, depuis la dernière, Le Daim (2019), je commence à apprécier son style.
L'histoire de cette fameuse mouche géante est tout ce qu'il y a de plus original. Tout va tourner autour de sa tentative maladroite d'apprivoisement mais surtout la cacher au monde. Cela va donner un bon nombre de passages incongrus qui m'ont bien fait rire. Malheureusement, il y a un petit coup de mou sur le milieu, la comédie ayant du mal à se redonner un coup de boost, toutes les blagues ne tombent pas juste car un peu lourde.
C'est un peu à l'image du duo du Palmashow David Marsais et Grégoire Ludig. J'étais content de retrouver leur complicité ayant fait leur succès, cependant à plusieurs reprises ils sont trop insistants et c'est un peu fatigant.
Par contre, j'ai beaucoup apprécié le casting secondaire. Il permet notamment de mettre en avant India Hair dont la simplicité m'enchante. Je dois aussi reconnaitre que j'ai été pris à contre-pied par Adèle Exarchopoulos dont l'interprétation détonne. D'autres rôles vont venir agrémenter la comédie comme ceux de Roméo Elvis et Bruno Lochet. Ce dernier est d'ailleurs à l'affiche en même temps dans Le Dernier voyage (2021).
Ce film court était donc une bonne réintroduction au cinéma avec son ambiance atypique. Au-delà de l'histoire, Quentin Dupieux a créé une atmosphère autour du duo Palmashow grâce à un visuel travaillé et une bande originale rafraichissante.
Quentin Dupieux semble moins que jamais décidé à lâcher sa méthode “Chaque idée de lendemain de cuite est un film potentiel”. Cette fois, deux bras-cassés trouvent une mouche géante et décident de la dresser pour gagner de l’argent. Autant être honnête, il ne se passera rigoureusement rien tout au long du film, succession de vignettes plus ou moins inspirées et plus ou moins marrantes, en fonction de la conviction qu’y mettent les deux zigotos du Palmashow. Comme ‘Le daim’, comme ‘Réalité’, comme presque tous les films de Quentin Dupieux en fait, ‘Mandibules’ tient tout entier dans son concept. Au bout de dix films, forcément, on sent la fatigue. Inexplicablement, on s’accroche quand même, même pas contrarié ou irrité, pendant une heure dix sept, motivé par la simple curiosité de découvrir où Dupieux va se débrouiller pour emmener le spectateur avec son concept détraqué. Et le pire, c’est que comme on a largement eu le temps d’intérioriser la méthode, on sait très bien dès le départ qu’il ne nous emmènera nulle part.
Le Palmashow à l'affiche, une histoire décalée de mouche-géante apprivoisée, voici deux arguments efficaces pour me laisser tenter par ce Mandibules. Malheureusement au final peu de chose de convaincant à retirer: un ton absurde dans le style Quentin Dupieux mais jamais vraiment drôle (pourtant le sujet offrait un champs de possibilités comiques en matière de mini-sketchs, de gags ou de répliques), des acteurs talentueux sur le papier mais dont les personnages sont lassants sur la longueur (David Marsais et Grégoire Ludig en simplets en vadrouille, Adèle Exarchopoulos qui ne sait que hurler suite à un accident ayant altéré ses facultés auditives). Si on n'attrape pas de mouches avec du vinaigre, pour attraper (et convaincre) du public il faut faire un peu plus d'effort que ce film ni fait ni à faire qui se contente d'un décor d'univers absurde mais reste très paresseux sur les autres plans (dialogues, moments comiques, scénario).
Pas envie de le voir à l'époque de sa sortie, la bande annonce ne m'avait pas séduite et puis ....on en a pas mal parlé , nominés au césars 2022 .... Un côté absurde et candide. On rit un peu et on regarde le film avec affection mais sans plus . Bien entendu on aime bien la naïveté des personnages qui se débattent dans une aventure improbable. Il y a un côté conte philosophique mais les quiproquos engendrés par "cette adoption" particulière tourne un peu en rond. L'intention était louable mais les bonnes intentions ne m'ont pas suffit pour vraiment apprécié le film .
« Mandibules » m’a attiré pour son scénario et son duo d’acteurs car je trouvais tout ça plutôt Intriguant. Une comédie très particulière voire décalée qui faut prendre bien évidemment au second degré. Pour ma part, c’était sympa mais ça mérite vraiment pas plus que la moyenne. Ça reste un petit film, avec petite histoire sans grand dialogue. La fin est sympa en l’occurrence, j’espère une suite avec un peu plus d’humour. Mais l’idée de base est à découvrir.