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    Full Metal Jacket
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    4,4
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    1 004 critiques spectateurs

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    Kill-Jay
    Kill-Jay

    60 abonnés 928 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2013
    Un peu déçu par ce film car j'en attendais énormément. Étant fan de Stanley Kubrick depuis que le premier film que j'ai vu de ce réalisateur, j'attendais forcément ce film considéré, en plus, comme l'un de ses meilleurs. Mais il n'est en aucun cas du niveau de la puissance dégagée par "The Shining" ou par "Orange mécanique" qui restent selon moi ses deux meilleurs films. "Full Metal Jacket" n'est pas raté, loin de là, il est même exceptionnel sous certains points. La première partie du film est grandiose, avec des dialogues surpuissants qui collent à la peau de ce cher Hartman. Mais cette première partie est l'occasion de nous traiter le sujet du Viet-Nam de façon différente de ce qui a été fait jusqu'alors avec "Platoon", "Apocalypse Now" ou d'autres. N'avait pas encore été abordé les manières utilisées pour redresser et envoyer à la guerre des jeunes délinquants, pourtant Kubrick n'est pas novice en la matière puisqu'on a le droit au même thème dans d'autres circonstances dans "Orange mécanique". Cependant si la première partie est très réussie, la seconde s'essouffle un peu et n'est clairement pas au niveau de sa prédécesseur. Malgré une très bonne mise en scène, on parvient moins à accrocher à l'action, et le film commence alors à contenir certaines longueurs même si on adhère au message du réalisateur. Malgré tout, un Kubrick reste un Kubrick et reste exceptionnel dans le fond, un peu moins sur la forme mais qu'importe, c'est un film à voir quand même à tout prix !
    Estonius
    Estonius

    2 563 abonnés 5 258 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mars 2016
    En fait il s'agit de deux films collés artificiellement. Le premier est lourd, gavant, répétitif, interminable, et le type interprétant le sergent instructeur ne sait pas jouer. (un vague conseiller technique qui a été instructeur rédige 45 page d'insultes bien grasses, puis se prend pour un acteur, et les gens d'applaudir Kubrick pour cette initiative ! De toute façon Kubrick peut faire n'importe quoi et son contraire ce sera toujours génial pour certains. D'autres comme moi se demanderont où est le plaisir du cinéma (ou son intérêt) dans cette longue logorrhée verbale hormis son final surprenant ? On se le demande. La seconde partie se conclut par un épisode guerrier qui n'est pas si mal mais qui n'a rien d'exceptionnel. Il faut par contre supporter des digressions ridicules comme "Guignol" qui interrogé par son colonel sur ses badges contradictoires nous parle de la "dualité de l'homme". Bof !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mai 2015
    S'il n'y avait qu'un seul film à retenir dans l'immense filmographie de cet immense réalisateur qu'est Stanley Kubrick, ce serait Full Metal Jackett. Le thème de la guerre est celui qui est le plus abordé dans les films de Kubrick (Les sentiers de la gloire, bien sûr, Docteur Folamour dans le registre de la farce, et je pourrais même citer Barry Lyndon). Tout, dans ce film, est maitrisé : la réalisation, la photographie, la direction d'acteurs, les dialogues, l'ambiance, tout. Bien sûr, comme tout le monde, je trouve que c'est la première partie du film qui est la plus intéressante, car elle est plus originale, mais la seconde partie est admirable aussi (surtout avec cette fin, seul un génie pouvait faire une fin pareil). En gros ces deux parties sont camp d'entrainement et guerre du Vietnam. Les acteurs sont géniaux, surtout Vincent D'Onofrio, très touchant et Lee Ermey, dont toutes les répliques sont cultes et hilarantes, malgré leur méchanceté. Ils auraient tous les deux mérité une nomination à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle. Le sujet est bien traité, le côté psychologique horrible de cette guerre ressort et est dénoncé.
    Un chef-d'œuvre du cinéma de guerre. À voir, il en va de votre culture.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 039 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2013
    En plus d'être un chef-d'oeuvre incomparable, ce FMG est un film techniquement parfait, aux plans millimétrés, à l'atmosphère surprenante, au réalisme flagrant et qui en plus de tout cela se compose en deux parties! Sublime.
    Gwen Doline
    Gwen Doline

    36 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2012
    "Chef, oui Chef!" Stanley Kubrick signe avec ce film, un chef d'oeuvre des temps modernes.
    Full Metal Jacket est découpé en deux parties distinctes:
    L'entrainement, avec un chef tirant qui victimise ces recrues. Suite à cette partie des expressions sont devenues mythiques.
    La second partie, on entre dans le vive du sujet avec des scènes poignantes et des choix difficiles. J'ai beaucoup aimé la transition entre es deux parties et les acteurs qui jouent leurs rôles a merveilles. Ce film est l'un de mes films cultes que je pourrais regarder a foison.
    T-Tiff
    T-Tiff

    74 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2014
    Dans "Full Metal Jacket", Stanley Kubrick donne sa vision de la guerre. Une vision profondément pacifiste. Le film se compose de deux parties distinctes, la première est la formation d’un groupe de Marines. La seconde nous plonge au cœur de la guerre du Vietnam. Dans ces deux parties, le réalisateur critique la guerre et son absurdité. En effet, la première partie s’achève avec le suicide de l’un des engagés que la folie a emporté. La seconde voit la mort de nombreux soldats pour une cause qui semble profondément inutile. Le cinéaste injecte beaucoup d’humour dans sa première partie où les dialogues sont vraiment soignés et souvent hilarants. La fin tragique est en décalage total avec l’atmosphère générale que dégage cette première séquence. Le spectateur est d’autant plus passionné par ce film toujours surprenant et imprévisible. Les personnages sont vraiment amusants, ils sont, par ailleurs, très bien incarnés par des acteurs tels que Matthew Modine, Vincent D'Onofrio, Arliss Howard, mais surtout R. Lee Ermey qui est inoubliable dans son rôle de sergent. La seconde partie met de côté l’humour. "Full Metal Jacket" devient alors un vrai film de guerre avec des scènes finales particulièrement sanglantes. Cette deuxième séquence est moins originale mais remet la guerre du Vietnam au cœur des enjeux. "Full Metal Jacket" est un film absolument nécessaire de Stanley Kubrick qui montre l’absurdité de la guerre et les pertes inutiles dues à celle-ci, la mise en scène est ingénieuse et le cinéaste ajoute beaucoup d’humour.
    fandecaoch
    fandecaoch

    964 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2011
    Full Metal Jacket : critique original pour l’occasion pour ce film que j’adore. Camp d’entrainement des marines, 6.00 am du matin, le sergent instructeur Armstrong se réveille du pied droit avec une question à la tête, donc il réveille les gonzesses qu’on appelle marines et donc ils se mettent tous en ligne devant THE sergent instructeur Armstrong. Le sergent instructeur Armstrong : « alors bande de tas de punaise, j’aimerai savoir pourquoi vous adoré ce film Full Metal Jacket du grand et génie Stanley Kubrick, et celui qui n’aime pas il fait 100 pompe a en crevé la gueule ouvert. Alors qui se lance bande de sac à foutre sinon vous me ferait tous 100 pompe et 10 fois le tour du camp ». Marine Freeman : « chef, moi j’ai une réponse chef ». Le sergent instructeur Armstrong : « énorme, bah va y dis la ou tu attend que je te lèche tes rangers espèce de marine de pacotille ». Marine Freeman : « chef, ce film est tout simplement énorme, un véritable chef-d’œuvre, j’ai vraiment adoré ce film qui va directement dans le panthéon de mes films de guerre préféré chef. Le sergent instructeur Armstrong : mais pourquoi tu a adoré ce film bordel ?». Marine Freeman : « chef, parce que ce film est réalisé par le grand et génie Stanley Kubrick qui réalise ce film d’une façon magistrale et encore une fois exceptionnelle. Les plans de caméra sont absolument sublimes, magnifiques et redoutablement efficaces et bien pensés avec le zoom… du pur Kubrick comme j’adore, ça c’est du grand art. De plus le scénario est absolument énorme : la première partie ce passe dans un camp de formation des marines, ou l’on voit à merveille la dureté du camp, ou ils apprennent à devenir des véritables tueurs nés, des machines de guerre pur race mais en même temps, ils vont au Vietnam, ce n’est pas Disneyland. Vraiment j’ai adoré cette première partie : elle est juste mémorable et culte, avec les deux acteurs qui sont juste exceptionnelles et unique : R. Lee Ermey alias Sergent instructeur Hartman qui est tout simplement énorme et impressionnant a gueulé sur ces troupes comme sa ^^. Et aussi Vincent D'Onofrio alias Grosse baleine qui est juste bluffant et magistrale. Deux personnages et acteurs culte : bravo. Ensuite, la deuxième partie, directement au Vietnam, deuxième partie captivante et prenant au trip avec cette cultisme scène du sniper vers la fin, juste énorme et saisissante. Et pour finir les musiques qui sont juste excellent, très rock avec des musiques culte qui colle parfaitement au film. Enfin voila, ce film est tout simplement génial, un pur chef-d’œuvre : réalisation magistrale dirigé de main de maitre par Stanley Kubrick, scénario implacable, passionnant et captivant, dialogue savoureux avec une pointe de humour assassin, acteurs vraiment convaincant. Voila ce film est à voir absolument, un classique devenu culte. Pour moi c’est un énorme coup de cœur, chef ». Le sergent instructeur Armstrong : « c’est incroyable, ta faillit me faire chialer avec ton discours, voila ça c’est un discours sur un film que j’adore tout simplement car c’est un véritable chef-d’œuvre, allez section 100 pompe pour moi, pour la section…».
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    231 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2013
    Full Metal Jacket c’est l’avant dernier film du grand cinéaste Stanley Kubrick. Et qui dit Kubrick dit forcement un film culte et qui dit Kubrick à la tête d’un film sur la guerre du Viêt Nam est forcement reconnu comme un chef d’œuvre du Septième Art. Pendant la guerre du Viêt Nam, la préparation et l’entrainement d’un groupe de jeunes marines, jusqu’au terrible baptême du feu et la sanglante offensive de Tet a Hue, en 1968. En 1987, Full Metal Jacket signait le retour derrière la caméra de Stanley Kubrick après sept longues années d’absence dont son dernier film à l’époque était Shining. Film aujourd’hui culte et un des meilleurs sur la guerre du Viêt Nam, Full Metal Jacket se distingue des précédents films en commençant par raconter l’entrainement, aussi éprouvant physiquement que psychologiquement, de jeunes marines dans une base militaire. Ensuite le film s’oriente dans sa deuxième partie sur la guerre du Viêt Nam elle-même avec des scènes de batailles spectaculaires, violentes et intenses, montrant une fois de plus le réalisme de cette violente guerre qui sévit de 1954 à 1975 causant la mort d’environ trois millions de personnes. Avec ce film Kubrick signe son propre Apocalypse Now ou Platoon, films relatant déjà de cette guerre et sortis il y a près de 20 ans auparavant, on pouvait craindre que ce film ne présente qu’une énième version de la guerre du Viêt Nam montrant les violences et ravages psychologiques sur les soldats. Mais non car Kubrick y apporte son propre style de mise en scène et ambiance ce qui fait de son Full Metal Jacket un total chef d’œuvre du genre ! Ce qui est fascinant dans ce film c’est la première partie qui présente l’entrainement des marines. Menés par le personnage mythique de R. Lee Ermey, le sergent instructeur Hartman, nos jeunes recrues sont formées à l’art de la guerre, entraîné à manier les armes, ils sont disciplinés, deviennent des machines à tuer et se forgent des caractères bien distinct. Le film commence sur la mythique scène où Ermey, dans un monologue dément fait d’insultes et de réflexions militaristes, captive le spectateur tant c’est drôle et impressionnant ! L’acteur a entièrement improvisé ses répliques c’est pour dire ! Entre le « Tas de punaises ! », le « 1m75 ! Jamais vu un tas de merde aussi haut que ça ! Tu m’entuberais pas de 2 cm quelque part ?! » et le « Texas, y a que les taureaux et les pédés qui viennent du Texas, mon p’tit cow-boy ! », cette longue scène de dialogue entre le sergent instructeur et les marines est juste stupéfiante et d’anthologie car R. Lee Ermey est formidable dans son rôle. Ensuite sur le plan psychologique et sociologique, le scénario évoque le fait de priver un individu de son nom afin de lui enlever son identité, quand le sergent nomme les recrues « Blanche-Beige, « Guignol » ou « Baleine » il les privent de leurs identités en les appelant ainsi, pour créer un groupe il faut diminuer les identités car la différence créer le conflit. Le film montre également la nécessité d’humilier un individu pour manifester son autorité et l’exclusion du soldat « Baleine » est utilisée pour former le groupe, c’est un bouc émissaire, la violence qui existe dans la société est mise sur un individu innocent. Cela éveille la haine sur une personne. Cette première partie de Full Metal Jacket montre donc le rôle de l’armée qui n’est pas seulement de défendre la patrie mais aussi et surtout de former les citoyens au sein d’un groupe éprouvé par les difficultés. Plus le groupe est soudé plus il pourra faire face au sergent instructeur. Kubrick montre ainsi que l’armée est l’antichambre de la société dans laquelle on vit. En plus de s’attarder à la formation d’hommes le film parle également des ravages psychologiques de la guerre du Viêt Nam et ce dés l’entrainement. Ce phénomène est visible sur le personnage fascinant de Léonard dit « Baleine » qui est au début un simple marine qui ne veut de mal à personne et se transforme petit à petit au cours de son entrainement en une machine à tuer avec des airs d’Orange Mécanique et de Shining lors de la scène des toilettes, véritable morceaux d’angoisse amplifiée par la musique et montrant la psychologie défaillante de ce personnage. Et dans sa deuxième partie nous assistons aux combats violents et intenses du Viêt Nam nous montrant de nouveaux personnages tous plus déments les uns que les autres ! Mais la première partie était tellement mémorable que cette seconde partie nous apparaît plus plate et moins rythmée. Mais tout ceci s’oublie bien vite lors de l’angoissante séquence du sniper isolé où notre troupe de soldats est confrontée à un grave dilemme : laisser leurs compagnons criblés de balles à l’agonie ou sauver leur peau. Avec Full Metal Jacket, Stanley Kubrick nous livre un grand film de guerre, inoubliable pour ses répliques et scènes cultes. Doté de moment forts et parfois violents, le film montre parfaitement les ravages psychologiques de cette éprouvante guerre et accompagné de superbes musiques utilisées dans bon nombre de films sur cette même guerre, Full Metal Jacket est décidément un véritable chef d’œuvre du Septième Art et de Stanley Kubrick.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 février 2012
    " Dans un film , on ne filme pas la réalité , on essaie de filmer des images qui reflètent une réalité " . Tels sont les propos du cinéaste de génie qu'est bien évidement qu'est Stanley Kubrick et qui s'appliquent parfaitement à Full Metal Jacket , un chef-d'oeuvre absolu cinématographique parfaitement construit en deux parties . Dans la première , on peut suivre la difficile et dans l'ensemble totalement éprouvante formation militaire des futurs combattants par le cruel et tyrannique Sergent Hartman ( l'excellent et à la fois terrifiant Ronald Lee Ermey ) , séquence qui va donner lieu à l'exposition réelle du patriotisme de guerre étasunien ( la marche militaire où on peut entendre des phrases telles que Ho Chi Minh is a son of a bitch _ Ho Chi Minh est un fils de pute en français ) . Stanley Kubrick brosse un portrait implacable de Hartman , homme possédant peu de scrupules et de contenance surtout à l'égard de l'un d'entre eux surnommé "Gomer Pyle" _ Grosse Baleine dans la traduction française ( l'exceptionnel et grand Vincent D'Onofrio ) et qui s'avère être également la tête de turc de ses camarades de chambre . Ce sont ces scènes d'affrontement , de souffrances physiques et morales , le poids de l'humiliation que Stanley Kubrick arrive comme à l'accoutumée à sublimer , à rendre dures voire insoutenables : on pense notamment au moment où le personnage martyre de "Gomer Pyle" se retrouve contraint de manger un donut devant les autres pour le rabaisser , bien-sûr , ou bien encore quand il est rué de coups , d'injures de ses compagnons la nuit dans son lit sans qu'il puisse s'exprimer , pousser le moindre son . Et Kubrick , grâce à une mise en scène formidable va arriver à nous montrer jusqu'à où va aller cette déshumanisation , cette dégradation de ce protagoniste va le conduire peu à peu dans un état bestial spoiler: le menant jusqu'à tuer son bourreau principal , au point même de se perdre ( à tous les sens du terme ) _ on voit là le héros tragique se rebellant de ses persécutions accumulées
    . La deuxième partie de Full Metal Jacket concerne l'affrontement étasuniens-vietnamien plus directement et cette partie s'avère être plus forte , plus poignante encore que la précédente : les horreurs sans tabous sont dévoilées : les violences physiques ( une fois de plus ) , les meurtres , les massacres et les fusillades . Ces horreurs qui conduisent les combattants à essayer d'avoir finalement un espoir qui est suggéré grâce à l'alcool et à la prostitution évoqués qui les font en quelque sorte "oublier" ( de manière temporaire et éphémère ) . Tout est dépeint avec une extrême précision . Le thème de l'animalisation du combattant se retrouve , comme dans la première partie , ici : le soldat est représenté au bout d'un moment comme une bête sauvage , une totale machine à tuer ( "born to kill" ) qui doit assassiner et survivre . Le film de Kubrick se trouve aussi être plus qu'un excellent long-métrage totalement sublime et l'émotion arrive lors de cette magistrale scène de fin avec en particulier le personnage bouleversant de la tireuse vietnamienne qui est en train d'agoniser , protagoniste où l'on sent inévitablement un véritable regard suppliant , de pitié et qui illustre une vérité de la guerre : les civils , femmes et enfants , obligés , malgré eux , de s'insérer dans le processus de l'effort de guerre . Full Metal Jacket est également un film sur les désillusions du monde adulte avec ce final incroyable spoiler: où les soldats repartent en entonnant Mickey Mouse est également symbolique : cette chanson les ramène à leurs années de jeunesse , d'enfance où le monde semblait tellement plus simple
    . Un film incroyablement réussi .
    Anthony Stark
    Anthony Stark

    55 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2015
    Sorti en 1987, Full Metal Jacket est l’avant-dernier film réalisé par Stanley Kubrick et le dernier qu’il a mené jusqu’au bout. Le réalisateur américain n’a plus à faire ses preuves : depuis 2001, Odyssée de l’espace sorti près de vingt ans plus tôt, il enchaîne les succès critiques et souvent publics. Par bien des aspects, Full Metal Jacket concentre en un seul film tout le cinéma de Stanley Kubrick. On connaissait l’aversion du cinéaste pour la guerre et la chose militaire, mais c’est avec ce film qu’il est allé le plus loin dans la critique ; Full Metal Jacket est également l’occasion pour Stanley Kubrick de reprendre d’autres thèmes forts dans son œuvre, comme l’embrigadement ou la violence au cœur de la société. À la clé, un film bien moins léger qu’il n’y paraît, une vraie réussite.
    Un camp d’entraînement de marines en Caroline du Sud dans les années 1960. Quelques dizaines de jeunes Américains apprennent la discipline militaire à coup d’injures voire de coups sous la direction du sergent Hartman. L’officier ne sait que hurler et sa méthode est simple : injurier et humilier pour former de vraies machines à tuer qui ne reculeront devant rien quand il faudra appuyer sur la gâchette. Ils ne sont pas là pour apprendre la géopolitique complexe de la Guerre froide, ils sont là pour faire de la chair à canon efficace et mater l’ennemi forcément communiste, où qu’il soit. L’entraînement est difficile, surtout pour ceux qui ne sont visiblement pas prêts à en découvrir la violence, à l’image de Leonard, un gars sympathique, un peu enveloppé et qui découvre brutalement les injures et l’humiliation. Toujours bon dernier, il devient vite un poids inutile pour tout le régiment qui, une nuit, le punit à coups de savons dans une serviette. Cette violence est comme un choc et le jeune homme perd la tête et termine sa vie tragiquement. Après cette partie consacrée à l’entraînement, Full Metal Jacket se pose au cœur du Vietnam, alors que la fameuse guerre que les États-Unis ont perdu tout en ayant gagné toutes les batailles fait rage. On suit les pas de Guignol qui est devenu reporter de guerre pour le compte du journal officiel. Son rôle ? Rassurer les soldats et la patrie sur la situation dans le pays et cacher surtout tout ce qui fâche, c’est-à-dire la vérité. Une mission l’envoie en avant, sur le front où il découvre les horreurs de la guerre, mais aussi et surtout, sa folie.
    La construction de Full Metal Jacket est simple : une premier partie dédiée à l’entraînement, une deuxième partie sur le champ de bataille. Si les deux parties ne sont pas égales en temps, elles sont néanmoins symétriques avec toutes les deux une évolution vers le drame. Et à chaque fun de partie, on constate l'échec de la guerre et de l'armée.
    Le climat du film est angoissant car on croise tout au plus cinq vietnamiens armés. Du coup, on redoute toujours une attaque surprise de leurs part. Les acteurs sont tous parfait les uns que les autres. La musique est tout bonnement géniale et angoissante qui atteint même une dimension insoutenable lors des scènes de drame.
    Tout simplement un chef-d'œuvre.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    106 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2016
    Le temps ne semble avoir aucune emprise sur cette satire Kubrickienne de la Guerre du Vietnam. Si l'on excepte tout la partie d'entraînement des marines, un peu redondante à mon goût (bien que réussie évidemment), je n'ai rien à y redire à cette réalisation de Kubrick. C'est une œuvre, comme souvent avec le célèbre cinéaste cynique, mais aussi sans doute sa plus limpide ; d'où mon grand contentement. Ce film frôle tellement l'irréprochable que je vais me contenter, comme beaucoup, de dresser une petite liste plus ou moins exhaustive des points positifs de ce "Full Metal Jacket". L'aspect formel est d'abord une vraie tuerie, que ce soit dans la photo, avec les reconstitutions (c'est simple, j'avais l'impression de visionner un film sortie en 2014) qui sont à la fois d'un réalisme époustouflant mais aussi magnifiques sur le plan esthétique, et dans la façon de filmer avec notamment des plans séquences ciselés. Une grosse claque technique ! Le script est dans l'ensemble assez simple mais celui-ci prend vie dans sa narration géniale avec des dialogues qui alternent les ruptures de ton, passant plusieurs fois du comique outrancier, à une dramaturgie pointue qui fait mouche. La direction d'acteur est aussi très forte faisant avec un casting pas dès plus connus mais non moins puissants avec des personnages devenus cultes. Tout ceci est accompagné par une poignée de tubes musicaux mythiques d'époques. Un chef-d'oeuvre pour l'un des Kubrick qui m'a le plus convaincu avec "2001" et "Shining".
    Jake S.
    Jake S.

    68 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2018
    Cette guerre du Viêt Nam aura décidément alimenté les créations de bon nombre de cinéastes américains dans les années 70-80 (et on comprend pourquoi). « Full Metal Jacket » est d’ailleurs l’un des derniers à avoir été réalisé après les « Apocalypse Now » de Coppola (1979) et « Platoon » d’Oliver Stone (1986). Son intrigue se décompose en deux parties bien distinctes mais tout de même liées grâce aux deux personnages Joker et Cow-Boy : une première axée sur l’entrainement militaire aux États-Unis et une seconde sur la guerre du Viêt Nam (particulièrement « l’offensive du Têt » à la fin des années 1960). Bien que tout le film soit une bataille psychologique pour le spectateur, je pense que l’entrainement militaire du début reste le plus emblématique à ce niveau-là ; rarement un film ne nous a fait vivre avec tant de violence et de cruauté la formation de marines. Il y a ce côté très authentique et cru, notamment via les méthodes employées par le Sergent pour mener à la baguette sa future unité. Ensuite, la seconde partie du film se concentre sur les militaires américains du Viêt Nam et leur quotidien. Ce n’est pas moins intéressant que le début en soi, mais il y a quelques longueurs pour arriver jusqu’au climax tant attendu. On se lie aux personnages petit à petit et on a peur pour eux (voilà pourquoi je disais que tout le film était psychologique). Les scènes d’interviews sont aussi très intéressantes et montrent à quel point les soldats américains ne savent pas ce qu’ils font dans ce pays. Quel est le but de cette guerre pour eux ? Qu’ont-ils à y gagner ? Cette ambiguïté est encore plus identifiable lorsque Joker se fait interpeller par un colonel pour porter à la fois un badge symbole de paix et un casque avec écrit dessus « Born to kill ». Seulement voilà, la première partie du film finie un peu « comme un cheveu sur la soupe » à mon goût et n’explique pas plus ce qui s’est passé dans la tête de Lawrence : mal-être personnel ? Folie ? Ras-le-bol d’être sous des ordres ou d’être humilié ? Un peu de tout ça ? Stanley Kubrick a souhaité nous présenter deux histoires en un film, sauf qu’au final il y a un léger sentiment d’inachevé de part et d’autre. Si la vie militaire est un processus, il a sans doute voulu nous montrer que tout le monde ne peut pas en passer les étapes qui sont le courage, le physique, la soumission et surtout la capacité/volonté de tuer pour sa patrie. Pour terminer je parlerais de la musique car certains choix m’ont quelque peu surpris. Non pas que je n’aime pas « Surfin Bird » ou « Wooly Bully » mais ils m’ont paru en décalage total avec les scènes en question. Peut-être que Kubrick a souhaité amplifier le fait que les américains n’étaient finalement au Viêt Nam que pour du « loisir » avec un effet « cours de récré » à plusieurs moments (les railleries à propos de l’ennemi et les répliques des soldats face aux caméras de la TV américaine sur place).
    selenie
    selenie

    5 515 abonnés 6 034 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2022
    Kubrick scinde son film en deux parties distinctes. La première est donc la formation des jeunes GIs qui est sans doute celle qui a le plus marqué avec les diatribes aussi vulgaires qu'hilarantes du sergent-instructeur Hartman alias R. Lee Ermey, mais aussi la dernière et terrible scène avec Baleine alias Vincent d'Onofrio. Mais cette partie apprentissage de la guerre est surtout pour Kubrick le moyen d'aborder le sujet du conditionnement psychologique qui fait alors écho au reconditionnement du délinquant dans son film "Orange Mécanique" (1971), ce martèlement par Hartman serait donc une sorte de lavage de cerveau pour faire des tueurs bêtes et disciplinées. La seconde partie se déroule déjà plusieurs mois après le centre de formation et on retrouve plusieurs des Marines en militaires aguerris. Surtout, Kubrick insiste sur la propagande américaine via "Guignol" en reporter de guerre/GI en pleine "dualité". Certains passages restent malgré tout un peu râté comme le massage cardiaque ou quelques ralentis (d'où le point en moins). Le film demeure un monument du genre à voir, revoir et à conseiller.
    Site : Selenie
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Un Chef D'Oeuvre. Après les incontournables Orange Mecanique et Shining,le cinéaste Stanley Kubrick nous livre ici une véritable leçon de cinéma avec ce long métrage devenue une véritable référence en matière de film de Guerre qui est encense par la presse et le public.Pour Commencer la Réalisation est maîtriser a la perfection qui est accompagné d'une BO inoubliable qui sert parfaitement le long métrage. Ensuite le Scénario est remarquablement écrit en nous montrant avec horreur et d'une façon saisissante les dessous d'un camp d'entrainement militaire et de la guerre du Vietnam a travers un rythme trés soutenue,ajouter a tout ceci une multitude de Séquences devenus Cultissimes avec notamment un Humour dévastateur qui est parsemé de Répliques savoureusement ciselés qui font mouche a chaque fois mais qui n'oublie pas pour autant de réserver quelques Scènes particulièrement Dérangeante ainsi quelques Séquences d'Actions d'une grande intensité qui sont inoubliables qui son parvenus a rester graver dans les annales. Enfin la Distribution est quand a elle monumentale dont on peut saluer la prestation respectives de Matthew Modine,Arliss Howard et Adam Baldwin mais la palme revient a l'épatant Vincent D'Onofrio qui est troublant dans la peau de l'engagé Baleine tout comme le comédien R. Lee Ermey qui est impressionnant dans la peau de l'impitoyable et hargneux Sergent Instructeur Hartman qui entre au panthéon des plus grand personnages de l'histoire du cinéma. En Conclusion, Full Métal Jacket est l'un des grands films de Guerre comme en on voit rarement au cinéma en étant a la fois Corrosif,Éprouvant,Dérangeant et Brillant avec le savoir faire incontesté de Kubrick qui nous livre l'un des meilleurs films des années 80 a redécouvrir et qui a posséder d'urgence dans sa vidéothèque.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juin 2013
    Après s'être essayé au genre historique avec le très réussi "Barry Lyndon", le réalisateur Stanley Kubrick, pas moins de douze ans après "Les sentiers de la gloire", revient à ses premiers amours avec le phénoménale Full Métal Jacket. En portant l'oeuvre de Gustav Hasford sur grand écran, il dresse un portrait de la guerre du Vietnam, dénonciateur et très pessimiste. Un moment de cinéma unique dont la patte Kubrick n'est pas étrangère à son succès. Vraiment un grand moment.

    Le génie de ce réalisateur est indéniable. Dans tout les moments du film, et cela du début jusqu’à la fin, il nous le prouve. Que ce soit dans l'entrainement (qu'on imagine bien fastidieux) des jeunes recrues ou dans l’immensité des ruines du champ de bataille. Ces travellings sont extraordinaires. Une reconstitution impressionnante a été fait pour rendre cette guerre la plus réaliste possible. Et c'est très réussie. Les décors apocalyptiques sublimés par la mise en scène "Kubrick" est un véritable bonheur des yeux.
    Le réalisateur a instillé de nombreuses répliques savoureuse, politiquement incorrecte et méchamment drôle. Malgré le côté dramatique du film, le réalisateur, en tout cas pour moi, arrive à me faire rire par le biais notamment de l'acteur jouant le Sergent Instructeur, vraiment très bon.

    Mais, comme dit précédemment, Kubrick critique avant tout une guerre. Une guerre inutile et absurde. Alors que la première partie, durant bien quarante minutes, montre l'entraînement intensif des jeunes recrues ainsi que leurs endoctrinement progressif (Kubrick le dénonce fortement par la folie de "Grosse Baleine" qui se flingue en plein milieu de film), Stanley (Et ouais c'est mon pote) oriente la seconde partie sur l'affrontement entre les deux blocs. Il montre une guerre en qui personne ne croit ou la plupart des soldats ne comprennent pas pourquoi ils sont là. Cela fait réfléchir sur "Est ce que la guerre est elle une solution ?"

    Je n'ai mis que quatre étoiles car, il y eu une petite longueur (vingt minutes quand même) quand les soldats viennent juste d'être envoyés sur le front. De plus, la musique, contrairement à d'autre de ces films (qui est un élément d'habitude distinctif), est beaucoup moins bonne dans celui-ci.

    Ce film est excellent. Il est l'un des meilleurs Kubrick pour moi. Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais c'est un film de guerre à l'opposé des autres, bien différent dans son approche comme dans sa réalisation. Très bien. A voir évidemment !
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