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    Profession du père
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    NardoBordo
    NardoBordo

    10 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2021
    Les années 60... En fond, la guerre d'Algérie et de Gaulle, l'OAS... La déco, l'ambiance, les costumes d'un réalisme parfait pour ceux qui l'ont vécu ou veulent connaître... Benoît Poelvoorde en père, pervers narcissique, peut faire sourire au début mais très vite la gravité s'installe. Jules Lefebvre dans le rôle du gamin est éblouissant, son regard sur le père jusqu'ou...
    Audrey Dana dans le rôle de la mère mériterai d'être plus reconnu comme excellente. Dramatiquement bon !
    Bernard M.
    Bernard M.

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 juillet 2021
    Poevoorde est un acteur souvent amusant ,mais il s est fourvoyé dans le rôle d un para béret rouge qui n a pas réussi sa conversion dans le civil
    Monstrueux de prétention et de mythomanie il martyrise ses proches sa femme et son fils
    Ceci dit les rôles sont magistralement interprétés surtout par Audrey Dana et les 2 enfants ainsi que par tous les interprètes
    La réalisation est bien faite en continuité et sans temps mort

    Pourtant quel intérêt de voir un tel film sensé vous divertir si ce n’est est pas du voyeurisme sur la souffrance des autres
    Le choix de cette histoire qui passe dans un livre n a pas sa place dans un film sensé être un divertissement
    selenie
    selenie

    5 554 abonnés 6 040 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2021
    Comme à son habitude Améris opte pour un style qui flirte avec la comédie, un ton faussement léger, une fantaisie acidulé pourrait faire croire à du bonheur mais il s'agit bien d'un drame, familial et psycho-social qui va même ouvrir sur une porte derrière laquelle il pourrait faire froid dans le dos. L'effet miroir passant du père au fils est aussi intéressant, où comment un enfant peut mimétiser son père. Le jeune Jules Lefebvre joue bien sans pour autant impressionner, sans doute aussi pas aider par un personnage d'enfant qui semble assez naïf pour ses 11 ans. Poelvoorde est parfait, impressionnant quand il est violent et dangereux, touchant quand il est en mode complice père-fils. Audrey Dana est sans doute l'atout coeur en maman soumise, peureuse aussi mais tellement aimante. Notons aussi quelques séquences marquantes émotionnellement, comme la ceinture, le rendez-vous ultime chez le directeur où le "comble de la carpe". Améris signe donc un drame familial terrifiant et émouvant, déchirant même à la fin. Un très beau film à conseiller.
    Site : Selenie
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    177 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 août 2021
    Jean-Pierre Améris avec sa ribambelle de films rasoirs et dérisoires, d'une tiédeur inouïe... Ici on a droit à une comédie croupissante, émolliente, inoffensive, qui ne fait pas rire (ni même sourire), qui ne sert à rien. Un film en pure perte avec un Benoît Poelvoorde épuisé-épuisant.
    Jipéhel
    Jipéhel

    34 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2021
    Profession du père

    Le cinéma de papa

    Adapté du roman du même nom écrit par Sorj Chalandon, le drame réalisé par Jean-Pierre Améris laisse un malaise étrange à la sortie de la salle. L’originalité du sujet, la morale de l’histoire, les personnages atypiques, tout relève presque de l’incongru dans ces 105 minutes. Emile, 12 ans, vit dans une ville de province dans les années 1960, aux côtés de sa mère et de son père. Ce dernier est un héros pour le garçon. Il a été à tour à tour était chanteur, footballeur, professeur de judo, parachutiste, espion, pasteur d'une Église pentecôtiste américaine et conseiller personnel du général de Gaulle. Et ce père va lui confier des missions dangereuses pour sauver l’Algérie, comme tuer le général. Une distribution brillante suave un film dont on n’a du mal à percevoir les intentions. Un cauchemar intime et cruel qui s’avère intéressant mais troublant.
    La mystification est au centre de l’intrigue où des personnages qui se font avoir par un autre qui leur raconte des fables auxquelles ils croient dur comme fer, et cette douleur qui est celle de découvrir que l'on a été berné, que tout était faux. L’intrigue se déroule en grande partie dans le huis clos étouffant de l’appartement familial. Les extérieurs se situent à l’école où dans les rues désertes et angoissantes du vieux Lyon, filmées comme un lieu d’enfermement. On rit parfois, on pleure souvent, mais on est surtout pris d’effroi par ce père mythomane et violent. Une réflexion sur le thème du déni du réel, poignante et déstabilisante.
    Jean-Pierre Améris connait bien Benoît Poelvoorde pour l'avoir dirigé dans les excellents Les Emotifs anonymes et Une famille à louer. Comme d’habitude, notre géant belge est énorme, jouant de l’outrance avec une délectation jubilatoire. Il y a du Sordi ou du Gasmann dans cet acteur là. A ses côtés, l’impeccable Audrey Dana, que j’avais rarement vue autant à son avantage et le jeune Jules Lefebvre, formidable petit acteur qui crève l’écran et que l’on devrait revoir très vite. Nous nous rappellerons de la fin touchante et l’ultime phrase de la mère soumise : j’ai vu le poisson mais je n’ai rien dit parce que c’était plus simple. Un point final bouleversant.
    lionelb30
    lionelb30

    393 abonnés 2 512 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 juillet 2021
    Histoire pourtant pas inintéressante mais impossible de suivre cette histoire avec passion et même film très ennuyeux.
    Yves G.
    Yves G.

    1 320 abonnés 3 319 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juillet 2021
    Lyon. 1961. Émile a onze ans. Son père (Benoît Poelvoorde) exerce sur lui une emprise que sa mère (Audrey Dana) peine à endiguer. Partisan de l'Algérie française, opposant enragé à De Gaulle, il l'a enrôlé dans une organisation imaginaire qui fomente des attentats en métropole. Sous la coupe de ce père autoritaire et violent, Émile est incapable de lui opposer la moindre résistance et entraîne bientôt un jeune camarade dans son délire.

    Je suis un fan inconditionnel de Sorj Chalandon. Je le découvre en 2006 grâce au prix Médicis qui couronne son deuxième roman, "Une promesse". Je lis dans la foulée tous les autres avec une préférence pour le diptyque "Mon traître"/"Retour à Killybegs" sur le conflit irlandais. Jean-Pierre Améris, qui a l'habitude de s'inspirer d'auteurs contemporains (Anne Wiazemsky, Olivier Adam, David Foenkinos...), adapte son antépénultième roman sorti en 2015. Il y retrouve Benoît Poelvoorde qu'il avait déjà dirigé dans Les Émotifs anonymes et dans Une famille à louer.

    Ce choix de casting est peut-être un des défauts du film. Car Poelvoorde est avant tout un acteur de comédie. Il a certes fait de nombreuses incursions dans la tragédie ; mais ses apparitions souvent bouffonnes prêtent plus souvent à rire qu'à trembler. Or le père de cette histoire n'est pas un personnage drôle. Au contraire, c'est un caractère violent, terrifiant. Ses apparitions devraient nous glacer, d'autant que ni sa femme, ni son fils ne lui opposent de résistance, laissant libre cours à sa mythomanie délirante. Le problème de Benoît Poelvoorde est qu'il ne nous fait pas peur.

    Il y aurait de quoi. Car l'histoire est poignante qui confronte un homme malade, emporté par sa folie, et une femme et un enfant incapables de lui résister, victimes condamnées par avance de son emprise autoritaire. Le film de Jean-Pierre Améris est hélas un peu trop sage, sa reconstitution du début des années soixante un peu trop appliquée. Sa réalisation un peu fade peine à s'élever au-dessus du standard télévisuel.
    Samira Mir
    Samira Mir

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2021
    Une belle morale sur la vie familiale et ses contraintes. Audrey dana incarne très justement cette mère de famille qui reste debout malgré tout, la fin est touchante « j’ai vu le poisson mais je n’ai rien dit parce que c’était plus simple , humbles aveux et un mélange d’amour et fragilité dans le regard posé sur son fils devenu grand. Son fils Désormais occupé par sa Propre vie familiale et sa maman qui demande à voir ses petits enfants... un très joli rappel sur l’importance des parents, ne jamais oublier ce qu’ils ont fait pour nous...j’adore
    ISABELLE C.
    ISABELLE C.

    19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2021
    Sortie du jour je me doutais que le film était TB 1) Benoît POELVOORDE 2) bande annonce très éloquente. Je n'ai pas été déçue. Très très bien interprété par tous les acteurs petits et grands par l'âge. Nous sommes les témoins de la dégradation de l'état de André CHOULAN (B. POELVOORDE) et des mauvais traitements physiques et moraux qu'il inflige à son épouse qui continue de l'aimer malgré tout parce qu'elle ne veut pas voir parce que c'est plus facile comme dit à la fin du film, mauvais traitement physique qui hélas me rappelais les miens, ce gamin qui balance entre amour et inquiétude pour son père. L'image du père n'est pas écornée mais dramatiquement malaisante, rien n'est trop dans le jeu ou l'histoire, malheureusement on sait que ça existe encore, ce n'est pas une question d'époque, années 60 ou 2020 le problème est toujours là, il suffit de lir.e la presse. Je vous conseille ce film pour sa magnifique interprétation de chaque acteur, pour cette histoire qui nous fait toucher du doigt et de l'esprit le désastre de la folie
    mat niro
    mat niro

    314 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2021
    L'action du film se déroule en 1961 à l'approche de la fin de la Guerre d'Algérie. Benoît Poelvoorde y incarne un père mythomane et violent qui va "retourner" le cerveau de son fils Cette oeuvre oscille entre humour fantaisiste et drame, car on se doute très vite que le père souffre de problèmes psychiques. Le point de vue de l'enfant (joué brillamment par Jules Lefebvre) est très bien analysé, voyant l'image de son père s'écorner peu à peu. Pour compléter ce trio, Audrey Dana joue la femme soumise d'un autre temps, ne voulant pas faire de vagues en sauvant les apparences. Un film moyen qui vaut néanmoins par la qualité d'interprétation des trois acteurs.
    Romain Hancisse
    Romain Hancisse

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2021
    Réflexion sur le thème du déni du réel, le nouveau film de Jean-Pierre Améris met en scène avec justesse les paradoxes d’une relation père-fils. Encore une performance exceptionnelle livrée par Benoît Poelvoorde.
    Marlowe_roth
    Marlowe_roth

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2021
    Un sujet - pas évident - traité avec beaucoup de justesse et fragilité, interprété avec brio par l'immense Benoît Poelvoorde. La mise en scène est juste, la caméra ne juge pas ses personnages, c'est un film touchant et parfois dur : on rit, on pleure, on est parfois effrayé par le rôle du père et parfois pris d'empathie.
    velocio
    velocio

    1 198 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2021
    Pas facile pour un enfant de 12 ans d'avoir pour père un homme qui, pour lui, fait figure de héros mais est en fait complètement mythomane. C'est dans le roman homonyme de Sorj Chalandon que Jean-Pierre Améris est allé chercher la matière de son film, lui qui avais eu également un père mythomane. Dans le film, André Choulans est un père mythomane mais pas que : véritable dictateur envers sa femme, violent avec son fils, à qui, en plus il confie des "missions" insensées, comme d'aller faire des inscriptions de soutien à Salan, Challe et Jouhaud sur les murs de la ville ou d'aller porter des lettres de menace à qui ne partage pas ses idées pro OAS. Le sujet est traité avec beaucoup de tact par Jean-Pierre Améris. Concernant le jeu de Benoit Poelvoorde, interprète de ce père, certains trouveront qu'il en fait trop. Pour le réalisateur, on doit penser à ce que faisaient Alberto Sordi ou Vittorio Gassman dans la comédie italienne de la grande époque, ce qui n'est pas faux. Audrey Dana est excellente dans le rôle de la mère, ainsi que le jeune Jules Lefebvre dans le rôle du gamin.
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