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    Ascenseur pour l'échafaud
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    130 critiques spectateurs

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    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2010
    Une petite perle du film noire entachée de maladresses comme le catastrophique jeu d'acteur des deux jeunes interprètes jouant la fleuriste et le voyou. Tout le reste fonctionne avec une lumière nocturne très travaillée et un scénario alambiqué, on reconnait déjà dans le style et la mise en scène les prémices de la nouvelle vague française notamment par la fluidité des plans et du contenu. Un polar à voir malgré ses inégalités.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mars 2022
    Un ancien parachutiste ayant participé à la guerre d'Indochine, décide de tuer son employeur, dont il a la femme pour amante. Le crime accompli, il doit revenir sur les lieux du crime pour récupérer une pièce à conviction qu'il a malencontreusement oubliée sur place. Il se retrouve bêtement bloqué, seul, dans l'ascenseur qui mène au bureau de la victime. C'est le premier film de fiction réalisé par Louis Malle, après la palme d'or qu'il avait obtenue à Cannes, pour son documentaire, " le monde du silence" et c'est un coup de maître. Polar hypnotique et introspectif, bercé par la musique envoûtante du trompettiste de jazz Miles Davis, il fut réalisé alors que l'appellation "nouvelle vague" n'existait pas encore. Porté par un casting de premier ordre, dominé par la présence de Jeanne Moreau et de Maurice Ronet, on reste pantois devant une telle maîtrise de la part d'un réalisateur qui avait alors seulement 24 ans. Louis Malle touchait toutes les cases, bel homme, héritier d'une très grande fortune par sa mère, diplômé de l'Idhec, couronné d'une palme d'or et plus tard successivement de deux lions d'or à Venise futur époux de la belle Candice Bergen, il suscitait forcément de la jalousie, d'autant qu'on lui reprochait parfois une orientation politique réactionnaire ( dans le sens retour à
    un ordre ancien) qu'il exprimait dans certains de ses films . Il est néanmoins un des grands réalisateurs français de cette époque, associé au courant de la "nouvelle vague". Moins apprécié et côté dans l'hexagone que Truffaut, Rohmer ou Chabrol, peut-être parce qu'il quitta définitivement la France pour les Usa dans la seconde partie de sa carrière, son oeuvre est pourtant truffée de films remarquables, dont "ascenseur pour l'echafaud" n'est pas un des moindres. Si toutefois, j'avais un petit reproche à adresser au film, il s'adresserait à son manque de dialogues un peu trop prononcé, certes au bénéfice de la recherche d'un climat, d'une ambiance extatique. Il n'en reste pas moins qu'"ascenseur..." possède un charme très original et envoûtant. C'est selon moi un des meilleurs films de son auteur avec "le feu follet" et "le voleur" notamment. Tout amateur de cinéma d'auteur se doit avoir vu ce film. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre du cinéma, mais on en est vraiment pas loin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2010
    On m'avait dit que ce film était exelent, peut-être trop... Je ne veux pas dire par là qu'Ascenseur pour l'échafaud est nul au contraire, il est bon, mais pas extraordinaire. Par moment et surtout vers la fin, c'était long, quand Jeanne Moreau cherche les vrais coupable du meurtre, je m'ennuyais ferme. Mais malgré ce petit dérengement le film vaut la peine d'être vu et revu.
    NicoMyers
    NicoMyers

    50 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2009
    Réalisateur un peu en marge de la nouvelle vague, Louis Malle réalise en 1957 Ascenseur pour l’échafaud, film hommage au film noir Américain et qui transpose le genre à Paris. Ce n’est pas pour l’intrigue, très classique mais bien ficelée, avec ses quelques longueurs, qu’on goûte le film. Non, Ascenseur pour l’échafaud est un chef d’œuvre visuel, dont l’ambiance nous envoûte dès les premières images. Sur les musiques de Miles Davis, Malle filme Jeanne Moreau déambulant dans la capitale de nuit, sous la pluie, éclairée par les néons des restaurants. Il développe son intrigue policière en adoptant un style éblouissant (la première demi-heure est bluffante), doté d’une photographie sublime en noir et blanc, avec des essais de renouveau dans les dialogues et la mise en scène qui peuvent tout de même évoquer les prémices de la nouvelle vague.

    Ma note : 9/10
    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2016
    Un film à la sauce Chabrol et Hitchcock, cela ne se refuse pas ! Ascenseur pour l'échafaud réalisé par Louis Malle avec Jeanne Moreau, Maurice Ronet ou encore Lino Ventura est un film qui dès les premières minutes te transportent dans son univers et son histoire. Si la tension est omniprésente au début du film: Comment réaliser un crime parfait? L'ensemble se perd rapidement dans un road-trip entre 2 jeunes qui volent la voiture du fameux assassin. Une réalisation extrêmement précise, millimétré qui permet de mettre en valeur les différents acteurs ou objets de l'intrigue tandis que la bande sonore de Miles Davis enchante nos oreilles. Ce n'est ni réussi, ni rater. Juste décevant car le film avait un potentiel !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 juin 2007
    Sur la trompette de Miles Davis, Louis Malle adapte une habile intrigue, avec néanmoins un peu trop de mollesse, qui nuit à tout suspens.
    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2020
    Un (très bon) polar dans un style annonciateur de la nouvelle vague (comme la caméra dans la rue, suivant l’errance de Florence). Un scénario de qualité, des moments de tension intenses (le blocage de l’ascenseur et les péripéties qui l’entourent), une mise en scène simple et efficace, le tout valorisé par la merveilleuse partition de Miles Davis.
    yannick R.
    yannick R.

    95 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2010
    Un classique de l'age d'or du cinéma. Un Paris moderne de la fin des années cinquante. Un film nostalgique et esthétique. Une intrigue consistante. Une merveille.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Une tentative de crime parfait en noir et blanc, photo soignée, illuminée par la pureté de la trompette noire de Miles Davis, et par les gros plans sur le visage blanc d’une Jeanne Moreau à la recherche de son amant malchanceux dans Paris by night. Une des plus belles réussites de la Nouvelle Vague dont certaines scènes et surtout la musique - improvisée en une nuit – demeurent inoubliables.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2009
    Une très bonne intrigue et bonne histoire en général (scénario bien construit). Film sur des meurtres et le hasard, des acteurs de grandes classes. Une esthétique splendide dans le Paris de la fin des années 50.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 avril 2010
    Le film , inspiré d'un roman sans éclat de Noël Calef, raconte l’histoire de Florence,l'épouse d'un industriel pour lequel Julien Tavernier travaille. Or Julien est l'amant de Florence et leur passion est si forte qu'ils décident de supprimer l'encombrant mari. Julien va s'en charger et planifie le crime à un détail près : il a laissé sur les lieux un indice. Alors qu'il retourne dans l'immeuble le récupérer,l'ascenseur tombe en panne et va le retenir dans la cabine durant le week-end. Le scénario s'accélère ensuite et enchaîne les rebondissements qui conduiront Julien à être démasqué, jugé, condamné et mené à l'échafaud. Sur ces images, d'autant plus sombres que le film est tourné en noir et blanc, le trompettiste Miles Davis improvisa en direct une musique inoubliable qui donne au film une part de sa force. Avec la cavale des jeunes délinquants, Malle annonçait déjà le style de la Nouvelle Vague qui émergera l'année suivante avec "Le beau Serge" de Chabrol. Malgré cela, le film fut jugé sévèrement par ces cinéastes débutants et, ce, pour deux raisons : son classicisme excessif et son refus du pittoresque.
    Il faut en premier lieu mentionner le jeu des deux interprètes qui trouvent,l'un et l'autre,des rôles à leur mesure. Jeanne Moreau, dont c'était les débuts, dévoile les dons qui feront d'elle l'une des plus grandes actrices de sa génération. Quant à Maurice Ronet, il habite son rôle avec le pessimisme,l'ironie qui le consacreront comme l'une des figures les plus attachantes des années 50. Dans le rôle d'un ancien combattant, officier parachutiste rendu à la vie civile, qu'il est chargé de camper, il confère à son personnage une résignation pathétique devant l'inéluctable. Le film de Louis Malle traduit, avec une intuition remarquable, le malaise qui, à l'époque, commençait à s'insinuer dans les esprits, d'une France qui perdait son prestige, et laissait certains français démunis devant le piège des sentiments. (Voir ma critique sur " La plume et l'image"
    Shephard69
    Shephard69

    280 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2013
    Un film particulièrement arrogant dans sa mise en scène. Les acteurs sont insipides, médiocres (Jeanne Moreau ne m'émeut pas du tout, froide et hautaine). J'en avais beaucoup entendu parler mais j'en sors très déçu. Dommage car l'intrigue paraissait prometteuse.
    cinephile74
    cinephile74

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2010
    Pour son premier long métrage, Louis Malle opère un bouillant manifeste esthétique qui s'inspire aussi bien du film noir, du thriller hitchcockien et du drame amoureux. Ce qui impressionne c'est la très bonne maitrise du jeune réalisateur (25 ans à l'époque) qui bénéfie, en outre, d'un solide scénario.

    L'interprétation, quant à elle, est un peu inégale (notamment chez les jeunes acteurs) mais reste dominée par les excellents Maurice Ronet et Lino Ventura.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    36 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2015
    Le film s'ouvre sur une conversation téléphonique entre deux amants qui s'échangent des mots doux. Elle est filmée en gros plan sur le visage de Jeanne Moreau (!) et Maurice Ronet comme pour s’infiltrer dans l'intimité de leurs chuchotements. L'homme raccroche et on découvre qu'il est au travail. Il se lève et se rend dans le bureau de son patron et l'assassine. Le meurtre a de toute évidence été réfléchi, le coupable s'arrangeant pour faire croire que la victime s'est enfermée pour se suicider. Ascenseur pour l'Échafaud est à l'image de son prologue : maîtrisé et rempli d'idée. La caractérisation des personnages est faite habilement, sans rajouter énormément de dialogues et sans insister sur des aspects de leurs personnalités. Par exemple, à un moment Jeanne Moreau traverse la rue d'un pas décidé, sans faire attention aux voitures et manque de se faire renverser, mais elle poursuit son chemin sans même jeter un regard à l'automobiliste. Ce plan doit faire moins de cinq secondes et il révèle en toute simplicité la détermination de la jeune femme. Chaque personnage aura le droit à un (ou plusieurs) plan de ce genre, faisant de l'exposition avec beaucoup de naturel. La lumière est un élément marquant du film, Louis Malle a manifestement réfléchi à son format noir et blanc et a voulu en tirer le maximum, à la manière de ce que fera Woody Allen plus tard dans Manhattan. Les scènes de l'ascenseur sont particulièrement révélatrices de ce soin apporté, tout comme une autre scène vers la fin où le fond est entièrement noir, laissant seulement apparaître les personnages. spoiler: J'ai quelques réserves pour la fin, j'ai cru pendant tous le film que le meurtrier du début allait être arrêté pour un autre assassinat qu'il n'a pas commis, ce qui aurait été d'une ironie redoutable, mais finalement le scénario prend une autre direction, plus classique.
    C'est inventif et bien mis en scène, Louis Malle n'a rien à envier aux films de Hitchcock.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2008
    Un classique tout à fait invieilli: on nous montre bien ici par ce qui pourrait désormais être une fable - et donc à l'aide de multiples symboles de promiscuité & d'espace ( L'ascenseur/la Rolls de Carala )- comment agit cette classe domniné par cette soif de domination que provoque une accumulation de biens & totalement aveugle aux demandes des autres, sinon; bien sûr, une parfaite " mante religieuse " ou un polar-maître: A ne pas rater !
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