Avis : Antebellum - Page 5

Magnifique délire. Nous sommes dans la tête d'une brillante sociologue féministe noire qui revit l'esclavage, version fantasme BLM. On passera donc sur l'absurdité du début, du milieu et du final, cousu de fil blanc,..ce film illustre parfaitement le délire actuel.

Une idée qui aurait pu sortir tout droit de "La Quatrième Dimension".

Malheureusement, la narration parfois ennuyeuse parfois lourdingue de l'ensemble réduisent considérablement l'impact qu'aurait pu avoir le film si il avait été mieux construit et moins classique dans son aspect "social".

Ou comment la "bienpensance" actuelle s'efforce de garder les gens dans des cases, produisant l'effet inverse du combat qu'elle mène....
et c'est pareil pour les remake féminisants tel que Ghostbusters, Ocean eleven etc...
à vomir ce genre de prise d’otage de la conscience....

Pour ne rien gâcher, ne lire aucune critique ! On devrait en effet ne rien écrire sur ce film, n’ouvrir aucune porte. Car c’est de ne rien en savoir qu’on l’appréciera (on croit ainsi que l’intrigue met une plombe pour s’installer, mais en fait on était dedans sans se douter). Le synopsis est d’ailleurs intelligent car il respecte cela ; il donne même une fausse piste : "une auteure à succès se retrouve piégée dans un monde effroyable dont elle doit percer le mystère avant qu'il ne soit trop tard." Dans ces conditions, on peut tomber sous le charme du film, c’est-à-dire dans l’interrogation, la frayeur, la colère ––l’histoire est d’ailleurs vraisemblable (ingrédient de base pour accrocher) puisqu’on y entend des suprémacistes dire "nous sommes les descendants des dieux". Sans ces conditions, non. Mais dans les deux cas, on tombera sous le charme stupéfiant de l’actrice principale Janelle Monáe et sous celui grandiose de Gabourey Sidibe, l’énorme Becky de la série Empire. Et l’on réfléchira à la fin sur la citation en exergue du film (elle a dû faire disserter des générations de lycéens) ––de William Faulkner, dans Requiem for a Nun : "le passé n'est jamais mort, il n'est même pas passé" (The past is never dead. It's not even past), phrase puissamment claire et obscure, comme le roman. A.G.

Le film se révèle surprenant et son message sur l'esclavagisme est très fort, la réalisation est une belle réussite.

Un film bourrin autant sur la forme que sur le propos. Aucune nuance, aucune subtilité. Le jeu des acteurs est ridicule et surfait. Une gallerie de stéréotypes tous plus ridcules les uns que les autres. Je n'ai pas l'habitude d'écrire pour descendre un film, mais là...

Le film aurait été beaucoup plus puissant si actuel, c'est-à-dire avec des noirs qui séquestrent, pillent, violent ou tuent, comme c'est le cas dans la réalité, et comme le montre toutes les statistiques sur le sujet.

Non là on nous fait croire que le passé c'est le présent, on joue sur du cliché absurde et fantasmé, pour retourner totalement le réel -> c'est de la pure propagande idéologique.

Du coup, à moins d'être naïf, hypocrite, pervers, on y croit pas du tout, et on est même mal à l'aise, par cet attisement de haine.

c'est nul : mal fichu, on ne rentre pas dans l'histoire et la BA spoile tout en faisant croire que c'est un film d'horreur / de science fiction alors que c'est juste un film historique sans dates bref sans saveur comme un pain sans sel et sans farine et sans eau
heureusement que je ne peux pas mettre moins que 0,5 sinon je l'aurais fait !

Par le même producteur de guet out, ce film vous prend aux tripes dès son commencement. Sur fond de ségrégation raciale, on se demande où le réalisateur veux nous amener et on découvre petit à petit l'horreur des événements. Pour moi un très bon film que je classe dans la catégorie Thriller plus que Horreur. A voir !

Ne prenez pas de risques en cette année difficile. Ce "film" n'est vraiment pas intéressant.
Premièrement pourquoi l'avoir classé dans les films d'horreur... ?
Et enfin pourquoi des scènes surjoués, des fonds musicaux FORT inutilement, qui gâche le potentiel de l'histoire du film.
Fort déçu.

Nul nul nul ennuyeux ,ce film n’est qu’en autre une révélation du Black metters et d’une rébellion anti blanc mauvais message qui prône la non légalité

Ce film est complètement incroyable tout ce doit de le voir !!! Très bien filmé avec une bonne musique d'ambiance horreur très bons acteurs/actrices et le suspense et la tensions est au rendez-vous !

Dans la même veine que le film "Get Out" sorti en 2017, nous allons vivre ici un autre cauchemar racial, enduré cette fois par une jeune femme prise au piège dans un engrenage infernal et hallucinant.
Cette vision de l'Amérique raciste est véritablement terrifiante, le thème est malheureusement toujours totalement d'actualité en cette année 2020 (il est rare d'entendre des spectateurs applaudir pendant la séance).
La fin de ce thriller est intense, surprenante et frappante, il est dommage que le film soit si long au démarrage avec, pendant près d'une heure, deux histoires parallèles pas très passionnantes et pas encore liées à ce stade.
Quelques défauts mais un message ultra-puissant !
Site CINEMADOURG.free.fr

Attention, « Antebellum » est le genre de films dont il vaut mieux ne rien savoir pour pouvoir en profiter pleinement, quand bien même il demeure une œuvre particulière, fragile et loin d’être parfaite. C’est sans conteste un film déroutant et qu’on a étiqueté au rayon horreur à tort mais qui mérite le coup d’oeil. Il est même difficile de le mettre dans un genre quelconque ou même une case, ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour qui veut voir quelque chose de différent. Disons qu’on est entre le thriller, le drame et une pointe de fantastique, finalement reniée in extremis à la manière d’une fausse piste, avec un fond profondément contestataire s’inscrivant dans la mouvance « Black lives matter ». Ce film nous arrive donc de manière plutôt opportune sans le vouloir. Et, comme le martelle la promotion à grands renforts d’annonces, ce film singulier est dans la continuité des œuvres de Jordan Peele tels que « Get Out » et « Us ». Certes en plus virulent et baroque mais aussi plus grossier et moins abouti ce qui ne l’empêche pas de développer des qualités indéniables.



En effet, ce drôle de film à l’apparence de série B tutoie autant les sommets artistiques qu’il se pare de fautes de goût, laissant le spectateur à la fois exsangue, frustré mais aussi satisfait parce qu’il ne sait jamais où cette histoire va l’emmener. Du côté des bonnes surprise et c’est incontestable : la beauté des plans et de la photographie. Le duo Bush/Renz impressionne pour un premier film et nous en met plein la vue sans pour autant qu’on est l’impression que c’est pour épater la galerie. Dès les premières images dans la plantation de coton, on est subjugués par les choix de cadrages, par la couleur des images et la confection de plans minutieusement travaillés et qui nous flattent la rétine. Ajoutez à cela une ambiance sonore impeccable et adaptée faite de violons grinçants et on peut sans hésiter dire que « Antebellum » nous offre une esthétique et une atmosphère travaillée et irréprochable. Ensuite et surtout (car sans cela on serait resté soit dubitatif, soit totalement désintéressé), il y a ce twist incroyable dans la dernière partie que ne renierait pas M. Night Shyamalan. Un rebondissement inattendu qui permet de relier les deux temporalités du film alors qu’on ne voyait pas de rapport. C’est assez bluffant et pertinent et c’est réellement ce qui fait tout le sel du film. Mais on se pose la question : ce long-métrage ne tiendrait-il pas que sur cela et sa forme généreuse ?



Malheureusement, un peu quand même. La première partie est un peu trop longue sans qu’on nous donne des clés de compréhension tangibles et elle s’apparente à un « 12 years of slave » du pauvre sur le fond. Ensuite l’interprétation et les dialogues ne sont pas toujours à la hauteur. S’ensuit une seconde partie toute aussi longuette et quelque peu superficielle. Il faut donc attendre plus d’une heure pour que notre intérêt soit stimulé et que le retournement de situation vienne enfin donner une toute autre tournure à « Antebellum ». En somme l’idée est excellente mais le traitement laisse tout de même à désirer. Enfin, le message racial est trop appuyé et manichéen. En essayant de montrer que le racisme de l’époque esclavagiste est toujours présent de manière plus insidieuse aujourd’hui, les réalisateurs partent d’une bonne intention mais le message est bien trop appuyé et s’avère contre-productif. On est donc face à une œuvre bancale sur le fond, agréable sur la forme mais loin d’être totalement concluante.



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Bien qu'il ne soit pas réalisateur, l'ombre de Jordan Peele plane derrière ce nouveau film de genre moderne où l'homme est un loup pour l'homme. A la manière de "Get Out" ou "Us", "Antebellum" dénonce avec force le racisme aux Etats-Unis en jouant sur la temporalité, prenant tantôt pour cadre les plantations de coton en Louisiane à l'ère de la colonisation, tantôt notre présent où une auteure à succès tient tête à la suprématie blanche. Inutile de dire à quel point les propos du film résonnent avec les récentes bavures policières qui ont sévi outre-atlantique ainsi qu'avec le mouvement Black Lives Matter qui en découle. En cela, même si cette première réalisation à deux cerveaux (Gerard Bush et Christopher Rentz) se veut parfois trop explicite, elle n'en est pas moins pertinente et réussie. Déjà, afin d'éviter toutes déceptions, il ne faut pas s'attendre à de l'horreur mais plutôt à un thriller psychologique mettant nos nerfs et notre tolérance à rude épreuve. Ensuite, l'originalité d''"Antebellum" réside dans son twist donc je me contenterai de souligner un vrai souci du détail dans le scénario, un peu trop prononcé par moment, mais qui a le mérite de tenir en haleine. Pour ma part, ce côté démonstratif soutenu par mes références cinématographiques et télévisuelles m'ont permis de comprendre très vite les rouages du récit. Le dénouement fût donc on ne peut plus prévisible. Mais fort heureusement, "Antebellum" déploie de nombreux atouts avant d'en arriver là ! La mise en scène est très soignée, avec des plans forts et marquants accompagnés d'une bande sonore immersive. J'ai particulièrement adoré le plan-séquence d'ouverture, qui plante le décor de façon magistrale ! La lumière chaude, jouant sur les clair-obscur, est magnifique. Mais surtout, Janelle Monàe est sublime et se démène dans ce rôle engagé et politique. Les émotions sont à fleur de peau, et notre empathie en prend un coup, notamment quand Jena Malone et Jack Huston rentrent en scène, via des rôles démoniaques et infâmes. Les frissons ne sont pas forcément ceux qu'on attendait, mais force est de constater que le message est efficace et que la thématique est traitée avec beaucoup d'ingéniosité. On se sent, nous aussi, pris au piège au coeur de paysages ensoleillés magnifiques, à l'instar du personnage principal. Mais l'ensemble reste néanmoins trop facile à cerner.