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    L'Assassin habite au 21
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    114 critiques spectateurs

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    bobmorane63
    bobmorane63

    154 abonnés 1 899 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    C'est le premier long métrage que je visionne du cinéaste Henri-Georges Clouzot qui était un metteur en scène adulé par certains cinéphiles, "L'assassin habite au 21" a pour ma part des qualités mais aussi des défauts !! e film est un polar qui nous interpelle avec un tueur en série qui assassine ses victimes laissant une carte sur chaque victimes sur lequel est écrit "Monsieur Durand". Qui est l'assassin ? Le film nous le questionne mais pour ma part pas longtemps car le jeu des comédiens paraissait trop théatrale à la limite du supportable. Certes, les rares décors extérieurs sont très bien filmés, le scénario donne quelques bons rebondissements mais comme je l'ai dis au dessus , les 1 heure 20 m'ont paru un peu longue je pense que Henri-Georges Clouzot a du faire mieux dans sa carrière pour avoir une bonne réputation Il y a quelques acteurs connus dans le casting comme Pierre Fresnay ou Noel Roquevert mais l'ensemble est assez moyen.
    Charlotte28
    Charlotte28

    91 abonnés 1 736 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2019
    Précisons à nouveau qu'il ne s'agit en aucun cas d'un film noir mais bien d'une comédie policière où l'intrigue et la vraisemblance s'effacent devant l'humour et le second degré. Malgré un scénario farcesque et la voix criarde de Suzy Delair, le long-métrage est plutôt réussi grâce au bon dosage interprétatif des autres acteurs ainsi qu'à un dialoguiste en verve. Un divertissement certes vieilli mais sympathique.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 172 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2020
    “L’assassin habite au 21” est l’adaptation du roman policier de Stanislas-André Steeman publié en 1939. Un clochard vient de gagner une grosse somme à la loterie mais devient la cinquième victime d’un assassin qui signe ses crimes d’une carte de visite au nom de Monsieur Durand. Un commissaire a deux jours pour le trouver mais son amie s'immisce dans l’enquête. Henri-Georges Clouzot est l’un des premiers cinéastes à inclure de l’humour dans ce genre noir. Le mélange a de quoi nous déstabiliser et le rythme n’est pas toujours bien défini. Clouzot, n’hésite pas à critiquer l’administration à travers des personnages fainéants et désintéressés. La réalisation est classique et l’oeuvre fluide sans pour autant être surprenante.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Acidus
    Acidus

    621 abonnés 3 650 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 février 2016
    Avec "L'assassin habite au 21", H.G. Clouzot signe une excellente comédie policière. Sur une intrigue à la Agatha Christie ( spoiler: le dénouement final est proche d'un "Le crime de l'Orient Express"
    ), le film nous dévoile un humour noir et ravageur. Cet humour est parfaitement mis en avant par des dialogues croustillant et bien écrits. Comédie et suspens en font une oeuvre palpitante et passionnante qui mérite amplement que l'on s'y attarde.
    Shawn777
    Shawn777

    461 abonnés 3 329 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2023
    Ce premier long-métrage, réalisé par Henri-Georges Clouzot et sorti en 1942, est vraiment très bon ! Adapté du roman homonyme de Stanislas-André Steeman, le film nous raconte l'histoire d'un détective qui se rend au 21 avenue Junot pour débusquer un assassin dans une pension. Un peu à la manière d'Agatha Christie et de ses "Dix Petits Nègres", nous sommes presque dans un huis-clos dans lequel l'assassin se trouve parmi les personnages principaux. J'apprécie beaucoup ce genre de thrillers policiers, enfin quand ils sont bien faits bien-sûr, et celui-ci est particulièrement captivant. Déjà de par son histoire donc, qui est prenante du début à la fin, surtout que sa courte durée lui évite les longueurs, et puis car le film est porté par de très bons personnages. En effet, les pensionnaires de la maison sont tous différents les uns des autres, ont tous leurs traits de caractères, sont presque peut-être même caricaturaux pour certains, ce qui accentue cette ambiance "Cluedo". Mais nous retiendrons particulièrement ici le détective, porté par un Pierre Fresnay très charismatique. Sans oublier la volontairement agaçante mais maligne Suzy Delair qui, pour une fois dans un film de l'époque, ne sert pas uniquement de pot de fleurs. D'ailleurs, certaines scènes tomberaient complètement à l'eau sans la complicité des deux acteurs, notamment la scène des points noirs, qui est très drôle. C'est par ailleurs aussi ce subtil mélange des genres qui contribue au succès du film. Nous ne sommes pas dans de la pure comédie pour autant mais ces petites touches d'humour, quelques-fois même d'humour noir, apportent un ton léger au film, sans pour autant discréditer son atmosphère de thriller.
    romano31
    romano31

    244 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    Premier film de Henri-Georges Clouzot, L'Assassin habite au 21 est une sympathique comédie policière qui déjà impose le style Clouzot. Des personnages forts, des dialogues aux petits oignons, une super ambiance et une histoire passionnante à suivre. Porté par les excellents Pierre Fresnay et Suzy Delair, L'Assassin habite au 21 est un film à voir pour tous fans du réalisateur français et de polar.
    Ricco92
    Ricco92

    176 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2019
    Après une dizaine d’années à travailler en tant que scénariste (il signe notamment le script des Inconnus dans la maison d'Henri Decoin), Henri-Georges Clouzot signe son premier long métrage en tant que réalisateur avec L’Assassin habite au 21. Il prouve ainsi que ce métier est fait pour lui car il réussit dès ce premier essai à signer un chef-d’œuvre. Si on peut être surpris du ton léger que l’on y retrouve assez régulièrement (peut-être dû à un désir de légèreté du public français vivant en pleine Occupation) et qui contraste avec le ton généralement très sérieux des œuvres suivantes du cinéastes, cette enquête policière à la Agatha Christie est un petit bijou du genre à la réalisation impeccable et servi par de très grands acteurs (Pierre Fresnay, Suzy Delair, Pierre Larquey ou encore Noël Roquevert). Presque 80 ans après sa réalisation, L’Assassin habite au 21 reste ainsi toujours aussi plaisant à suivre. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître !
    Parkko
    Parkko

    135 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2013
    Clouzot est vraiment un très bon réalisateur. Quand on pense que L'assassin habite au 21 est son premier film ça fait quand même rêver. Ce film est vraiment très réussi : il y a une très bonne mise en scène, de très bons comédiens, des passages très drôles. J'ai pu lire que le scénario n'était pas si imprévu que ça, certes, mais j'ai envie de dire qu'on s'en fout, il ne faut vraiment pas bouder ce plaisir devant ce film. En plus y a un truc super c'est qu'à chaque fois il part dans une direction complètement inattendue. Le film est très frais, ça m'a surpris en fait que Clouzot fasse un film si frais après ce que j'avais vu de lui, qui était très réussi (à part Le salaire de la peur que je n'ai pas aimé) mais qui était plus grave et plus sombre. Bref, un très bon premier film, j'ai passé un très bon moment en le regardant.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    167 abonnés 1 857 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2020
    Revoir ce film aujourd'hui, pour un spectateur de ma génération, c'est la joie de savourer le jeu d'acteurs extraordinaires comme Jean Tissier et Noël Rocquevert. Suzy Delair en fait un peu trop, certes, mais ce cabotinage nous amuse. Les dialogues sont dans l'ensemble excellents. Le scénario est imaginatif mais sous-exploité. On déplore qu'il tourne à la farce et que la réalisation manque de ces petites subtilités et détails inquiétants qui faisaient le talent de Hitchcock. Les jeunes générations pourront trouvé certaines séquences un peu ringardes, d'autant qu'elles correspondent à des moeurs qui ont beaucoup changé. Néanmoins, j'ai passé un bon moment en revoyant L'assassin habite au 21 pour la troisième fois en une quarantaine d'années.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 septembre 2016
    Cette oeuvre policière d'avant-guerre et signée par l'excellent H.G Clouzot fleure bon le passé, une ambiance à mi-chemin entre la farce et l'enquête à la Agatha Christie. Mais qui donc se cache derrière le redoutable Monsieur Durand, auteur de crimes en série ? Les dialogues tranchants et la bande-son désuète finissent de compléter le tableau : ce melting-pot défraîchi possède toujours un charme indéniable !
    aaber
    aaber

    15 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2010
    Je ne sais combien de fois j'ai pu voir ce film, mais à chaque fois, c'est un plaisir renouvelé ! Freinez Delair, sinon, elle va chanter, mais pourquoi diable, je te vouvoye Camille ?
    cylon86
    cylon86

    2 259 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2014
    Premier film d'Henri-Georges Clouzot, "L'assassin habite au 21" témoigne déjà du talent de son réalisateur et de sa façon de voir le monde. Sous couvert d'une enquête policière passionnante, il nous plonge dans une pension de famille et nous présente des personnages peu reluisants. Les hommes sont tous vaniteux, menteurs et accessoirement tueurs tandis que les femmes sont des curieuses et des allumeuses. Avec cette vision cynique de l'être humain (qui sera encore plus forte avec "Le Corbeau") doublée de cette enquête sur la piste d'un tueur qui nargue la police en tuant à sa guise, le film n'a pas perdu de sa superbe au cours des années. Si le jeu des acteurs a évidemment un brin vieilli, il n'en reste pas moins irrésistible surtout que Clouzot sait soigner sa distribution en leur confiant tous des rôles troubles et nuancés. Filmé dans une mise en scène très soignée et très maîtrisée (dont le premier meurtre filmé en plan-séquence) et rythmé par des dialogues vivaces (dont certains à double sens) qui restent encore étonnamment modernes aujourd'hui, "L'assassin habite au 21" est sans conteste le premier chef-d’œuvre de son réalisateur.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2021
    Le premier film de Clouzot réalisateur est une commande d'Alfred Greven pour le compte de la Continental. Mais en cette année 1941 Clouzot n'est pas un débutant, ayant derrière lui et à travers toute l'Europe une solide carrière de scénariste et de dialoguiste. Le film est tiré d'un roman policier de l'auteur belge Stanislas-André Steeman dont un roman a déjà été adapté un an plus tôt par Clouzot pour le compte de Georges Lacombe avec Pierre Fresnay dans le rôle de l'inspecteur Wensceslas Vorobeïchik et Suzy Delair dans celui de sa compagne Mila-Malou. "Le dernier des six" ayant été un succès, Greven entend y donner une suite et demande à Clouzot de réaliser lui-même le deuxième épisode des aventures de ce couple d'enquêteurs anachronique. Sherlock Holmes avait comme fidèle et docile compagnon le docteur Watson, l'inspecteur Wens moins chanceux, cela dépend par quel côté on aborde le sujet, est affublé d'une petite tête de linotte qui parce qu'elle s'est mis en tête de devenir une chanteuse d'opérette célèbre, passe son temps à pérorer sur son talent incompris. L'opposition des deux tempéraments fait tout le sel de l'enquête qui avance paradoxalement grâce aux maladresses de Mila-Malou, plus souvent qu'à son tour véritable tête à claques. Pierre Fresnay à la voix caverneuse et au flegme imperturbable est en osmose parfaite avec une Suzy Delair tonitruante, devenue depuis quelques temps la muse de Clouzot. Si Steeman est cité au générique pour l'adaptation on peut constater que Clouzot est déjà en contrôle de tous les aspects de son film. Pas question pour lui de laisser une once de décision à quiconque sur ce qu'il considère comme un travail personnel pour lequel il est uniquement entouré d'assistants dévoués et obéissants. On connaît la réputation d'ogre des studios qui a accompagné le réalisateur tout au long de sa carrière mais force est de constater avec ce premier film que la réussite est au bout, surtout si l'on compare "L'assassin habite au 21" avec "Le dernier des six". Le film de Lacombe ne manquait pas de qualités ni de charme et son scénario était au moins aussi solide que celui de "L'assassin habite au 21" mais la méticulosité de Clouzot apportée à chaque scène y fait cruellement défaut. Inspiré par l'expressionnisme allemand de Murnau et de Lang, Clouzot en utilise les techniques visuelles pour l'aspect noir de son film qu'il mélange savamment avec l'aspect drolatique de l'intrigue symbolisé par la galerie de personnages hauts en couleurs qui entourent un inspecteur Wens incarnant presque à lui seul hormis le boxeur aveugle de la pension, la normalité. Le film ayant été tourné pendant l'Occupation, Clouzot a peut-être voulu brosser avec cette galerie de portraits d'êtres hors normes et souvent sans morale, le tableau d'une société française en train de se vautrer dans la Collaboration. Le boxeur aveugle interprété par Jean Despeaux, ancien champion olympique des poids moyens en 1936 à Berlin dont on se demande la raison de sa présence incongrue parmi cette brochette d'acteurs confirmés illustre peut-être la métaphore d'une France devenue aveugle ou au contraire représente-t-il le seul être encore pur parce que non voyant. Minutieusement chacun des personnages interprétés par la fine fleur des seconds rôles de l'époque allant du filandreux Jean Tissier au sentencieux Noel Roquevert en passant par le cauteleux Pierre Larquey , le pataud André Gabriello ou le bravache Raymond Bussières a le droit à sa propre scène où il peut présenter les multiples facettes de son personnage tout en contribuant à épaissir un peu plus le mystère qui entoure le terrible Monsieur Durand, tueur implacable qui semble prendre un malin plaisir à jouer avec la police cherchant une popularité qui fatalement le perdra. Au-delà de cette intrigue assez classique et représentative des polars de l'époque que Clouzot ne cherche pas à transcender, c'est cette mise en valeur des comédiens qui permet une vision sans cesse renouvelée et jouissive du film. La force des classiques est que le temps ne les abîme pas et "L'assassin habite au 21" pourtant très daté de son époque n'a pas pris une ride ayant même subi une réelle cure de jouvence avec le traitement numérique prodigué par la Gaumont qui vient de mettre sur le marché une superbe copie du film visible en DVD et Blu-ray . Clouzot qui poursuivra dans même la veine avec "Le Corbeau" et "Quai des orfèvres" crée une trilogie unique qui constitue presque à elle seule l'affirmation d'un style noir français qui pourrait être vu comme un pont entre l'expressionnisme allemand et le film noir américain.
    this is my movies
    this is my movies

    620 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juin 2016
    J'ai du mal à croire qu'il s'agisse du 1er long de H-G Clouzot tellement ce dernier est d'une remarquable facture. La mise en scène est d'une inventivité folle comme ce fameux plan-séquence en vue subjective qui accompagne le 1er meurtre. Audacieux, le film l'est assurément et formellement, c'est un pur chef d'oeuvre. Les dialogues, très rythmés, sont très drôles et avec des acteurs aussi en forme, on passe un agréable moment devant ce film policier sombre et caustique, qui dépeint une société déjà en déliquescence. On est tenu en haleine jusqu'au final grâce à une intrigue habile et la virtuosité filmique de Clouzot permet plusieurs visions afin de se délecter de ses multiples trouvailles. D'autres critiques sur
    Roub E.
    Roub E.

    735 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2017
    Un des grands films de Clouzot qui s’ouvre plus de 30 ans avant Halloween de Carpenter sur un meurtre à la première personne qui donne le ton de ce que sera la qualité du film. Un film qui quitte petit à petit le polar pour la comédie policière avec des dialogues truculents cités par des acteurs plein de gouailles. Le scénario ménage bien des effets et donne du plaisir à suivre cette partie de Cluedo mené par un inspecteur malin affublé d’une fiancée plutôt envahissante. C’est amusant et réussi quand au suspens, bien mis en scène, il n’a pas usurpé son titre de classique du cinéma français.
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