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NomdeZeus
70 abonnés
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3,5
Publiée le 24 novembre 2014
Une comédie policière bien sympathique et qui ne fait pas son âge. Le mélange comédie légère/enquête policière parait désuet par moment mais cette impression est vite oubliée devant la qualité des dialogues, vifs et savoureux, qui nous tiennent en haleine jusqu’au dénouement final assez inattendu. La mise en scène est plutôt classique mais comme toujours chez Clouzot on retrouve quelques plans d’une modernité incroyable (le premier meurtre par exemple).
J'ai longtemps ignoré ce film car "Le Corbeau" toujours de Clouzot sortit l'année suivante m'avait déçu malgré un sujet fort passionnant. Mais Les Clouzot restent des Clouzot des films passionnants incroyablement bien écrit et toujours inventifs sur la forme que ce soit l'éclairage, le jeu d'acteur ou les petites trouvailles visuelles ici et là qui ont forgé sa réputation de Hitchcock à la Française. Fidèle a Pierre Fresnay pour ses premiers films, celui-ci le lui rend bien. L'actrice excellente également même quand elle surjoue et encore une fois les dialogues qui apportent vraiment à ce film le truc en plus. Un nouveau film de Clouzot qui ne déçoit pas et qui confirme qui était le vrai patron à l'époque en France voir dans le monde pour ce qui était du suspens au cinéma !
Sans aucun doute une rosée cinématographique céleste s'est posée sur cet opus lumineux, bouillonnant, dynamique et plein d'humour voyageant de bout en bout dans une intrigue passionnante.
Aucune gâche dans ce catalogue de bons mots éparpillés intelligemment dans un contexte sédentaire prenant et drôle permettant à des personnages sanguins d'offrir leurs vitalités verbales et physiques dans une intrigue de premier ordre.
Paradoxalement, la France occupée met au monde une œuvre d'esprit d'une jeunesse éternelle, pleine de vitalité, de suspense et de charme abreuvée constamment par le bon mot qu 'il soit provoquant, moqueur ou ironique.
C'est du lourd dans un climat historique pesant permettant curieusement à un concept sous surveillance de se vêtir de la plus belle parure qui soit.
Un enthousiasme débordant, perpétuellement présent dans un contexte imposant uniquement un cinéma Français soporifique qu'il soit fantastique, poétique ou de délation.
Un pied de nez énergique et humoristique à toutes formes de censures.
Dans ce très beau polar français, vous ne trouverez pas vraiment de héros. Ils sont plusieurs à essayer de coincer l'assassin. Une mise en scène soignée et des dialogues savoureux font de ce film un véritable classique.
Ce film est le premier long métrage de Henri-Georges Clouzot, futur réalisateur majeur du cinéma français et considéré comme le "Hitchcock français". Clouzot est implacable et méticuleux jusque dans sa vision très pessimiste de notre monde. Néanmoins, si cet angle sera bientôt sa marque de fabrique dans ce premier long le réalisateur-scénariste instille un peu de légèreté surtout via le personnage de l'épouse un brin farfelue interprétée par Suzy Delair. L'intrigue est bien ficelée mais sans doute un peu trop vite expédiée, en effet 1h20 est un peu court pour apprécier pleinement le récit qui aurait mérité d'être un peu plus étoffé notamment sur le suspens. Les personnages sont truculents et joués par des acteurs parmi les plus talentueux de leur époque. En prime des dialogues ciselés aussi bien dans la fantaisie que dans la tension. Site : Selenie
Grand spécialiste du suspense, Clouzot, livre un excellent film dans la même veine d'Hitchcock, avec une tension qui va crescendo jusqu'au final génialement mis en scène. Pierre Fresnay est excellent. J'avais déjà vu Le Corbeau (qui reprend un peu la trame) et Les Diaboliques, qui sont d'autres grands films, cela confirme HGC comme un de nos plus grands réalisateurs français.
Le premier film de Clouzot, et tout y est déjà : audace de mise en scène, de montage, causticité des dialogues, misanthropisme ambiant, une intrigue solide, du suspense. Clouzot est sans aucun doute un des plus grands réalisateurs français, assez probablement le plus moderne de son temps (ses films n'ont aucun relent de naphtaline, fait assez rare à l'époque de la Qualité Française), et si "L'Assassin habite au 21" n'égale pas encore ses meilleurs films, il n'en est pas moins déjà excellent. Ambitieux et divertissant (il s'agit d'un whodunit au déroulement somme toute assez linéaire et classique), il comporte certaines scènes assez étonnantes, à commencer par spoiler: le premier meurtre... en caméra subjective, une trentaine d'années avant l'essor des slashers . Efficace et moderne, le premier Clouzot est un excellent Clouzot.
Second long-métrage pour Henri-Georges Clouzot, après La Terreur des Batignolles (1931) et bien longtemps avant le remarquable Le Salaire de la peur (1953), il réalise un thriller noir et qui a l’originalité d’allier le suspens comme le faisait si bien un certain Hitchcock et « l’humour saignant ». Une mise en scène parfaite dans des décors impeccables, le tout accompagné par des acteurs crédibles, étonnants, drôles et mystérieux. Sans oublier les deux atouts majeurs de cette œuvre, les répliques virulentes, cinglantes, bref sans aucune retenue mais toujours drôles et « légères », et enfin, l’excellente idée de Clouzot, celle de nous montrer les meurtres en caméra subjective, c’est tellement plus appréciable.
Pour son premier long-métrage, Henri-Georges Clouzot frappait fort et réalisait un chef-d'œuvre. Sur une intrigue policière passionnante, il déroulait une galerie de personnages tous plus succulents les uns que les autres, n'oubliant pas d'étriller souvent avec humour les petites faiblesses et les sales habitudes des gens et des Français d'une manière générale. Sa mise en scène est remarquable de dynamisme et l'ensemble des acteurs – Pierre Fresnay et Suzy Delair en tête, sont géniaux. Un bonheur absolu.
C'est toujours perturbant de découvrir des films vieux à ce point tant les codes du cinéma ont changé. Mais ici avec L'assassin habite au 21, une fois passé au dessus de l'acting un peu étrange et des dialogues un peu vieillot, c'est un pur plaisir. On est face à Cluedo en film ni plus ni moins, avec des dialogues souvent ponctués de piques envers les autres personnages,c'est très drôle. L'enquête est surprenante de A à Z, ça fait beaucoup pensé aux plus récents "A couteaux tirés" de Rian Johnson. Bref, L'assassin habite au 21 n'a pas du tout vieilli et reste un film absorbant même 80 ans après. A voir absolument !
Un jeune inspecteur enquête sur un tueur sans scrupules à Paris. Le film premier de Clouzot est incroyable au niveau des dialogues. Si plusieurs acteurs surjouent un peu selon les critères d'aujourdhui, d'autres sont vraiment modernes. Les rapports de couple entre Pierre Fresnay et Suzy Delair sont hallucinants d'actualité. La fin est clairement baclée, mais le plaisir issu de ce film, 80 ans après son tournage, est un signe de qualité que peu de films provoqueront. A voir.
Le meilleur de clouzot pour moi Fresnay égal à lui-même un très grand acteur et que dire de suzanne delair son épouse dans le film dont son rôle donne un ton comique à un film pourtant bien noir A voir absolument