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    Gueule d'amour
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    Billy Costigan
    Billy Costigan

    54 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2024
    Un film qui commence presque sur le ton de l'humour, avant de sombrer petit à petit vers la tragédie. Métaphore du temps qui passe, et qui n'épargne personne. spoiler: A l'image de Gabin faisait chavirer tous les cœurs au début du film, avant de finir fatigué et sans plus aucune classe.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 732 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2022
    Un mélodrame social touchant, dans lequel un Gabin vulnérable se retrouve brisé par une femme (la belle et vénéneuse Mireille Balin) qu'il a dans la peau et par le cynisme de classe.
    Lorsque l'amour tourne au drame, ça a de la gueule. Même si la dernière partie n'est pas très crédible.
    Y Leca
    Y Leca

    20 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2022
    Gabin n'a pas le nez qui sied à une gueule d'amour mais joue avec conviction le rôle d'un séducteur transi d'un amour curieusement naïf pour une garce. Il sera rattrapé par une fatalité assez similaire à celle du Jour se Lève qu'il tournera 2 ans plus tard. Film daté mais plaisant.
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2021
    Autant vous dire qu'au moment de revisionner cette "Gueule d'amour", je partais vers l'inconnu, n'ayant plus du tout de souvenirs de ce que j'avais pu en voir une dizaine d'années auparavant. Une fois le film lancé, le temps de 10 minutes (les dix premières, quoi), je me suis réellement demandé ce que je foutais là. Je n'arrivais pas à me plonger dedans. Et puis, sans que je ne m'en aperçoive, la magie a opéré. J'y ai vu un film merveilleux, mais aussi sombre et hélas terriblement réaliste. La chute de cette histoire est connue d'avance, mais on ne peut pas ne pas avoir de compassion pour ce militaire qui, par amour pour une femme, va se détruire petit à petit, jusqu'à arriver au geste de trop. En plus de ça, le film insiste assez fortement sur le fait que, lorsqu'il était militaire, Bourrache était "gueule d'amour" aux yeux de tous, tout le monde le regardait (surtout les femmes), tout le monde le traitait avec respect, alors que de retour dans la vie civile, il n'est plus que Bourrache, ou Lucien pour les intimes et le monde ne lui fait alors plus aucun cadeau. Voir un personnage aussi attachant dégringoler, aussi bien mentalement que physiquement ne laisse pas indifférent. Les dialogues sonnent juste, la mise en scène de Grémillon très propre et l'interprétation est remarquable. Il y a bien sûr Mireille Balin, femme fatale exquise, mais aussi et surtout Jean Gabin, en mode royal. Jamais il ne s'est montré aussi touchant et fragile que dans ce film. Sa voix, à la fois naïve et mélancolique vous va droit au coeur. Ici, il est cet homme vers lequel vous avez envie de vous avancer pour le serrer fort dans vos bras et lui dire que, même si vous ne le connaissez pas, il est votre pote et que vous ne voulez pas le voir sombrer. Voilà, malgré dix premières minutes difficiles (en tout cas pour moi), j'applaudis des deux mains.
    Alasky
    Alasky

    282 abonnés 3 076 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2020
    Belle interprétation du grand Gabin, déjà un monument à l'époque, dans un de ses rôles qui feront de lui un acteur mythique. Comédie douce amère, avec ce petit charme désuet des années 30 que j'aime beaucoup.
    Acidus
    Acidus

    611 abonnés 3 644 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2020
    Un excellent film sur la dépression amoureuse plus que sur l'amour lui-même. Un thème dur pour qui l'a vécu ou le vit et justement bien traité par Jean Grémillon. Ce dernier ne tombe jamais dans la mièvrerie. Les acteurs, eux, sont convaincants avec en première ligne notre Jean Gabin national. A voir.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 089 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2023
    "Gueule d'amour" fait partie de la dizaine de films qui ont forgé la légende du Gabin d'avant-guerre. Dix films et quatre metteurs en scène qui ont fait de Jean-Alexis Moncorgé, enfant de la balle, l'acteur français le plus représentatif de cette période troublée où se côtoient le fol espoir vite déçu d'une émancipation de la classe ouvrière et les prémices d'une guerre mondiale devenue inévitable à cause d'une Europe pacifiste, naïvement aveugle face aux audaces toujours plus inquiétantes d'une Allemagne fanatisée par un Hitler lui offrant une revanche inespérée sur l'humiliation subie avec le Traité de Versailles.
    Jean Grémillon était l'un de ces quatre réalisateurs. Sa rencontre avec Gabin tient du concours de circonstances. Devenu une immense vedette, l'acteur a depuis plusieurs années dans son viseur, le roman éponyme d'André Beucler (paru en 1926) dont le titre évocateur lui plait beaucoup. Grémillon de son côté est plutôt dans une passe difficile. Après l'accueil désastreux du trop novateur "La petite Lise" (1930) suivi de l'échec public de "Daïnah la métisse" (1931), le jeune réalisateur est devenu persona non grata dans le milieu du cinéma français. C'est le producteur Raoul Ploquin qui lui remet le pied à l'étrier en l'embarquant dans son aventure de co-production avec la UFA ("Valse royale" et "Les pattes de mouche"). Gabin et Grémillon connaissent bien le scénariste belge Charles Spaak pour avoir chacun déjà travaillé avec lui à deux reprises.
    Afin de centrer le dilemme amoureux du roman de Beucler sur la personne de Gabin, celui-ci sera quelque peu revu et corrigé. Impossible assurément d'établir une hiérarchie entre "Pépé le Moko", "La belle équipe", "La bête humaine", "Quai des brumes", "Le jour se lève" ou encore "Gueule d'amour", chacun de ses films accédant sans conteste au rang de chef d'œuvre. Il s'agit plus prosaïquement d'observer le miracle Gabin opérer à chaque fois sous nos yeux. Et c'est sûrement avec Grémillon que l'âme profonde de Jean-Alexis Moncorgé est la plus finement mise à nu, laissant apparaître la sensibilité extrême de celui qui comme Lucien Bourrache ne détestait pas se voir affubler du surnom de "Gueule d'amour". En effet la tonalité enjouée de l'entame du film, guidée par la virilité largement exposée du brigadier de retour au pays où il affole tout la gent féminine, suivie des remarques amusées de la hiérarchie à propos de celui qui contribue à un autre pan de la célébrité du régiment de spahis d'Orange, va assez rapidement basculer dans une dramaturgie virant au pathétique quand la tranquille assurance de "Gueule d'amour" va se heurter à Madeleine Courtois (Mireille Balin), lointaine héritière des demi-mondaines et autres cocottes qui firent la pluie et le beau temps dans les corps et les cœurs des grandes fortunes du XIXème siècle.
    Sidéré devant cette femme à la féminité raffinée qui le toise et le domine, "Gueule d'amour" redevenu Lucien Bourrache, aux manières plutôt gauches, va rapidement entrer en méprise profonde. Départi de son uniforme et du prestige de l'institution qu'il représente, Lucien redevient le prolétaire anonyme très vite désorienté quand il décide de suivre Madeleine à Paris où il lui rend visite régulièrement dans le luxueux appartement de son amant argenté. Sa force brute et son charisme animal ne parviendront bien sûr jamais à combler le fossé qui le sépare de celle qui s'est hissée dans les plus hautes sphères en jouant de ses charmes, cornaquée par sa mère (Marguerite Deval) qui l'a précédée dans la même voie.
    Dès lors, la partie semble jouée et Lucien Bourrache complètement brisé n'aura plus qu'à repartir vers Orange où il constatera amèrement que "Gueule d'amour" n'est désormais qu'un lointain souvenir pour celles qui se pâment devant les nouveaux spahis fraîchement recrutés. Décidément semble nous dire Grémillon, la vie est une grande roue qui tourne inlassablement. Aidé de Charles Spaak, le réalisateur n'a plus qu'à concocter pour Lucien Bourrache une issue tragique qui contribuera comme "La Bandera", "Pépé le Moko" , "Quai des brumes" et bien d'autres à la construction du mythe Gabin. Malgré la prédominance du drame amoureux si sensiblement décrit, Jean Grémillon, cinéaste humaniste engagé, n'en omet pas pour autant de plier l'esthétique de son film à sa vision clivée de la société selon laquelle dominants et dominés ne vivent pas dans le même monde. Ainsi les intérieurs sophistiqués du Casino de Cannes et de l'appartement parisien de Madeleine sont entièrement filmés en studio à Berlin alors que l'environnement naturaliste où évolue Lucien Bourrache l'est en décors naturels. On notera enfin le recours au chef opérateur allemand Günther Rittau dont la pratique de l'esthétique expressionniste auprès de Fritz Lang et de Von Sternberg est particulièrement efficiente dans la mise en perspective de l'effondrement mental du triomphant brigadier spahi descendu de son cheval sans jamais pouvoir y remonter
    Olivier
    Olivier

    24 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2018
    Waouw, un film fort, très fort, qui oscille tragiquement bien pour nous faire voyager d'un bonheur flottant à l'impensable dans une scène absolument choquante et époustouflante. Jean Gabin jeune livre deux interprétations magnifiques d'un homme heureux et au-dessus de tout, ainsi que celle d'un homme en-dessous de tout et terriblement triste, il est tout simplement de plus en plus méconnaissable et la mise en scène sait quelles choses montrer pour amplifier et décrire chaque situation. Une chose aussi appréciable est que le film conserve le même rythme, peu importe la situation du personnage de Jean Gabin, ce qui nous permet de nous imprégner de toutes ces émotions et des toutes ces réactions. Quelques mixages sons, ou des plans d'd'établissement réutilisés n'enlèvent tout de même pas le charme de ce bon film !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    909 abonnés 4 833 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2018
    Un peu déçu quand même. Gueule d’amour est mou et très attentiste. Il se rebiffe parfois mais ça n’épaissit pas le personnage. Seule la fin dramatique apporte une tension qu’on aurait aimé ressentir davantage
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 417 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2018
    Gueule d’amour est un bon classique à voir, ne serait-ce que pour la prestation de Jean Gabin.
    L’acteur trouve ici un de ses premiers grands rôles qu’il campera à la perfection. Les autres acteurs sont très bons et Mireille Balin en particulier est excellente en personnage double.
    L’histoire, est assez simple mais très efficace car le film a le mérite d’être assez court.
    Il y a une vraie dramaturgie dans l’écriture du film, et la fin est assez prenante.
    Peut-être le classique de Gabin le plus mémorable, mais c’est pas mal.
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2017
    Un classique de Grémillon où l'on retrouve l'espèce de naturalisme poétique du réalisateur, même si on peut lui préférer aujourd'hui Le ciel est à vous ou Remorques. Voir ma critique complète sur mon blog :
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2015
    Ce film est une évolution - encore une - dans le cinéma français, qui n'hésite pas à montrer la cruauté de l'amour. Un projet audacieux porté au pinacle par la prestation d'acteurs hors des critères de l'époque dans leur sensibilité, et en plus extrêmement communicatifs dans leur vision de la vie. Pour parler personnellement, c'est un des seuls vieux films qui me fassent substituer, en esprit, les acteurs par ceux qu'on choisit aujourd'hui pour des films profondément sentimentaux et complexes. Riche en sentiments, transmetteur d'émotions, il défend les anciennes valeurs de l'amitié et de la loyauté mais émeut dans ses implications.
    Top of the World
    Top of the World

    54 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2014
    Adapté du roman éponyme d'André Beucler, "Gueule d'amour" de Jean Grémillon raconte une histoire d'amour et d'amitié tragique entre deux hommes, Lucien et René, et une femme, Madeleine, dans la France des années 1930. Le film est remarquable par l'intelligence et le brio de la mise en scène et un montage (aussi effectué par Grémillon) précis et épuré, qui permet en 90 minutes de donner une densité et une ampleur romanesque inattendues au film. Celles-ci viennent aussi d'un scénario impeccablement écrit qui évoque l'impossibilité d'un amour réciproque entre des personnes de différentes classes sociales. Le film peut être vu à cet égard comme une critique cinglante du conformisme bourgeois de l'époque, notamment à travers les personnages horriblement cyniques du majordome et de la mère de Madeleine. Du très bon cinéma, soutenu par des dialogues percutants et par l'interprétation de Jean Gabin, génial dans le rôle-titre.
    Teresa L.
    Teresa L.

    14 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2013
    Je montre souvent ce film à des ami(e)s dans la vingtaine (et on m'en reparle toujours d'un ton ému). Tout d'abord parce qu'ils ont rarement l'occasion de voir Gabin jeune, jouant autre chose qu'un daron perclus d'auto-satisfaction. Ensuite parce que le couple qu'il forme avec Balin est moins artificiel ici que dans Pépé le moko- le film, à l'inverse de ce dernier, n'est aucunement misogyne. Ensuite parce que Grémillon multiplie les audaces: mélange de genres, documentaire, ruptures de tons, fondus sarcastiques, etc. Et enfin, parce que le personnage de Balin est donné comme tel et par conséquent nul ne peut avoir de réponse satisfaisante, moins un drame de la jalousie que celui, irrémédiable, de la solitude existentielle.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2013
    Emmener par une excellente Mireille Balin dans le rôle de la femme fatale et surtout par un prodigieux Jean Gabin qui apporte toute sa classe et son talent dans le rôle principal, ce mélodrame français s’inscrit comme étant l’un des plus réussi des années 30. La mise en scène de Jean Gremillon est d’une grande finesse et l’histoire réserve son lot d’émotions. Une œuvre qui s’avère donc bien passionnante, fortement émouvante et qui mérite son statut de classique du cinéma français.
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