Avis : Woman - Page 2

Film plein de bonnes intentions mais qui se contente de prolonger la propagande néo féministe moderne sans aller dans le fond de quoi que ce soit. Yann Arthus Bertrand a bien chiffré sur l'écologie, il encaisse sur le féminisme. Film de bobo pour bobo.

À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, France 5 a diffusé ce documentaire sorti l'année dernière en salles, quasiment jour pour jour, à l'occasion de ... la Journée 2020 des droits des femmes.

Au cas où on ne l'ait pas encore compris, "Woman" parle donc des femmes en allant en interviewer quelques deux mille dans cinquante pays au monde. Ce tour du monde immobile produit un effet paradoxal et peut-être voulu à la fois très dépaysant et un peu répétitif. Toutes ces femmes aux parures bariolées, qui s'expriment dans des langues qu'on s'amuse sans succès à essayer de reconnaître, illustrent la diversité du monde ; mais, en même temps, la similitude de leurs destins, le courage dont elles doivent toutes faire preuve pour surmonter les obstacles que la vie place sur leur chemin tendent à accréditer la thèse d'une unité dont le titre au singulier, "Woman", se veut sans doute l'indice.

Chacune est filmée face caméra sur un fond noir. La succession de leurs témoignages est interrompue, pour en briser la monotonie, par quelques séquences d'extérieur muettes habillées d'une musique élégiaque qui portent la marque écolo-new age qui a fait la gloire de Yann Arthus-Bertrand et de ses albums : une nageuse qui ondule aux côtés d'un orque, des ouvrières travaillant à la chaîne dans une immense usine de confection, une Bolivienne sur l'Altiplano, une Hollandaise à vélo, une Américaine chevauchant une Harley Davidson...

En 1h48 bien compactes, ces femmes évoquent, du berceau au tombeau, l'ensemble des défis de la condition féminine : l'excision, les premières règles, le premier orgasme, le mariage forcé, la maternité, l'amour inconditionnel qu'on nourrit pour son enfant, les violences conjugales, la maladie et le tribut qu'elle exige, le vieillissement.... Quelques témoignages sont poignants et feraient fondre même les cœurs de pierre : ces jeunes femmes capturées et violées par Daesh, cette Indienne défigurée à l'acide... Chacun.e y sera plus ou moins sensible en fonction de son histoire personnelle ; mais il y a fort à parier que certains vous touchent plus que d'autres. Pour moi, ce fut le témoignage de cette veuve française, la petite soixantaine, dont les larmes montent aux yeux quand elle confesse que le désir qu'elle suscitait n'existe plus depuis que l'homme qu'elle aimait est mort (1'19'').

Mais "Woman" souffre d'une tare écrasante : sa bien-pensance. Tout y est terriblement politiquement correct. Tout y résonne comme un tract bien huilé de UN Women. Il est bien sûr difficile sinon impossible de ne pas sympathiser, surtout un 8 mars, avec l'image sulpicienne mais aussi résiliente de la femme, fragile et forte à la fois, que glorifie "Woman". Mais on est en droit d'attendre d'une œuvre cinématographique autre chose qu'un plaidoyer politique, aussi nécessaire soit-il.

Fantastique ! Prenez le temps d y aller cette semaine. 1h40 où l on a ri, pleuré, et parfois été percuté. Un prérequis : avoir en tête que c est un documentaire. Ils ont eu la délicatesse de ne pas accentuer les rires, les larmes, la colère ou des peurs avec des effets de camera, de musique ou autres effets qui peuvent accentuer les propos dans certains docu.

Woman, c est une succession d interview au même format, même cadrage, meme distance de la caméra pour toutes. Tout est dans les mots, le ton, les expressions de ces femmes authentiques qui ont osé dire et partager un bout de leur histoire. C est presque un devoir d aller voir ce docu. Allez-y ! En plus, tous les fonds sont reversés à l associations Woman school pour former des femmes à travers le monde au journalisme et au cinéma. Alors, qu attendez-vous pour prendre votre place (de ciné) ?

Émouvant, magnifiques images et témoignages poignants, bref un bel hommage aux femmes qui fait du bien ! vous êtes encore là ? Qu'attendez-vous pour courir acheter votre ticket !

C'est un chef d'œuvre. Tout le monde devrait courir le voir, surtout les hommes.
Merci aux réalisateurs et aux femmes qui témoignent

EXCELLENT
TOUTES les femmes et les hommes devraient voir ce film pour mieux comprendre .....les ressentis , le vécu
les pères , les fils , les grands-parents doivent voir ce très beau film qui reflète les femmes dans le monde avec leurs forces et leurs souffrances et leurs
difficultés à juste être un être humain comme les hommes et en plus , la femme seule donne la vie .
Film touchant , très ouvert sur le monde

Je vais un peu être sur un avis différent de ceux déjà présentés, mais j'ai trouvé ce film sans plus, vraiment sans plus.
Etant féministe je me disais qu'il fallait que je cours le voir, mais j'ai senti les 1h48 de film.
Je trouve le film pas clair, les sujets se suivent et se ressemblent trop peu, ils ne sont qu'effleurés pour la plupart, ça laisse vraiment sur la faim. J'ai aussi regretté le manque d'optimisme dans ce film, il est relativement plombant.
Trop d'art tue l'art, il y a des passages qui sont pas forcément nécessaires, juste là pour essayer d'embellir un film, mais ça rajoute des longueurs déjà que la dynamique de ce film n'est pas des plus belles.
Pour conclure, il y a d'autres films plus enrichissants sur la femme!

L'humain, ce documentaire représente l'humain. Et avant tout la femme, méprisée, partout dans le monde. Certains témoignages, certains mots, voir certains silence nous perfore le cœur tant l'homme peut être cruel envers les femmes. Alors qu'avant tout, on est tous humain. C'est monté avec Brio et presenté avec grâce !

Un très beau documentaire qui laisse la place à des individualités fortes et marquées par la vie, femmes puissantes, violées, guerrières, meurtries, belles, battues, transgenres, fières, mères, travailleuses, lesbiennes, hédonistes, cancéreuses, libres, vendues, dignes, drôles, nues, voilées, féministes, rangées, dérangées, enragées... Seul bémol, on regrettera, comme pour Human, la dépolitisation du propos qui laisse peu de place aux solidarités, aux luttes, aux révoltes, aux révolutions ; point en partie rattrapé par le sentiment, en sortant de la salle, que la lutte pour l'égalité et la dignité est partout, tout le temps.

Avoir la chance de le voir en avant première et quelle émotion incroyable. Les 2 réalisateurs sont arrivés à cernés l'ensemble des femmes du monde en abordant des problématiques drôles comme touchantes voire même dérangeantes... mes larmes coulaient sans cesse. Comme l'a dit Yann Arthus Bertrand lors de l'avant première, il y a un avant et un après ce film... bouleversant !

Il faut un certain temps pour entrer réellement dans le sujet car ces plans fixes qui se succèdent lassent. Peut-être parce que je suis un homme, mais les petites misères occidentales dans le monde des affaires et de l’entreprise ne m’ont pas accroché ni perturbé plus que ça. Et puis le sujet de ces courtes prises de parole de femmes devient plus poignant, abordant de réels problèmes de violences, de mutilations, de mœurs… dont sont victimes les femmes. Et là, respect ! Sur le plan cinématographique, ces visages sont tous beaux, la plupart par le physique mais, même sans, par la force du propos. Le placement du sous-titrage à l’écran pose problème : alternativement, à droite ou à gauche de l’image et non pas en-dessous. Pour lire, il faut donc se détourner de l’image en gros plan. Paradoxal.

Une claque. On est touché par ces différentes histoires. On rit parfois, pleure le plus souvent mais on ne peut pas reste insensible à ces témoignages et on sort de la salle, consciente de sa chance.

Après le beau documentaire portrait “Human”, Yann Arthus-Bertrand s’associe à la journaliste franco-ukrainienne Anastasia Mikova pour nous offrir “Woman”, un documentaire constitué d’interviews de 2 000 femmes provenant de 50 pays différents. L’objectif est de leur laisser la parole libre afin qu’elle s’expriment sur leur place dans leur société. C’est ainsi que le spectateur va être confronté à des portraits douloureux sur spoiler: le mariage forcé, le viol, les violences conjugales, la soumission, l’avortement volontaire ou non, la vente de femme, la prostitution, le cancer du sein, l’excision…
Mais “Woman” est aussi le moyen pour les femmes de parler avec optimisme et nostalgie de spoiler: leurs règles, de l’amour, des rapports sexuels, de la transexualité ou de
leur corps en général. “Woman” aborde également les thématiques de la vieillesse ou de l’acceptation de soi avec nuances selon qui est interviewé. Filmé en gros plan, la femme, celle qui est considéré comme le sexe faible par nombre d’hommes, est bien au coeur de ce long-métrage émouvant, drôle, joyeux, nostalgique. Un mélange d’émotions passionnant qui nous ouvre les yeux sur nous et les autres.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com

« Woman » compile les confessions de 2000 femmes en provenance d’une cinquantaine de pays. Les initiateurs du projet veulent démontrer la force, la volonté, la résignation des femmes en arborant de nombreux sujets qu’ils ne font finalement qu’effleurer. J’ai été touché, parfois bouleversé, par ces témoignages même si je m’attendais à un documentaire plus vivant.

Woman est la version féminine (féministe ?) de Human. Même rythme, même esthétique, même principe de témoignages face caméra. La différence est ce coup de poing au ventre que tu reçois avec les paroles glaçantes de certaines femmes. Femmes bafouées, abusées, torturées, dénigrées, excisées… parfois dans l’indifférence assumée des proches, de la famille. Comment ressortir indemne de ces témoignages ?