Ce film est l'adaptation d'un roman de Pierre Lemaître qui donne clairement envie de lire du Pierre Lemaître et de voir tous ses livres adaptés. C'est l'histoire d'un homme qui profite de la confiance et de la vulnérabilité d'une femme pour la trahir et la mettre à terre. Un homme répugnant joué avec une perfection qui le rend complétement haïssable par Benoït Poelvoorde. C'est ensuite l'histoire de la vengeance de cette femme qui va être secondée par son ancien chauffeur, avec qui elle forme un couple hétéroclité et en même temps irrésistible. Au milieu de tout ça, il y a un enfant victime d'abus, une diva résistante et un pédophile. Des personnages hauts en couleurs qui en fait un film parfaitement réussi.
Cette nouvelle réalisation de Clovis Cornillac est un grand film populaire à la française. Un casting impeccable, des images "Carte postale" de Paris et de ses hôtels particuliers, des costumes magnifiques et une histoire forte avec moultes rebondissements. Tout est là, sauf que la sauce ne prend pas. Il manque le souffle qui fait d'un film une totale réussite.
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C’est une réalisation de Clovis Cornillac qui signe son quatrième long-métrage. Il s’agit du second sorti en 2022 après C’est magnifique ! en juin. Couleurs de l’incendie est adapté d’un roman de Pierre Lemaitre, paru en janvier 2018. Le livre est la suite d’Au revoir là-haut, lui aussi porté au cinéma en 2017 par Albert Dupontel. Pierre Lemaitre a écrit lui-même le scénario. Ce drame historique français est sorti le 9 novembre 2022 en salle.
Après plusieurs succès, il est intéressant de voir comment Clovis Cornillac évolue derrière la caméra. Ce film est d’autant plus attendu qu’Au revoir là-haut avait été un apprécié par le public.
Rassurez-vous, il n’est pas obligé d’avoir vu le premier volet pour apprécier comme il se doit cette suite. La continuité existe, mais elle n’est pas importante. Nous sommes plongés dans la France des années 30. La reconstitution est faite à merveille. Les décors et les costumes nous immergent totalement. Cette période historique ne sert pas seulement de cadre superficiel. Le contexte avec la montée du nazisme est bien exploité.
L’histoire est passionnante. Nous avons de la trahison tout d’abord. Madelaine voit son entourage se retourner contre elle. S’ensuit ensuite la vengeance via des jeux des manipulations. Un engrenage parfaitement fait. Les révélations donnent beaucoup d’émotion au récit. Tout cela va être motivé par l’appât du gain. Heureusement, l’amour donne une force indéniable.
Les personnages sont très bien travaillés. Leur motivation est claire. Qu’on les apprécie ou non, chacun arrive à se créer son identité. Celui qui va ressortir est Gustave Joubert. Benoît Poelvoorde interprète à merveille cet homme resté toute sa vie dans l’ombre et qui en veut plus. Sa rivalité avec Madeleine Péricourt est le moteur de Couleurs de l’incendie. Il faut dire que Léa Drucker est impressionnante dans ce rôle. Que dire aussi des ajouts de la douce Alice Isaaz, et d’Alban Lenoir. Comme toujours, Clovis Cornillac se donne un rôle dans son propre film. Cela lui va comme un gant. Sans oublier Olivier Gourmet qu’on a plaisir à voir jouer.
Un peu long au démarrage, l’intrigue s’emballe après une bonne demie heure. Casting de très grande qualité. Le scénario issu d’un des romans de Pierre Lemaitre est très bien adopté. Les scènes intérieures sont très fidèles des années 30. Obligé néanmoins de constater que les scènes tournées en extérieur dans Paris sont des plans très serrés ou sinon avec la focale sur le 1er plan pour tenter de camoufler la crasse parisienne du règne hidalguien malgré les efforts de Cornillac à la réalisation, on le voit. Film français de très très bonne facture dans l’ensemble
Alors moi je l'ai trouvé mauvais et très long. l'histoire inintéressante ennuyeuse, beaucoup trop de bavardages je me suis intéressé à aucun des personnages le garçon est méconnaissable en l'espace de quelques années. ce film est dispensable et oublié avant le générique de fin. j'ai perdu mon temps.
Très bon film de Clovis Cornillac les costumes d'époque sont bien réalisés ainsi que la période des années 20 bien reconstituer, très bonne prestation des acteurs.
Vu ce film en avant première au festival d'Arras. Excellent film à voir sur grand écran. La réalisation est soignée, les acteurs sont tous formidables (mention spéciale à Fanny Ardant et à Benoît Poelvoorde), et l'histoire est très prenante. La première scène du film en plan séquence est incroyable d'émotions et nous plonge directement dans la vie de ces personnages, au coeur des années 30. Bravo aussi pour les décors, la musique.... Bref 2h15 de grand cinéma. Clovis CORNILLAC nous livre une bien belle réalisation du roman de Pierre LEMAITRE, second volet de la trilogie après Au revoir là haut.
Après le formidable Albert Dupontel qui avait tourné un baroque "Au revoir la-haut", voici le 2e opus de la trilogie, mis en scène cette fois-ci par le très académique Clovis Cornillac. Ça fait penser au cinéma de Claude Autant-Lara faisant tourner Edwige Feuillère. Du cinéma d'après guerre, bien décoré, avec des beaux costumes, avec des acteurs bien peignés qui récitent bien leur texte en mettant le ton, pour une fable bien sage, pleine de bons sentiments...
Un scénario ubuesque, tiré par les cheveux, au déroulé trop lent... trop de choses improbables, on a dû mal à y croire.. le tout dans une belle esthétique quand même.
De l’opulence à la précarité, de l’injustice à la vengeance:
Résumé à la con : Une nana qui se retrouve à la tête d’un empire financier du jour au lendemain va prendre des décisions qui auront de lourdes conséquences. Heureusement, sa grosse paire d’ovaires et elle vont passer en mode vengeance.
L’avis contexte : Qu’on se le dise, j’ai posé mon fessier dans le fauteuil rouge de cette salle avec quelques attentes. Je suis toujours intéressé par le cinéma que propose Clovis Cornillac. Même si sa touche est parfois perfectible, il apporte souvent une jolie petite brise de fraîcheur lorsqu’il passe derrière la caméra. Là, l’enjeu était d’autant plus grand que cette adaptation de Couleurs de l'incendie de Pierre Lemaitre est la suite de la saga initiée par Au revoir là-haut, déjà formidablement imprégnée par la touche d’Albert Dupontel.
L’avis plutôt cool : Moins baroque mais plus classique que son prédécesseur, « COULEURS DE L'INCENDIE » c’est tout de même l’assurance d’une approche très romanesque où les nombreux rebondissements ne vous laisseront pas le temps de penser à regarder votre montre. Le casting est magistral et le personnage joué par Léa Drucker est complètement dans l’air du temps. On perçoit une grande intelligence d’écriture, présente dans l’œuvre originale et que le film transmet aisément.
D’autres films qui flirtent avec l’historique et le romanesque : - LE DISCOURS D'UN ROI, 2011 - Tom Hooper - LA LISTE DE SCHINDLER, 1994 - Steven Spielberg
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Très décevant...Intrigue banale avec une vengeance sans le moindre accroc, aucun rebondissement, tout est prévisible, musique parfois pénible, acteurs pas forcément convaincants - Olivier Gourmet que j'adore en fait des tonnes...-, on est très loin de la subtilité et du lyrisme et de l'humour d'Au revoir là-haut. Reste une très belle reconstitution avec des décors soignés...
Un film comme on les aime, du beau cinéma porté par des acteurs et actrices convaincants et magnifiques : Léa Drucker, Clovis Cornillac, Fanny Ardant, Benoit Poelvoorde (pour ne citer qu'eux mais tous les autres aussi). Bravo les artistes, on en redemande !
Scénario mise en scène, interprétation, image, bande-son, dialogues, costumes, décors. Tout y est dans ce film et tout y est au plus haut de la qualité. C'est remarquable d'un bout à l'autre. Quelle chance nous, avons que le cinéma français puisse produire de tels bijoux