Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Cool_92
250 abonnés
420 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 17 novembre 2022
Un film qui se regarde agréablement mais de nombreux éléments posent problème : - Cornillac n'est pas Dupontel et malgré le budget et les décors réussis le film est dans l'ensemble raté. - Le plus gros problème reste à mon sens l'interprétation. Léa Drucker est une mauvaise actrice, elle ne dégage aucune émotion et le spectateur n'en a aucune pour elle. Le film aurait gagné à avoir une autre héroïne. Cornillac n'est pas non plis crédible en sosie de Lenine enquêteur. Le jeune Paul joue très mal. Poolverde et Gourmet surjoue. Et que dire de Fanny Ardent en cantatrice ? C'était raté.
- Le scénario est tellement mal écrit que tout paraît grotesque, mal amené et avec des facilités. Je ne comprends pas comment l'héroïne arrive aussi facilement à arnaquer ses arnaqueur. Le pompon étant la scène en Allemagne puisqu'elle se transforme en véritable Mata Hari, c'est incompréhensible. Et Fanny Ardent devant Hitler ??? Non mais c'était vraiment grotesque.
Un vrai réal et de bons acteurs aurait pu faire de cette œuvre une belle adaptation. Ici on est devant un téléfilm France télé à gros budget.
Tout est beau dans ce film : les décors, les costumes. Et puis des acteurs surprenants de vérité dans leur jeu ! Grand moment de cinéma ! Bravo clovis Cornillac pour cette adaptation réussie ! Un spectateur devant moi a dit en sortant : enfin un film qui nous réjouit ! Et il est français !
Très beau film, magnifique adaptation au cinéma du roman de Pierre Lemaitre, grande performance de Léa Drucker ; Benoit Poelvoorde étonnant, Fanny ardant grandiose et Clovis Cornillac charmant et mystérieux.
Suite de la trilogie de Pierre Lemaître, Les Couleurs de l'incendie reprennent le flambeau de Haut revoir là-haut, déjà adapté par l'auteur mais réalisé par Albert. Dupontel avec le succès qu'on sait. Cette suite rappelle cruellement que Clovis Cornillac ne sera jamais Dupontel avec sa folie, son talent et son goût de l'invention. Je me suis assez ennuyé pendant plus de 2 heures à chercher l'esprit des romans de Pierre Lemaître, sans succès. Le film est plat, mécanique et totalement essoufflé. Ce n'est pas faute aux acteurs qui essaient de donner de la vie là où il n'y en a plus beaucoup. Cornillac n'est le seul fautif : P. Lemaître a adapté son roman en modifiant bien des péripéties, en surchargeant l'histoire sans lui donner davantage de souffle. Le charme du premier volume-opus n'a pas opéré. N'est pas Dupontel qui veut. Espérons que le 3e volume retrouvera l'équipe du 1er
Un scénario intéressant, les années vingt parfaitement reconstituées, de bon acteurs et au total un moment plaisant. Mais tout de même, un déroulé simpliste, de grosses ficelles, des racourcis peu cohérents et des personnages un peu trop caricaturaux.
Le film semblait ambitieux et on aurait aimé qu'il concrétise. Ce n'est hélas pas le cas tant la trame de la vengeance de cette femme est écrite comme en un travelling. tous les évènements subissent un polissage qui leur ôte toute présence émotionnelle ou même d'action. La réalisation donne l'impression d'avoir été confiée à 'Fedex' ou 'DHL' tant elle rappelle un suivi de colis. Ca avance, mais de manière si linéaire et prévisible que rien ne motive le spectateur à s'intéresser à une histoire qui ne distille aucun retournement, aucune surprise. Ne parlons pas des incohérences qui font notamment passer le chauffeur de Madame pour un espion international. Pour quelqu'un de ruiné, le personnage principal ne manque pas de ressources. Et on se demande franchement d'où elle sort l'argent car on ne la voit que manigancer et surtout pas travailler, elle qui critique le chômeur de mari de la nouvelle femme de son mari (oui ça sonne perplexe comme ça mais le fait est là) Et si elle menace cette femme de divulguer son double mariage à la police, cette dernière (la police) ne s'enquiert pas outre mesure du fait que Joubert ait deux femmes lui même. Ce dont profite bien l'épouse bafouée lorsqu'il s'agit de se refaire financièrement parlant en voulant vendre les plans des projets techniques du dit Joubert à l'armée de troisième reich. Et ne vous inquiétez pas, elle sait à qui s'adresser et on se demande ce qui peut bien l'inquiéter lors des contrôles frontaliers en cette époque troublée. Tandis que son amant de chauffeur devenu chauffeur de taxi entre-temps, n'a cesse de la suivre discrètement de Paris à Berlin dans un coupé aux vitres noires (Ca se faisait à l'époque?). La récupérant au retour au point de contrôle à la gare, ni vu ni connu. Tout se goupille si bien que ça en devient totalement crétin. Le personnage principal, change - ou se révèle - trop radicalement. Manipulatrice et machiavélique, cette femme n'aurait intrinsèquement jamais du se faire berner ainsi par son mari au départ. Le personnage sonne faux. Et le pire c'est que ce monde impitoyable de la finance et du pouvoir auquel elle s'attaque, n'a aucune parade face à ses actions dévastatrices. Ce sont des victimes inhibées sans la moindre aptitude à réagir; ce qui est fort étonnant dans ce milieu là. Si le fond laisse à désirer, la forme est cependant travaillée avec une reproduction d'époque crédible. La mise en image mérite d'être soulignée Quant à la reproduction sonore d'un phonographe, excusez-moi mais elle est loin d'être aussi limpide, l'attrait de la musique ne doit pas faire oublier les imperfections techniques dues à l'époque.
Changement de réalisateur, autre brio. Clovis Cornillac, dont c’est le quatrième film, réussit son pari. Il s’empare des ressorts dramatiques de cette fresque romanesque où l’ambition démesurée le dispute à la convoitise ou aux trahisons vénales, pour en tirer un polar vengeur à la mise en scène ample et soignée. Le tout soutenu par une galerie de portraits contrastée, où même les personnages secondaires ne manquent pas d’épaisseur. Au cœur de cette implacable comédie humaine, le souffle romanesque est bien là. Léa Drucker incarne avec une conviction déterminée cette «Monte-Cristo au féminin» qui, après avoir perdu sa fortune et son innocence, se relève envers et contre tous, pour l’amour de son fils. Ni la banqueroute, la corruption, le viol ou les trahisons en série n’entameront sa soif de revanche. Celle-ci sera méthodique, savamment mûrie, planifiée et exécutée. En cela, Clovis Cornillac (qui s’est offert un rôle clé dans cette intrigue vengeresse) signe une fresque riche et foisonnante, un film d’époque en costume, féministe avant la lettre, captivant de bout en bout. Bref, un vrai grand film populaire comme on les aime.
Je mets rarement plus de 4 étoiles mais là j'ai été scotchée durant tout le film. Pas de temps morts, du suspens, des acteurs au top, l'époque très bien reconstituée avec décors et costumes parfaits. J'ai savouré chaque minute de la projection. Sans parler de la très belle bande son. Vivement le 3eme volet...
Ayant lu les livres de la trilogie de Pierre Lemaitre , je pourrais être très critique sur ce film...on ne retrouve pas la plume cynique de l'auteur , son humour noir ..... Malgré cela , ce film retranscrit l'univers du film , l'ambiance....même si j'avais préféré la réalisation de Dupontel pour le premier volet Au revoir là haut . Un très bon choix pour le casting .
Une belle adaptation, finalement assez classique du très bon roman de Pierre Lemaître. Malgré quelques lenteurs, le film se laisse suivre sans problème.
Adaptation appliquée du second volet de la trilogie de Pierre Lemaitre, ce film de Clovis Cornillac nous offre une reconstitution convaincante du début des années 30 et une chronique sociale réussie de la connivence et des magouilles entre le monde des affaires, le monde politique et celui de la presse de l'époque en nous faisant suivre le déclassement puis la vengeance d'uen femme issue de la grande bourgeoisie et la trajectoire de son fils Paul, victime d'abus sexuels par son précepteur étant enfant, qui se défenestre le jour de l'enterrement de son grand-père, avant de se reconstruire sous la tutelle d'une nurse polonaise et grâce à l'opéra. Galeries de portraits plutôt réussie avec des acteurs à la hauteur ( Léa Drucker, Poelvoorde, Cornillac, Ardant..) ... L'intrigue n'étant pas une surprise pour qui a lu le livre, la mise en scène académique et le jeu des acteurs sans extravagance, l'émotion du spectateur est surtout musicale et on reste un peu sur sa faim. Au total, un drame social où même les mauvais ne sont pas tout à fait nauséabonds et où chacun en prend pour son grade y compris les petites gens... seule de l'enfance outragée, émerge et se maintient une forme de pureté un peu naïve
Ce film est vraiment très bon et même s'il a eu du succès, il en aurait mérité bien davantage. Alors, vrai qu'il est plus classique, a moins de folie et de panache dans le jeu et la mise en scène qu'Au revoir là-haut, qui était magistral et porté par un duo d'acteurs exceptionnel, mais cela reste un cinéma super agréable, léché, des costumes magnifiques, des décors très beaux, avec une histoire toujours prenante (merci bien sûr Pierre Lemaitre). Finalement assez rare dans le cinéma français. Donc à saluer.