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shindu77
67 abonnés
1 569 critiques
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3,0
Publiée le 21 février 2023
Le film est intéressant mais sans plus. L'histoire est bonne mais la réalisation me semble assez inégale par moment. Quelques longueurs aussi ce qui dessert le film. Le casting est bon, Virginie Efira en tête.
Virginie Efira démontre film après film toute l'étendue de son talent d'actrice : elle habite son personnage, capte l'image, hypnotise le spectateur. C'est alors que l'on peut affirmer sans peine, que malgré un déroulé scnénaristique peu inspiré, Madeleine Collins ne laissera pas au public cet amer goût d'inachevé
Double vie et usurpation d'identité . Virginie Efira est tour à tour femme bourgeoise parfaitement belle et irrésistible, ou femme fragile perdue dans ses mensonges et ses sentiments . Un beau film sensible qui déroute par moment .
45 premières minutes assez ambiguës sur le personnage de Virginie Efira puis la vérité se lézarde avant de sombrer petit à petit dans un début de folie. Une très grande prestation de Virginie Efira
Il faut attendre la fin du film pour en comprendre le titre et entre-temps ne pas avoir oublié le tout début pour en comprendre l'un des rouages. Cette histoire de femme à double foyers en France et en Suisse, avec semble-t-il des enfants de part et d'autres est de mon point de vue, un peu longue à se mettre en place surtout dans la première partie qui semble trainer en longueur juste pour perdre un peu plus le spectateur. Il y a bien ça et là quelques petites indications ambigües, qui laissent planer un doute sur la connivence éventuelle des papas. Ce sont en fait les parents de Judith/Margaux qui donnent une première clé au moment où la situation échappe totalement à cette dernière... Au delà de cette intrigue un peu alambiquée, mais pas inintéressante, il y a le bon jeu de Elfira et le clin d'œil du réalisateur qui nous explique que les vies doubles ont parfois des motivations sincères et nobles quand elle ne sont pas l'apanage des hommes
Un espèce de polar affectif auquel j'aurais aimé comprendre plus de choses. Cela part très bien avec ce plan séquence dans le magasin et puis le film se met à suivre cette femme qui va et vient entre ses deux familles. Le fait est que je n'ai jamais réussi à entré vraiment dans le film même si je reconnais une certaine habilité à mener une intrigue modelée sur Hitchcock .. En même temps, c'est marrant, j'ai pensé que ça pouvait être la version dramatique d'un film de Lautner, une excellente comédie intitulé" "Une femme peut en cacher une autre", qui proposait déjà le même canevas. Bon, ça, c'est pour l'anecdote. En fait, "Madeleine Collns", c'est le portrait d'une femme piégée et qui tombe mais qui se relève un peu. Et Virginie Efira, je l'admet, est excellente et porte le film. Une curiosité.
le film est prenant, quoique compliqué mais la fin me semble bâclée ! on a l'impression que le metteur en scène ne savait plus comment sortir de cette histoire, donc fin décevante
Judith (Virginie Efira) mène une double vie entre la Suisse et la France. Mariée en France à Melvil Fauchet (Bruno Salomone), un célèbre chef d'orchestre, et mère de deux adolescents, elle prend prétexte de son métier d'interprète pour passer la moitié de la semaine en Suisse auprès d'Abdel (Quim Gutiérrez) et de sa fille Ninon. Mais Judith est bientôt débordée par la somme de mensonges et de secrets dont sa vie est lestée.
"Madeleine Collins" repose sur deux atouts.
Le premier est son actrice principale. On dirait que la France compte désormais deux moitiés : l'une qui adore Virginie Efira (j'en suis !) et l'autre qui, tout en reconnaissant son charme et son talent, considère qu'on commence à l'avoir trop vue (j'en serai sans doute bientôt). Il est vrai qu'on l'a beaucoup (trop ?) vue ces temps derniers : "Lui", "Benedetta", "Adieu les cons", "Police", sans compter "En attendant Bojangles" qui sortira dans deux semaines. Elle est à chaque fois parfaite dans des rôles de femme puissante aux fêlures bravement affichées. Et "Madeleine Collins" repose, plus encore que les films précédemment cités, sur ses (graciles) épaules. Bref, selon que vous aimez V.E. ou pas, courez voir ce film ou abstenez-vous.
Mais "Madeleine Collins" a un second atout et non des moindres : l'épais mystère sur lequel il est construit. Jetez un œil à sa bande annonce, remarquablement construite, qui a l'intelligence de nous mettre l'eau à la bouche sans trop en dire. Pendant une heure, le film nous tient en haleine autour de ce suspense. Son élucidation s'avère un peu décevante. "Tout ça pour ça" a-t-on envie de dire, comme souvent d'ailleurs on se le dit en refermant un polar.
Pour autant, ne soyons pas bégueule et saluons le plaisir pris durant la première heure de "Madeleine Collins". Sans oublier le charme et le talent de Virginie Efira qu'on courra revoir dans deux semaines dans "En attendant Bojangles" sans crier à l'overdose.
Un film dans lequel les défauts sont nombreux, mais qui paradoxalement s'avère très prenant. En effet, on veut à tout prix connaître le fin mot de cette histoire. Alors on met de côté le négatif et on garde ce qui fonctionne.
Le casting, emmené par une excellente Virginie Efira, est hétéroclite. La mise en scène de certains moments clés n’est probablement pas à la hauteur du scénario. Mais l’ensemble est captivant, dans un registre mystérieux bien entretenu, tout en clins d’œil hitchcockiens. La présentation de la double vie et du double jeu de l’héroïne est intéressante. L’effritement de cette construction, aussi, avec à la clé un twist vraiment surprenant. C’est un beau film de décomposition. Décomposition progressive d’un personnage qui laisse apparaître une confusion identitaire, une folie. Décomposition troublante.
Drame porté par Virginie Efira, assez travaillé, sombre, inquiétant à souhait. Son, pardon ses, personnages nous préparent à une fin à l'issue qui se devine presque ! Scénario haletant, compliqué, difficile à mettre en route et qui trouve une certaine vitesse de croisière au centre du film, assez pétillante et vivante. Petit à petit, la difficulté de la situation grandit au point d'en devenir effrayante et insupportable. L'intérêt et la confusion entretenue doivent beaucoup à la prestation de V Efira, semblant très à l'aise et à son avantage dans un rôle habituellement dédié aux Messieurs malicieux, manipulateurs. Autour du personnage principal, on retrouve avec plaisir Bruno Solomone, très juste, et la très jolie Valérie Donzelli, tous deux baignant sereinement dans un contexte musical classique et lyrique. A l'inverse, son épouse Judith ( V Efira) multiplie les efforts mais ces derniers deviennent de plus en plus difficiles et finissent par s'effondrer. Telle une bête acculée, elle perd le contrôle ! Une sacrée performance d'actrice, dans un rôle délicat qui tient la distance..!!**
Le moins qu'on puisse dire est que ce film n'est ni hitchcockien (comme l'a affirmé une partie de la critique), ni à la hauteur des meilleurs films de double vie, comme Bigamie de Ida Lupino. Certes, comme cela a été unanimement constaté, Virginie Efira est excellente, mais ça ne suffit pas à faire un bon film. Le scénario est confus et se traîne par moments. Il devient même parfois incompréhensible. On aurait aimé que le sujet soit traité avec parfois davantage de légèreté et d'humour, alors qu'on baigne en permanence dans une atmosphère dramatique un peu lourde.
Lorsqu’un premier pan de la double de vie de Judith vacille, c’est tout son fragile château de cartes qui menace de s’effondrer. Même si la référence, lue un peu partout, à Hitchcock est exagéré, les pièces du puzzle de « Madeleine Collins » s’imbriquent les unes aux autres à chaque scène et donne un film fragmentaire qui m’a captivé jusqu’au bout. Il est juste regrettable que l’interprétation de Virginie Efira est la seule à être sans reproche, à l’exception des participations de Jacqueline Bisset et de François Rostain.
La double vie au cinéma est assez anodine. Du prisme d'un personnage féminin, çà l'est d'un coup beaucoup moins. L'ampleur du jeu de Virginie Efira se déploie ici avec brio. Elle arrive à se faire passer victime d'une situation qu'elle a monté de toute pièce. A la lisière entre folie et démence, elle réussit à garder le cap d'une vie menée sur deux fronts avec équilibre et finesse. Du trouble, elle en fait sa force, même quand ses proches vacillent. L'engrenage du film est happant, et on a très vite envie de croire que son quotidien va partir en éclat. Pertinent et entraînant.