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    Laissons Lucie faire
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    2,5
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    22 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 081 abonnés 4 211 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2016
    Laissons Lucie faire est le premier long métrage d’Emmanuel Mouret, où l’on retrouve tout son style singulier. Pas son meilleur film, mais une comédie douce et tendre, poétique et gentiment naïve qui fait passer un moment agréable et optimiste.
    Comme toujours Mouret joue dans son film, et on peut le comprendre car il s’entoure toujours d’actrices magnifiques. A la fois sur le seul plan physique, Marie Gillain et Dolores Chaplin tout spécialement crevant l’écran, mais aussi sur le plan du jeu. Il sait filmer ses personnages féminins, auxquels il donne d’ailleurs beaucoup de consistance, ou, tout du moins, une belle originalité. Jusque dans les seconds rôles, attrayants, campés par Natalia Romanenko et surtout le très solide Georges Neri. Mouret pour sa part compose un personnage un peu trop attendu. Il sait jouer les naïfs un peu perché, mais là il faudrait qu’il essaye de varier un peu, car il y a une certaine redondance, même si à l’époque ce film était son premier.
    Le scénario reste le point faible du film. Poétique, parfois très amusant, en tous les cas pas ennuyeux, reste que Laissons Lucie faire n’a pas un propos très notable, et parait assez vide. Sûrement car les histoires secondaires paraissent un peu trop tiré par les cheveux (celle avec Dolores Chaplin), et parce que l’histoire d’espionnage ne sert finalement que de petite toile de fond. On se retrouve avec des personnages qui évoluent au gré de séquences sympathiques et parfois touchantes, la finesse de Mouret faisant l’affaire, mais il aurait fallu plus de consistance à ce film pour transporter vraiment.
    Formellement Mouret nous propose un film sobre, aux couleurs naturelles, à l’ambiance agréable et douce comme généralement dans son cinéma. C’est frais, c’est doux, c’est mis en scène poliment mais sans loupé. La musique assez neutre aurait mérité d’être plus travaillée. Dans l’ensemble la forme reste assez classique, mais on se sent en vacance, et ce n’est pas déplaisant.
    Mouret signe donc un premier film qui impose un style, et ça c’est appréciable. On sent des maladresses, notamment dans l’histoire, sans grand relief, mais Laissons Lucie faire est un joli film, qui saura plaire aux amateurs du réalisateur, et qui saura plaire plus largement aux doux rêveurs ! 3
    Hotinhere
    Hotinhere

    413 abonnés 4 735 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2021
    Pour son premier film, Emmanuel Mouret met en scène un sympathique et charmant marivaudage à l'humour burlesque et aux dialogues Rohmeriens.
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2008
    C'est un coup de coeur, j'ai adoré! J'avais déjà adoré "Un baiser s'il vous plaît", je me demande si je n'aime encore pas mieux ce "Laissez Lucie faire!". Ce film est drôle et léger, en plus de ça Marie Gillain est superbe.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2007
    Deuxième long-métrage d'Emmanuel Mouret, "Laissons Lucie faire" (France, 2000) se présente comme un divertissement sentimental.
    Divertissant, Mouret s'inspire des balbutiement piteux de Woody Allen et de ses cocasseries sexuelles. Mouret acteur/réalisateur allie une interprétation d'apparence confuse, contrôlant magistralement l'imprécision, et une intrigue de quiproquos burlesque, qui n'a rien de grotesque, s'apparentant davantage au cinéma de Jacques Tati qu'à celui Jean-Marie Poiré. La présence de Mouret à l'envers et à l'endroit de la caméra n'est pas sans rappeler, en prime du comique burlesque, le cinéma d'Allen. De l'imbroglio savoureux de l'anti-héros au sein de la gent féminine, Mouret en réchappe bon grè mal grè par un dénouement tout aussi adroit qu'en fût la mise en place du noeud. Le cinéma de Mouret semble s'appliquer sur la difficulté de l'homme à sonder et prévenir les comportements féminins. Dans "Laissons Lucie faire", la tendance, un peu caricatural avouons-le, des femmes à psychanaliser les comportements devient le barrage au secret féminin. Et le bonhome de Lucien (personnage de Mouret) s'étonne candidement devant les réactions des femmes. Anti-naturaliste, la simplicité modèle de l'oeuvre renvoit au cinéma burlesque, où l'association ingénieuse des situations et de leur accomplissements ajustés créé une aubade allègre.
    Sentimental, la théorie de l'amour qui obséde le film, réduisant la complexité du sentiment à un schéma physique simple, reflète le traitement singulier de la comédie sentimental : un détournement axiomatisé du rapport amoureux pour mieux y induire les connexes saugrenues. La naïveté revendiquée des protagonistes renforcent l'accentuation des traits, surlignant leur expression de jeu comme un Chaplin surlignait sa gestuelle. Divertissement sentimental ingénieux, Mouret, au côté de Luc Moullet, se dessine comme une colonne essentielle du burlesque français contemporain.
    Autrui
    Autrui

    13 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2009
    Décidément, Monsieur Mouret, quel plaisir nous prenons à voir vos films.
    Il fait beau. Pendant tout le film. Loin d'être outrancièrement léger, Emmanuel Mouret a la faculté de créer un personnage burlesque et attachant, qui est bien plus intéressant qu'il pourrait le paraître. Son univers décalé, et son intrigue improbable séduisent immédiatement, et il est un peu difficile d'admettre qu'une heure plus tard, tout cela est déjà fini.
    Une chose est sûre : Laissons Emmanuel faire!
    bsalvert
    bsalvert

    318 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 février 2023
    Une comédie légère qui ne distrait que moyennement, les acteurs ne font que suivre un scénario pauvre.
    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    37 abonnés 702 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 novembre 2021
    Pas de scénario, pas de rire, pas d’émotion, des acteurs débiles, sauf Marie Gillain qui a l’air de se décalquer sur cette histoire incompréhensible, bref il ne faut pas laisser faire Lucie. Ca doit être ça, un navet.
    ferdinand75
    ferdinand75

    448 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2013
    Un très joli film . Mouret sait nous enchantaer . Toujours cet héritage de Rohmer. C'est délicat , c'est fin , c'est bien écrit. Gilain est très à l'aise et joue bien . Un de ses meilleurs films. La grande qualité de directeur d'acteurs de Mouret.
    Vinz1
    Vinz1

    122 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Premier long métrage d’Emmanuel Mouret, "Laissons Lucie faire" donnait déjà un avant-goût de ses influences et de son savoir-faire : un style un peu lymphatique mais sympathique, sorte de Rohmer moderne qui fait des petits films au ton léger avec ses histoires d'amour en triangle et son héros attachant mais maladroit. Comme toujours Mouret joue dans son propre film et on le comprend car il s’entoure à chaque fois d’actrices magnifiques, le veinard ! Ce n'est certes pas son meilleur long-métrage mais on passe tout de même un agréable moment devant tant d’ingénuité et de légèreté.
    Bernard Bonnejean
    Bernard Bonnejean

    8 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2017
    Tâchons d’être honnête ! Aujourd’hui j’ai vu deux films et j’habite Laval. Le premier film s’intitule « Laissons Lucie faire », le second « L’Ascension » [voir à ce film]. Henri Rousseau, dit Le douanier Rousseau, habitait aussi Laval. Et Le Douanier était le maître de l’art naïf. « Laissons Lucie faire » est d’une touchante naïveté. Le héros, Lucien, navigue entre le courage, l’innocence et le désastre. Il aurait pu tout perdre ; sa jeunesse lui fait tout gagner sauf sans doute l’assurance – qui aurait peut-être fini par tout lui faire perdre. « Laissons Lucie faire » est à la frontière de la « carte de Tendre » de Mademoiselle de Scudéry et des « Vacances de Monsieur Hulot ». Univers inconciliables, me direz-vous ? Non ! grâce à Marie Gillain et à Emmanuel Mouret. On est tenté de demander à la première « à quoi rêvent les jeunes filles ? » quand le second, partant pour la gendarmerie nationale tropézienne, se voit catapulté James Bond des calanques, un malgré-nous d’histoires sentimentales rocambolesques et d’expériences sensuelles inabouties [belle prestation de Dolores Chaplin]. Et pour en finir avec les clins-d’œil aux maîtres, on rit de bon cœur à la scène recomposée de « Psychose » où Lucien feint de menacer Jennifer, pas aussi naïve qu’entreprenante, avec un couteau énorme pour lui faire passer son hoquet. Un bon film, franchement, qui délasse par sa jeunesse d’âme. Un film bien naïf que vous pourrez compléter avec « L’Ascension » d’un registre un peu différent et d’une finalité plus élevée. On s’y retrouve ?
    Vagelios
    Vagelios

    35 abonnés 975 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 avril 2007
    Il y a l' intérêt de voir le charme de Marie Gillain mais à part ça il n' y a quasiment rien d' autre à retenir de cette comédie très faible , c' est dire...
    tixou0
    tixou0

    629 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juin 2015
    Le premier "long" de Mouret, où le futur inclassable est encore incertain dans le style, et maladroit dans la narration (collaboration à l'écriture avec Dorothée Sebbagh, sa condisciple à la Fémis - réalisatrice en 2012 du prometteur, et également fort original de ton, "Chercher le garçon"). Mais la ligne générale est séduisante, fantaisiste (dès le titre : "Laissons Lucie faire") et "marivaudesque" en diable. Marie Gillain ("Lucie") et Emmanuel Mouret lui-même (qui jouera ensuite dans tous ses films, sauf dans "Une autre Vie"), "Lucien" en la circonstance, forment un duo amoureux opportunément (scénaristiquement parlant) contrasté, selon un schéma destiné à devenir la marque de fabrique du cinéaste, la Délurée et le Candide - avec (moult) complications sentimentales.
    Alain D.
    Alain D.

    491 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2021
    Coécrite et mise en scène par Emmanuel Mouret, cette Comédie légère et divertissante, nous offre de belles images. Le scénario de "Laissons Lucie faire" nous offre une histoire sentimentale doublée d'une "intrigue" assez peu crédible, et de dialogues assurément trop mièvres. Marie Gillain, fraiche et enjouée, tire son épingle du jeu dans cette réalisation manquant assurément d'humour et d'entrain.
    Anonyme M
    Anonyme M

    45 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mai 2021
    nul nul. ont suit une jeune fille qui vie sa vie elle parle avec ses amies, fait ses études, rien d'intéressant, c'est super long, ça n'avance pas. nul nul.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 août 2007
    D’un comique ahuri, Mouret signe une comédie romantique d’un nouveau ton, où tout est dans la finesse et dans la douceur. Mais il fera plus mordant dans Changement d’Adresse, son meilleur à ce jour.
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