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    Eugénie Grandet
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    3,2
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    113 critiques spectateurs

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    FaRem
    FaRem

    7 531 abonnés 8 888 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2022
    De tous les vices, il a choisi le moins cher : l'avarice. Cette phrase prononcée par Madame Grandet est très représentatrice de son mari Félix, un homme avare qui vit comme s'il allait emporter son argent avec lui dans sa tombe. Il mène un train de vie très modeste, laissant croire aux autres et même aux siens qu'il ne possède pas grand-chose. C'est son argent et donc son choix, mais cela a un impact sur la vie de sa famille. Cet irrécupérable grigou est prêt à laisser crever sa femme plutôt que d'appeler un médecin et refuse de marier sa fille pour ne pas payer une dot. La pauvre Eugénie, sa fille, est condamnée à une existence terne digne d'une servante et à ne jamais goûter aux différents plaisirs de la vie. Cette énième adaptation du roman de Honoré de Balzac se veut un peu plus moderne ou du moins son message a un écho différent à notre époque puisqu'il est question de la domination patriarcale et du désir d'émancipation d'une jeune femme. Si l'histoire ne surprend pas bien qu'elle reste solidement bien écrite, cette version moderne vaut surtout pour la performance des acteurs et notamment Olivier Gourmet et Joséphine Japy qui sont chacun très bons dans des registres différents.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    173 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2022
    Comme on pouvait le redouter dès qu'il s'agit d'adapter des classiques, ce film est académique, léché et théâtral. Il se se présente en fait sous la forme d'une successions de scènettes qui n'ont pas toujours de liens entre elles. Sans doute, à son habitude, Gourmet s'en sort bien pour camper avec brio un parvenu de province qui accumule son magot et sombre dans une avarice sordide. Plusieurs seconds rôles sont excellents. En revanche, les deux jeunes cousins, Joséphine Japy et César Domboy manquent singulièrement de présence et de sensualité. En modifiant la chute, Marc Dugain a sans doute cru apporter une touche plus féministe, plus contemporaine à cette adaptation laborieuse, tout en restant très timoré, mais n'a fait qu'affaiblir son propos. La chute de Balzac était autrement plus réaliste et plus cruelle. Et elle permettait de dénoncer la situation des femmes prisonnières, non seulement de leur milieu social, mais de leurs convictions, notamment religieuses, de façon bien plus pertinente que ce faux féminisme. Une adaptation qui sera probablement vite oubliée. Celle du Colonel Chabert par Yves Angelo était autrement plus pétillante et réussie.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    91 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2021
    Pas désagréable à voir, assez classique. Cependant il y a quelques libertés et le casting est plutôt bon. À voir au ciné ou attendre que ça passe à la tv
    VILLE.G
    VILLE.G

    48 abonnés 630 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    Un film très fort et particulièrement bien joué.
    La bande annonce qui n'en rend malheureusement pas les qualités et la densité m'avait fait hésiter.
    Je suis ravi d'avoir, en fin de compte, suivi les avis positifs des spectateurs.
    Leandre H
    Leandre H

    7 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2021
    Ce film est remarquable en ce qui concerne les atmosphères posées par la mise en scène, et les jeux de couleur : en intérieur, on a l'impression d'être devant des scènes de Vermeer, éclairées parfois en clair-obscur, souvent en jouant sur les ombres et les lumières. Le casting est également épatant, en particulier Olivier Gourmet en patriarche consumé par son avarice, ou Joséphine Japy en fille effacée se révélant progressivement. Néanmoins, il n'ya aucune alchimie entre Eugénie et Charles : soudainement, voilà qu'ils s'aiment ! La faute au découpage du film et aux dialogues, maladroitement adaptés du récit d'origine.

    Il y a quelques bonnes scènes, mais je ne me suis pas senti engagé dans l'histoire en général. Mais encore, c'est la composition de l'image qui m'a échappé : pourquoi un tel format, entre le 4/3 et le 16/9 ? Il n'a pas son intérêt ici.
    Les jeux de focales censés apporter du mystère quand au floutage régulier d'Eugénie au début... ne font que donner l'impression que ce n'est pas maîtrisé. Aussi, la musique, présente à 3 ou 4 reprises dans le film, se réduit à un vague piano qui se veut émouvant, mais qui semble juste hors-sujet car souvent au mauvais moment, et sans véritable thème.

    Le film a été présenté par le réalisateur comme un "film d'auteur" : voilà un beau discours, si seulement il y avait une véritable vision cinématographique singulière derrière. Tout de même, il a le mérite d'avoir su porter à l'écran un tel roman avec une certaine fluidité, mais le film manque de crédibilité pour moi.

    Voilà un film utile pour s'initier à l'univers balzacien et qui retranscrit avec fidélité l'ambiance du roman, mais qui aurait mérité plus d'audace et de rigueur.
    Cathpout14
    Cathpout14

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2021
    On s'y croirait... à cette époque-là ! Balzac précurseur du féminisme, heureuse d'avoir vu ce film impeccablement interprété, mis en scène, d'une apparente simplicité !
    Virginie P
    Virginie P

    43 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2021
    L'atmosphère d'avarice et de cupidité décrites dans l'ouvrage d'Honoré de Balzac est très bien restituée à l'écran grâce à une mise en scène et des plans séquences remarquables avec des acteurs tous aussi brillants les uns que les autres.
    Mention parfaite pour Olivier Gourmet (c'est le cas pour tous ses rôles) en Félix Grandet, Joséphine Japy en Eugènie Grandet, Valérie Bonneton en Mme Grandet et Nathalie Bécue en Nanon.
    Finalement, par son abjection, ce père si cupide ne permet-il pas la liberté de condition de femme pour sa fille ?
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    33 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2021
    Quelle modernité dans "Eugénie Grandet"! Eugenie est convaincue qu'il vaut mieux être seule que mal accompagnée et refuse d'être "la chose, le hochet ou l'animal de compagnie" d'un homme qu'elle n'aime pas. Très belle interprétation de l'actrice, délicate, sensible.
    Eric Taton
    Eric Taton

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    Film intéressant jusqu'à la mort de la mère. Il suit le roman de Balzac. Olivier Gourmet est excellent dans le rôle du père, les acteurs jouent juste, l'atmosphère est parlante.
    Ensuite, le film s'écarte du roman, pour aller jusqu'au contre-sens. Et là, cela devient franchement agaçant.
    Eugènie Grandet sort les poncifs du 21ème siècle sur le féminisme et la christianophobie. Ne manque qu'un couplet sur le réchauffement climatique et cela aurait été complet.
    Si on veut voir ces thématiques, pas de problème, il y a pléthore de films ou documentaires sur le sujet.
    Mais pas là !
    Il me semble que si on va voir une version d'Eugénie Grandet, qui plus est en costume, c'est avant tout pour se replonger dans Balzac.
    Bref, bravo aux acteurs, aux décors, mais le scénario est anachronique, raccoleur et la dramaturgie en prend un coup.
    Wilma P
    Wilma P

    11 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2021
    Très bon film servi par une mise en scène et des acteurs excellents . La lenteur de Balzac est bien filmée Olivier Gourmet est très bon comme à son habitude la photo et les lumières sont superbes
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    41 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2021
    Très bonne surprise. Belle illustration de Balzac, que j’ai trouvée plus authentique que l’adaptation des Illusions perdues par Gianolli. C’est sombre, c’est tenu, sans artifice , magnifiquement interprété ( mention spéciale à Olivier Gourmet et à Nathalie Becue dans le rôle de la servante). Et surtout cela restitue parfaitement l’univers et la langue de Balzac, sans tentative inutile de la moderniser. Une belle réussite vraiment.
    defleppard
    defleppard

    316 abonnés 3 249 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2022
    Bonne adaptation du roman d'Honoré de Balzac, sans frioritures sûrement dû à un budget mesuré , va à l'essentiel, trois étoiles.
    felin908
    felin908

    11 abonnés 190 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2021
    J'ai trouvé ce film très agréable, scénario riche, acteurs extra, une histoire qui nous remonte dans l'ancien temps, j'ai aimé ce film
    Michel Moatti
    Michel Moatti

    7 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2021
    Quelle belle lecture de Balzac ! Ce film, tout recroquevillé sur cette maison froide et humide de Saumur nous découvrons des personnages fouillés jusqu'à l'os. Servis par des comédiens Hors pairs, le rien devient palpitant.
    Marc Dugain nous offre une lecture très moderne du roman en pointant la triste condition des femmes du XIXe siècle. L'actualité nous saute au visage en sortant de la salle avec l'Afghanistan. Est-ce que cela a changé partout dans le monde ? Rien n'est moins sûr...
    Jorik V
    Jorik V

    1 206 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2021
    Révélé avec le moyen et théâtral « Une exécution ordinaire » et confirmé en grande pompe avec l’excellent film en costumes, « L’Échange des princesses », Marc Dugain nous revient de nouveau avec un film d’époque mais qui avance dans le temps en se déroulant non plus au XVIIème mais cette fois au XVIIIème siècle. Et c’est en adaptant le célèbre roman « Eugénie Grandet » de l’un de nos plus grands écrivains, Honoré de Blazac, pourtant déjà porté maintes fois à l’écran au cinéma ou à la télévision. Cette relecture était-elle nécessaire? Pas vraiment. Est-elle tout de même réussie et plaisante? Assurément. Et même plus qu’espéré grâce à un travail d’adaptation qui modernise certains aspects pour leur donner écho avec notre époque, une réalisation appliquée et travaillée avec soin et des comédiens très en forme, notamment un. On y revient d’ailleurs plus bas.



    Dans son ensemble, ce classique de la littérature française devenu long-métrage est d’une facture très classique sur la forme comme sur le fond. Mais classique dans le bon sens du terme sans pour autant qu’il soit d’une fidélité sans faille au matériau de base. Dugain et ses collaborateurs à l’écriture ont parfaitement condensé le roman pour se focaliser sur deux thématiques principales : la condition de la femme écrasée par le patriarcat ainsi que son émancipation d’un côté et les rapports à l’argent dans la France provinciale de cette époque de l’autre. La première est très à la mode encore une fois en ce moment, où l’on ne cesse à raison de mettre les femmes à l’honneur, mais peut lasser. Quant à la seconde, elle s’avère bien plus passionnante. Globalement, on ne s’ennuie pas une seule seconde avec « Eugénie Grandet », il n’y a pas une scène ou une ligne de dialogues en trop. D’ailleurs, ceux-ci sont d’une précision qui confine à la perfection et constituent l’action du film, son cœur. Ils le font avancer ainsi que les personnages de manière parfaitement cadencée.



    Dugain s’est entourée d’une belle troupe d’acteurs, entre gueules habituées aux seconds rôles mais toujours bien à leur place (Bruno Raffaelli en tête), une Joséphine Japy parfaite dans le rôle-titre mais une Valérie Bonneton un peu trop effacée. Mais la composition qui retient particulièrement l’attention est sans conteste celle d’Olivier Gourmet : il est monstrueux dans le rôle de ce père avare et détestable jusqu’à l’écœurement. Encore un grand rôle et une grande composition pour le comédien belge révélé chez les Dardenne. La mise en scène très épurée, presque ascétique, du cinéaste pourrait passer pour vieillotte si elle ne s’adaptait parfaitement aux écrits de Balzac. Picturale au possible elle nous fait penser un peu à celle de « La jeune fille à la perle » avec ses éclairages à la bougie du meilleur effet. Les bords de Loire comme les intérieurs sombres des maisons de l’époque sont donc filmés avec grand soin. Cette « Eugénie Grandet » version 2021 est très classique, mais moins que de prime abord, et s’avère surtout très agréable et réussie à défaut d’être une œuvre originale.



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