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    The Card Counter
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    3,5
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    129 critiques spectateurs

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    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2022
    Le meilleur de Paul Schrader depuis "Hardcore". Un film de casino éblouissant tout autant qu'un récit remarquable sur les traumatismes de la guerre. Oscar Isaac est excellent et trouve son plus beau rôle à ce jour.
    Eliow
    Eliow

    15 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2022
    Mis à part Oscar Isaac, les personnages manquent cruellement de charisme et de densité. L'histoire est relativement bancale, avec une fin peu cohérente et précipitée. Le film est sauvé par une atmosphère prenante, épaulée par une photographie et une bande originale de qualité. Le potentiel du scénario a été sous-exploité.
    Jean N.
    Jean N.

    234 abonnés 537 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2022
    Disons tout de suite que le rôle principal interprété de façon remarquable par Oscar Isaac est un des principaux atouts du film !
    J'avoue que je me suis laisser tenter par le milieu du Black Jack ( avec la triche qui consiste à compter les cartes: d'où le titre....) et du Texas Holden.
    Et bien c'est pas ça du tout !! Aucunes parties enfiévrées avec des mains pas possibles , non, rien de cela . Paul Schrader que je ne connaissais que pour Taxi Driver , livre ici un film noir dans un défilé de casinos anonymes , à la musique glauque et poisseuse , qui n'est là que pour dénoncer les exactions commises à Guantanamo sous prétexte de sauver l'Amérique du terrorisme!! C'est un film sur la rédemption au travers de la vengeance et quand on croyait aller vers la scène finale du jugement dernier et bien .... on ne verra rien ! Que des râles et des cris de douleurs !
    Un sacré film coup de pieds dans le ventre (vous comprendrez ....)
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2022
    Bien que produit par Martin Scorsese, The Card counter est un film traitant le milieu des jeux d’argent d’une manière totalement opposée à Casino. Si ce dernier présentait ce milieu sous ses aspects les plus clinquants, le film de Paul Schrader le montre comme étant redondant et assez mortifère. Ce choix, associé à une réalisation très froide et à des séquences extrêmement dialoguées, risque de rebuter beaucoup de spectateurs qui pourraient même trouver l’ensemble assez ennuyant. Cela est regrettable car le sujet est intéressant d’autant plus qu’il est associé à un autre qui l’est encore plus et qui est relativement peu traité au cinéma à savoir les tortures que les Américains ont pratiqué à Abou Ghraib et car Schrader réussit vers la fin à offrir des séquences glaçantes et passionnantes. The Card counter est donc un film très maîtrisé mais qui n’est pas spécialement prenant pendant la majorité de son déroulement.
    Sébastien
    Sébastien

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 février 2022
    Une étoile pour la réalisation et l'acting du premier rôle, le reste n'est qu'histoire de vengeance.
    lise h.
    lise h.

    4 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2022
    Un film original dans le paysage. Une atmosphère très étrange. Un personnage principal opaque mais attachant.
    Amandine Metz
    Amandine Metz

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2022
    photographie incroyable, musique singulière, acteurs formidables, surtout Oscar Isaac.
    sujet intéressant et trop méconnu pour l'instant.
    merci pour ce film !
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    117 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    Ici, le hors champs et le non-dit sont essentiels.

    Les flashes back se dressent sur des horizons tellement ouverts, tellement d'un bloc qu'ils permettent de tout voir en permanence. Il n'y a pas d'angle mort, tout est toujours là, pleinement difforme, sous nos yeux d'un bout à l'autre de l'écran. Les hurlements, les humiliations, la torture. Guantanamo. Le traumatisme de l'Amérique. Qui fait écho à cet insupportable joueur de Poker hurlant à tout bout champs USA USA USA après chaque victoire comme la méthode Coué pour réaffirmer sur tous les tons sa grandeur fantasmée de l'Amérique... Mais le spectateur n'est pas dupe. C'est du Bluff.

    Le présent du film est au contraire elliptique, lent, mutique, sous hypnose... Le surmoi façon gruyère d'un personnage étrange, sorte de croque mort tiré à quatre épingles, qui n'exprime lorsque l'émotion remonte à la surface que de la culpabilité bilieuse, écrasante. Une tristesse infinie. Il va chercher son salut en transmettant au jeune homme qu'il prend sous son aile de l'indulgence, de la gratitude, le goût de pardonner, l'envie de retourner voir une mère perdue de vue de puis longtemps pour renouer le lien filial. Comme le lien retissé d'un peuple (dont les personnages principaux sont les enfants) avec la mère patrie ? Un peu mon neveu.

    Le hors champ au présent est d'ailleurs géographique ET temporel... Il en sait beaucoup sur le jeune homme mais on ne l'a pas vu mener ses recherches. On ne sait jamais qu'il a contacté la mère du protégé, personne ne sait vraiment pourquoi il traîne avec lui les outils de torture de docteur Mabuse avec gants chirurgicaux ou les habitudes ménagères de Dexter lorsqu'il recouvre tous les éléments de sa chambre d'hôtel de draps blancs épais etc. Est-il vraiment consacré tout entier aux jeux de cartes, ou comme il le dit lui-même l'idée n'est elle pas de passer sous les radars, de rester discret... Est-ce un passe-temps entre deux "contrats" ? Puisque tout le définit comme un sociopathe, un tueur en série, un tueur à gages peut-être. J'ai d'ailleurs pensé au Samouraï.

    On sait simplement qu'il est rattrapé par la fatalité. La fameuse qui oblige à abattre ses cartes, dévoiler son jeu sans réfléchir, dans un emballement émotionnel (toute la description par le personnage principal d'un état "limite" au Poker est éloquent), avec le risque d'y perdre gros... C'est curieusement le même processus qui l'amène à tomber le masque en amour (ce qu'il finit par faire dans cette chambre d'hôtel).

    Au final, sans vraiment s'en rendre compte les trois personnages solitaires ont lentement recomposé sous nos yeux la Trinité d'un foyer familial. Homme femme devenant amants et mère + père au regard de ce grand enfant pour lequel on a voulu rêver d'un grand avenir.

    j'adore aussi la voix off du début racontant ce personnage "enfermé" et qui rêve de respirer, de grand espaces, d'ouvrir les fenêtres, de redevenir lui-même peut-être. Pas étonnant qu'on le voie déambuler dans ces casinos, ces villes champignons, ces lieux clos, ces motels, jusqu'à ce qu'il comprenne que sa prison était simplement mentale, enracinée dans ses obsessions pour les cartes et les chiffres, dans cette volonté robotique de tout maîtriser, d'anticiper les coups suivants, de conjurer le hasard du tirage, de faire l'autruche en somme pour mettre à distance ce qui le consume de l'intérieur, pour refuser de vivre avec...

    Seule réserve sur le film : le personnage féminin qui manque de force, la littéralité de certains dialogues, je pense au fait que certains sous-titres soulignent exagérément l'action à l'écran (tout le segment explicatif sur la mère a aller retrouver...). et puis la lenteur et le maniérisme de l'ensemble qui m'ont gêné (pas permis de rentrer complètement dans le film) même s'ils épousent parfaitement la psyché de ce personnage coupé du monde et de lui-même. De ses sentiments. Sentiments qu'il finit par ne laisser remonter à la surface que pour le meilleur (sa relation avec elle lorsqu'il brise la glace) ou le pire (le passage à l'acte pour venger son protégé, celui par lequel il a pu redonner un sens à sa vie). Ses deux façons de "tilter" au monde.

    Mais par les temps qui courent, ce que Paul Shrader nous livre de son univers (forme testamentaire sur la rédemption qui l'obsède depuis l'origine) et métaphoriquement de l'Amérique post 11 septembre en lambeaux mérite amplement le détour.
    dododelaplancha37
    dododelaplancha37

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    Alors là, je reste vraiment dubitative. C'est lent, c'est plat, c'est froid, c'est mievre parfois, la musique est très irritante et n'apporte absolument rien (enfin c'est mon avis subjectif) et j'ai haussé les yeux pendant un certain nombre de scenes (l spoiler: a balade dans le parc illuminé... ridicule
    ). On ne comprends pas où l'on veut nous emmener, sur un sujet de fond qui aurait pourtant mérité un bon film. C'est soit trop simpliste et ininteressant, soit trop complexe, et dans ce cas je n'ai pas saisi ?
    On reste en surface, dans la retenue, dans la distance. Oscar Isaac est toujours très bon, mais son personnage et sa psyché un peu tourneboulée qu'on nous laisse entrevoir (en surface, encore), et qui se justifie au vu du sujet du film, vient faire paraitre tirées par les cheveux les relations qui se nouent entre les personnages et qui n'ont aucune crédibilité. Le film semble mal ecrit, bancal. Les personnages sont peu construits, peu profonds, et nous laissent de marbre. J'ai meme trouvé certains dialogues mal ecrits ou lourdingues ( spoiler: entre le jeune et la femme
    ) et tout ça est si maladroit, trop poussif ou trop en retenue. Un grand moment d'ennui, d'incompréhension et d'agacement pour moi. Dommage.
    tisteph06
    tisteph06

    8 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 janvier 2022
    On s'emmerde à mourir. Aucune intrigue digne de quoi que ce soit. Les personnages sont vides d'intérêt. Fuyez !
    Barroul
    Barroul

    7 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2022
    Incroyable de justesse , le film nous tient en haleine jusqu'à la dernière minute
    Des plans contemplatifs comme j'ai rarement eu l'occasion d'en voir
    Isabel I.
    Isabel I.

    31 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Cheminement d'un homme solitaire William Tell dans le monde des casinos, les jeux de hasard, les jeux de cartes  aux Etats-Unis. Un homme au passé trouble, qui vit avec le poids de la culpabilité, l'inavouable qui le hante . Une rencontre va enrayer cette machine des habitudes, la fuite anonyme perpétuelle. Comment protéger l'autre et se réparer ? vouloir le  sauver de ses propres démons. La rédemption sera t'elle au rendez-vous ? Oscar Isaac est si  imperturbable et si inquiétant. Son silence est plus convaincant que de longs dialogues.  Cependant le film parait un peu lent, surtout lors de certaines scènes de concours de Poker. On  est attentif et attaché aux liens qui se créent entre les personnages tout en restant spectateurs. La tension monte et on ne sait pas vraiment pourquoi. C'est ce qui est surprenant dans ce film, d'un côté j'ai été prise dans l'action,  d'un autre côté je suis  restée extérieure.  Est ce un choix de la mise en scène? Ou est-ce moi qui n'ai pas voulu rentrer dans le jeu ... peur de m'y perdre.
    Benjamin A
    Benjamin A

    655 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    Atlantic City, l'Ohio, Las Vegas... Paul Schrader nous emmène dans l'Amérique du jeu et des casinos, celles de l'apparence, des lumières et des paillettes, pour y suivre un personnage pourtant mutique et discret.

    The Card Counter prend son temps pour mettre en place ses personnages puis l'ambiance, et derrière des allures bibliques se cache un portrait sans concession de la nature humaine. Il n'est pas question pour Schrader de juger, mais bien de constater à quel point celle-ci peut être cruelle, par le biais des états ou de John Gordo, violente, par l'ensemble des personnages masculins, ou vengeresse, via le protagoniste et son protégé.

    Le metteur en scène d'Hardcore pense à tout, il soigne sa mise en scène, utilise bien les lumières et ses plans sont aux millimètres près, et ces éléments servent une atmosphère ambiguë, assez mélancolique, parfois dépressive et teintée d'une violence continue, dans le fond comme la forme. Si les notes d'espoirs traversent par moment le film, à l'image de la belle et illuminée balade nocturne, on en revient régulièrement à la violence et la dureté de ce monde, et de protagoniste qui ne trouveront pas la paix autrement.

    La partition minimaliste d'Oscar Isaac et la bande originale envoutante, participent à cette atmosphère qui finie par envahir tout le film. Usant parfois d'une voix-off, notamment lorsque protagoniste joue, ou de flashback plutôt dérangeant, Paul Schrader reste économe dans l'utilisation des mots et, heureusement, car il le fait très bien, évite de nous tenir par la main et nous laisse juge des actes des personnages.

    En signant The Card Counter, Paul Schrader nous emmène dans l'univers des casinos américains pour y suivre une histoire mêlant rédemption, violence et passés douloureux, axant sa mise en scène sur une atmosphère de plus en plus dérangeante, immersive et intrigante.
    Lola lola
    Lola lola

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    Un film lent , avec des acteurs raide figé, on attend quelque chose qui ne vient pas,
    Un joueur de poker , qui compte les cartes, qui prends sous son aile un jeune , parce qu' il a connu son père à l armée, une femme qu' il retrouve dans un tournoi de poker, scène d amour même pas crédible...
    On attend quelque chose dans ce film qui n arrive jamais, gros plan sur un gars raide vide figé qui semble dérangé psychologiquement, la fin est une vengeance bizarre,,,,,,,
    On se dit tout ça pour ça,,,,,,le générique de fin met fin à mon calvaire.........
    Regine C.C
    Regine C.C

    29 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2022
    "Coupable mais pas responsable" disait Georgina Dufoix en ,1991 à propos de l'affaire du sang contaminé. Une affaire qui semble avoir inaugurer un nouveau monde, celui des dirigeants coupables mais irresponsables. Il en serait de même pour les organisateurs de la prison d'Abou Ghraib à 32 kms de Bagdad, où les américains ont torturé leurs prisonniers politiques pendant la guerre d'Irak. Seuls à avoir "payé" les soldats identifiés sur des clichés pris dans la prisons. Des parias qui, après des années de prison, n' ont pour seules solutions, que des chemins de traverse, fréquentés par de nombreux marginaux de nos sociétés libérales et démocratiques.
    Ici, en l'occurrence, les casinos.
    Aimant manifestement se retourner le couteau dans la plaie, se retrouvent côte à côte, à une conférence d'un des "organisateurs" qui continue tranquillement sa carrière, un vétéran d' Abou Ghraib et un jeune dont le père est revenu fou de cette prison. Reste à rajouter une noire américaine, à la tête d'une écurie de joueurs de poker et nous avons notre trio, personnages du film.
    Chacun semble être un électron libre, peu influençable, poursuivant ses buts et ses motivations. On ira ainsi vers une fin inéluctable.
    Même si je trouve le scénario un peu lent et parfois les acteurs peu convaincants, le film a le mérite d'attirer l'attention sur un problème sociétal qui pietinne de plus en plus de gens.
    A la toute fin, une lueur d'espoir. Si les électrons libres en général se repoussent, parfois ils peuvent s'attirer.
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