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    The Card Counter
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    3,5
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    129 critiques spectateurs

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    Framas54
    Framas54

    14 abonnés 108 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    La patte de Scorsese pour ce beau film noir..
    On rit peu mais on reste captivé.. ce qu’on apprend sur le jeu et les casinos est rarement développé au cinéma. Oscar Isaac, l’homme qui ne rit jamais, comme Buster Keaton, est assez fascinant, il porte la culotte de bout en bout. Et puis c’est aussi un road movie, on se ballade en voiture de casino en casino.. l’argument principal n’est pas le jeu, mais chut.. les scénaristes ont fait du bon boulot..bref du grand cinoche,tel que les européens ne savent pas faire, j’ignore pourquoi..
    _Highnxss_
    _Highnxss_

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2024
    Un film passionnant, un peu poignant. Très immersif sentimentalement parlant, un scénario peu complexe mais très bien mis en place.
    Pascal Burel
    Pascal Burel

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    4,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Après avoir vu ce film , je me demande pourquoi les meubles et objets de le chambre étaient empaquetés. Quelqu'un à t il une explication ??
    Vergnus
    Vergnus

    8 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    J'aimais déjà beaucoup Oscar Isaac qui se révèle ici un acteur exceptionnel dans ce rôle torturé en quête de rédemption...noir c'est noir il ne reste même plus l'espoir...
    PASCAL C
    PASCAL C

    137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Du cinéma comme seul les américains savent le faire, on y découvre en plus de l'intrigue un monde que l'on ne soupçonne même pas ici. Pas étonnant de voir de grands noms à la production.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    70 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2022
    J’ai trouvé le film fascinant.......
    mais je n’ai pas compris pourquoi William Tell recouvre soigneusement dans sa chambre d’hôtel : fauteuils, tables, lit, lampe, de tissus blanc, comme si la pièce n’était pas « habitée » ???

    Traumatisé par l’usage de la torture, en Irak, William Tell envisage de « protéger » un jeune dont le père a lui aussi été victime du grand ordonnateur de la torture (Willem Dafoe).

    Le film est en équilibre instable entre les salles de jeux, silence et maîtrise de soi;
    et les horreurs de ces salles de torture et les cris de douleurs insupportables.

    L’opposition entre le silence du jeu et l’horreur de la torture est le noeud du film !
    Culpabilité, rachat, c’est la petite lumière de ce film sombre…..
    Xanaxdu
    Xanaxdu

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    allez-y pour la mise en scène et pour Oscar Isaac, quel acteur, tout en épaisseur et en mystère - ce que le scénario perd au fur et à mesure.
    Giovanni Esnault
    Giovanni Esnault

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    4,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    Paul Schrader réalise peut-être son meilleur film en tant que réalisateur. Le scénario est d’une grande qualité. Il nous plonge dans une Amérique sombre avec certains faits réels (La torture dans certaines prisons, dont celle du Guantánamo…), il nous plonge aussi dans les tréfonds sombres de l’être humain, ce qui rappelle le rôle de Robert de Niro dans «Taxi Driver», un homme solitaire.
    Ensuite, les plans choisit avec Alexander Dynan (Directeur de la photographie) rappelle certains films de David Lynch (suivit d’une ambiance pesante), l’ambiance rappelle aussi quelques films de Martin Scorsese. De bons plans, beaucoup de plans larges représentant les casinos, des gros plans et des plans moyens démontrant les moments de Poker et de Black Jack (les gestes…), et un joli plan séquence montrant les tortures dans une prison. Durant les flash-back dans les prison sont filmés en vue subjective. La musique de Robert Levon Been va très bien avec le ton du film, des paroles très bien écrites avec une bonne composition.
    Enfin, Oscar Isaac montre dans son rôle, l’étendu de ses talents d’acteur, excellent dans un rôle difficile, jouer un homme solitaire torturé par son passé de tortionnaire qui essaie de racheter en aidant un jeune (Tye Sheridan) voulant tuer l’ancien chef militaire tortionnaire (Willem Dafoe) qui a envoyé son père en prison.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    La culpabilité et la mauvaise conscience d’un homme, camouflées sous une pratique de jeux d’argent monomaniaque. Un scandale national, mis un peu vite sous le tapis. Horreurs et traumatismes. Bouc-émissaires et victimes collatérales. Injustice et désir de vengeance. Expiation et rédemption. En revenant sur les atrocités commises par l’armée US dans la prison iraquienne d’Abu Ghraib, Paul Schrader développe un scénario dur et sec, qui essaime dans ces multiples directions. Toutes aussi impactantes les unes que les autres. L’évocation du monde du jeu est l’arbre qui cache une forêt sombre d’où sortent deux personnages ravagés : un ex-GI devenu joueur professionnel et un jeune homme orphelin d’un père soldat, suicidé. Le premier va prendre le second sous son aile. Il y avait un énorme potentiel dramatique dans cette relation, concrétisé honnêtement, mais partiellement, à cause d’une caractérisation un peu faible du jeune homme et d’un manque de scènes évoquant son évolution. L’histoire reste néanmoins forte, mise en images avec une sobre intensité et une froideur nerveuse qui sont aussi les qualités du jeu d’Oscar Isaac, excellent. Par peur de trop de noirceur, peut-être, Schrader a accentué l’importance du troisième personnage central du récit, personnage féminin qui amène un peu de douceur, de tendresse et d’amour dans cet univers plombé. Une importance jusque dans la scène finale, assez convenue, qui laisse une pointe de regret en termes d’aboutissement, sans remettre en cause pour autant l’efficacité de l’ensemble.
    Fabien D
    Fabien D

    170 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2022
    Paul Scrader réalise avec the card counter un film absolulement fascinant, une œuvre sombre et tortueuse sur fond de tournoi de pocker qui traite du passé sombre de l'Amérique. D'une beauté crépusculaire, le film aux forts accents bressoniens est hanté par l'interprétation magistrale de Oscar Issack. La mise en scène élégante de Schrader associé à une bande originale aussi somptueuse qu'hypnotique contribue à la réussite de ce récit de redemption et de vengeance qui évoque autant la tragédie antique que le film noir. Malgré une certaine froideur, le récit reussit même à émouvoir à travers notamment une romance d'une splendide sobriété. Bref Schrader a fait fort avec the card counter, sans aucun doute l'un de ses plus beaux films.
    tupper
    tupper

    120 abonnés 1 321 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    The card counter denote des thrillers modernes par sa quasi absence d’action, sa noirceur absolue dénuée d’espoir, sa lenteur contemplative. Et ce qui dit ainsi sonne comme des défauts, lui confère en fait une intensité folle, sublimée par le magnétisme d’Oscar Isaac. Au travers de l’histoire de l’homme qu’il incarne, ce sont les regrets et les traumatismes de tout une société qui s’expriment.
    Just A Word
    Just A Word

    10 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2022
    À l’opposé des films Marvel et autres blockbusters de l’année 2021, Paul Schrader propose une expérience en nuances de gris où le super-héros est aussi le super-vilain. Produit par Martin Scorsese, The Card Counter est le dernier film du scénariste de Taxi Driver et réalisateur de Blue Collar.
    Après un passage remarqué au festival de Deauville et à la Mostra de Venise, le long-métrage arrive dans les salles obscures françaises avec une réputation des plus flatteuses.

    Au centre de The Card Counter, Oscar Isaac (William Tell), ancien militaire américain dont on sait peu de choses au départ si ce n’est qu’il sort de prison et passe sa vie entre casinos et motels cheap. Particulièrement doué, William prend soin de rester bien en-dessous des radars afin de ne pas attirer l’attention (puisqu’on compter les cartes n’est pas très bien vu lorsque l’on joue au Black Jack). Il va même jusqu’à refuser l’offre de La Linda (Tiffany Haddish) lorsque celle-ci lui propose d’être sponsorisé. Tout change cependant lorsque William croise Cirk, un jeune homme en quête de vengeance. Celui-ci lui propose de retrouver un ancien haut-gradé militaire, le major Gordo, pour le torturer et le tuer.
    Cirk tient en effet Gordo pour responsable du suicide de son père et de sa vie brisée qui semble ne plus avoir de sens lorsqu’il rencontre William.
    Dès lors, les deux hommes se rejoignent pour la tournée des casinos et William accepte l’offre de La Linda dans un but bien précis : offrir un nouveau départ à Cirk.
    The Card Counter est le portrait d’un homme en quête d’une rédemption impossible. Oscar Isaac, génial de bout en bout avec sa poker face qui se fissure quand on l’attend le moins, incarne un militaire torturé par son passé et les crimes affreux qu’il a commis à la sinistre prison d’Abou Ghraib sous l’égide du major Gordo. Huit années de prison n’y ont rien changé, William est un homme brisé qui ne supporte plus que la routine et la répétitivité du monde du jeu. Un monde où le hasard semble réserver aux novices et dans lequel William évolue en vrai surdoué.
    Paul Schrader tente l’exercice périlleux de mettre en parallèle le monde du jeu professionnel et celui du tortionnaire militaire. Pour y rester maître, il faut déchiffrer les cartes de l’adversaire mais aussi sa psychologie, pour mieux le briser et le vaincre. William évalue les côtes, calcule les chances, compte les cartes, devine les autres joueurs.
    Mais William est surtout un spectre vengeur en quête de pardon.

    Ce pardon, c’est en éloignant Cirk du chemin de la vengeance aveugle et brutale qu’il pense le trouver. Mais comme lui dira le vrai responsable de toute cette horreur : « Chacun est responsable de ses propres actes ».
    Homme brisé, à la fois monstre et ange gardien, William se révèle par petits bouts où Paul Schrader utilise voix-off et fish-eye pour quelques séquences traumatiques qui usent les nerfs et distillent la terreur.
    En réhumanisant son héros déchu, le réalisateur nous montre le pire du visage américain : une violence inhumaine, la domination de l’argent, la solitude des motels, l’artificialité de la justice. Avec The Card Counter, le spectateur s’enfonce dans les tréfonds de l’horreur bordés par les lumières chatoyantes des casinos, nouveaux temples de la civilisation américaine où le faux est roi, jusqu’au champion made in USA bouffon et arrogant.
    Paul Schrader s’intéresse à l’humanité démolie de ses personnages et montre les failles, les blessures. Celles, évidentes, de William, déjà tombé en enfer mais aussi celles du jeune Cirk, battu par son père et abandonné par sa mère sans même parler de La Linda qui a déjà vu le tilt à l’œuvre sur celui qu’elle aimait. Ensemble, ces gueules cassées s’embarquent dans un road trip qui ne peut que mal tourner.
    Formellement, The Card Counter mise tout sur son personnage principal, faisant reposer l’entièreté de ce récit au noir sur les épaules d’un Oscar Isaac constamment suivi et traqué par la caméra. On alterne les chambres froides et désincarnées de motels anonymes transformés en salles de torture prêtes à l’emploi et les salles de jeux clinquantes et bourdonnantes où William se concentre et oublie le passé qui le poursuit. Seulement voilà, peut-on indéfiniment fuir ses démons ? Le chemin de la rédemption sera aussi douloureux qu’il le faut et c’est en toute fin de métrage que Paul Schrader offre une porte de salut, par un geste d’amour et de pardon, le pardon d’autrui. Puisque William semble au-delà de pouvoir se pardonner lui-même.

    Film cathartique où la rédemption se paye en livre de chair, The Card Counter offre un rôle magnifique à un Oscar Isaac bluffant, dans tous les sens du terme. Thriller noir qui égratigne l’Amérique d’hier et d’aujourd’hui et montre les horreurs quand on s’y attend le moins, le long-métrage de Paul Schrader s’impose naturellement comme l’un des sommets cinéma de l’année 2021.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    152 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2022
    Pendant 1h40, The Card Counter est très supérieur à ce que j'avais imaginé. Paul Schrader et Oscar Isaac parviennent à créer une ambiance très particulière, mélange d'hyper-rigueur d'un ancien détenu psychorigide et de superficialité des casinos d'Atlantic City, Kansas City et Saint-Louis. La mécanique du joueur professionnel, allant de salle de jeu en salle de jeu, est parfaitement décrite. L'ensemble étant souligné par des choix musicaux singuliers. Petit à petit, on saisit comme cet homme soumis à l'irrationalité la plus violente lors de la guerre en Irak se réfugie dans une approche scientifique des jeux de hasard et gagne ainsi sa vie. Les deux principales rencontres qu'il fait sont assez convaincantes. La Linda, rabatteuse de joueurs pros, porte en elle cette part d'étrangeté qu'on retrouve partout ailleurs dans le film. Le plus jeune n'est en soi pas formidable, mais l'idée du rachat qu'engage le personnage d'Oscar Isaac via ce fils de vétéran suicidé fonctionne assez bien. Oscar Isaac lui-même porte l'essentiel du film, assurément. Tout fonctionne bien jusqu'aux spoiler: dix dernières minutes, moins convaincantes. On a vraiment le sentiment qu'en se mettant à une table 2h pour réfléchir à une autre fin possible, on trouverait bien mieux...
    C'est un peu dommage.
    Victor B
    Victor B

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    Une mise en scène qui sait se faire discrète et éclater quant il faut, un Oscar Isaac incroyable, un scénario génial, une très belle bo. Bref, un excellent film qui connaît des moments de génie.
    Hulufo
    Hulufo

    6 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2022
    Dans la continuité de son travail avec "First reformed", Paul Scrader métamorphose le photographie en un essai glacé et funèbre.
    La vie de ce compteur de carte : sa déformation du souvenir et la fiscion des néons en seule source d'existence. 
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