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    The Card Counter
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    selenie
    selenie

    5 534 abonnés 6 035 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2021
    Le personnage principal passe son temps dans les casinos, vit seul et n'a pas d'amis et a même un toc qui laisse un peu perplexe. En effet, ce toc laisse imaginer qu'on va le comprendre plus tard ce qui n'arrivera finalement pas. On ne comprend jamais franchement les tenants et aboutissants car si le "méchant" reste un salopard, on ne comprend pas très bien la responsabilité qu'on lui fait endosser et donc la vengeance paraît aussi puéril que peu compréhensible. Dans un premier temps on aime surtout l'atmosphère singulière du film, le personnage mutique de Tell/Isaac, qui nous permet d'espérer un twist valable. Sur l'intrigue elle-même on est donc un peu dubitatif. On l'est tout autant du changement brusque du protagoniste principal. William Tell, est solitaire, mutique, devient en quelques minutes inséparables d'un jeune inconnu et d'une femme ?! Psychologiquement le récit prend ainsi des raccourcis dommageable. Puis arrive la scène "ultime" du film filmée hors champ ce qui, là encore, est un choix peu compréhensif que ce soit sur le fond ou sur la forme. Comme on dit, il y a de l'idée, mais que l'idée. On reste sur notre faim. Dommage...
    Site : Selenie
    Grain2Sable
    Grain2Sable

    5 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    Un film qui peut déstabiliser par son rythme qui installe une torpeur mécanique mais qui est maîtrisée comme un ressort de tension constante.
    le style de la réalisation est volontairement froid en accord avec le personnage principal. Mais là où la caméra reste sobre la musique distille une vraie présence.
    Mais le film laisse une forte impression par le trio d'acteurs qui finit par former une famille improbable. une direction d'acteur en retenue et en puissance.
    le lien établi entre ces rencontres, le monde du jeu et les mains sales de l'Amérique dans les prisons de non droit et la torture est particulièrement bien mené, tout en finesse et intelligence.
    un film fort qui semble bercer le spectateur dans une forme de non rythme pour mieux le cueillir dans le dénouement.
    Edgar B
    Edgar B

    72 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2022
    C'est du grand Paul Schrader avec The Card Counter. Il sait filmer et c'est une démonstration de plans fous, développant une ambiance presque surréaliste qui saurait rappeler celle de Lynch. Appuyée par une musique incroyable qui joue son rôle à la perfection dans la profondeur du film, celui d'Oscar Isaac et de Tiffany Haddish en sont tout autant. Leurs jeux respectifs et complices propulsent le film et son histoire vers une originalité rare. Un joueur de Poker torturé d'avoir torturé cherchant l'anonymat après sa sortie de prison...
    Alban T.
    Alban T.

    7 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    Une pépite du cinéma d'introspection philosophique que mon QI de moule marinière ne m'a pas permis d'apprécier à sa juste valeur. L'idée du film repose sur un mot : vengeance. Le scénario tient sur un mouchoir de poche, truffé de flash-back et questionnements sans articulation entre eux, les personnages sont 1 mutique, un glandeur en chaussettes /tongues, et une femme dont l'épaisseur du personnage est toute relative.
    Bref, on s'ennuie très vite et ce sentiment de perte de temps demeure jusqu'au final aux deux index...
    Beaucoup de questions sans réponse, en particulier pourquoi je suis allé voir ce film...?
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    313 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 janvier 2022
    Mutique et solitaire, William Tell, ancien militaire devenu joueur de poker, sillonne les casinos, fuyant un passé qui le hante. Il croise alors la route de Cirk, jeune homme instable obsédé par l’idée de se venger d’un haut gradé avec qui Tell a eu autrefois des démêlés. Alors qu’il prépare un tournoi décisif, Tell prend Cirk sous son aile, bien décidé à le détourner des chemins de la violence, qu’il a jadis trop bien connus…

    C’est une réalisation de Paul Schrader dont le dernier film remonte à 2017 avec Sur le chemin de la rédemption. Ce film lui avait valu d’être nommé à l’Oscar du meilleur scénario original. Il a aussi écrit celui de The Card Counter.

    J’ai eu un coup de cœur pour ce thriller que j’ai trouvé excellent.



    L’ensemble de ce film est impactant. J'aime beaucoup les thèmes qui sont abordés à travers l’histoire. Celle-ci va nous faire accompagner William Tell. Cet ancien militaire passé par la case prison va consacrer sa vie aux cartes. Seule aux tables de jeu, on va le voir se prendre d’affection pour le fils d’un ancien camarade. Le début du chemin de la repentance pour cet homme regrettant le comportement qu’il a eu par le passé. Quand en plus, tout cela se fait sous fond de poker et de casino, je dis “all-in”.

    Il y aurait presque du Scorese dans l’ambiance de ce film. Cela tombe bien, car même s’il ne le réalise pas, il en est le producteur. On va sentir l’atmosphère angoissante autour de William. Ce dernier a désespoir existentiel que Paul Schrader arrive à retranscrire grâce à une image froide et sombre. Le fait qu’une grande partie du film se passe dans les casinos en rajoute. En petit bonus, les passages de cartes sont bien faits.

    À travers des flashbacks marquants, on va se pencher sur le passé de William Tell. Des atrocités commises durant son passage à l’armée qui sont retranscrites en vue subjective. Cela fait du meilleur effet. J’aime cette partie trouble qui rend cet homme profond. Il ne va pas être le protagoniste principal qu’on prend d’affection. Il va être plutôt été fascinant. Cela va aussi être l’occasion de revenir sur une partie douloureuse de l’histoire récente des États-Unis en critiquant le système. Sa relation avec Cirk va être aussi prenante. Les deux sont atypiques et on sent que tout tient à un fils. Le profil du jeune est tout aussi captivant et mystérieux, car on ne sait jamais vraiment s’il est transparent.

    Il faut aussi parler du casting impressionnant. Tout d’abord avec un Oscar Isaac qui m’impressionne de plus en plus dans ses performances. Il retranscrit parfaitement son personnage. J’ai désormais hâte de le voir dans la série Marvel Moon Knight. Tye Sheridan m’a épaté en faisant évoluer son jeu par rapport à ce qu’on a l’habitude de voir. J’aime son côté énigmatique. On voit qu’il est dévoré par l’envie de vengeance. Enfin, le casting secondaire assure avec Tiffany Haddish et l’apparition de Willem Dafoe.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2022
    Ayant fait ses armes aux côtés de Martin Scorsese, Paul Schrader sait comment amener ses personnages au plus proche de leur culpabilité. Si nous l’attendions au tournant, il ne faudrait pas s’offusquer de nouveau, en apprenant qu’il reste dans une zone de confort narratif qui lui convient. Son dernier « First Reformed » confirmait déjà la maturité de son style, dans un établissement religieux, tâché de honte et de remords. Il revient alors avec une nouvelle variante, dans un jeu de patience, où les cartes seront décisives, mais pas incisives. Le tout est de savoir les manier et le cinéaste nous rappelle succinctement la morale de son geste et de la raison qui pousse son antihéros, compteur de cartes, lâché prise dans un élan de partage et de fureur.

    Ancien militaire, pardonné pour des actes immondes, William Tell (Oscar Isaac) sillonne les casinos, avec un appétit modeste pour le gain. D’une part, c’est pour ne pas se faire remarquer, d’autre part, c’est parce qu’il sent toujours l’étreinte invisible d’une camisole. Avec de telles ressources pour défier le hasard, il est ironique de voir sa vie confiée à la providence. Et c’est là que l’on en vient à tordre cette incertitude, qui le hante et qui l’oblige instinctivement à restaurer chacune de ses chambres de motel à l’image de la cellule, dont il vient à peine de quitter. Il n’est donc jamais très loin de cette solitude, qui le frappe et qui domine son corps et son âme brisés. Mais à force de tourner en rond, il finit par tomber sur une main qu’il estime gagnante, à savoir une rencontre avec une famille de substitution, composée d’une femme, dont la vitalité rime avec son humanité, et d’un jeune adolescent, perdu dans le deuil et dans la seule issue vengeresse qui le soulagerait.

    C’est tout un portrait d’une nation en faillite qui se dessine, où la caricature ultime n’a que ce mot à la bouche et ses couleurs pour fait briller le blason capitaliste. La guerre est toujours derrière William, comme la plupart des héros de Schrader, avec en tête une idée de rédemption, qui se confond avec le purgatoire. Le récit avance dans le sens d’une échappatoire, qui passe par le tutorat de Cirk (Tye Sheridan), qui possède également une cicatrice de conflits qui le dépassent. Soif de se faire justice, il transgresse chaque étape qui pourrait le réconcilier à la vie qu’il menait, avant d’errer sous l’aide d’un martyr, preuve que la confiance envers la société n’est pas de mise. Ce constat se fait notamment à travers une déformation de l’image, apporté par une image 360°, aplatie dans la psyché de Tell et dans l’ivresse de Cirk. Mais au-delà la tragédie qui s’annonce, le réalisateur ne manque pas de nous rappeler que l’espoir est ce qui rend la patience au pire digérable, au mieux fusionnelle. Le tout dernier plan, qui rappelle son « American Gigolo », l’atteste et efface la cruauté, ainsi que le vide généré par son environnement.

    En somme, « The Card Counter » n’est pas un gage de compromis absolu. Il entretient l’idée d’une désolation de l’Amérique, en ajoutant une nouvelle couche. Et au milieu du pli, Schrader rafle la mise, à coup de personnages torturés et parfois mécaniques, mais qui laissera tomber quelques fils au passage. On se détache ainsi des enjeux, mais juste assez pour en évaluer les risques ou les bénéfices, et juste assez pour que l’émotion passe par le bout des doigts.
    nokidoki
    nokidoki

    65 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 décembre 2021
    on s'ennuie à mourir, mais vraiment à mourir. incroyable tout ce que ce film est ennuyant. il n'y a rien d'intéressant à regarder un film aussi plat et mièvre. je me demande bien pourquoi Oscar Isaac a accepté ce rôle. peut-être qu'il avait des travaux de plomberie à effectuer chez lui.
    Guillaume
    Guillaume

    94 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2021
    Oscar Isaac capte l'image et hypnotise le spectateur de son charisme.
    Il porte à lui-seul ce thriller au scénario convenu, manquant de rythme et se voulant plus brillant qu'il n'est vraiment. Tout comme une réalisation froide oubliant toute prise de risque.
    macaurel
    macaurel

    3 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 janvier 2022
    Un long moment d'agonie cinématographique en perspective. C'est l'éloge du vide, du fade, du creux, de l'inutile, le néant et un acteur...
    Skrzypczaktony13
    Skrzypczaktony13

    3 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 décembre 2021
    Un film basé sur la dénonciation des abominations et tortures effectuées.par la CIA.. l'acteur principal à un lourd passé derrière lui et tente la rédemption à travers le poker et les jeux de cartes ... avec comme idée de protéger un ado qui rêve de vengeance..... film très basique c'est mou , la couleur et les images sont belles mais franchement pas de suspens, rien le néant total on se doute de la finalité de l'histoire.....
    Vador Mir
    Vador Mir

    229 abonnés 714 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2021
    Etrange ambiance, appuyée par une bande son travaillée et un rythme plutôt lent, laissant tout le loisir pour le developpement du jeu des acteurs, Oscar Isaac portant le film.
    Une réflexion sur la culpabilité.
    Jorik V
    Jorik V

    1 206 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2021
    En voilà une œuvre particulière! Mais conforme à la filmographie d’un auteur à part dans le cinéma indépendant américain. Révélé dans les années 70 avec le culte « American Gigolo », il a ensuite enchaîné des productions dispensables entre films pointus méconnus (le malaimé « The Canyons », pourtant intéressant), des séries B de seconde zone (« La Sentinelle » avec Nicolas Cage) et petites pépites comme « Affliction » ou « Sur le chemin de la rédemption ». Alors où se situe ce « The Card Counter »? Bien difficile de le dire tant ce film semble hors du temps et difficile à appréhender. Entre le film d’auteur et la série B, de ses sujets en passant par l’ambiance et le traitement, c’est un long-métrage qui fait vraiment le grand écart et déstabilise. Mais pas forcément dans le bon sens du terme.



    En effet, pendant toute la durée du film, on se demande où il va nous emmener et ce qu’il veut nous dire. On lie ici deux sujets aux antipodes l’un de l’autre : en l’occurrence, les méthodes de torture dans les prisons fédérales américaines et les tournois de poker dans les casinos...! Un script quelque peu étrange donc, mais qui en vaut finalement n’importe quel autre. Cependant, « The Card Counter » développe son intrigue originale de manière plate et lente. Le film apparaît comme sous perfusion, on attend qu’il démarre. Ce qui n’arrivera finalement jamais. Alors on se rattrape avec la prestation impeccable d’Oscar Isaac qui tient cette œuvre sur ses épaules. Et à quelques moments en apesanteur comme ceux, magiques, enveloppées dans la musique envoûtante de Robert Levon Beem. A ce titre la balade nocturne et amoureuse au sein des illuminations est magnifique.



    Mais c’est bien peu pour maintenir notre intérêt durant près de deux heures avec un film quelque peu amorphe où surnage parfois quelques jolis plans. Mais que ce soit sur le versant du thriller, sans aucun suspense, ou du drame, où l’émotion ne nous étreint jamais, c’est l’encéphalogramme plat. De plus, la relation entre le personnage principal est l’adolescent qu’il prend sous son aile est si peu développée qu’on a du mal à y croire. Quant au final, c’est l’exemple type du non-événement car on ne voit rien, Shrader préférant un hors-champ incompréhensible. Bref, un film très particulier, à l’ambiance intemporelle entre nostalgie et atmosphère dépressive, qui laisse profondément dubitatif et ne convainc pas.



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    Climax
    Climax

    5 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 décembre 2021
    de belles images et un très bon casting mais malheureusement, le scénario se relève un peu trop court. on voit beaucoup de parties de cartes mais on n'est jamais absorbé complètement. les personnages sont trop froids, ça manque d'énergie et d'émotion. le cadrage "grand angle fisheye" pour le flashback en prison surprend mais se releve sans intérêt.
    Patrice V.
    Patrice V.

    19 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2021
    L'homme débarque ses valises de l'auto, se dirige à la réception, demande une chambre pour la nuit. Là, il décroche les deux tableaux, arrache le téléphone et le réveil, extirpe de ses bagages des draps blancs dont il commence à recouvrir le mobilier de la chambre.

    C'est un homme que l'aléatoire et l'imprévu indisposent. Il édifie autour de lui un univers immaculé qui s'accorde à la monotonie, la routine au sein de laquelle il survit. Des flash-back indiquent qu'il fut un temps dans la prison d'Abou Ghraib en Irak. Mais de quel côté ? tortionnaire ou victime ?

    L'homme sort du cerveau de Paul Schrader, un cerveau abîmé par une éducation d'un calvinisme radical qui voyait dans le sexe l'ouvrage de Satan et dans tout plaisir hédoniste un mal à combattre. Devenu scénariste et metteur en scène, Paul Schrader a imprégné ses œuvres de ce traumatisme dont il se sert sans doute aujourd'hui, après l'avoir dépassé, comme un label d'auteur.

    Il y a du Travis Bickle, le chauffeur de taxi incarné par Bob de Niro dans Taxi Driver, dans le personnage solitaire, mutique, obsédé par un besoin de rédemption que joue dans The Card Counter l'excellent et étrange Oscar Isaac.
    Hasard ou non au vu des liens étroits entre Schrader et Martin Scorsese - ils ont quatre films en commun, Oscar Isaac rappelle étrangement Scorsese jeune.

    Joueur professionnel qui va de casino en salle de jeu à travers les Etats-Unis, William Tell a développé en prison un système de jeu basé sur le comptage des cartes et la maîtrise des probabilités. Il se sait plus fort que la banque mais ne la provoque pas, fait profil bas, gagne de petites sommes et s'en va. Il poursuit un but, lequel ?

    Quel plaisir de cinéphile de retrouver un grand cinéaste qu'on a aimé, de se couler dans ce beau film obsessionnel, dépouillé jusqu'à l'os, aiguisé comme une lame, aux antipodes du commun d'Hollywood.
    Sarah Cameron
    Sarah Cameron

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2021
    Une histoire profonde et pleine de sens
    Le puzzle prend forme au fur et à mesure du film même si certaines zones d ombre peuvent être relevées
    Sans entrer dans les détails ça reste un film émouvant avec de très bons jeux d acteurs.
    Le film souléve les traumatismes de Guantanamo qui servait de défouloir sur des musulmans pour la plupart innocents.
    Tout cela sur un fond de poker au casino.
    Faites vos jeux.
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