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Il est curieux qu'aujourd'hui le style de ce film déroute alors qu'à sa sortie il fit un tabac. Film par petites touches de deux histoires parallèles qui finiront par se rejoindre dans une scène finale joyeusement bordélique. Les acteurs sont très bons, les invités font bien leurs boulot (Gainsbourg, Rufus, Martin, Balutin, Fabrice, Topaloff, Prevost, Nicole Croisille...). Il y a beaucoup de bonnes idées (le film dans le film qui se réfère à Ma sœur, mon amour), et tout cela est assez sympathique même s'il se dégage une certaine impression de fouillis et d'inachevé. Peut aussi se regarder comme un excellent documentaire sur la fin de des années 1960.
Erotissimo se veut le reflet de son époque. Il y réussi au delà du possible..... ce film a l'air d'avoir été fait il y a un siècle..... Gérard Pirès dénonce l'érotisation de la société et la consommation à travers la publicité et il prend les femmes pour des cruches par la même occasion, c'est le seul vrai scandale du film..... C'est confus, c'est décousu comme la mode le voulait pour ce genre de film, on dénonce mais on montre le plus possible pour attirer le public et le réalisateur finira d'ailleurs dans la pub une dizaine d'années plus tard.....bravo la dénonciation.... Annie Girardot et Jean Yanne sauvent le film du nul.......
Beaucoup de critiques pour ce film, sans doute de jeunes qui n’ont pas connu cette période (1969). Pour ma part, je me suis bien amusé. C’est très rythmé, on revoie les costumes et ameublements de l’époque, et la galerie de personnages est savoureuse : Jean Yanne en petit patron roublard, Annie Girardot déchainée en recherche du look qui la rendra irrésistible aux yeux de son mari qui la délaisse à cause d’un contrôle fiscal, Francis Blanche en contrôleur fiscal très vicieux (« ça va cogner… ») et plein d’acteurs de l’époque, le tout mis en « musique » par l’excellent Gérard Pirès. Pour moi presque un collector.
Un film qui saura déconcerter, qui propose une narration étonnante, qui a un style étonnant. Personnellement je ne sais pas si ça apporte un gros plus au film, mais l’ensemble ne m’a pas déplu, sans totalement me convaincre non plus.
En effet, force est de constater que malgré cette narration originale, assez chaotique, saccadée et déconcertante, l’histoire ne casse pas trois pattes à un canard. Une femme essaye de séduire son mari empêtré dans un très monopolisant contrôle fiscal. Le film tourne autour de cela, et j’ai trouvé que l’ensemble finissait par devenir parfois assez redondant, et assez ennuyeux de par son rythme bizarre, ses enjeux très limités, et ses limites, notamment sur le plan de l’humour, parti que semble adopter le film. Franchement on sent parfois trop l’exercice de style, et malgré un certain intérêt du sujet, surtout dans les années 60, ce n’est pas pleinement convaincant.
Le casting est sublime. Difficile d’avoir un casting plus capé que celui-là ! D’excellents acteurs, au service de personnages plus ou moins solides. Girardot est au top, Jean Yanne forme un duo surprenant avec un Francis Blanche jubilatoire. Un peu déçu de l’arrière-plan. Beaucoup d’acteurs très connus ne servent finalement pas à grand-chose, si ce n’est peut-être à donner un peu plus de prestige au film. Il y avait de quoi faire mieux avec ces acteurs quand même. Mais enfin, Francis Blanche est énorme !
Visuellement ce qui déconcerte surtout c’est la mise en scène toute en rupture de Gérard Pirès. Un exercice de style audacieux, pas toujours couronné de succès car on a parfois l’impression d’un manque de morceau de pellicule, et surtout d’un côté forcé. Pourquoi ce parti pris qui la plupart du temps est injustifié, ou semble injustifié ? Ok parfois ça donne du rythme et ça dépote un peu, mais sur la longueur du film il y a plein de moment où ça fait prétexte. Pour le reste, décors photographie et musique, rien de spécial à souligner, même si quelques intérieurs très années 60 ne manquent pas de style kitsch !
Erotissimo pour ma part est surtout un exercice de style. Le résultat laisse mitiger, mais on ne peut pas nier un courage manifeste dans ce film pour offrir du différent, et aujourd’hui encore le film propose un résultat qui détonnera. Mais comme souvent, l’impression de l’exercice de style est trop sensible, et un film ne peut pas se limiter à cela. Si ce n’est pas le cas d’Erotissimo, pas complètement, tout ne suit pas. 3.
En effet, force est de constater que malgré cette narration originale, assez chaotique, saccadée et déconcertante, l’histoire ne casse pas trois pattes à un canard. Une femme essaye de séduire son mari empêtré dans un très monopolisant contrôle fiscal. Le film tourne autour de cela, et j’ai trouvé que l’ensemble finissait par devenir parfois assez redondant, et assez ennuyeux de par son rythme bizarre, ses enjeux très limités, et ses limites, notamment sur le plan de l’humour, parti que semble adopter le film. Franchement on sent parfois trop l’exercice de style, et malgré un certain intérêt du sujet, surtout dans les années 60, ce n’est pas pleinement convaincant.
Le casting est sublime. Difficile d’avoir un casting plus capé que celui-là ! D’excellents acteurs, au service de personnages plus ou moins solides. Girardot est au top, Jean Yanne forme un duo surprenant avec un Francis Blanche jubilatoire. Un peu déçu de l’arrière-plan. Beaucoup d’acteurs très connus ne servent finalement pas à grand-chose, si ce n’est peut-être à donner un peu plus de prestige au film. Il y avait de quoi faire mieux avec ces acteurs quand même. Mais enfin, Francis Blanche est énorme !
Visuellement ce qui déconcerte surtout c’est la mise en scène toute en rupture de Gérard Pirès. Un exercice de style audacieux, pas toujours couronné de succès car on a parfois l’impression d’un manque de morceau de pellicule, et surtout d’un côté forcé. Pourquoi ce parti pris qui la plupart du temps est injustifié, ou semble injustifié ? Ok parfois ça donne du rythme et ça dépote un peu, mais sur la longueur du film il y a plein de moment où ça fait prétexte. Pour le reste, décors photographie et musique, rien de spécial à souligner, même si quelques intérieurs très années 60 ne manquent pas de style kitsch !
Erotissimo pour ma part est surtout un exercice de style. Le résultat laisse mitiger, mais on ne peut pas nier un courage manifeste dans ce film pour offrir du différent, et aujourd’hui encore le film propose un résultat qui détonnera. Mais comme souvent, l’impression de l’exercice de style est trop sensible, et un film ne peut pas se limiter à cela. Si ce n’est pas le cas d’Erotissimo, pas complètement, tout ne suit pas. 3.
Original ou plutôt bizarre ! Ce film court de 1968 met en parallèle un contrôle fiscal que subit un petit patron (Jean Yann) et sa femme (Annie Girardot) qui ne comprend pas ses soucis et fait tout pour réveiller sa libido (sur fond d'une société phallocrate et hypersexuée où on chosifit les femmes pour mieux leur vendre des produits de beauté). Sur un ton léger et se voulant drôle, la mise en scène est singulière, rapide, presque surréaliste, mais assez plaisante. On a aussi la joie de retrouver Jacques Higelin, Serge Gainsbourg ou Jacques Martin lorsqu'ils étaient jeunes et dans des petits rôles. C'est pas un navet mais ça casse pas des briques non plus à tous les niveaux.
Sur le fond, "Erotissimo" n'a rien de faux. Loin de là. C'est un film reflet de son époque/ Bon nombre de phénomènes sont montrés du doigt. Comme par exemple l'érotisation de la société. La société de consommation, pour preuve, ces nombreux placements de produits. Ou encore le sexe mercantile. C'est-à-dire la publicité usant du sexe comme argument de vente. Les moeurs évoluent à vitesse grand V, la jeunesse s'émancipe, les cinémas érotiques se démocratisent, avant que les cinémas pornos ne prennent le même chemin. Sans oublier que le couple traditionnel de l'époque est ici malmené. Lui aussi est soumis à l'ascension fulgurante de l'érotisme. Le problème, c'est qu'à l'écran, tout cela n'a ni queue, ni tête. Bien sûr, c'était le ton qui plaisait à l'époque, mais aujourd'hui, ça ne passe plus. Le film est décousu. Si bien que, même si le message est clair, on en vient à se demander ce que Pirès a voulu faire. On retiendra quelques répliques sympas ça et là, les deux dernières scènes et un joli casting composé notamment de Jean Yanne, Francis Blanche, Annie Girardot, Serge Gainsbourg, Daniel Prévost, Rufus, Venantino Venantini, Jacques Higelin, Jacques Martin etc... Un joli casting dont sortent très nettement du lot les deux premiers nommés et qui empêchent le film de virer à la catastrophe.
Est-ce l’année 1969 qui leur a donné l’envie de faire ce film!!!!!????
Plusieurs pensées sur ce film totalement décomplexé.
L’escalier du bureau est le même que le film « le distrait » avec Pierre Richard!!!!
Je suis sûr que cela a été tourné au même endroit.
Sinon je me rends compte que Jean Yanne est en quelque sorte un ancêtre de Bacri. Même personnage de râleur, même style de jeu dans tous ses films.
Sinon c’est un film comme qui dirait libertin et libérateur des pulsions masculines. Les femmes se veulent faciles et à la merci des hommes. Ce n’est pas du tout comme à notre époque mais c’est détonnant !!!!!
Plusieurs pensées sur ce film totalement décomplexé.
L’escalier du bureau est le même que le film « le distrait » avec Pierre Richard!!!!
Je suis sûr que cela a été tourné au même endroit.
Sinon je me rends compte que Jean Yanne est en quelque sorte un ancêtre de Bacri. Même personnage de râleur, même style de jeu dans tous ses films.
Sinon c’est un film comme qui dirait libertin et libérateur des pulsions masculines. Les femmes se veulent faciles et à la merci des hommes. Ce n’est pas du tout comme à notre époque mais c’est détonnant !!!!!
Un film qui doit se regarder aujourd'hui comme le témoignage d'une époque, l'après mai 68, la libération des moeurs, l'arrivée de la publicité. C'est en cela que le film est intéressant sinon évidemment c'est loin d'être un chef d'oeuvre malgré les excellents acteurs.
La dernière demi heure est la moins bonne, le film ayant du mal à se conclure.
La dernière demi heure est la moins bonne, le film ayant du mal à se conclure.
Gérard Pirès réalise une comédie détonnante (sur la forme) inspirée d'un sujet de Nicole de Buron et reflétant, donc, des préoccupations féminines sinon féministes.
La mise en scène s'articule autour de la relation de couple d'Annie Giradot et Jean Yanne, Annie s'attristant, jusqu'à envisager de prendre un amant, de l'indifférence de son mari Philippe, par ailleurs petit patron vociférant et grande gueule (du pur Jean Yanne) soumis à un contrôle fiscal (par un Francis Blanche inquisiteur et sournois).
Si le film rompt avec l'ordinaire de la comédie des années 60, il épouse complètement la mode et les moeurs volontiers psychédéliques de la période, d'où ce côté rétro qui apparait aujourd'hui très marqué. L'originalité et la vivacité du récit proviennent de la réalisation libre et digressive de Pirès. Le cinéaste joue avec le montage, qui devient de la sorte un moyen comique, incorpore des plans et des séquences de type publicitaire évoquant notamment la société de consommation et cette mode de l'érotisme appliqué aux produits qu'achète la ménagère.
Rythmé et décousu, le fim prend l'apparence d'un patchwork un peu confus, certes pas très profond concernant les moeurs de la fin des années 60, mais joyeux et tonique.
La mise en scène s'articule autour de la relation de couple d'Annie Giradot et Jean Yanne, Annie s'attristant, jusqu'à envisager de prendre un amant, de l'indifférence de son mari Philippe, par ailleurs petit patron vociférant et grande gueule (du pur Jean Yanne) soumis à un contrôle fiscal (par un Francis Blanche inquisiteur et sournois).
Si le film rompt avec l'ordinaire de la comédie des années 60, il épouse complètement la mode et les moeurs volontiers psychédéliques de la période, d'où ce côté rétro qui apparait aujourd'hui très marqué. L'originalité et la vivacité du récit proviennent de la réalisation libre et digressive de Pirès. Le cinéaste joue avec le montage, qui devient de la sorte un moyen comique, incorpore des plans et des séquences de type publicitaire évoquant notamment la société de consommation et cette mode de l'érotisme appliqué aux produits qu'achète la ménagère.
Rythmé et décousu, le fim prend l'apparence d'un patchwork un peu confus, certes pas très profond concernant les moeurs de la fin des années 60, mais joyeux et tonique.
Que peut-on sauver de ce film? D'abord les acteurs, ils sont bons et rien que leur présence anime le film. Il y a les acteurs principaux mais aussi tous les autres, connus, qui viennent faire un petit coucou, dont certains très rare au cinéma comme Serge Gainsbourg. Mais il n'y a pas que lui, loin s'en faut. Ensuite il y a la BO. Sheller et Gotainer associés, cela ne peut pas être mauvais! Puis des dialogues de Dabadie, là aussi, c'est bien. Mais tout va mal lorsqu'on aborde le scénario. Oui, il est creux, insipide, anecdotique et ne présente pour ainsi dire aucun intérêt. Vraiment dommage!
A voir par les aventuriers du cinéma, ceux qui osent tout!
A voir par les aventuriers du cinéma, ceux qui osent tout!
J'ai 70 ans, et il est possible que j'ai trouvé bon ce film à l'époque, mais je viens de le revoir et franchement c'est nul de nul. Complètement décousu, aucune scène ne me fait rire et pourtant j'aime l'humour. La seule raison pour laquelle j'ai continué à le regarder c'est qu'il est un reflet de son époque et c'est tout....!
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