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    Dune : Deuxième Partie
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    Votre avis sur Dune : Deuxième Partie ?

    1 590 critiques spectateurs

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    tristan stelitano
    tristan stelitano

    49 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2024
    Une étourdissante tempête de sable monte au créneau pour gagner en intensité et qui trouve son équilibre entre contemplation et action, dans cette nouvelle odyssée épique tiré de l'univers crée par Franck Herbert. Denis Villeneuve signe un Grand Film de Science - Fiction démentiel avec un Timothée Chalamet au sommet de sa prestation, qui réussi à traduire les doutes de son personnage si complexe écrasé par le poids de son destin. En effet, la mythologie sacrée du Lisan al - Gaib, est la partie centrale de ce deuxième opus qui interroge la place de l’être humain aveuglé par ses croyances, pour le meilleur comme pour le pire. Encore mieux que le film précédent, " Dune : Deuxième Partie " , peint une Arrakis plus hostile et impitoyable que jamais qui ne perd pas de sa dimension politique, dans ce tourbillon existentiel où chaque instigateurs essaie de trouver sa place. L'odyssée de Paul Atreides continue de nous scotchés, par son élégante photographie, par les personnages qui prennent plus d'ampleurs et servie par le travail titanesque de son metteur en scène, duquel se glisse la bande-son épique de Hans Zimmer qui donne beaucoup d'intensité à ce Dune 2.
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    31 abonnés 254 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2024
    Qu’il est bon de revenir dans l’univers de “Dune”, de retourner dans l’atmosphère proposée par Denis Villeneuve, dans un cadre toujours posée et contemplatif bien qu’un peu plus noir et dynamique. Ce que j’aime dans le long-métrage, c’est que la mise en scène a autant, voir plus d’importance que l’action, la forme et la suggestion dépassent complètement le fond, jusque là plutôt classique pour un film de cette envergure. “Dune”, c’est une ambiance générale, dans les costumes, dans les langages, dans les différentes tribus et personnages, dans la bande son et effets sonores qui nous emmènent dans un univers chargé de créativité et d’onirisme. C’est à la fois l’ampleur d’une planète et la finesse dans grain de sable. “Dune : Part Two” est comme son prédécesseur, une véritable expérience cinématographique, loin des blockbusters qui vont à toute vitesse, saturés d'effets spéciaux et de grosses punchlines qui font marrer. Ici, ça sent le sérieux, le construit, la puissance dans les faits, la force des mots et de la suggestion, c’est chiadé de bout en bout.
    Au niveau des améliorations, je pense à la relation entre Paul (Timothée Chalamet) et Chani (Zendaya), un peu trop légère et romancée, surtout que je ne suis pas particulièrement fan de Zenaya, même si elle s’en sort bien. Jessica (Rebecca Ferguson) et le Baron Harkonnen (Stellan Skarsgård) perdent un peu en présence et en prestance dans cette deuxième partie pour laisser place à de nouveaux personnages de la saga : Frey Rautha (Austin Butler), Irulan (Florence Pugh), l'Empereur Shadam (Christopher Walken).
    “Dune” confirme sa place parmi les belles réalisations de 2024 et pousse l’envie d’aller plus loin avec un 3ème volet. Et même si cela ne se fait pas, on a déjà une très belle œuvre en deux parties.
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    24 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2024
    Des plans à couper le souffle, un univers poétique unique et un casting de rêve avec des acteurs totalement habités par le personnage qu'ils incarnent.
    toni29afca
    toni29afca

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2024
    Le film peut paraître long au premier abord mais rien n’est laissé au hasard chaque scène dessert le scénario qui nous tient en haleine de bout en bout, et le tout superbement mis en scène. Au final on ne voit même pas les 2h46 passés.
    Que ce soit les acteurs ou la bande son rien n’est à côté, une suite logique au premier. Un des films de l’année sans aucun doute.
    CH1218
    CH1218

    160 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2024
    A l’issue du premier acte, je m’étais promis de lire Frank Herbert… promesse non tenue, au contraire de Denis Villeneuve qui lui, a tenu la sienne en nous proposant une deuxième partie encore meilleure. Artistiquement, visuellement, techniquement, c’est à nouveau une puissance baffe. Même Hans Zimmer m’a réconcilié avec sa musique, moi qui ne l’avais que peu appréciée la première fois à la maison. Bien qu'un peu "lourde", elle enveloppe clairement mieux les magnifiques images d’Arrakis que j’ai découvert, cette fois-ci, en salles ainsi que l’envergure accrue d’un scénario qui se fait plus dense, plus fort en émotions et en action et, par ricochet, met également l’accent sur l’histoire d’amour entre Paul et Chani. Zendaya conduit d’ailleurs brillamment son rôle même si j’ai davantage été bluffé par Javier Bardem et surtout, par la puissante composition d’Austin Butler. Alors qu’en l’état, mon positionnement vis-à-vis de la longueur des deux « Dune » (5h16 quand même) reste négatif, j’ai hâte de voir la réalisation d’un troisième volet se concrétiser pour pouvoir poursuivre l’aventure.
    ZOC Ri
    ZOC Ri

    38 abonnés 275 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2024
    Superbe deuxième partie. Un blockbuster grandiose avec un casting 5 étoiles. Sublimé par la musique envoutante de H. Zimmer. Une réalisation tout en finesse et en intelligence. La meilleure adaptation de l'univers créé par F. Herbert. 1000x mieux que la version de Lynch car bien plus fidèle à l'esprit des livres. Pari réussi pour Villeneuve. Magnifique.
    David MA
    David MA

    19 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2024
    Je sors de la salle, juste un mot : Waouu... C'est magnifique, chaque plan est un régal pour les yeux, la musique et la bande son somptueuse, les acteurs et le scénario sont à la hauteur de cet écrin et nous livre un chef d'oeuvre de science fiction.
    Timmm
    Timmm

    1 abonné 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2024
    Spectaculaire !
    J’avais beaucoup apprécié « Dune partie 1 », tout deux sont de très bon films mais il faut avouer qu’avec cette deuxième partie, Denis Villeneuve a passé un autre cap

    « Dune partie 2 » est visuellement excellent, avec une réalisation bluffante, des plans grandioses, accompagné par un très gros travail de mise en scènes, et de son, avec un grand Hans Zimmer qui a aider à rendre certaines scènes intenses

    Le scénario représente globalement une réel réussite, mais un milieu de film peu être un peu trop précipité

    De très beau costumes et décors, un très gros casting accompagné par un très bon Timothé Chalamet, Austin Butler ou encore Rebecca Ferguson, suivi de belle prestation en ce qui concerne Zendaya mais aussi Javier Braden

    Les scènes d’action sont parfaitement bien réalisées et réellement intenses, puissantes et prenantes
    Tout est fait pour dire que « Dune Partie 2 » est un grand film, on sait dans quoi à été dépensé le budget du film, chose qui ce fait rare dans les films d’aujourd’hui à gros budget
    notillus
    notillus

    17 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 février 2024
    Vous me connaissez, ce genre de blockbuster ce n’est pas ma tasse de thé !
    Très très très long !
    Très très basique !
    Du sable et encore du sable !
    Et ça parle et ça parle. Ça n’en finit pas !
    A peu près toujours les mêmes scènes rejouées 10 fois !
    Tout est prévisible !
    Et les regards des actrices et acteurs ? Que dire ; c’est à mourir de rire !
    Bon, à part les scènes de batailles et les images de synthèse, c’est pour moi une daube stratosphérique !
    Quand je vois les notes sur Allociné je tombe par terre !
    2/10 et je suis généreux !
    francoisparis
    francoisparis

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2024
    Il y a rien rien à dire sur ce film! Tout est incroyable ! L’histoire, les paysages et les acteurs. Timothé est juste fabuleux..
    Ruebloom50
    Ruebloom50

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2024
    Magique. Le film est plein de tension, de rebondissements. J'ai déjà lu le livre il y a 2 ans mais ça m'a fait le même effet en ayant vu le film ce soir. Des acteurs très biens choisis. Un antagoniste comme on les adore : spoiler: Feyd-Rautha, un personnage charismatique, envoutant, déterminé, intéressant, malgré sa mort à la fin, il meurt comme un personnage que j'ai adoré durant tout le film.
    . Le personnage de Paul se développe également passant d'un spoiler: peureux à un guerrier et presque un Dieu et dame Jessica a changé complètement de côté.
    On nous laisse en plan à la fin mais d'une manière parfaite, spoiler: attendant de bientôt découvrir le personnage d'Alia joué par Anya Taylor-Joy.
    . Il était vraiment spectaculaire et dix fois mieux que le premier.
    JackHouse
    JackHouse

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2024
    Probablement le meilleur film de science fiction que j’ai vu de ma vie. Que ce soit au niveau des compositions d’Hans Zimmer, de l’animation ou de l’histoire (et j’en passe) ce film est irréprochable
    Julien V.
    Julien V.

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2024
    Au delà du cinéma pour moi. Je suis sorti de la séance comme si je sortais d’un opéra de 3 heures. Magnifiques.
    Mathieu CARTRON
    Mathieu CARTRON

    1 abonné 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2024
    Le premier volet était lent un peu déroutant, comme promis le réalisateur enchaîne le second film ou se terminait le premier : une pure merveille. Vivement le troisième ds quelques temps.
    Shawn Atreides
    Shawn Atreides

    11 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2024
    Choisir, c'est renoncer.

    J'ai attendu deux mois, lu soigneusement les 2 artbooks, visionné 2 fois Dune : partie 2 en salle et enfin, revu 1 fois Dune : partie 1 avant de commenter cette sortie.

    Dune : partie 2 était pour moi l'occasion de faire le bilan de l'adaptation complète du livre original par Denis Villeneuve, tant j'avais estimé que l'une ne pouvait aller sans l'autre.

    Je commencerai par dire que j'aime tout particulièrement le cinéma de Denis Villeneuve. Chacune de ses réalisations m'a procuré d'intenses réflexions et émotions : Polytechnique, Incendies, Prisoners, Enemy, Sicario, Premier Contact, Blade Runner 2049. Que ce soient ses premiers films québécois, ou ceux réalisés après son arrivée sur des productions américaines puis son incursion dans le cinéma de SF.

    Ceci étant dit, je ne suis pas du genre à verser dans un fanatique aveugle, comme ça, on reste dans la thématique =D. C'est bien la qualité renouvelée d'un artiste qui me fait l'apprécier et non l'image émotive que je projette sur lui (contrairement, me semble-t-il, à certaines personnes lors de chaque sortie événement d'un grand réalisateur.). De plus, ayant eu vent de l'admiration passionnelle que porte Villeneuve à Dune, qui le suit depuis ses 12 ans, le pari de s'y plonger, de réaliser ses fantasmes et images intérieures pouvait se risquer périlleux. D'autres y sont tombés avant lui.

    Mon arrivée dans l'univers de Dune s'est faite en profondeur, et ce, dès l'annonce du projet par Legendary Pictures. Pendant 2 années, j'ai pu moi aussi entrer en phase de préproduction. Je connaissais l'histoire de loin. J'avais connaissance des amorces nées des cendres de la version de Jodorowski qui ont nourri un nombre d'œuvres si immense après son abandon (Alien, Blade Runner, Predator parmi d'autres). Aussi, j'y avais toujours imaginé une forme de poésie et de supplément d'âme à la Lawrence D'Arabie. Je me suis donc d'abord plongé dans la lecture du livre 1 sous-forme de Roman Graphique sorti chez Huggin Munnin, puis des tomes annexes sur les grandes maisons avant de finalement lire le premier livre originel.

    Puis vint le moment tant attendu du visionnage en salle du nouveau film de Denis Villeneuve, Dune : Partie 1. Une élégance, un rythme, une esthétique, un contre-pied assez total avec la production de divertissement hollywoodienne depuis ces 20 dernières années. Mais aussi un arrière-goût de pas assez et de doute : L'exposition étant faite, étape cruciale pour présenter ce grand classique alors plutôt connu des spécialistes de hard SF, à une tout ne nouvelle génération.

    Les risques étaient grands. Villeneuve sortait tout juste de son premier "non-succès", Blade Runner 2049, qui réalisait pourtant le tour de force de consolider et de corriger certains aspects du premier film de Ridley Scott sorti 30 ans plus tôt. Monument intouchable, adulé ou détesté, il reste en dépit de tout jugement un modèle et une base solide dans l'imaginaire collectif de monde dystopique porté à l'écran avec une direction artistique singulière et un rythme qui l'était tout autant.

    Il fallait aussi s'affranchir et faire fi du passage entre temps du mastodonte Star Wars, que j'ai vu sur le tard, durant ma 20 aine, n'ayant jamais été friand de Fantasy, c'était une saga que j'avais volontairement choisi de mettre de côté toute ma jeunesse, pour l'aborder en temps voulu. Force est de constater aujourd'hui, avec quelle malice, mais aussi, vigueur Lucas s'est inspiré de l'œuvre d'Herbert aussi bien dans les thématiques (imperium intergalactique), que les champs lexicaux (Anakin/Arakeen), que les lieux (planètes désertiques), que certains éléments du bestiaire (Sarlacc/ver des sables), que des relations familiales (Je suis ton père/Grand-père), ou encore l'intrigue amoureuse déchue (Anakin-Padmé/Paul – Chani) et bien d'autres éléments liés à l'imagerie fascisante...

    Repartir sur une telle entreprise était un pari risqué qui aurait pu venir à bout de la carrière hollywoodienne de Villeneuve en cas d'échec. La partie 1 bien que bien loin du succès des sorties Marvel, avait rassuré les studios, mais surtout, malgré un score honorable au box-office, a réussi à attirer la foule entre la sortie du 1 (attendu des fans ou intéressés du cinéaste) et la sortie du 2, grâce notamment à une stratégie marketing et une promotion internationale bien rodée, avec en première ligne ses jeunes stars montantes Thimotée Chalamet et Zendaya (notamment auprès des nouvelles générations).

    La stratégie marche, les spectateurs se déplacent en masse, et jamais je ne m'attendais à ce qu'on parle autant de Dune : Partie 2 dans les médias quotidiens. L'attente était forte, mais restait la seule chose qui comptait réellement : Villeneuve allait-il réussir à transformer son essai avec la partie 2 qui est totalement indissociable de la première partie ?

    Il m'aura donc fallu 2 visionnages sur grand écran de la seconde partie et le re-visionnage de la première partie (qui a considérablement été réévaluée à mes yeux, tant l'entièreté des éléments étaient savamment pensés et semés) pour en venir à cette conclusion : encore plus que pour Dune 1, Denis Villeneuve réussit le tour de force d'implanter tout son cinéma dans une histoire aussi dense que celle de l'univers de Frank Herbert.

    Là où le premier, tenait à la fois à respecter et à honorer les bases de l'univers tout en s'assurant d'introduire convenablement les personnages, les lieux, les enjeux, le vocabulaire visuel et parlé afin de ne pas fermer les portes de ce monument de la hard SF à un nouveau public, Dune : Partie 2 nous embarque là ou Dune : partie 1 nous avait laissé et trace de façon plus assumée sa propre voie.

    La machine tragique est complète : les familles et les maisons se disloquent, les lueurs d'espoir portées par un amour naissant son absorbées, les manipulations font loi dans l'imperium et le sentiment de fatalité est implacable : ce qui doit se produire se produira, avec ou sans consentement.

    Contrairement à ce que certains pouvaient attendre, pas de traces de Fantasy ici. Je me suis délecté du réalisme et de l'élégance apportés par Villeneuve, qui ancre ce monde pourtant si différent dans de multiples strates qui lui confèrent une lumière, des sons, des textures qui semblent si familières malgré leur totale étrangeté.

    Les effets-spéciaux sont totalement au service de l'histoire, et ont été réalisés avec un tel soin ! Fruit d'une véritable collaboration de longue haleine entre les effets pratiques et VFX pensées dès la préproduction, jusqu'au choix de créer des panneaux couleur sable au lieu des traditionnels panneaux verts afin de garantir une expansion visuelle imperceptible.

    Greig Fraser n'a quant à lui plus rien à prouver dans sa science du cadrage et du gigantisme. Il était le choix évident au regard de l'échelle astronomique de Dune. Le côté R&D avec cette scène en infra-rouge est une véritable cerise sur le gâteau.

    Les costumes sont également incroyables et reflètent à la fois tout le caractère pratique dont ils ont la vocation première, mais aussi la hiérarchie qu'ils symbolisent dès le premier coup d'œil.

    Les maquillages ne sont pas en reste, tant ils offrent des textures qui impactent durablement la perception de certains personnages, Harkonnen en têtes, avec ce génialissime Baron ou encore le chien fou qu'est Feyd Rautha.

    Mention spéciale, évidemment, aux vers des sables, grisants de réalisme, de force et d'ampleur. C'est en partie pour m'assurer de revoir la scène où ils jaillissent de la tempête de sable lors de l'attaque finale que je suis retourné une seconde fois en salle pour ce deuxième volet.

    La musique quant à elle, prend enfin son envol et s'écarte des redondances (parfois empruntes de grâce) de Zimmer. Alors que les dernières compositions de Zimmer étaient de plus en plus auto-citantes, (c'est encore une fois le cas ici), où on retrouve des arabesques directement venues de Gladiator, une électrisation des sonorités sorties de Mission Impossible 2 ou encore d'Inception : D'ailleurs, ces ajouts résolument rocks et ambiants, sont terriblement bienvenus et tissent un lien avec les précédentes tentatives d'adaptation. Il donnent plus de force aux orchestrations brutalistes d'une part et laissent plus d'espace et de souffle aux moments plus éthérés. Pour trouver un point d'équilibre quasi parfait à mes oreilles avec la sublime "Lisan al Gaib". En dépit de tout ça, j'avoue intimement regretter la mort de Jóhann Jóhannsson. Sa singularité musicale aurait sûrement offert des étrangetés encore plus radicales à l'image de son travail remarquable sur Premier Contact.

    Comme évoqué en préambule, "Choisir, c'est renoncer". Des choses sont abordées rapidement, d'autres sont passées à la trappe, mais au final, tout a été fait pour à la fois assurer la vision de Villeneuve, mais aussi l'interprétabilité de cette histoire qui, disons-le clairement est très écrite et littéraire à ce médium d'abord visuel qu'est le Cinéma. De plus, les modifications apportées par Villeneuve sont totalement judicieuses et adaptées à mon goût. Il est important pour quiconque étant plus soucieux du matériau d'origine que du soin porté à son adaptation par la vision d'un auteur de se rappeler que personne ne parle jamais d'une version ultime. Il s'agit ici de l'adaptation de Denis Villeneuve, c'est donc son regard et son interprétation.

    Finalement, la frilosité ambiante des studios a su laisser un auteur aller au bout de sa vision sur un univers aussi global et adulte.

    Dune parties 1 et 2, n'est peut-être pas un dytique parfait comme certains le soulignent, s'en enorgueillait-il ?, mais il témoigne de l'amour, du soin, et du respect envers le spectateur dont fait preuve Denis Villeneuve. Il nous offre un spectacle si total et généreux, j'ai trouvé que la plupart des critiques négatives (et j'en ai lu, écouté/regardé beaucoup.) faisaient preuve d'avantage d'un désir d'aller à contre-courant plutôt qu'animés d'un réel propos.

    Ne réduire ouvertement Villeneuve qu'à un rôle de poseur, faiseur de belles images vides et l'accuser délaisser l'émotion et ses personnages tout en étant incapable de filmer les scènes d'action, relève pour moi soit d'une méconnaissance totale du sujet d'étude ou bien d'un manque de discernement assez déconcertant. On adhère ou non au propos et au style, mais refuser d'y voir ses qualités retourne d'un côté enfants gâtés et non-reconnaissants de la générosité et de l'implication demandée par le film et son metteur en scène.

    Villeneuve impose avec vigueur sa patte formelle et thématique. Il nous donne à vivre des moments de cinéma comme on en mérite et non pas ceux que nous désirons. Chaque proposition sait aller au-delà de toute attente et nous pousse à chercher plus, à nous abandonner à des idées à la fois brutales, inspirantes et novatrices.

    Ce qui vaut pour moi la note maximale, car en sortant de la salle, je savais que je venais de vivre un moment de cinéma rare et puissant qui dépasse les simples qualités filmiques intrinsèques, signature des grandes œuvres plus que des grands films.

    La suite de la carrière de ce monsieur s'engage comme des plus passionnantes aussi bien pour ces superproductions qu'il a réussi à apprivoiser tel Muad'Dib, qu'un retour aux productions plus resserrées du début de sa carrière.
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