Derniers Avis : Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait - Page 4

Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait part d'un bon sentiment. Exposer le décalage entre les paroles et les actes en faisant déblatérer ses personnages pendant 3 plombes. Ce qui, je n'en doute pas une seconde, peut aider de nombreuses personnes à mettre des mots sur leurs états d'âmes. L'ensemble oscille alors entre discussions plus ou moins philosophiques et récits personnels. Toujours autour du même sujet. Toujours. Toujours.

J'en viens alors au cœur du problème. Bien que composé de plusieurs récits entremêlés, ce film devient vite oppressant à toujours tourner autour des mêmes problèmes. Pas à un moment il ne nous donne un peu d'air frais en évoquant un autre sujet ou en montrant ses personnages vaquer à des occupations randoms.

Deuxième problème, le manque cruel de réalisme. A ce stade, si l'on veut illustrer des thèses philosophiques, on fait un documentaire. Ca touchera un public bien plus restreint certes, mais ça évitera ce grand n'importe quoi. Les personnages s'expriment tous avec un vocabulaire qui sonne atrocement faux pour des discussions orales de cet acabit. D'autant qu'ils accomplissent la prouesse de pouvoir poser des mots d'une justesse remarquable sur leurs passions. C'est assez déroutant de voir des gens qui ont pris assez de recul sur leur relation et qui, en plus, en parlent sans gêne ni retenue.

Et, plus globalement, qu'est ce que c'est que ces histoires d'amour totalement ubuesques. Tout le monde récupère les exs de tout le monde, par le plus grand les hasards ils se retrouvent tous dans le patelin le plus paumé de France (mais quelle coïncidence mon cher !), les retournements de situations sont délirants. Bref, ce fil s'enfonce jusque dans sa scène finale (avec les sapins là) ridicule au possible.

En somme, un film peut-être un peu trop intellectuel pour moi en dépit d'une réalisation soignée et d'acteurs convaincants.

Après des années à hésiter à créer un compte ici, ce film vient de me décider. N'étant pas familière avec le nom d'Emmanuel Mouret, j'ai à plusieurs reprises cru à un film fait par des jeunes qui auraient réussi miraculeusement à se faire propulser sur le devant. Les dialogues sont mal écrits, les plans pauvrement recherchés, aux décors peu travaillés, si ce n'est pour noter que ce film veut s'adresser à une France que peu connaissent : celle qui vit dans des palaces parisiens. Quand j'ai vu l'âge du réalisateur, et que ce film avait fait partie de la sélection officielle à Cannes, j'ai été très étonnée. Sans doute suis-je passée à côté de ce film. Pour moi, le dialogue romanesque et scénaristique ont deux vocations bien distinctes. Et si certains arrivent avec brio à retourner à leur guise les limites du genre, l'écriture de ce film est bien loin d'une telle ambition.

La curiosité m'a poussée à aller lire certaines critiques élogieuses. Je comprends qu'il y en a pour tous les goûts et les couleurs. Pour ma part, ambition initiale et chef d'œuvre sont deux choses différentes. Oui, c'est intéressant de voir un parti pris narratif avec des histoires en cascade. Oui, on a tous souffert d'amour, et en cela on pourrait se retrouver un peu. Mais le tout ne prend pas niveau dialogue et réalisation selon moi.

Les personnages sont assez clichés. J'ai poussé mon visionnage jusqu'au bout, espérant à un moment me faire surprendre, mais non, rien. Toutes ces histoires entremêlées étaient finalement assez attendues. Je mets une étoile cependant pour la prestation des acteurs, qui ont dû composer avec des lignes bien plates.

Le Emmanuel Mouret hype, celui qui rencontre enfin le succès critique. Enfin, car il faut rendre justice à notre cinéaste de l'amour avec comme fétichisme la contradiction et la maladresse. Qui connaît son travail sait aussi que son cinéma n'est pas avare de réplique. Très loquace, mais toujours dans le but d'approfondir un point de vu, étayer une situation cocasse pour en faire un moment de grâce. Très subjectivement, je pense que tout amateur de ce film doit s'attarder sur "Un baiser s'il vous plaît", la vraie maestria du metteur en scène, sortie il y a une quinzaine d'années maintenant. Je n'aime pas tellement jouer au jeu des comparaisons, et je ne veux absolument pas qu'il arrête ses variations sur le sentiment amoureux, mais je dis que sur ce sujet précis, celui de l'adultère assumé dirons-nous, il a fait mieux.

Plus mauvais film de la sélection des César 2021! Le film n'est pas en réalité mauvais en lui même mais plutôt d'un abyssal ennuie, qui ne fait ni rire, ni pleuré! Quelques scènes intéressantes sans plus. C'est vraiment pas mon style.

Un magnifique film sur l'amour...
On s'est peut être tous retrouvé un moment donné dans cette situation, ou pas loin.
Un film d'amour bien expliqué... peut être un peu long au début si il y avait une critique à faire mais top en général

Camélia Jordana est la grosse erreur de casting qui gâche ce film. C'est dommage, ce film avait du potentiel.

les mystères de l'amour. la question du désir et les doutes qu'il entraîne dans les têtes. tout cela est magnifiquement joué. cinéma un peu a l'ancienne avec des textes lus mais c'est réussi et très beau. bravo

Alors ? Pour ou contre ?
Tout est dit dans les commentaires.
Je ne connaissais pas ce réalisateur .
En tirant simplement sur un fil ,
il a réussi à dévoiler au plus grand nombre ce que nous avions de plus enfoui , de plus intime en nous Rien que pour cela , je lui tire mon chapeau
La performance des acteurs et actrices fonctionne
A voir quand même.

Pathos à fond... Pas original, monotone, inintéressant... Les problèmes de bourgeois, les adultères, etc. Des acteurs/actrices qui surjouent tellement, c'est insupportable. Qui parle comme ça dans la vraie vie ? Et pour couronner le tout, la musique classique tout du long est vraiment agaçante.

Je ne sais pas de quoi se réclament ces soit-disants critiques qui descendent en flèche ce film. En tout cas pour moi ce ne sont sûrement pas des cinéphiles. « Les choses qu’on dit… » sont du CINÉMA et pas seulement un film.C’est ce qu’ils ne semblent pas réaliser. Critiquer le marivaudage ! Critiquer des textes lus ! Mais c’est ce qui a fait l’essence de la nouvelle vague, de Truffaut, de Godard, de Rohmer, d’Eustache. Pour ces « critiques », « La maman et la putain » est sûrement un mauvais film alors !?! Je plains leur vision étriquée.

On ne se reconnaît dans ce film....trop de bavardages....beaucoup trop de maisons sublimes(qu'on ne voit que dans les "films")...trop de musique....trop mielleux...
Trop de...trop....
Une caricature qui n'est pas à la hauteur de son créateur....

Je suis restée par respect...

Un film ennuyeux long platonique je ne comprends pas qu'on ait pu lui attribuer 4 étoiles une musique de fond qui égaye certaines scènes et qui saoule même parfois

Si l'on accepte cette écriture très dramaturgique, énonçant des commentaires ou des théories sur les sentiments, comme si les personnages analysaient leurs histoires et leurs sentiments, alors on peut se laisser flotter sur l'onde de ces dialogues emplis de fulgurances pertinentes et de délicatesse dans la peinture de protagonistes faillibles, sensibles, denses. Un joli marivaudage aux touchants accents oniriques.

Chassé-croisé amoureux aux accents rohmérien, qui s’interroge sur les règles de l’amour et du désir, avec des moments de grâce folle mais également de grosses longueurs, desservi par une interprétation bridée -exceptée les excellentes Camelia Jordana et Émilie Dequenne, et accompagné par des mélodies de piano sublimes.

Bon sang que c'est planplaaan artistocratos niais ma paroooole. C'est téléguidé, lourdingue, c'est loooong, répétitif, emploi de la musique à la tronçonneuse au secours, montage mal fait... tuez-moi, trop de fleurs bleus dans un monde de sur-bourgeois à vomir (mais d'où vous avez toute cette thune ?? protagonistes ont tous-toutes gagné au jeu des millions.. décor écoeurant, on dirait la néo-monarchie ou une toile de Watteau, Madame regarde sa montre, Vous reprendrez bien un peu de café, J'hésite ho, dois-je lui dire, ô drame ô désespoir).