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    Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait
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    330 critiques spectateurs

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    brunocinoche
    brunocinoche

    66 abonnés 1 066 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    Emmanuel Mouret compose à nouveau sur la dérive des sentiments et le fait cette fois-ci de belle manière :
    La première partie, enlevée, lègère et rapide ou fusent les dialogues et les situatrions est digne d'un meilleur Rohmer, genre contes moraux.
    La deuxième partie se veut plus grave et le destin du quatuor principal d'un riche casting nous prend au couer et aux tripes.
    Très bien écrit, parfois drole, toujours subtil, le film d'Emmanuel Mouret vaut aussi pour son casting 4 étoiles.
    Camélia Jordana, belle comme un coeur, nous fait ressentir els étapes émotionels par lesquels passent son personnage avec un charme indéniable.
    Niels Schneider n'a jamais été aussi sombre, faisant lui auusi ressentir les émotio,ns de son personnage, celui qui sans aucun doute colle le plus au titre entre ce qu'il dit et ce qu'il fait et ce qu'il ressent.
    Vincent Macaigne est d'une sobriété qu'on lmui connaissait peu et Emilie Duquesne n'a jamais été aussi poignante surtout dans la deuxième partie du fiilm.
    Si vous êtes allergique à ce que l'on appelle la qualité française, passez votre chemin.
    Sinon, ce film devrait vous combler tant les émotions y sont fortes et subtiles.
    Nourigat Tony
    Nourigat Tony

    4 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 février 2021
    Au secours! Du pathos célébré par des dialogues pédants et désincarnés de personnages cul cul la praline, au service d'un script prétentieux croyant tout savoir de l'amour et des rapports humains. Du théâtre filmé nombriliste pseudo intellectuel. à chaque parole j'ai l'impression de lire le scripte tant tout manque de naturel et d'émotion et transpire la vacuité. J'apprécie les acteurs mais peine à rentrer dedans tant leurs dialogues sont articulés comme une poésie qu'on doit réciter telle une musique sans émotions.. Evidemment la presse et la profession acclament et crient au génie, ce qui achève de m'agacer.
    Le néant dicté avec des rimes, ça ne suffit pas à grimer l'ennuie... Ce qui pourrait être une énième réflexion sur l'amour et la passion est à la place une longue et bien trop longue agonie des sens avec une galerie de personnages creux, toujours gentils et doux voire simplets, lointains sans profondeurs empêchant d'être captivés par leur va et vient, leur silences et leur destin. Quand est ce que le cinéma français que j'aime et respecte arrêtera de pondre ce genre de films?
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    565 abonnés 2 733 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2021
    Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait est un grand film sur la conversation qui part constamment d’un drame pour arriver à quelque chose de sublime et d’inatteignable, rappelant que « toute réflexion sur la conversation contemporaine s’inscrit dans le cadre d’une réflexion plus vaste sur les caractéristiques et les malaises de la société moderne » (Emmanuel Godo, La Conversation, 2014) ; ce faisant, il injecte du romanesque dans ses récits qui prennent en charge une réalité douloureuse pour mieux la convertir en un réservoir de fiction et d’images à explorer. Raconter devient se raconter, l’histoire individuelle se perd dans ce que le lyrisme a d’universel, puisque celle-ci se voit adressée, projetée dans un espace intermédiaire entre l’interlocuteur – qui deviendra à son tour locuteur – et le spectateur. Le petit cinéma d’Emmanuel Mouret apparaît à la fois telle une anomalie dans le paysage audiovisuel français, mais également comme un prisme nous donnant accès à une réalité que nous connaissons bien ; son sens du marivaudage, qui repose sur l’échange de propos galants et recherchés, raccorde nos préoccupations actuelles à un temps immémorial avec lequel il communie par et dans la conversation. La seule limite du long métrage est qu’il oublie parfois que le marivaudage est affaire de dosage, usant et abusant des récits enchâssés qui revendiquent leur entrelacement comme traduction à l’écran de l’esprit de conversation (certes) mais qui attestent un trop-plein à mi-parcours. Reste une œuvre audacieuse et intelligente qui donne envie d’aller à la rencontre de l’autre entre deux couvre-feux.
    Ciné-13
    Ciné-13

    85 abonnés 875 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2021
    Confidences et confidents
    Amoureux et amoureuses transis
    Conçu comme un opéra, ou comme un vaudeville avec un florilège de musiques célèbres "arrangées".
    Dialogues ciselés : "On désire le désir de l'autre", "Il n'y a pas de faute si il n'y a pas de règle" , "Il y a relation durable si il y a des intérêts communs".
    Mention spéciale à l'admirable Emilie Dequenne, qui passe du rire aux larmes, qui exprime une palette incroyable de sentiments qui deviennent palpables.
    Un petit bijou ce film...
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    138 abonnés 2 203 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2021
    Ah ! l’Amour et le Désir, vaste programme !!! Ici chacun est amoureux d’un/une autre mais ne vit pas forcément avec et les confidences des protagonistes permettent de mieux comprendre que, souvent, d’autres couples auraient été plus pertinents. C’est cette complexité de l’être humain dans ses relations amoureuses mêlée aux choix dictés par l’éducation judéo-chrétienne que j’ai aimé suivre. On s’attache aux personnages et certains rebondissements sont bien amenés. Ce film a obtenu Les Lumières de la presse étrangère du meilleur film français 2021. Même si ce film a des qualités dont je viens de parler, j’ai vu une dizaine de films français bien meilleurs que celui-ci en 2020. « Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait » a une durée aussi longue que son titre et surtout, très dialogué, il en est parfois surjoué, façon déclamation de théâtre classique. Emmanuel Mouret commence à avoir une belle filmographie – sauf quand même le mauvais « Vénus et Fleur » (2004) et à une moindre mesure « Caprice » (2015) – mais il ne se renouvelle pas beaucoup et exploite, à travers la plupart de ses films, le même thème dans un même traitement qui en devient désormais un peu lassant.
    Wasapat
    Wasapat

    22 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 janvier 2021
    ouahh impressionnant de la pur masturbation intellectuelle totalement inutile
    je pense que ce type de film est réservé soit à ceux qui sont en cure soit à ceux pour qui les longues séances d' analyses n' ont servi à rien
    c 'est au mieux perché et au pire sous produits interdits
    y 'avait longtemps que je n' avais pas vu une écriture aussi néfaste
    les anglais savent faire ce genre de chose mais visiblement on part de très loin en France
    Pat Nicois
    Pat Nicois

    2 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 janvier 2021
    Triste film francais ennuyant, pompeux à souhait, avec des longueurs, des dialogues désuets et avec une Camelia Jordana qui aurait décidément bien besoin de 2 ou 3 années de rattrapage pour apprendre à jouer.
    paprikadefrance
    paprikadefrance

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2021
    Moi les films d'Emmanuel Mouret je les aime vraiment quand il joue dans ses films, je n'aime pas beaucoup le casting de ce film un peu trop arrosé à la sauce adultère
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 décembre 2020
    un chef d'œuvre de tendresse et de poésie. Une longueur qui nous attrape. Des acteurs pertinents et touchants. bravo
    DX333
    DX333

    6 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2020
    Très joli film. Réalisation et direction d'acteur feutrées dans un style assumé et appliqué. Une vision de l'amour très personnelle, écrit avec une finesse qui nous oblige au moins une tendre, à défaut d'une amoureuse, attention
    PNS19
    PNS19

    2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2020
    Un chassé croisé amoureux très littéraire, très doux, et très émouvant ! Porté par des comédiens tout en retenue.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    65 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    Emmanuel Mouret nous propose une nouvelle fois un délicieux marivaudage de 2h (parfois un poil long) sur l’amour, le désir, la fidélité, l’infidélité et d’une manière générale la vie de couple avec ses petites et grandes contrariétés. Les dialogues de cet héritier d’Éric Rohmer sont comme toujours d’une intelligence et d’une poésie folles. Les personnages, piégés dans de diaboliques contradictions intérieures, nous embarquent dans des situations plus ou moins improbables tout au long d’histoires qui s’entremêlent au court d’un récit souvent irrésistible de drôlerie. Ils sont portés par des comédiens tous géniaux : citons Niels Schneider, Camélia Jordana, Vincent Macaigne, Émilie Dequenne, Jenna Thiam, Guillaume Gouix, Julia Piaton. Un enchantement.
    Jorik V
    Jorik V

    1 188 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2020
    Avec ce nouveau film au titre merveilleusement trouvé Emmanuel Mouret revient à la quintessence de ce qui fait son cinéma. Il s’en était éloigné d’un iota avec son plus gros succès public, « Mademoiselle de Joncquières » qui était un calque de ses obsessions retranscrites dans un film en costumes, mais retrouve tout ce qui fait le sel de son cinéma ici. Les jeux de l’amour, l’analyse des sentiments et les aléas du hasard sont ici condensés dans une sorte de film somme de son œuvre. Et il faut avouer que l’homogénéité et la régularité thématique de sa filmographie en font l’un des réalisateurs les plus cohérents. On pense à Alain Resnais ou Éric Rohmer dans la continuité logique et le choix des sujets de ses films, tout comme à un Woody Allen hexagonal. La conséquence négative de ce type d’artiste est qu’on a parfois l’impression d’une déclinaison du sempiternel même film. Que l’auteur n’innove pas et radote en quelque sorte. Mais on prend plaisir tout de même puisque de nouveaux acteurs ou des petites choses anodines viennent casser un peu le côté prévisible et déjà-vu parfois ressenti. Et puis même si l’on n’aime pas, le réalisateur fait ce qu’il fait de mieux et il le fait bien.



    On reste donc dans du pur Mouret, du cinéma classique et suranné dans le sens noble du terme, mais parfois bien trop proche du cliché du film parisien d’auteur : bourgeois, hermétique et surfait. Il y a donc de longues scènes de dialogues qui s’enchaînent sous une forme un peu théâtrale, du marivaudage amoureux où hasards et coïncidences sont légion et parfois un peu poussives, des répliques bien trop littéraires et écrites qui sonnent faux, une propension à ne pas savoir couper au montage ainsi que cette impression de redite, tenace. Mais il y a aussi cet art de l’écriture avec des échanges qui sont paradoxalement passionnants et des vérités pleines d’acuité sur les rapports amoureux et les atermoiements des cœurs. Et ici l’auteur nous gratifie d’un montage aiguisé en forme de poupées russes qui permet au récit d’être plus dynamique, aéré et surtout surprenant.



    Mouret est un bon directeur d’acteurs et a choisi une distribution jeune pleine de nouveaux talents ou d’espoirs du cinéma français. Un casting plaisant et étonnant, qui sait se fondre dans l’univers du réalisateur mais semble parfois empêtré avec des dialogues peu naturels, comme toujours chez ce réalisateur. Ces échanges très littéraires sont un peu comme une marque de fabrique mais une marque de fabrique qui se ressentait moins sur « Mademoiselle de Joncquières » de par le côté film d’époque. « Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait » ne changera donc pas du reste de sa filmographie et de son univers si personnel et singulier : ceux qui détestent détesteront toujours autant; ceux qui aiment se régaleront encore plus. Quant aux autres, il se satisferont des qualités indéniables du film et passeront outre ses défauts, prévisibles et pas forcément déplaisants. Cela reste du cinéma de qualité, il faut juste savoir y goûter.



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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 775 abonnés 3 954 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2020
    Je découvre Emmanuel Mouret avec ce film et je suis assez convaincu par ce marivaudage tout à fait réjouissant. J'aime ces films qui ne prennent pas la peine de te faire croire qu'ils se déroulent dans la vraie vie, les gens parlent bien, on a de beaux dialogues, de belles dissertations sur ce qu'est l'amour et ça fonctionne vraiment bien.

    D'ailleurs malgré cette artificialité du langage et des situations Mouret arrive à rendre les personnages humains et attachants et c'est ça le principal dans ce genre de film pour qu'on arrive à ressentir de l'émotion.

    On va donc suivre Camélia Jordana et Niels Schneider qui vont se raconter leurs histoires d'amour dans les moindres détails et la force du film c'est de réussir à passer d'une histoire à l'autre sans perdre l'investissement émotionnel du spectateur à chaque interruption. Ces personnages sont dans une confusion permanente au niveau de leurs sentiments, de ce qu'ils veulent réellement (et aussi de ce que l'autre veut) et vu que l'histoire est assez bien racontée pour qu'on se mette à la place de tous les personnages on va finir par ressentir cette confusion.

    On voit donc en analepse le début de l'histoire d'amour entre Jordana et Macaigne (qui joue un homme marié, ça a son importance) et on le voit tout pataud, maladroit, et forcément on a un peu pitié de lieu, on a envie que son histoire d'amour réussisse... Qu'elle puisse durer dans le temps...

    Mais, là où c'est malin, en parallèle on va voir Schneider et Jordana se rapprocher également dans le présent... et vu tous les déboires du personnage de Schneider on se dit qu'il mérite quelqu'un de bien et une belle histoire d'amour... Et c'est ça qui est délicieux dans le film c'est donc la confusion. Il y a plein de couples possibles, mais il est impossible de savoir lequel serait le mieux pour quel personnage, ce qui nous projette encore plus dans les dilemmes des personnages (et nous investissent encore plus émotionnellement).

    J'ai donc trouvé le film parfaitement construit et très maîtrisé. D'ailleurs le meilleur personnage est pour moi celui de Dequenne qui joue l'ex femme de Macaigne. Elle a un rôle absolument merveilleux qui se dévoile au fur et à mesure du film (bien qu'on s'en doutait un peu, ça reste très beau) et qui vient rajouter du trouble au trouble.

    Mon seul reproche serait qu'il manque peut-être une scène réellement marquante, ça reste un peu sage. J'ai passé un bon moment au cinéma, mais je ne suis pas sûr que je me souviendrais du film autant que je le voudrais. Finalement je trouve ça un peu sage.
    Krebs
    Krebs

    26 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2020
    Un film agréable, extrêmement bien joué, avec des dialogues bien écrits qui rappellent Rohmer, et un scénario qui réserve quelques surprises. Du cinéma comme je l'aime...
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