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    Annie Colère
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    4,0
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    161 critiques spectateurs

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    Bart Sampson
    Bart Sampson

    296 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2022
    Retour de projection de #AnnieColere

    Recette du film réussi - clin d'oeil à Delphine Seyrig inoubliable Fée des Lilas dans Peau d'âne, présente dans le film par le biais d'un long extrait d'une intervention aux Dossiers de L'Ecran..

    1. Prenez une sujet peu traité au cinéma car considéré comme non consensuel : le MLAC – Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception qui pratique les avortements illégaux aux yeux de tous

    2.Trouvez une réalisatrice - Blandine Lenoir - investie à fond dans son projet de rendre justice par l'image à un mouvement injustement oublié et pourtant moteur dans le basculement de l'avortement de l'illégalité à la loi.

    3. Ajoutez y une actrice engagée formidable - Laure Calamy - qui fait mieux que porter le film sur les épaules, elle est l'arc qui rassemble une formidable galerie de comédiennes autour d'un des plus beaux films sur la sororité.

    4. Ajoutez y le petit je ne sais quoi qui rend l'ensemble magique...à ces scènes de vélo qui reviennent dans le film pour nous montrer une Annie toujours plus émancipée, toujours plus femme.

    Un des plus beaux films français de l'année et une nomination garantie pour le César de la meilleure actrice pour Laure Calamy.
    Yves G.
    Yves G.

    1 316 abonnés 3 315 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2022
    Annie, la quarantaine, est ouvrière dans une petite ville du centre de la France. Mariée, mère de deux enfants, elle tombe enceinte d’un troisième. Son mari et elle sont d’accord pour avorter. Mais, en 1974, l’avortement est encore illégal. Annie doit pousser la porte d’une antenne du MLAC (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception). Elle y est accueillie par des médecins et des infirmières qui vont vite la rallier à leur cause.

    Alors que les Etats-Unis nous rappellent que la conquête des droits des femmes est une lutte sans cesse recommencée, alors qu’en France l’Assemblée nationale accepte, le temps d’une séance, de faire taire ses divisions pour inscrire le droit à l’avortement dans notre Constitution, le sujet d’Annie colère est d’une actualité brûlante. Il aurait pu faire l’objet d’une grande fresque politique, mettant en scène les grandes figures de ce combat : les 343, Gisèle Halimi, Simone de Beauvoir, Simone Veil… "Annie colère" suit une autre voie.

    Il met en scène une femme ordinaire interprétée par Laure Calamy. L’actrice est partout ces temps-ci, au risque de saturer l’espace public : "Antoinette dans les Cévennes", "Garçon chiffon", "Une femme du monde", "À plein temps", "L’Origine du mal"…. La question n’est plus de savoir si elle emportera le prochain César de la meilleure actrice, mais pour quel film ! Si cela ne tenait qu’à moi, je le lui décernerais pour "À plein temps" qui compte parmi mes films préférés de l’année.

    Mais sa prestation dans "Annie colère" est tout aussi convaincante. Pourtant son personnage n’est pas d’une extraordinaire subtilité : il s’agit d’une femme simple, une femme du peuple, sans éducation, dont la conscience politique s’éveille lentement et qui s’engagera dans une cause. Cette évolution est progressive et sans surprise. Elle mettra bien entendu en péril son couple en révélant le machisme qui sommeille derrière les idées de gauche de son époux (Yannick Choirat). Mais Laure Calamy l’interprète avec une telle justesse qu’Annie devient extraordinairement émouvante. Il suffit pour s’en convaincre de regarder la bande annonce et d’entebndre la façon dont Laure Calamy/Annie prononce les mots « avec une aiguille à tricoter ».

    Annie colère est servi par un scénario écrit à quatre mains par la réalisatrice Blandine Lenoir – à laquelle on devait déjà un portrait émouvant de femme en pleine crise de la cinquantaine, "Aurore" – et par Axelle Roppert – qui vient de réaliser le portrait d’une pré-ado, "La Petite Solange". Elles ont su s’entourer d’une palette d’acteurs épatants, parmi lesquels on reconnaît des visages familiers, India Hair, Zita Henrot, Eric Caravaca (bouleversant en médecin aidant) ou Louise Labèque (l’actrice fétiche de Bertrand Bonello) et parmi lesquels on découvre un talent inattendu : Rosemary Standley, la chanteuse du groupe Moriarty.

    Un seul couac : un titre « colérique » qui n’est pas fidèle à l’apaisante sororité dans laquelle baigne ce film bienveillant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 décembre 2022
    «Annie Colère» fait partie de ces récits féministes classiques, à la réalisation académique et au scénario ronronnant. Ce qui est assez dommage compte tenu du sujet. Malgré de bonnes intentions dans sa mise en scène et narration, «Annie Colère» n’arrive jamais tout à fait à nous embarquez dans son sujet et son atmosphère. Reste alors : Laure Calamy qui offre une interprétation lumineuse et pleine de finesse. Avec «Annie Colère» l’ex-star de 10 %, nous prouve qu’elle a l’étoffe d’une grande tragédienne et trouve à coup sûr un de ses rôles les plus marquant dans ce qui s’avère être un cousin français raté de ‘‘Vera Drake’’. Une nouvelle nomination aux Césars serait souhaitable pour elle.
    Chamar
    Chamar

    20 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2023
    La nécessité du film est palpable et fait du bien. À une époque où l'avortement est remis en question ici ou là, on est content de découvrir l'histoire à hauteur de ces femmes engagées et courageuses, avec une grande précision de détails médicaux et historiques, nécessaires. Hélas, le didactisme finit pas alourdir des dialogues souvent trop explicatifs, tandis que l'ambiance de "feel good movie" générale, schématise le politique et prend le risque de le ramener à un exercice d'admiration privé de sa juste violence idéologique. Ainsi de l'usage de l'émission télé avec Delphine Seyrig qui, par d'insistants contrechamps réjouis sur Laure Calamy et Zita Hanrot qui la regardent, recouvrent d'une mièvrerie quelque peu fétichiste l'intervention génialement transgressive de la comédienne.
    elsapioupiou
    elsapioupiou

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2022
    Un film magnifique (et d’utilité publique), porté par un superbe casting. Laure Calamy est époustouflante.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    696 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2022
    1974, en France, quelques mois avant la Loi Veil qui légalisera l'Interruption Volontaire de Grossesse.
    Annie, mariée deux enfants, est enceinte accidentellement.
    Elle fait appel à une association MLAC (Mouvement pour la Liberté de l'Avortement et de la Contraception) permettant aux femmes de se faire avorter malgré l'illégalité de l'acte à cette époque.
    Sa vie va alors prendre une autre direction...
    Le rôle principal est porté par une Laure Calamy plus éblouissante que jamais dans ce rôle taillé à sa mesure, elle est également bien entourée de quelques comédiennes inspirées : India Hair, Zita Hanrot, Rosemary Standley.
    J'ai beaucoup apprécié cette comédie dramatique émouvante par instants et aux enjeux cruciaux rétrospectivement.
    Un vrai combat féministe bienveillant et légitime d'une grande humanité.
    Nécessaire et convaincant.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Willie Cicci
    Willie Cicci

    24 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2022
    Ce film à contre courant de L'ÉVÈNEMENT d'Audrey Diwan montre l'avortement comme un soulagement, la possibilité d'un moment de tendresse et de sécurité pour les femmes. Un vrai film de lutte sur des femmes et des hommes qu'on a tous oubliés : les MLAC qui travaillaient illégalement mais pas clandestinement dans toutes les régions de France avant l'adoption de la loi Veil. Je recommande !!!
    lionelb30
    lionelb30

    392 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Film qui forcement touchera le public féminin et quel combat. Le film lui est bien joué , l'acte de l'avortement est très bien expliqué , peut être trop et la repetition de ces actes et la longueur du film un peu fastidieux vers la fin.
    tixou0
    tixou0

    642 abonnés 1 973 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mai 2023
    "Long" (très long...2 heures !) de commande pour le Planning familial, compagnon de route des MLAC - donc, de la propagande et du "féminisme" de Prisunic (ma note "historique", l'enseigne ayant cessé d'exister en 2003, et nous sommes en 1974/75), le tout lié à la nostalgie facile. Ah non ?... Sécheresse documentariste, à s'y tromper, idéologie gauchiste caractéristique : bluffant ! La loi Veil dépénalisait et encadrait strictement (entretien préalable et délai de réflexion, délai maximum d'aménorrhée, IVG thérapeutique et eugénique, clause de conscience...). On sait que les dérives n'ont cessé depuis lors, baptisées "progrès", jusqu'à envisager sérieusement de faire de l'IVG un droit constitutionnel, rompant définitivement alors avec le premier droit de l'"infans conceptus", celui d'arriver à terme. Blandine Lenoir réalisatrice surfe à nouveau sur le thème "femmes entre elles", sans nuance et en forçant bien le trait militant : pesanteur et redondances !
    Une étoile pour Laure Calamy, campant une "Annie" qui saura s'épanouir dans ces (tristes) "affaires de femme" spoiler: , et s'élever dans la société (passant de prolétaire à future infirmière).
    . Aussi à l'aise ici que dans "A Plein Temps", ou "L'Origine du Mal" - déjà en "colère"...
    tupper
    tupper

    120 abonnés 1 321 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Annie colère pose clairement les enjeux, les dilemmes et les contradictions de ce mouvement de lutte pour l’avortement. Le film est instructif à défaut cinématographiquement abouti. En effet on est plus proche du film tv que tu grand film.
    mat niro
    mat niro

    308 abonnés 1 733 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2022
    Tout comme Virginie Efira ces deniers temps, un film avec comme tête d'affiche Laure Calamy est souvent la promesse d'un moment cinématographique de qualité. Ici, elle campe une mère de famille qui va avorter clandestinement, un an avant la Loi Veil. Au fil de l'histoire, elle va gagner en assurance et vaincre sa timidité en s'engageant dans un groupe nommé MLAC. Blandine Lenoir réalise une œuvre engagée à tendance féministe où la bienveillance et l'empathie sont au centre de ce mouvement qui accueille des femmes et parfois des adolescentes en pleine détresse. Cela donne un long métrage sur l'émancipation de ces femmes où les hommes n'ont pas toujours le beau rôle et semblent dépassés par ce discours libertaire. Du très bon cinéma.
    Le D.
    Le D.

    180 abonnés 899 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2022
    "Annie Colère" est un film que j'ai plutôt bien apprécié. L'histoire est intéressante et les acteurs sont bien convaincants. Par contre j'ai trouvé le film un peu long, le film tourne un peu en rond et certaines scènes se répètent.
    Yves 4.
    Yves 4.

    93 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2022
    Superbe film , film avec un coté documentaire .
    Le combat des femmes pour l'I.V.G. Une époque pas si lointaine ; cela nous montre l'envers du décors , lecomment se passait les
    Jipéhel
    Jipéhel

    45 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2022
    Avant la loi Veil

    Depuis 2016 et son joli film Aurore, Blandine Lenoir n’était pas revenu sur les écrans. Elle nous propose un formidable film engagé et d’une intelligence rare. Février 1974. Parce qu’elle se retrouve enceinte accidentellement, Annie, ouvrière et mère de deux enfants, rencontre le MLAC – Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception qui pratique les avortements illégaux aux yeux de tous. Accueillie par ce mouvement unique, fondé sur l’aide concrète aux femmes et le partage des savoirs, elle va trouver dans la bataille pour l’adoption de la loi sur l'avortement un nouveau sens à sa vie. Le MLAC… Ça sonne comme une gifle et c’en est bien une, car l’histoire du MLAC fait bien partie de l’histoire politique de la France. 120 minutes qui savent éviter le glauque et le tragique pour un sujet pourtant plus que sensible. Un must incontournable.

    Ce désormais fameux Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception a été fondé en 1973 par des médecins militant•es- et des féministes, en réaction aux centaines de décès provoqués par des avortements clandestins. C’est bien cette histoire que Blandine Lenoir a voulu mettre en lumière. On apprend comment ce mouvement a contribué de manière décisive au changement de la loi sur l’avortement, et comment et pourquoi il a été « invisibilisé ». Le roman national est nourrit de ces « grands hommes », en l’occurrence ici une « grande femme » : tout le monde connait le combat héroïque de Simone Veil, mais on a oublié les militant•e•s qui ont poussé Giscard d’Estaing à modifier la loi. Parmi les différents angles qui se proposaient à elle pour aborder un tel sujet, Blandine Lenoir a choisi de se focaliser sur des femmes ordinaires qui devenaient militantes grâce à un événement intime, et non pas par théorie politique. C’est la lutte qui les a réunies, d’où qu’elles viennent, ouvrières et bourgeoises, médecins et non-médecins, créant une « classe de femmes », toutes à égalité dans le combat pour la liberté. Tout le monde doit connaître ce moment de notre histoire… même les hommes ! J’ajoute cette remarque car, dans la séance à laquelle j’ai assisté, j’étais le seul représentant du sexe dit « fort » parmi une assemblée de femmes. Il reste visiblement pas mal de chemin à parcourir, surtout quand on constate que quelques mouvements politiques ou activistes ne renoncent pas à l’idée de revenir sur la Loi Veil. Messieurs, ne mourrez pas plus idiots que vous êtes et oser aller voir cette comédie dramatique plus qu’édifiante.
    C’est devenu une habitude, mais une fois de plus l’incroyable Laure Calamy crève l’écran. Elle est bouleversante de justesse et de sincérité dans la peau de cette femme soumise qui tout à coup, grâce à cette lutte, se découvre une force, une puissance qu’elle ne se soupçonnait pas du tout. A ses côtés, Zita Hanrot, India Hair, Yannick Choirat, Eric Caravaca sont des valeurs sûres, mais pour moi, la grande révélation de ce film reste la chanteuse franco-américaine Rosemary Standley que je verrai bien recevoir un César du meilleur second rôle féminin en 2023. Finalement après la loi Veil, il ne restait plus que l’aspect médico-juridique, l’objectif féministe de la prise en main des femmes de leurs corps ayant échoué. Il restait – et il reste – encore beaucoup à faire et à gagner pour les femmes. La lutte continue et ces deux heures y contribuent pleinement. Un film choral solaire, bourré de tendresse et de générosité à ne rater sous aucun prétexte. Un des films de l’année 2022.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    55 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2022
    Et bien, si on m’avait dit qu’une des scènes qui me marquerait le plus cette année serait portée par une chanson de Dalida…
    Annie décide de pratiquer un avortement clandestin, et Monique, interprétée par une surprenante Rosemary Standley (la chanteuse du groupe Moriarty) lui tient la main en lui chantant cette chanson pour lui faire oublier ses angoisses, et par la même occasion celles du spectateur.
    A elle seule, cette scène résume tout le film : la solidarité et le combat de ces femmes qui se sont mobilisées pour faire avancer les choses et éviter que d’autres meurent en s’avortant elles-mêmes…
    Suite à cet avortement, elle va entrer dans la MLAC (Mouvement pour la Libération de l’Avortement et de la Contraception) et mener une bataille qui donnera un nouveau sens à sa vie.

    Dès sa scène d’ouverture, avec une réunion en arrière-boutique où plusieurs femmes expliquent pourquoi elles ont pris leur décision, le film m’a noué le bide, sans jamais relâcher son étreinte pendant le reste de la séance (jusqu’à la chanson du générique de fin…).
    Chaque scène de témoignage, chaque scène d’avortement est un véritable déchirement, sans aucune fioriture, aucun voyeurisme, mais d’une justesse inouïe et une pudeur bienvenue qui fait qu’on a souvent l’impression d’être face à un documentaire.

    Laure Calamy, après m’avoir déjà bluffé il y a quelques mois dans A PLEIN TEMPS (je n’ai pas pris le temps de vous en parler, mais foncez !!!), confirme tour le bien que je pense d’elle. Elle se métamorphose au fil des scènes tout en gardant le naturel qui lui est propre.

    Même si centré autour d’Annie, c’est finalement un film choral qui est un véritable hommage à toutes ces femmes qui se sont battues, souvent dans l’incompréhension de leurs entourages. C’est saupoudré d’humour, mais toujours pour servir le propos et le final vient nous rappeler que même si la loi Veil est passée, il aura quand même fallu attendre huit ans pour que l’IVG soit pris en charge par la sécu, et que le combat est loin d'être terminé...
    Un grand film, bouleversant, maitrisé et surtout essentiel, car quand je vois des groupuscules ou des états se battre pour faire machine arrière, je suis comme Annie : COLÈRE…

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