Avis : Le Bal Des Folles - Page 2

Le film avait de tres bonnes critiques, mais c’est vraiment beaucoup trop long et lent.
Au final un de ces nombreux films ou l’ennui prédomine..

Pas mal de longueur, je me suis ennuyée malgré le sujet très intéressant. Il n'est pas nul pour autant mais a le niveau d'un téléfilm moyen. Je ne suis pas très fan de la direction d'acteurs, ça sonne souvent faux.

Film orienté féminisme actuel. Les hommes étaient encore plus odieusement traités au 19eme siècle. Le Docteur Charcot à découvert entre autres la SLA, la sclérose en plaques amyotrophique. La ''maladie de Charcot", c'est lui. Pas un mot sur cela. Voir le mal en l'homme et le bien en les femmes, la victime. A tout prix par haine et inculture. Névrose actuelle des jeunes réalisatrices et autrices issues de familles bourgeoises privilégiées qui ne connaissent rien à la vie.
Charcot était timide avec les femmes et c'est marié avec une femme de 10 ans son aîné. Le bal des folles est décrit comme calme et se déroulant dans une ambiance familiale. Charcot ne voulait pas en faire un bestaire, un zoo.
Il existait aussi le bal des enfants épileptiques à la même époque. Pour les hommes malades maltraités par la médecine point de bal. Une horreur banale, les hommes étaient catalogués de la même façon comme ''idiots'' ou " débiles (légers, profond...) mais un réalisateur pourrait il faire financer un film sur cela dans l'époque de féminismes misandres actuelle? Une fois de plus la misandrie des jeunes femmes réalisatrices et autrice de roman ne se cache même plus. Mas écrit même que le folie des hommes est dirigée vers les autres alors que celles des (saintes) femmes, vers elles même. Amen. C'est beau de cataloguer les esprits en raison du sexe. Cette jeune femme ne connait manifestement rien à rien à la vie réelle, et non fantasmés, dans les hôpitaux psychiatriques. La méchanceté des femmes y est encore plus sournoise. Les hommes souvent réellement plus humains. Même si plus ''virils''. La réalité de la souffrance et des malades mentaux. Jusqu'où la haine contre les hommes, le manque de culture ira t'il chez ces néo ''féministes" sexistes assumées. Stéréotypes de genres, sexisme, appels à la haine en raison du genre... cela ne tombe t'il pas sous le coup des lois en matière d'égalité hommes -femmes?

Aprés avoir lu le livre, je dois dire que je suis fortement déçue de son adaptation cinématographique.
Pour commencer, le film est trop lent, donc bien trop long.
Il y a également des "scènes" du livre qui devaient être présentées, et qui ont été omises.
Des scènes qui ont été ajoutées, mais qui n'étaient pas nécessaires.
Par exemple : Dans le livre la scène familiale est bien plus pesante, elle démontre clairement le manque d'estime du père d'Eugénie à son égard de par sa condition féminine.
Ou encore, la grand mère d'Eugénie qui l'a dénonce.
Ou la scène, dans laquelle, le médecin lui demande ce qu'elle a :
Dans le livre, cela semble être une salle silencieuse où des femmes parle chacune leur tour devant un public d'homme, ce qui donne plus de puissance au passage.
Malheureusement, ces passages importants à mon sens ne figurent pas ou ne sont pas assez travaillés dans le film.
A contrario des passages, concernant les traitements n'étaient pas nécessaires.
Le film a été réalisé en grande partie autour des mauvais traitements subient par les femmes dans cet hôpital.
Pour moi il s'agit d'un léger hors sujet.
Car, le livre parle en partie des mauvais traitements fait aux femmes par des hommes, à l'hôpital, mais aussi dans la vie de tous les jours.
Selon ma compréhension, la douleur physique est en second plan, il est plus question de démontrer le pouvoir des hommes, par leurs decisions, leurs actes, leurs avis, leur ignorance, leur hypocrisie, leur voyeurisme, et par le caractère des personnages.
Ce qui m'emmène à un autre point, l'interprétation des personnages, même problème que précédemment évoqué, des personnages qui ont été effacés au détriment d'autres.
Un jeu d'acteur parfois surjoué, ou vide d'interprétation.
Par exemple : Les "apparitions d'esprits" semblaient plus naturelles dans le livre; éreintant pour Eugénie mais moins spectaculaire que dans le film.
Le bal (le film s'appelle quand même le bal des folles) n'est pas plus travaillé alors que dans le livre dès le début, elles œuvrent pour le bon déroulement du bal et semblent bien plus exitées, de plus cet evenement est révélateur de l'état d'esprit voyeuriste, hypocrite pour les uns et libérateur, sincère pour les autres.
La notion de folie (qui est fou ou qui ne l'est pas) n'est pas plus travaillé, je reviens sur les personnages mais, dans le livre beaucoup ne semblent pas si folles que ça, elles semblent surtout être des femmes qui ont été abusées, violentées, trahies par des hommes et qui sont soignées par des hommes.
Bref une déception totale...
Je met deux étoiles, car les décors, les costumes, les plans et la musique sont beaux.
Mais franchement nul, un téléfilm de dimanche après midi quoi.

Adapté du roman éponyme de Victoria Mas (fille de…) et réalisé par Mélanie Laurent (qui tient aussi un des rôles principaux) pour Amazon (leur premier film français), et malheureusement donc pas en salles. C’est bien dommage car il aurait mérité le grand écran. L’actrice nous offre là son meilleur film. La mise en scène est élégante, le scénario intéressant, voir passionnant, nous relatant des faits, authentiques, jusqu’ici inconnus (enfin pour moi). La direction artistique est impeccable, belle reconstitution d’époque, et la direction d’acteur toute aussi convaincante. Lou de Laâge est parfaite. Le reste du (très beau) casting suit le mouvement. Au final, un film dur et bouleversant parfaitement réussi. Une très belle surprise.

Magnifiques et bouleversant !
Les acteurs sont tous à la hauteurs et l histoire est captivante .

Le sujet était excellent et toujours d'actualité mais dommage le film n'est pas abouti. À moins qu'une suite ne soit prévue, ce seul scénario ne développe rien. Succession d'images, de personnages qui n'aident en rien à rétablir les faits et méfaits qui se sont réellement passés à la Pitié Salpêtrière et ailleurs..... Ce film dessert le sujet de l'hospitalisation par contrainte plus qu'il ne peut lui être utile.

Fade ,insipide...scénario simpliste sans attrait..dommage...un sujet qui mériterait cependant que l'on s'y attarde avec profondeur et justesse

Ce nouveau long-métrage de Mélanie Laurent se révèle intéressant mais incomplet également. Les acteurs sont très bons dans l'ensemble et le scénario est bon.
Mon seul regret vient de la 2ème partie du film qui est un peu trop facile avec des événements qui s'enchaînent trop rapidement et facilement.

exellent film. scénario bluffant, acrices de tallent, robes traditionnel magnifique, personnage attachante, ambiance d'époque et mise en scène exellente. ont est plongé dans un monde d'asille psychatrique d'époque qui remplace les accusation a tord de sorcellerie. un combats de nombreuses filles jugé folles a tord qui dovent prouver qu'elles sont saines d'esprit, époque de croyances en la science et un tout début de monde moderne.

"Le bal des folles" nous plonge dans le milieu de la psychiatrie de la fin du XIXème siècle. Un film intéressant, très bien réalisé avec une superbe ambiance sonore. En revanche, le film mériterait d'être plus long afin de plus développer les personnages. On ne se sent pas assez touché par ce qui arrive au personnage d'Eugénie, car sa vie d'avant n'a pas été assez vu. Les relations avec Geneviève ainsi qu'avec les autres pensionnaires auraient pu êtes plus aboutis. Malgré tout, c'est une réussite et le film réussit tout de même à nous faire passer un bon moment.

De film en film, l’œuvre de Mélanie Laurent se dessine. Profondément féminine et terriblement tragique. « Le Bal des folles », son quatrième film en attendant la sortie repoussée à cause de la crise de son plus gros projet « The Nightingale », ne déroge pas à cette règle. On nous fait découvrir un sujet méconnu de notre histoire, en l’occurrence la manière dont des femmes présumées folles pour X ou Y raison étaient internées à la Pitié Salpêtrière et servait d’expérience au docteur Charcot, bien connu dans le monde médical pour ses recherches controversées sur la psychose, la neurologie et la schizophrénie. De la même manière, Laurent dresse un constat de la place de la femme dans la société matriarcale du XIXème siècle et effleure aussi le sujet du surnaturel en confrontant avec acuité le monde des esprits et la religion. Un vaste programme parfaitement négocié dont les thématiques lourdes sont rendues parfaitement lisibles, compréhensibles et traitées en profondeur grâce à un travail d’écriture rigoureux. Les dialogues comme les situations sont bien choisis et ont l’effet escompté : instruire, faire réfléchir et appeler au devoir de mémoire.



Laurent a réuni une distribution de très grande qualité pour son « Bal des folles ». Lou de Laâge et elle-même sont parfaites dans les rôles principaux. Intenses et déchirantes, leurs compositions sont irréprochables et leur osmose à l’écran est palpable. Mais tous les rôles plus secondaires sont du même acabit, de Benjamin Voisin en frère complice aux deux autres comédiens mais aussi réalisateurs comme elle que la jeune cinéaste a convoqué : Cédric Kahn en père intransigeant d’abord et surtout l’impressionnante Emmanuelle Bercot en infirmière sévère qui se révèle parfaite de cruauté enfouie dans ce rôle. Beau casting qui fait honneur à un film bouleversant. Une œuvre qui nous montre les errances d’une certaine science sensationnaliste qui réfute toute chose inexplicable ainsi que des femmes brimées par une société tout sauf progressiste. De choisir comme personnage principal une jeune femme qui communique avec les esprits et la confronter à une infirmière cartésienne, bercée à la science, était l’excellente idée du roman et logiquement reprise ici.



Alors certes les manifestations du surnaturel sont parfois maladroites. Laurent a choisi de ne pas montrer et de laisser place à la suggestion. C’est un bon point. Mais de voir Lou de Laâge parlait aux murs est parfois à la limite du ridicule mais ces scènes sont très peu nombreuses, le fantastique restant périphérique au reste de l’histoire. Également, les envolées romanesques de la toute fin ne semblaient pas forcément nécessaires et dénotent quelque peu mais c’est un détail au vu de la force émotionnelle du « Bal des folles ». Qui plus est, Laurent filme de mieux en mieux. Outre la reconstitution fastueuse mais pas ostentatoire du Paris de l’époque, ses plans sont soignés, certains presque semblables à des peintures. Elle joue avec le clair-obscur et la lumière nous offrant de très belles images mais s’éloigne d’une mise en scène trop classique et paresseuse en n’hésitant pas à faire vivre sa caméra comme un personnage au travers de quelques essais pertinents au sein de l’hôpital. Le final, durant le bal, est à la fois terrifiant d’horreur psychologique avec la manière dont ces femmes étaient jetées en pâture à la curiosité malsaine et mal placée et visuellement sublime avec la manière dont il est filmé. Un très beau film féministe entre l’amour et la folie, maîtrisé de bout en bout, déchirant et choquant pour les bonnes raisons.



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Le film apporte plus de beauté que le roman dont l'écriture parfois cherchait trop à bien faire. En revanche le film aurait mérité d'être feuilletonné pour mieux comprendre l'environnement de l'heroine (sa famille notamment).

À la fin du dix-neuvième siècle, Eugénie Cléry (Lou de Laâge) est une jeune fille de la haute bourgeoisie parisienne dont les parents collets montés n’apprécient guère les foucades féministes. Quand Eugénie prétend communiquer avec les esprits, ils la placent à l’asile de la Salpêtrière dans le service du docteur Charcot qui met en oeuvre des méthodes révolutionnaires pour soigner l’aliénation mentale. Terrifiée par son nouvel environnement, Eugénie apprend à connaître les autres convalescentes. Elle supplie qu’on la libère et révèle ses dons à Geneviève, l’infirmière en chef (Mélanie Laurent).

Il ne faisait guère de doute que le roman de Victoria Mas (la fille de), gros succès de la rentrée littéraire 2019, serait promptement porté à l’écran. Il possédait en effet toutes les qualités d’une oeuvre cinématographique : un sujet en or (le sort des aliénées à la fin du dix-neuvième siècle), des personnages bien trempées (la pure Eugénie, la menaçante Geneviève…), une histoire riche en rebondissements qui s’achève dans une folle bacchanale, digne des tableaux enfiévrés de James Ensor.

Quelques mois à peine après la sortie du livre, le projet de Mélanie Laurent était déjà sur les rails avec une brillante distribution. Mélanie Laurent elle-même interprèterait le rôle de Geneviève ; la jeune Lou de Laâge, éternel espoir du cinéma français, jouerait celui d’Eugénie. Les deux héroïnes seraient entourées de seconds rôles prestigieux : André Marcon (qu’on vient de voir dans "Illusions perdues" et dans "Boîte noire"), Emmanuelle Bercot, le jeune Benjamin Voisin (Lucien de Rubempré dans l’adaptation de Balzac), Valérie Stroh (qui m’enflammait quand elle était jeune et jouait dans les films de René Féret)…

Gaumont aurait dû le produire, mais y renonça. Amazon, qui poursuit sa stratégie d’expansion mondiale, le reprit en chemin et en fit le porte-étendard de sa chaine de VOD pour un lancement à grands frais en septembre dernier, loin hélas des salles de cinéma où cette oeuvre-là aurait eu pourtant sa place.

C’est pitié en effet de regarder sur son ordinateur ou, pire, sur sa tablette, ce film en costumes qui utilise l’hôpital de la Marine de Rochefort pour reconstituer la Salpêtrière. Tout y est léché dans la reconstitution de la France de la Troisième République, depuis la foule qui se presse au Panthéon pour l’enterrement de Victor Hugo jusqu’à ces culs de basse-fosse où l’on cantonnait les malheureuses aliénées et où on les soumettait aux pires expérimentations.

Charcot y voit son étoile écornée, au mépris d’ailleurs de la réalité historique. De ce point de vue, le film "Augustine" d’Alice Winocour (2012) où Vincent Lindon interprétait le rôle du grand neurologue était plus convaincant.

Comme dans les grands romans du dix-neuvième siècle – on pense beaucoup à Zola en lisant "Le Bal des folles" ou en en regardant l’adaptation, ce qui est plus un éloge qu’un reproche – l’oeuvre est manichéenne, les rebondissements parfois téléphonés (on imagine mal comment M. Cléry décide d’abandonner sans espoir de retour sa fille à l’asile et on ne dira rien du dénouement pas vraiment crédible). Tout est un peu trop prévisible dans une histoire cousue de fil blanc.

Autre reproche : le sort misérable des aliénées aurait gagné à être incarné, non pas par une jeune bourgeoise dotée de dons extra-lucides, sorte de "Superwoman" dans les chaînes, mais au contraire par une femme ordinaire comme l’était l’héroïne du film d’Alice Winocour.

Mélanie Laurent signe un film d'époque sur le traitement des femmes considérées comme "hystériques" par le corps médical entièrement masculin. Avec beaucoup de pudeur, d'intelligence et de sobriété, la réalisatrice nous embarque dans cette histoire qui fait froid dans le dos. Une jeune femme possède un lien avec l'au-delà et parle avec les esprits. Dans un milieu où la science prime, forcément elle est considérée comme folle et son père l'interne. spoiler: Heureusement, l'infirmière en chef va la croire et l'aider à s'évader.
La réalisation est assez académique mais offre des moments ingénieux. Les images et la bande son sont superbes. Le beau casting est excellent. Lou de Laâge est fabuleuse, dommage qu'on la croise si peu sur grand écran. Vivement le prochain film de Mélanie Laurent.