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Verobisson
5 abonnés
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4,0
Publiée le 19 janvier 2024
C’est une des histoires terrifiantes d'une époque terrifiante : la naissance d’un salaud spoiler: (collabo) par touches inconscientes Parce qu’issu d’une pièce de théâtre, puis soumis à l’obligation des distanciations post confinement, le réalisateur en fait un formidable huit clos, où , les 3 acteurs (dont Sarah Giraudeau, tout en finesse clair obscur), offrent dans leurs rôles toutes les nuances subtiles attendues Les cadres très serrés, l’unité de lieu, la photographie en tons gris et sépia instaurent une véritable tension qui bascule peu à peu en tragédie Très dépouillé, il peut s'embler trop superficiel par rapport à l'Histoire (avec un H) et manque de punch mais la fin inattendue est surprenante et mérite « sa morale »
Si on compare à tant de films sur le sujet, celui-ci est trop simpliste. Beaucoup de fautes de français et j'ai même relevé une phrase ou l'acteur dit l'inverse que ce qu'il voulait dire ! Les jeux d'acteurs sont corrects. L'histoire est suivable mais ne valait peut-être pas un film 3/5
Un huis clos particulièrement réussi avec 3 acteurs parfaits dans leur rôle. Une histoire très émouvante où l'on se prend à s'identifier à l'un ou l'autre des personnages et se demander comment on aurait agit. Très bon moment de cinéma, à voir sans hésiter.
J'ai lâché l'affaire très vite dès la scène complètement improbable de " l' enfant". ... C'est quoi ce scénario alambiqué ? Et la diction des acteurs, comme d'habitude est insupportable. On ne comprend pas un mot sur deux. Pas vraiment fan de Télérama, ce sont pourtant les seuls à avoir mis un étoile à ce téléfilm poussif et irréaliste.
Quelle déception en comparaison de la pièce de Jean-Philippe Daguerre. La rencontre entre des personnages d'exception se transforme entre une rencontre de personnages très ordinaires, exploitation, viol, marché noir, trahison, aucun cliché ne nous ai épargné.
Sceptique dans un premier temps avec une appréhension de déjà vu, j’ai été plongée dès le début dans l’ambiance du film. Les décors, les costumes, les attitudes des personnages, leurs émotions tout est réuni et dans une fluidité à nous plonger dans cette période. Le graphisme est très bien réalisé. Je ne m’attendais pas du tout à certains événements notamment la fin et un autre où j’ai eu peur pour monsieur Haffmann. J’aurai aimé en savoir plus sur la fin qui s’arrête rapidement, elle laisse la porte à une continuité...
Ce film montre qu’en période de guerre certaines personnes sans mauvaises attentions et gentilles peuvent basculer dans la manipulation et le mensonge par peur, par opportunité. Il n’y a pas de jugements, une mise en lumière d’une face caché de l’être-humain entre ceux-celles qui restent en accord avec leurs valeurs et d’autres qui agissent autrement. Bien sûr, tout est nuancé, ce n’est pas d’un côté les gentil-le-s et de l’autre les méchant-e-s.
Bravo à tou-te-s les acteur-trice-s et un grand bravo au trio : Daniel Auteuil (Joseph Haffmann), Sara Giraudeau (Blanche Mercier) et Gilles Lellouche (François Mercier) qui jouent en profondeur leur personnage. Découverte de l’actrice Sara Giraudeau, c’est la première fois que je la vois jouer. Bravo aussi au réalisateur et à toutes les équipes. C’est le deuxième film que je regarde de ce réalisateur, le premier était dans un registre différent : Mea Culpa (2014) que j’avais bien aimé. Je vous recommande ce film qui est une réussite !
Fred Cavayé nous livre ici un huit-clos intense et poignant, porté magnifiquement au sommet du 7ème art par Daniel Auteuil, Gilles Lellouche et Sara Giraudeau. Sans oublier la photographie du film qui est somptueuse. Un de mes grand coups de cœur cinématographique de l’année 2022.
Excellent film tout le talent de Daniel Auteuil mis au service du film, et ce film montre le vrai visage de l'humain en temps de guerre regardez bien ce filme.
Au sein de la production cinématographique française actuelle “Au revoir Monsieur Haffmann” réchauffe le coeur montrant qu’il y a encore quelques cinéastes et quelques acteurs qui ne gâchent pas leur talent dans des productions indignes comme en sont inondés les écrans depuis maintenant deux bonnes dizaines d’années, la situation allant malheureusement en empirant avec l’arrivée de quotas non officiels mais bien présents et les prescriptions sociétales de toutes sortes qu’il convient de faire entrer dans les cerveaux. Daniel Auteuil mis à part quelques errements que l’on peut lui pardonner ne consent pas comme beaucoup d’acteurs de sa génération et de celle qui la précède à prendre le risque que de sa brillante carrière ne subsiste plus dans les mémoires que des comédies abêtissantes. Démarche encore plus méritoire pour Sara Giraudeau qui n’a pas le background de Monsieur Auteuil devenu pour un film Monsieur Haffmann, bijoutier jspoiler: uif parisien obligé de fuir la capitale à cause de la politique de déportation menée par le régime nazi. Ayant envoyé au préalable sa famille en Zone Libre, il vend son magasin à titre gracieux à son ouvrier (Gilles Lellouche) avec la promesse de le récupérer à la fin de la Guerre en échange de son aide pour installer à son compte celui qui l’aura aidé . Pari risqué mais forcément compréhensible quand les vies sont en jeu. Monsieur Haffmann ne parvient pas à prendre le train pour rejoindre sa femme et ses enfants. Il revient donc à son magasin où son ouvrier devenu propriétaire et son épouse (Sara Giraudeau) vont devoir le cacher dans le sous-sol de l’échoppe. Le scénario écrit Fred Cavayé et Sarah Kaminsky d’après la pièce éponyme de Jean-Philippe Daguerre met à profit un huis clos particulièrement étouffant pour analyser comment les comportements peuvent prendre une tournure à priori inattendue dans un contexte exceptionnel mettant à rude épreuve l’équilibre psychique et en cascade les convictions ou pire encore les principes moraux élémentaires. Ici à partir d’une demande plutôt incongrue faite par François Mercier à son ancien patron, les choses vont virer à la catastrophe. Habilement par empilement progressif de petites lâchetés, de jalousie mal placée et de renoncements vite excusés par celui même qui les commet, le scénario montre comment chacun des trois protagonistes se révèle à lui-même. On pourra objecter que l’intrigue à trop vouloir emprunter le chemin qu’elle s’est choisi est assez rapidement prévisible. Mais la démonstration faisant mouche, on pourra pardonner les petits défauts qu’elle est obligée de supporter. Enfin, le jeu des acteurs aide grandement à la force de cet Adieu..... Daniel Auteuil avec la sobriété qui lui est coutumière est bien sûr parfait. Sara Giraudeau sans doute plus brillante que ses deux prestigieux géniteurs n’a pas son pareil pour faire passer les émotions sur son visage de femme-enfant au sourire qui emporte tout. Enfin, Gilles Lellouche qui se disperse sans doute un peu trop depuis qu’il a atteint la popularité, endosse avec conviction le rôle le plus compliqué. Bravo Monsieur Cavayé !
Mr HAFFMAN bijoutier à Paris durant la seconde guerre mondiale veut passer en zone libre avec sa famille. il laisse sa bijouterie à son employé, ne réussissant pas à passer contrairement à sa famille, il se cache dans la cave. Un superbe film plein d’émotions magistralement interprété par Daniel Auteuil et Gilles Lelouche , on voit clairement l’évolution de leur personnages. La mise en scéne parvient à faire oublier que c'est du théatre filmé , et n'ayant pas vu la pièce ,je ne peux comparer et juge donc le film pour lui seul
J’ai bien apprécié cette adaptation d’une pièce de théâtre disséquant comment un homme, non juif , en 1941-42, fait exploser sa mauvaiseté dans le contexte d’alors, à savoir la chasse aux juifs et l’entente avec l’ennemi. Cet homme, incarné par Gilles Lellouche, se voit « offrir » sa boutique par le propriétaire juif incarné par Daniel Auteuil. Il s’installe avec son épouse, Sara Giraudeau, et finit par accueillir dans sa cave son ancien patron qui n’a pu s’enfuir. S’ensuit un huis clos étouffant à 3 parfaitement retranscrit par le réalisateur. On ne sent pas qu’il s’agit d’une pièce de théâtre adaptée, et le numéro des trois acteurs et actrice est un vrai bijou. Certes le sujet a été traité de nombreuses fois, mais j’ai trouvé intéressant comment un contexte peut transformer un homme ordinaire et faire ressortir certains traits de son caractère.