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    Adieu Monsieur Haffmann
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    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2022
    Pendant l'occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale, à Paris, un bijoutier juif confie sa boutique à son employé et sa femme, le temps pour lui de fuir en zone libre et de revenir après le conflit.
    N'ayant pas réussi à s'en aller, il revient se cacher dans sa propre cave : une drôle de relation s'installe alors entre lui et ce jeune couple...
    Le trio Daniel Auteuil / Gilles Lellouche / Sara Giraudeau fonctionne plutôt bien dans ce drame à huis clos ou presque.
    Le rythme volontairement lent est à double tranchant ici : certes, cela permet au réalisateur de placer ses pions petit à petit jusqu'à un dénouement final assez surprenant et plutôt réussi.
    Le gros bémol, c'est qu'on s'ennuie un peu par moments, malgré les dangers que courent ces trois protagonistes dans une telle situation bancale et risquée.
    Au final, c'est une oeuvre assez bien ficelée dans l'ensemble, mais manquant légèrement de mordant et d'audace pour véritablement captiver en profondeur.
    Relativement soigné.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Le véritable atout du film réside dans son scénario, à la fois simple et logique, cohérent et terriblement humain car même en tant de guerre les hommes et les femmes ne continuent-ils pas à vivre, à espérer, à rêver, à aimer ?! Le drame humain, social et forcément historique est mis en place avec subtilité, sobriété, c'est touchant, voir émouvant mais on sent aussi le malaise qui est particulièrement palpable lorsque Blanche/Giraudeau, encore elle, réagit aussitôt arrivé dans l'ex-logement des Haffmann : "On dirait qu'on est des voleurs"... On imagine sans mal la gêne des uns et des autres dans un contexte inhabituel et si peu naturel dans l'ordre des choses où la différence de niveau social joue un rôle central. Mention au personnage jouée par Sara Giraudeau, qui est bel et bien le fil conducteur. On va surtout regretter un officier allemand merveilleusement incarné par le fils Kinski, très sous-exploité finalement. Néanmoins, on reste passionné par ce thriller historico-psychologique qui dresse un triangle humain riche de sentiments et d'émotions complexes. Un très bon moment à conseiller.
    Site : Selenie
    Cinévore24
    Cinévore24

    299 abonnés 596 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2021
    Un huis clos à trois pas mal du tout, interrogeant vers quoi chacun(e) d'entre nous peut basculer en temps de guerre et d'occupation, et ce malgré quelques problèmes de rythme et une partie finale un peu expéditive. 6,5/10.
    Jipéhel
    Jipéhel

    33 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2021
    Naissance d’un salaud

    Fred Cavayé s’affirme de plus en plus dans le paysage du cinéma français. Mais c’est aussi le cinéaste des grands écarts entre les films sombres et violents – Pour elle, Mea Culpa, A bout portant -, et la comédie déjantée comme Radin. Il s’attaque cette fois au drame intimiste et historique pour nous offrir une perle qui vient de recevoir une Salamandre d’Or au Festival de Sarlat 2021. Paris 1942. François Mercier est un homme ordinaire qui n’aspire qu’à fonder une famille avec la femme qu’il aime, Blanche. Il est aussi l’employé d’un joaillier talentueux, Mr Haffmann. Mais face à l’occupation allemande, les deux hommes n’auront d’autre choix que de conclure un accord dont les conséquences, au fil des mois, bouleverseront le destin de nos trois personnages. 116 minutes intenses, sombres, dramatiques, non dénuées de suspense et admirablement interprété.
    Adieu Monsieur Haffmann est avant tout une pièce de théâtre à succès de Jean-Philippe Daguerre, 4 fois primée aux Molières en 2018. Cette adaptation aurait pu souffrir des pièges du théâtre filmé. Il n’en est rien, car Cavayé maîtrise parfaitement l’art du huis-clos. Tourné dans le 18ème arrondissement, – pour les rares extérieurs –, puis interrompu par le 1er confinement, le travail a pu se terminer en juin 2020 et la sortie retardée jusqu’en janvier 2022. Mais, croyez-moi ne ratez pas cette sortie car c’est incontestablement un des films français de l’année. Car notre cinéaste a confié parfois les difficultés sont créatrices. De fait, il a dû restreindre le nombre de scènes censées « aérer » le huis-clos. Tout compte fait, ce fut un mal pour un bien. Le drame a gagné en épaisseur et en noirceur en se focalisant sur la question centrale « comment peut-on devenir un salaud ? ».
    Ce film est un film d’acteurs. Il repose donc entièrement sur les performances époustouflantes du trio, Daniel Auteuil, Gilles Lellouche et Sara Giraudeau, - cette dernière primée à Sarlat pour son interprétation -. Des comédiens – nes - de très haute volée. Une mise en scène ciselée, des éclairages et des décors soignés, une tension permanente, pour un grand film français… Je n’écris pas ça tous les jours. Un incontournable pour début 2022. Patience !
    Alice025
    Alice025

    1 514 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Un film dans une époque de guerre, mais qui sert de prétexte pour nous présenter surtout un drame entre trois personnages d'une grande qualité. Daniel Auteuil, Gilles Lellouche et Sara Giraudeau sont magistraux, le trio fonctionnant avec justesse et finesse.
    « Adieu Monsieur Haffmann », c'est tout simplement l'histoire d'un homme bon de base qui va petit à petit prendre un mauvais chemin et dont les conséquences vont se révéler désastreuses.
    Il y a une certaine lenteur dans la narration mais qui n'est en aucun cas un problème car le film se révèle haletant, surprenant et émouvant. À voir en ce début d'année.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Arnaud
    Arnaud

    11 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2022
    La photographie du film est fabuleuse, les plans nous montrent toute l'émotion que dégagent les personnages. Les scènes peuvent sembler longue mais ce n'est que le reflet de l'ambiance (qui est très en accord avec un film se déroulant pendant la guerre). Pour finir, les acteurs sont excellents. A voir !
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    58 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    C'est les larmes aux yeux que je rédige ces lignes. Je viens de voir un grand film. Daniel Auteuil est immense dans ce film. Immense. Il atteint les sommets. Le trio est époustouflant, Lellouche est génial. Son jeu est tout en nuances et Sara Giraudeau aussi. Un énième film sur cette période m'étais-je dit mais l'occupation n'est qu'un prétexte à une étude philosophique: l'évolution d'un homme bon vers le mal. Fred Cavayé dirige ses acteurs d'une main de maître et la réalisation soignée nous tient en haleine. D'après une pièce de Philippe Daguerre. Les 3 acteurs offrent une prestation parfaite. J'avais adoré Pour elle et A bout portant de Cavayé, un peu moins les reste de sa filmo mais là, il remonte dans mon estime. A voir absolument.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    L'origine théâtrale d'Adieu Monsieur Haffmann se voit clairement tout au long de l'adaptation de Fred Cavayé mais ce n'est pas de ce huis-clos dont on se plaindra de prime abord, propice à quelques échanges attendus entre Haffmann le bijoutier juif, et Mercier, son employé devenu patron, en cette sinistre année 1941. Il y avait matière à espérer des dialogues nourris et subtils entre les deux protagonistes mais ce sont le plus souvent des silences qui peuplent leur dialogue, qui se veulent éloquents, cela va sans dire. Entre Le dernier métro et Lacombe Lucien, l'un pour la situation de confinement, l'autre pour la psychologie évolutive vers l'ignominie, avec un peu de Monsieur Klein pour les ultimes scènes (pas très crédible hélas, le dernier coup de théâtre), le film ne se hisse évidemment pas au même niveau des œuvres citées, on n'en espérait pas tant, mais il était permis d'espérer mieux, si ce n'est que Cavayé n'a peut-être pas les épaules ou le tempérament pour traiter un sujet aussi lourd. Le scénario est insatisfaisant avec en outre une histoire d'attente de maternité peu convaincante mais c'est la mise en scène qui fait surtout peine à voir, incapable d'installer et d'instiller un peu de tension dans le rapport entre les deux personnages principaux. L'interprétation rattrape un peu l'affaire, heureusement, celle de Lellouche plus que celle d'Auteuil, mais surtout celle de Sara Giraudeau, qui se sort remarquablement d'un rôle complexe, avec une finesse qui manque beaucoup au restant du long-métrage, presque aussi gris que l'époque qu'il dépeint.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 janvier 2022
    Joseph Haffmann (Daniel Auteuil) est joaillier à Montmartre en 1941. Sentant la menace grandir, il envoie sa femme et ses trois enfants en zone libre avant de les y rejoindre. Avant de partir, il passe un marché avec son commis, François Mercier (Gilles Lellouche). Il lui laisse les clés de sa boutique, l'usage de son appartement et les gains de son commerce en échange de la promesse de pouvoir y revenir avec sa famille après la guerre. Mercier accepte, malgré les hésitations de sa femme Blanche (Sara Giraudeau). Le couple prend possession des lieux sous le regard hostile des voisins. Mais coup de théâtre : Haffmann, que la surveillance policière a empêché de quitter Paris, revient à la nuit tombée et doit se cacher dans la cave.

    Je ne suis pas parvenu à me décider si je devais écrire une critique gentillette ou scrogneugneu de l'adaptation par Fred Cavayé, un réalisateur français abonné aux thrillers testotéronés ("Pour elle", "À bout portant"), de la pièce de théâtre à succès de Jean-Philippe Daguerre couronnée en 2018 par quatre Molières.

    La critique bienveillante serait, on l'a compris, enthousiaste. Elle saluerait la belle leçon d'histoire qui nous plonge dans l'une des périodes les plus sombres de la France contemporaine et nous interroge avec intelligence sur la façon dont on pouvait imperceptiblement y devenir un héros ou un collabo. Elle applaudirait à la qualité d'un scénario d'une parfaite logique qui multiplie les rebondissements jusqu'à une conclusion inattendue pour nous tenir constamment sur la brèche. Elle rendrait enfin un hommage appuyé aux trois acteurs principaux, qui représentent chacun la fine fleur de sa génération : Daniel Auteuil (1950) qui se bonifie comme le vieux vin, Gilles Lellouche (1972) qui réussit à jouer un parfait salaud sans verser dans la caricature et Sara Giraudeau (1985) qui, de film en film, réussit, l'air de rien, à révéler l'ampleur de son talent.

    La critique scrogneugneu serait plus sévère. Elle invoquerait les mânes écrasantes de films indépassables qui ont déjà traité ce sujet avec autrement de maîtrise : "Monsieur Klein", "Le Dernier Métro"... Elle reprocherait à cette pièce de théâtre filmée son pesant classicisme, sa reconstitution maniérée de l'époque, sa mise en scène convenue, ses clichés (ach ! l'officier allemand si fin esthète entourée de maîtresses lubriques et à-qui-on-l'a-fait-pas) et ses coups de théâtre un peu trop nombreux et trop téléphonés. Elle le blâmerait peut-être surtout pour vouloir à tout prix faire naître une émotion, une empathie, par des procédés grossiers : les lourds silences de Daniel Auteuil (de l'homme trahi qui en toute circonstance saura garder sa dignité d'homme), les gros plans sur le visage de Gilles Lellouche (qui devient un salaud pour de bonnes raisons), la moue tremblante de Sara Giraudeau, etc.

    Ne sachant laquelle des deux critiques écrire, je les ai écrites toutes les deux. À vous de choisir à présent.
    Audrey L
    Audrey L

    549 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2022
    Adieu Monsieur Haffman est le genre de film français qui nous surprend alors qu'on pensait voir une énième production sur la Seconde Guerre Mondiale, en balayant du revers de la main le côté historique (vu et revu) au profit du drame humaniste, de la tragédie mêlant empathie pour deux victimes en attente de leur sentence (le Juif craignant l'arrestation et l'épouse poussée au viol) et perversion par l'appât du gain. Comment un homme a priori benêt et gentil peut devenir un monstre lorsqu'il s'aperçoit de toute l'emprise, du pouvoir absolu qu'il a sur les autres ? Brillant Gilles Lellouche, décidément bien meilleur dans le registre dramatique, remettant le couvert après des prestations à fleur de peau dans Pupille et Bac Nord, qui nous scie encore les jambes en sachant nous duper au début (on l'aime bien, ce gars pataud) pour nous plonger dans le dégoût le plus complet (on le déteste bien, ce mac' collabo). De son côté, Sara Giraudeau parvient à être assez touchante pour nous rendre complice de spoiler: sa trahison finale
    , immédiatement excusée par un spectateur qui a vécu l'horreur de sa prostitution déguisée sous l'excuse de l'envie de Monsieur d'avoir un enfant. D'ailleurs, son jeu timide nous a délicieusement perdu : étant subjectivement convaincue que Monsieur Haffman ne l'a pas touchée, un autre spectateur nous affirmait l'inverse, prenant appui sur le plan qui suit la scène de prétendu viol : on voit le mari et elle séparés par une ligne verticale (la bordure de la porte), Madame étant cachée (floutée... donc "flouée" ?) par le verre opaque jaune (couleur des cocus...), comme un aveu que "tout est fini, entre eux, maintenant que l'action est faite". Ou, pour notre part, à l'inverse, que "tout est fini, entre eux, maintenant qu'elle le trompe verbalement, en s'émancipant de ses ordres", un "cocufiage" symbolique. Si l'on en discute autant, c'est que le film a su nous y intéresser, le personnage de l'épouse étant le liant entre les deux protagonistes masculins (à l'instar de l'affiche). Daniel Auteuil, quant à lui, continue de nous faire aimer tendrement ses personnages, au fur et à mesure de sa filmographie, même si ici il reste finalement en retrait. Le final nous a plongé dans le mutisme le plus complet, tant tout se déroule avec un rythme prenant, et l'on se moque (un peu) des mauvaises critiques qui dénoncent une dramatisation extrême d'un fait divers historique. De notre côté, on a été captivé par la psychologie déchéante du personnage de l'époux (excellent Gilles Lellouche, on le redit), on s'est questionné sur le personnage de l'épouse, et on a été surpris par la fin. Un bon drame français à ne pas ranger au placard, ni à la cave.
    rvrichou
    rvrichou

    86 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2022
    Sombre, sobre, efficace. Un scénario bien ficelé aussi prenant qu un thriller. Des acteurs remarquables dans la peau de personnages complexes. Un huis clos oppressant qui raconte une histoire enfermée dans l' Histoire.
    norman06
    norman06

    298 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2022
    La pièce de théâtre était subtile et sobre. L'adaptation cinématographique est terriblement académique et pesante, malgré le talent de Daniel Auteuil et la grâce de Sara Giraudeau.
    Alain Rolland
    Alain Rolland

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2022
    Un scénario intéressant mais entre les critiques dithyrambique de la presse et de spectateur et ce que j'ai vu, il y a un monde.
    C'est juste un film intéressant mais on a vu de plus grand Chef d'Oeuvres sur le sujet ! C'est pas La Liste de Schindler !
    Ciné-13
    Ciné-13

    93 abonnés 887 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2022
    Huis-clos aux images léchées, aux cadrages astucieux, aux musiques orchestrales soignées, aux interprétations magistrales!
    En 1941 à Paris en zone occupée, les juifs étaient d'abord recensés puis capturés. Et l'artisan bijoutier Haffmann se sacrifie pour transférer en zone libre sa famille. Et son employé, petit tâcheron, sera au coeur de l'intrigue.
    Et deviendra un beau salaud!
    gabymorlay
    gabymorlay

    5 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2022
    vu hier les trois acteurs excellents mais ce film manque de corps et puis la fin est fade un aperçu de ce ces personnages après guerre aurait donné un côté abouti bref déçu
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