Derniers Avis : Adieu Monsieur Haffmann - Page 8

Très beaux décors, Très belle histoire.
Très belle représentation de la folie du personnage principal et de l'enfer qu'étais le fait d'être juif a l'époque.

Très bon huit clos servi par des très bon acteurs .
Une histoire sensible se déroulant pendant la deuxième guerre mondiale.

Les comédiens excellent et l h il striure très réaliste malheureusement .. dramatique !! Le même destin que"inconnu à cette adresse et aussi. Mr Klein

Bon film dans l'ensemble. Cependant, cela reste un téléfilm. Les décors, le budget, la tournure autour de 3 acteurs principaux.

Un défaut de rythme au milieu du film fait que ce film n'est pas le grand film que j'attendais. Cela étant il reste beaucoup de qualités dans ce film, a commencé par le jeu d'acteur du couple.

Attention, cet avis comporte ce genre de spoilers : spoiler: https://www.france.tv/spectacles-et-culture/theatre-et-danse/1909303-adieu-monsieur-haffmann.html. Comment pas plus disponible ?! C’est ça votre idée de la culture ? Pas disponible ?


Lamentable. Je ne parle pas du film en tant que ; je parle de l’adaptation de la pièce de théâtre (dont la captation a été diffusée à la télé). Cette pièce est un monument d’intelligence. La mise en scène au cordeau rend le huis clos de plus en plus étouffant. Chaque rebondissement s’abat sur les personnages comme un couperet. La pièce danse de bout en bout au bord du volcan.
L’apprenti dans la pièce, jeune, plein de talent, naïf et enthousiaste voit sa belle conscience s’assombrir avec les problèmes et les privilèges offerts par l’occupant. Toute la tension accumulée entre les personnages se libère (et la nôtre avec) lors du final dont je ne dirai rien sauf qu’il est très **différent et hautement plus humaniste, libération par le haut, que celui du film**.

Dans le film, l’apprenti est un quinquagénaire boiteux, un peu bas de plafond qui ne se pose pas tant de questions. L’occupant libère juste tous ses **ressentiments de mascu super toxique**. La tension bascule dans l’horreur bien avant la fin (le viol). Et notre apprenti va s’y enfoncer jusqu’à un final libérateur par le bas.
spoiler: Ca vous a fait du bien de voir ce type se faire embarquer par les naz…la police française aux ordres de l’occupant pour subir torture et extermination ? Ca s’appelle une vengeance cathartique par procuration, autrement dit « bien fait pour lui ». Dans l’échelle de l’humanisme, c’est le tréfond du spectre. Déso, pas déso. D’où la note que j’attribue.


Donc d’un côté, une pièce d’une puissante folle qui serpente adroitement vers l’horreur, de l’autre un film qui s’y vautre pataudement. C’est peut-être le moment d’essayer de voir la pièce, non ?

Ce film vaut avant tout par le jeu de ses excellents acteurs ... normal pour ce qui est initialement une pièce de théâtre .
J'ai eu par contre un sentiment de "déjà vu" ce qui semble aussi normal pour un sujet déjà abordé des centaines de fois (l'occupation) . Le véritable ’intérêt de cette histoire est bien de voir comment quelqu’un de gentil et normal au départ peut devenir une sorte de monstre , pris par un contexte qui le dépasse complètement.

Un vrai chef-d'œuvre avec un Daniel Auteuil au sommet de sa forme. Interprétation magistrale. En cette période difficile il est saint de voir ce film pour se rappeler à quel point la bêtise du rejet de l'autre peut conduire l'humanité à une catastrophe

Un bon film mais un peu trop académique peut-être. Les prestations de Daniel Auteuil et de Lellouche portent ce film. La fin ne tient pas trop la route par contre.

La question qui me taraude l'esprit : et toi, et nous, qu'aurais-tu fait, qu'aurions nous fait dans cette période trouble de la guerre 39/40. Le sujet est grave, lés acteurs sont excellents. L'atmosphère est bien transcrite à l'écran. Bref on ne sort pas de la projection, l'esprit serein.

Superbe huis clos, excellents acteurs et jeu psychologique intéressant. On passe un bon moment. Un film à l’ancienne

Adieu Monsieur Haffman est le genre de film français qui nous surprend alors qu'on pensait voir une énième production sur la Seconde Guerre Mondiale, en balayant du revers de la main le côté historique (vu et revu) au profit du drame humaniste, de la tragédie mêlant empathie pour deux victimes en attente de leur sentence (le Juif craignant l'arrestation et l'épouse poussée au viol) et perversion par l'appât du gain. Comment un homme a priori benêt et gentil peut devenir un monstre lorsqu'il s'aperçoit de toute l'emprise, du pouvoir absolu qu'il a sur les autres ? Brillant Gilles Lellouche, décidément bien meilleur dans le registre dramatique, remettant le couvert après des prestations à fleur de peau dans Pupille et Bac Nord, qui nous scie encore les jambes en sachant nous duper au début (on l'aime bien, ce gars pataud) pour nous plonger dans le dégoût le plus complet (on le déteste bien, ce mac' collabo). De son côté, Sara Giraudeau parvient à être assez touchante pour nous rendre complice de spoiler: sa trahison finale
, immédiatement excusée par un spectateur qui a vécu l'horreur de sa prostitution déguisée sous l'excuse de l'envie de Monsieur d'avoir un enfant. D'ailleurs, son jeu timide nous a délicieusement perdu : étant subjectivement convaincue que Monsieur Haffman ne l'a pas touchée, un autre spectateur nous affirmait l'inverse, prenant appui sur le plan qui suit la scène de prétendu viol : on voit le mari et elle séparés par une ligne verticale (la bordure de la porte), Madame étant cachée (floutée... donc "flouée" ?) par le verre opaque jaune (couleur des cocus...), comme un aveu que "tout est fini, entre eux, maintenant que l'action est faite". Ou, pour notre part, à l'inverse, que "tout est fini, entre eux, maintenant qu'elle le trompe verbalement, en s'émancipant de ses ordres", un "cocufiage" symbolique. Si l'on en discute autant, c'est que le film a su nous y intéresser, le personnage de l'épouse étant le liant entre les deux protagonistes masculins (à l'instar de l'affiche). Daniel Auteuil, quant à lui, continue de nous faire aimer tendrement ses personnages, au fur et à mesure de sa filmographie, même si ici il reste finalement en retrait. Le final nous a plongé dans le mutisme le plus complet, tant tout se déroule avec un rythme prenant, et l'on se moque (un peu) des mauvaises critiques qui dénoncent une dramatisation extrême d'un fait divers historique. De notre côté, on a été captivé par la psychologie déchéante du personnage de l'époux (excellent Gilles Lellouche, on le redit), on s'est questionné sur le personnage de l'épouse, et on a été surpris par la fin. Un bon drame français à ne pas ranger au placard, ni à la cave.

Un film fort et magnifique, avec des acteurs crédibles et bouleversants.
La montée en puissance du scénario tient en haleine jusqu'à la fin.
À voir absolument !

Film historique français, adieu Monsieur Haffmann est adapté d'une pièce de Théâtre du même nom de Jean-Philippe Daguerre, sur scène depuis 2018. Il n'est pas du tout inspiré d’une histoire vraie, mais tend tout de même vers une réalité très crédible de l'occupation. Le choix des acteurs a été déterminant, Gilles lellouche et Daniel Auteuil, ainsi que Sarah Giraudeau, portent le film sur leurs épaules avec force et finesse. Ce trio nous fait passer par pas mal de sentiments, tristesse, angoisse, colère, tension : ce film ne fait pas dans la légèreté et nous rappelle les atrocités de la guerre même pour ceux qui ont échappé au cœur des affrontements physiques. J'ai tout de même trouvé qu'on ne ressentait pas assez la tension de se faire prendre à n'importe quel moment. Il est vrai également que le film n'offre pas de vrai moment brillant, mais maintient un niveau de jeu et d'intérêt très saluable. Bref, Adieu Monsieur Haffmann est un film aux qualités évidentes, à voir pour les fans de films historiques.

Nous avons beaucoup aimé ce film, poignant, très bien joué par tous les acteurs, en particulier, Gilles Lellouche est excellent, bravo, enfin un film profond qui parle à nouveau de la situation des juifs dans notre pays lors de la seconde guerre mondiale et la prise de pouvoir de Pétain et des collabo français cyniques.