Avis sur Parasite - Version noir et blanc

Alors qu'en est-il de cette version en noir et blanc du chef d'oeuvre coréen ? Déjà, il faut commencer par dire que le transition de l'un à l'autre a été bien faite. Pas de problème, l'image est belle. Mais si le noir et blanc renforce la puissance des dialogues, met en avant le côté anguleux de la maison et est tout à fait à propos pour les scènes dans la cave, la couleur est bien trop importante dans l'histoire même du film et cela se ressent. La pèche, le tampon rouge du faux diplome, le journal intime jaune, le sang rouge et le gazon vert : tout cela manque beaucoup et la comparaison des deux fait sortir du film. Donc oui, mais un peu non quand même.

Le film en lui même est excellent, mais s'il s'agit de comparer les deux versions, j'ai préféré celle en couleur, qui apporte plus de contraste entre la réalité des deux familles, l'une à la colorimétrie ostentatoire (pelouse verte, dessins d'enfants colorés, sang...), l'autre à la grisâtre morrose. Le noir et blanc a tendance à mettre les deux situations sur le même plan et invite ainsi moins le spectateur à haïr la famille riche (élément qui fait la force du film en couleur), ce qui tend à rendre le scénario plus bancal...

Film toujours aussi puissant à la deuxième vision. Le noir et blanc apporte un certain esthétisme en plus. Pas fondamental. Mais Parasite, reste un grand film qu’il faut voir plusieurs fois pour cerner les détails.

Quand on a vraiment aimé l’original, le passage de la couleur au noir et blanc est sans intérêt. C’est en effet le contenu, l’enchaînement, le jeu des acteurs, l’originalité, qui font qu’on a aimé le film. Ça reste un chef d’œuvre. C’est même presque moins bien ––sans doute l’émoussement des émotions et des surprises quand on revoit ce film ––noir et blanc ou pas. C’est toutefois une expérience de retourner voir un film qu’on a adoré, quand entre temps il a été oscarisé dix fois. On cherche du mieux ; on cherche du moins bien… Et l’on ne trouve rien. On reste scotché par le génie et l’entente de cette famille qui est dans le besoin. On reste scotché par la crédulité et la mièvrerie de celle qui ne l’est pas. On reste scotché par ce qui attise la haine sans qu’elle ne dise son nom ––pour l’un d’eux, c’est finalement une bête question d’odeur, ou d’honneur (les deux sont liés) ––le lugubre apparaît clairement sur son visage dès qu'il comprend le malaise qu'il crée (c’est peut-être là que le noir et blanc apporte un plus). Ce film déroule tant d’originalités de toute nature (y compris cette sensibilité indéfinissable propre à certains films asiatiques ––et à certains de leurs romans), et ceci dans une progression si fluide, qu’on est subjugué physiquement et mentalement. Ce n’est même pas l’énormité d’un message qui subjugue ––il n’y en a pas, à moins qu’on ne considère comme messages des réparties du genre "l'argent est un bon fer à repasser pour lisser les riches" ou bien "sans plan, rien ne peut mal tourner"… Non, le génie est ailleurs ––pour ceux évidemment qui sont touchés par cet art-là (pour les autres, le problème ne se pose pas, ils voudraient juste griffer le metteur en scène). Et malin, celle ou celui qui sait le nommer, ce génie. A.G.

SI le film démarre correctement, les situations sont d'une débilité confondante. Le coup des gens cachés sous la table est juste lamentable, et à partir de la moitié le scénario part totalement en vrille jusqu'à nous questionner sur la réalité tellement on atteint des profondeurs abyssales. Avec en plus un jeu coréen qui en insupportera plus d'un - reste à savoir si le surjeu est une coutume ou un vrai ratage d'acting - le film est un ratage total sur une bonne moitié, avec en plus de gros soucis de rythme sur la meilleure moitié plus médiocre. En résulte l'un des films les plus surcôté de l'histoire tant son scénario est globalement terrifiant de bêtise

Parasite est devenu un de mes films préférés.
Mais je vais donc juger cette version,je la trouve inutile.Cela n'améliore rien !
Au contraire je trouve que cela le dénigre à certain moment !
Rien fou que du commercial.

Quand même, en 2020, faire encore des films en noir et blanc, c'est se moquer du monde, non ? Je l'ai déjà vu 2 fois en couleurs. Donc j'ai préféré aller voir le dernier film avec mon acteur préféré et ma petite soeur.