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    Los delincuentes
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    50 critiques spectateurs

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    jroux86
    jroux86

    6 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2024
    C’est l’histoire d’un éveil. L’histoire d’un employé de banque, Moran, qui se rend compte de l’absurdité de sa vie. Il décide de réagir. Il vole l’équivalent du salaire qu’il aurait perçu jusqu’à sa retraite afin de ne plus avoir à travailler. Il est prêt à faire de la prison pour cela : trois ans et demi derrière les barreaux. Mais il a besoin d’un complice. Il choisit donc l’un de ses collègues, Roman, qui n’est même pas un ami, et lui impose, plus qu’il ne lui propose, de partager avec lui son projet.

    Premier intérêt du film : le dilemme dans lequel est brutalement plongé Roman. Va-t-il suivre Moran dans son obscur dessein ou bien le dénoncer ? Roman est un personnage très intéressant. Il subit la situation et suit les directives de Moran sans réellement adhérer à son projet. La monotonie du quotidien, dans le décor sans vie de la banque, il y nage sans s’être vraiment interrogé (en tout cas c’est l’impression qu’il donne) sur le sens de ses actions. Il est plutôt du genre passif. D’ailleurs, les personnages avec qui il est en relation n’ont de cesse de lui dire : "Viens". Que ce soit pour lui proposer un pique-nique, pour faire l’amour ou simplement pour lui dire quelque chose. Lui s’exécute, docile. L’essentiel de la dramaturgie du film s’appuie sur le fait que Roman devient acteur de sa vie au fil du récit.

    Deuxième intérêt du film : ses détours. Le chemin vers la liberté, pour Roman comme pour Moran, est long et sinueux. Leurs trajectoires sont parallèles tout en étant différentes. L’épilogue ouvert laisse d’ailleurs imaginer le chemin qu’ils suivront l’un et l’autre spoiler: - pas forcément celui qui était prévu au début
    . Mais curieusement, ces trajectoires s’entrecroisent tout au long du film. Et pas seulement lors des scènes où l’écran est divisé (une fois n’est pas coutume, l’utilisation du "split-screen" n’est ici pas qu’un effet de style et apporte de vraies respirations poétiques). Une rivière, une femme, une pierre, une cigarette, un disque sont autant d’éléments qui relient les deux personnages. La femme, d’ailleurs, magnifique naïade aux cheveux de jais et au sourire lumineux, est-ce la liberté qui leur tend ses bras charmants ? Les multiples bifurcations du récit emmènent parfois Roman et Moran sur les hauteurs des reliefs argentins. Est-ce pour s’extraire de ce quotidien trop réglé, trop figé, qu’ils éprouvent ainsi le besoin de se hisser sur les sommets, occasions d’admirer l’étendue de la nature qui s’offre ainsi à leurs yeux dorénavant grands ouverts ? Le film est comme cela parsemé de moments de volupté.

    "Los delicuentes" est donc une méditation. Un film long (trois heures qui filent vite) sur le temps qui passe, sur le temps qu’il reste et sur ce qu’on en fait. Un film qui s’attache à emprunter les chemins de traverse – est-ce un thriller ? une romance ? une comédie ? – et nous y embarquer. Enfin, l’ensemble ne serait peut-être pas aussi réussi s’il n’y avait cette pointe d’humour, jouant aussi bien avec les mots qu’avec les acteurs (anagrammes pour le nom des personnages, rôles peut-être pas si différents interprétés par les mêmes comédiens…). La poésie de ce film, qui se découvre au fil de l’eau, se situe aussi bien dans les réflexions qu’il suscite que dans son humour aussi discret que savoureux.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    109 abonnés 465 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 avril 2024
    Moràn est le trésorier d’une petite banque en Argentine. Il décide, dans le but de ne plus travailler pour le reste de ses jours, de dérober plusieurs centaines de milliers de dollars et de se rendre à la police. Il entraîne son collègue Romàn dans sa combine en lui proposant de dissimuler le sac d’argent pendant son incarcération..
    En salle le 27 mars.

    spoiler: "Los delincuentes" est une énorme déception à mes yeux, et la preuve qu’une certaine forme de snobisme est en train de ruiner de nombreux bons films internationaux. Le potentiel de l’oeuvre est énorme : l’intrigue de base est intelligente, la caméra pose un oeil bienveillant sur des personnages qui ont une certaine beauté, une nudité brute. Et là, patatra. La deuxième moitié du film est d’une longueur interminable qui n’apporte rien à part quelques jolis plans. l’histoire d’amour se prend les pieds dans le tapis et occulte intégralement le pitch initial. Quel dommage.
    armand.dameche
    armand.dameche

    11 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 avril 2024
    C’est lonnnnnnng…..C’est lennnnnnnnnt….
    Il s’est fait vraiment plaisir au montage ce réalisateur. Dans la seconde partie, on dirait qu’il a tenu à y mettre absolument toutes ses rushes…. Insupportable !!!!
    islander29
    islander29

    775 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2024
    Ma première surprise,, c'est que les trois heures du film (pas trois heures dix) procurent une sorte de relaxation et de bien être chez le spectateur, par un dosage savant de vie sauvage, et de vie urbaine, le montage est subtil et réussi.....Le film sans doute si l'on en croit la dernier plan, et la chanson finale est un hymne à la liberté.....C'est une quête chez ces délinquants en cravate costard.....La bande musicale est très apaisante aussi, et originale, parfois même surprenante......Ce braquage de banque gros comme une montagne, répond à un idéal...Le film le fait comprendre notamment au travers des histoires d'amour, ( quel beau quiproquo amoureux) que chacun des délinquants va vivre dans les montagnes sauvages.....Le réalisateur filme avec amour les paysages, que ce soit les montagnes argentines ou Buenos Aires ? Le film a un caractère philosophique au second degré....Que faire de sa vie ? "Boulot métro dodo" n'est pas une réponse...Il faut autre chose....C'est l'esprit de ce long métrage , de ce film intelligent et sauvage à la fois qui semble dire " Restons libre"..... Un film sans doute utopique, mais qui pourrait donner des idées à certains.....En tout cas cela fait réfléchir sur la société moderne.....Je conseille, les trois heures passent bien doucement.....
    evariste75
    evariste75

    114 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2024
    J'ai bien aimé ce film et ses rebondissements... on ne s'ennuie pas pendant les 3h10 du film, grâce notamment à l'arrivée sur scène de belles actrices... Film étrange au scénario biscornu, voire invraisemblable... mais ne boudons pas notre plaisir!
    oooooooooo
    oooooooooo

    91 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2024
    Le cinéma sud américain semble comme avoir trouvé une recette, celle de films hybrides, plusieurs films en un, qui dérivent un peu librement, se mêlent, se succèdent, sans même parfois trouver conclusion. Ce qui peut être déconcertant pour un public du jour, nourri aux récits chargés en balises dramatiques, format qu'ont imposé les plateformes, soucieuses de garder leur abonné toujours 3 minutes de plus devant l'écran.
    Il faut accepter de se laisser emporter par le (les) récit. N'en rien attendre puisque de toutes façons il ne restituera pas l'attendu. C'est le plus produit, écrirait l'équipe marketing.
    Autre qualité notable : des visages neufs.
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    53 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2024
    Film très original à la photographie et à la bande-son splendides. Mais c’est vraiment très très long, un peu trop philosophico-potache à mon goût et ça finit en queue de poisson.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    151 abonnés 2 223 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2024
    Ce film argentin, boudé par les multiplexes parisiens des réseaux UGC et Pathé/Gaumont, est une expérience, pas seulement car il dure 3h10 mais aussi et surtout car il fait voyager autant par ses paysages, une chanson entêtante que par son récit qui fait réfléchir sur sa condition de vie, sur les raisons qui nous font travailler et les façons que nous aurions de vivre si l’argent n’était plus un problème. C’est très réaliste aussi, montrant tout le paradoxe entre un casse facile et l’après qui se complexifie. C’est souvent très beau, parfois long mais on a hâte, quand on quitte un personnage, de le retrouver, surtout que chacun fait de bien belles rencontres. Je suis heureux de ce retour au premier plan du Cinéma argentin, que j’avais découvert et adoré au début du XXIème siècle (« Carancho » (2011), « Dans Ses Yeux » (El Secreto de Sus Ojos, 2010), « El Aura » (2006), Les Neuf Reines (Nueve Reinas, 2002)…) et qui avait disparu peu à peu de mes radars des sorties.
    capirex
    capirex

    72 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2024
    Film fleuve assez anticonformisme dans sa réalisation avec probablement le casse le plus nonchalant de l'histoire du cinéma et qui bifurque vers un drôle de récit buissonnier et bucolique et vire au tragi-comique !
    Corinne76100
    Corinne76100

    32 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2024
    Une histoire très prenante, dont on a hâte, très hâte de connaître le dénouement ..... et au bout de 3h10 de film, scindé en 2 parties, rien..... une fin largement ouverte où l'on peut imaginer tout ce que l'on veut. Et là, de dire: "Tout ça, pour ça??!!"
    Jmg
    Jmg

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2024
    Probablement un des meilleurs films que j'ai vu cette année. J'ai même le sentiment d'en avoir vu 2 voire 3 en un seul. Un film de braquage, une comédie sociale et un tournage bucolique. C'est beau , drôle, intelligent et remarquablement joué.
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Un thriller psychologique qui prend son temps, et captive réellement dans sa première partie, au suspense et au traitement hitchcockiens. La seconde partie, axée sur une problématique de femme fatale des montagnes, est moins convaincante. Mais l'ensemble mérite d'être vu.
    Yves G.
    Yves G.

    1 310 abonnés 3 312 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 avril 2024
    Moran (Daniel Elias) est le trésorier d’une petite banque portègne. Las de son morne quotidien, il refuse la perspective d’une vie de travail et décide de voler dans les coffres de la banque une somme suffisante pour rester oisif le reste de ses jours. Son délit entraînant nécessairement son arrestation et son emprisonnement pendant quelques années au moins, il a besoin d’un complice qui conserverait son butin le temps de son incarcération. Moran sollicite Roman (Esteban Bilgliardi), l’un de ses collègues. Une fois le casse effectué, le destin des deux complices empruntera des chemins surprenants.

    Projeté à Cannes l’an passé dans la section Un certain regard, encensé par la critique, "Los Delincuentes" est un film (d)étonnant. Son titre, son affiche, son pitch laissent augurer un thriller, un film de braquage, comme on en a déjà vu beaucoup et comme on les aime souvent (Inside man est pour moi un modèle du genre…. sans parler de la série "La Casa del papel"). Mais "Los Delicuentes" prend une autre voie, un détour, un chemin de traverse vers autre chose. Il s’en donne le temps : 3h10, une durée inhabituelle pour ne pas dire extra-ordinaire.

    Le cinéma argentin est d’une étonnante richesse et d’une déroutante radicalité. Le collectif "Pampero Cine" y crée des formes serpentines au format hors normes : "La Flor" dure 13h34, "Trenque Lauquen" 4h22. Rodrigo Moreno, le réalisateur de "Los Delincuentes", ne fait pas partie de ce collectif ; mais il en est proche. Son film rappelle "La Flo"r aussi bien que "Trenque Lauquen". D’ailleurs, on y retrouve plusieurs des acteurs : Esteban Bigliardi, German De SIlva, Laura Paredes…

    Dans la forme comme sur le fond, "Los Delincuentes" filme le lâcher-prise. Il invente à Moran comme à Roman une autre vie possible loin de la capitale et de son labeur asservissant. Il le fait à 700km à l’ouest de Buenos Aires, dans la province de Cordoba, jardin d’Eden où les deux héros croiseront Morna, Norma et Roman. Autant de personnages-anagrammes qui évoquent la possibilité de vies interchangeables.

    Il faut savoir lâcher prise pour goûter ce film. Il faut accepter, le temps d’une séance de cinéma, de sortir du temps, de se mettre au rythme d’un autre tempo que celui auquel le cinéma nous a habitués. J’avoue y avoir eu un peu de mal. Le temps, je l’ai trouvé bien long. Si j’ai aimé ses rebondissements inattendus, sa conclusion, en épingle à cheveux, m’a laissé sur ma faim. Un ami m’en a expliqué la raison : il y aura une suite. J’espère qu’il se trompe !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 194 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2024
    3h10, c'est la durée de ce thriller argentin captivant de bout en bout. Deux collègues d'une banque vont mettre au point un plan pour voler un coffre équivalent à leurs vies de salaires. Progressivement, le récit prend des directions inattendues, s'éloignant des codes traditionnels du genre pour offrir une escapade bucolique aussi attendrissante qu'étonnamment complexe sur le plan psychologique. La réussite de "Los delincuentes" repose sur une mise en scène singulière et un casting séduisant, contribuant à faire une œuvre cinématographique remarquable.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 581 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2024
    Deux employés de banque braquent tout en douceur leur propre banque en mode Spaggiari « Sans haine, sans arme, sans violence » ; et retournent y travailler comme si de rien n’était pour ne pas éveiller les soupçons. Tous les codes de cette première partie rappellent fortement le cinéma des 70’s jusqu’au grain de l’image. Le projet du binome est d’arrêter leur job sans intérêt et vivre des fruits du vol jusqu’à la fin de leurs jours. Pour planquer le butin, direction la campagne argentine, car le film est argentin. S’en suit une rencontre avec un groupe de jeunes artistes vivant loin des contingences matérielles : amitié, histoire d’amour,… Et on va suivre les deux compères dans ces déambulations bucoliques entre ville et surtout campagne durant 2 longues heures ponctuées d’une musique désagréable. Et oui, le film dure 3h10 ; trois longues heures pour nous dire quoi… Que la campagne est mieux que la ville ! Nous montrer où se loge le bonheur ! En fait, si peu de chose que même le côté contemplatif dit rhomérien par certains critiques provoque dès la mi-parcours de l’ennui… Le problème est qu’à mi-parcours, il reste 1h30 de film !!!
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