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    Les Banshees d'Inisherin
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    Macmaniac
    Macmaniac

    20 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 janvier 2023
    Je suis allé voir ce film, poussé par la bonne critique (et par ma femme)
    Comment vous dire notre déception ? On s'est demandé, à la sortie, comment des scénaristes pouvaient imaginer des histoires pareilles, et des dialoguistes, inventer des textes aussi affligeants.
    On va résumer l'affaire : un taiseux et un gentil (mais un peu con) sont amis. Du jour au lendemain, le taiseux fait la gueule (il vient de se rendre compte que son pote était un peu con, et ça le rase d'être le pote d'un con, même gentil). Le gentil, qui se demande pourquoi (vu qu'il est un peu con) demande pourquoi au taiseux, vu qu'il est gentil; et le taiseux lui dit pas, vu qu'il est taiseux.
    Et ça dure deux heures.
    Je vous passe les niaiseries avec les ânes, les chevaux et les chiens, les sorcières et le neuneu un peu excité de la quéquette qui se fait tabasser par son père alcoolique, policier qui plus est.
    La seule qui s'en sort, c'est la soeur du con, qui quitte la maison et le film, et elle a bien raison.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    680 abonnés 1 423 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2022
    Au début des années 1920, sur une île perdue et dépeuplée au large de l'Irlande (l'île d'Inisherin), 2 amis de toujours vont vivre un conflit existentiel et surréaliste lorsque l'un d'eux décide soudainement de stopper cette amitié.
    J'avais pourtant beaucoup apprécié la précédente réalisation de Martin McDonagh en 2018 ("3 Billboards, les panneaux de la vengeance"), je n'ai pas du tout accroché ici à cette histoire intrigante sur le début, poussive et répétitive sur le milieu, et totalement bizarre et grotesque sur le final.
    Le casting était pourtant solide avec un duo Colin Farrell / Brendan Gleeson appliqué et convaincant.
    La mayonnaise n'a pas pris chez moi, tant pis !
    Il me restera le souvenir de quelques belles images de côtes irlandaises agrémentant un récit inintéressant et tordu.
    Maigrelet.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Maxime Lidolff
    Maxime Lidolff

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2023
    Une pièce de théâtre absurde qui cache en fait une fable profondément philosophique.

    S’il n’était pas une allégorie philosophique sur la nature de l’Homme, The banshees n’aurait sans doute pour lui que sa photographie et son jeu d’acteur. Heureusement le film propose une fable, celle du conflit entre l’Homme à l’état nature incarné par la tradition (Padraic) et l’Homme civilisationnel incarné par la musique (Colm).

    Rousseau aurait pu y voir ses réflexions les plus fondamentales : La bonté et la naïveté amorales incarnée par Padraic l’amoureux des animaux - qui ne cherche qu’à reproduire quotidiennement la tradition jour après jour sans se soucier du lendemain, en allant boire sa bière au pub avec son ami - représente le bon sauvage, l’homme pré-civilisationnel, celui qui ne se soucie pas d’écrire et de marquer l’Histoire. spoiler: Son amitié est un jour brisée par ce nouvel Homme, l’Homme tant décrié par Rousseau, l’Homme moderne, celui de la civilisation, celui qui souhaite laisser une trace dans l’histoire à travers « les sciences et les arts », en composant un morceau pour violon : Colm. Pour Colm le temps compte et est compté ! Fini les conversations « creuses » avec le naïf Padraic. Il souhaite laisser un héritage à la civilisation contrairement au bon sauvage pour qui le temps et l’histoire sont sans importances. Mais Padraic ne comprend pas. Pour lui, cette volonté de sortir de la nature, de la tradition n’a pas de sens. Il souhaite comprendre. Or Calm souhaite faire quelque choses de ses deux mains, l’outil qui a permis à l’Homme de fonder la civilisation. En essayant de comprendre ce divorce, Padraic va pousser Colm à se couper les doigts. Et ce sont ces mêmes doigts qui vont tuer l’âne de Padraic. Quel sens donner à ce choix scénaristique à priori absurde et loufoque ? Les doigts de l’Homme lui permettent de fonder la civilisation et de sortir de l’état de nature. En empêchant la volonté de Colm de rejoindre la civilisation, Padraic lui hotte ses outils pour y parvenir. Et les doigts de l’homme moderne vont finir par tuer ce qui compte le plus aux yeux de Padraic : son âne, qui représente à la fois la nature et la naïveté, la simplicité.

    Un peu d’écologogie dans cette fable passionnante : Padraic, l’Homme qui incarne la nature dans toute sa simplicité va vouloir se venger de Colm, l’homme de la civilisation, destructeur de l’environnement.

    Dans cet affrontement entre ce que l’Homme a pu être il y a bien longtemps (l’Homme a l'état de nature n’a sans doute jamais existé, c’est un concept philosophique) et ce qu’il est devenu (celui que Rousseau nomme l’ « Homme moderne »), la mort guète au loin, munie de son baton crochu (la faux) et assise sur le rocking chair de Colm. Elle attend patiemment de savoir qui de l’homme à l’état de nature ou de l’homme de la civilisation va l’emporter pour savoir qui elle va faucher.
    selenie
    selenie

    5 456 abonnés 6 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    Ainsi un ami qui ne comprend pas pourquoi son meilleur ami ne veut plus être le sien du jour au lendemain va pousser ce dernier à un acte aussi incompréhensible que radical afin de faire comprendre à son ami que c'est fini quoiqu'il arrive. Quand arrive cet acte, on est perdu, choqué, et surtout perplexe car comment comprendre un tel geste ?! Le soucis premier est que la suite ne nous en apprendra rien de plus alors que, peut-être se dit-on, que la Guerre civile qui se fait entendre au loin va forcément avoir des conséquences. Par là même, le terme "Banshee" renvoie à une figue fantomatique qui pleure pour annoncer une mort. McDonagh instaure une atmosphère austère et sobre, juste ce qu'il faut de mystère vis à vis des personnages et de l'environnement, des paysages sublimes, des acteurs magnifiques, et cette intrigue énigmatique sur la séparation de deux hommes qui symbolise la division d'un pays. Et pourtant il manque un tout petit peu de cohérence pour relier tout ça dans une logique narrative pour convaincre pleinement. On aime beaucoup, on aurait aimé encore plus mais on reste sur notre faim. Une petite déception au vu du potentiel.
    Site : Selenie
    eduboisgeoffroy
    eduboisgeoffroy

    42 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2022
    Un film plein d'humour (noir) sur l'amitié, la fin de vie et les regrets, le sens de la vie, dans une mise en scène inventive, servie par des acteurs et actrices extras et une photographie épurée et efficace. A voir.
    KingJulian
    KingJulian

    26 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2023
    Il se passe pas grand chose mais mon dieu que c'est bien raconté, les personnages sont tellement attachants, bien joués qu'on pourrait les regarder pendant des heures.

    Foncez le voir !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    583 abonnés 2 755 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2023
    The Banshees of Inisherin interpelle de prime abord par son titre, difficilement prononçable et compréhensible en français, qui inscrit l’œuvre dans le folklore irlandais : la banshee est une sorcière issue de la culture celtique à la fois gardienne des terres et messagère de mort ; elle s’incarne ici en une vieille folle, interprétée par Sheila Flitton, que l’on se plaît à éviter en se cachant derrière les rochers ou en changeant de direction. Celle-ci multiplie les avertissements et annonce les malheurs à venir ; en cela, elle assure le passage vers l’Autre Monde : la noyade de Dominic, l’incendie de la maison, l’étouffement de l’âne ou même le départ en bateau de Siobhán vers la ville. La banshee donne un corps et une voix aux bouleversements culturels qui animent l’île, et que transpose le conflit entre deux amis de longue date dont l’un ne supporte plus l’autre.
    Aux discours taiseux de Colm répondent les explosions anglaises, là-bas, sur l’autre rive, comme signe d’un drame à venir ; dès lors, la lente dégradation de la relation révèle les dissensions et la fragilité du lien social qui définissent le microcosme irlandais. La révolte de Colm, bientôt suivie de celle de Pádraic, puise ses revendications dans la volonté d’éternité : il faut marquer l’histoire, laisser un souvenir de sa présence sur Terre non par la confessions à un curé borné ou par les bavardages entretenus avec la vendeuse, mais par le conflit à l’origine de l’art. Tout le film se résumerait ainsi : faire advenir le geste artistique par l’altercation – n’y a-t-il pas plus juste définition du théâtre, genre auquel Martin McDonagh a donné de belles pièces ? Quand tout est plat, « sympathique », routinier, rien n’advient ; quand le feu embrase la maison, quand tombent les doigts les uns après les autres comme preuves d’une folie intérieure à la manière d’un Van Gogh se coupant l’oreille, quelque chose voit le jour : une ballade irlandaise composée sur un violon, ou la légende de deux amis qui se détruisirent et accédèrent ainsi à l’immortalité d’une histoire inscrite dans la mémoire du lieu.
    Il y a donc, au cœur des Banshees of Inisherin, une alchimie : transformer une matière réelle, brute et rugueuse, en œuvre d’art. Voilà pourquoi le titre original recourt au pluriel : non pas une sorcière, mais des sorcières, des individus simplets et invisibles qui se réveillent, interrogent leur existence et décident d’en fixer le sens pour toujours. Un film immense, intelligent et original, qui bénéficie d’une photographie soignée et d’une interprétation parfaite.
    jackflash
    jackflash

    7 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 janvier 2023
    L'amitié est si jalouse et si délicate, nous dit Fénelon, qu'un atome qui s'y mêle la blesse. On le sait, avec le temps, toute relation humaine est appelée à se dégrader.
    Un malentendu d'intention mal interprété souvent constitué cet atome. Colm, lui, cesse toute relation sans autre raison qu'il veut tourner le page et rompre les ponts. En tant que musicien il veut en effet s'isoler et vaincre la mort par la pérennisation d'une œuvre. Considérant subitement que son ami est un poids, il provoque et fait subir à son ami d'hier un enchaînement de comportements d'autant plus injuste et provoquant qu'il est unilatéral.
    La seconde leçon de ce film aussi noir que désespérant, c'est qu'aucune médiation, ici tentée en vain, par Siobhan la sœur de Padraic, n'est possible.
    Île fermée, atmosphère oppressante et pesante sur la face noire des rapports humains. Ce film à la Lars Van Trier est une allégorie implacable des déboires des amours et des amitiés contrariés n'offrant d'autres échappatoires que le fuite et la mort.
    La qualité des images et des paysages sur fond de guerre civile ne sauve rien. Film réservé aux masochistes dépressifs qui souhaitent le rester.
    Florent Be
    Florent Be

    2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 décembre 2022
    Clairement je ne comprends pas les critiques dithyrambiques sur ce film. Je m'attendais à un film avec beaucoup d'humour noir pour me rendre compte que seules les scènes drôles étaient contenues dans la bande-annonce. Le reste du film est glauque à souhait. Les situations se répètent, l'histoire est lente est sans intérêt. Il y a tout de même de magnifiques images de l'Irlande et le film permet de confirmer une chose : Collin Farrel vieillit foutrement bien et se bonifie avec le temps, aussi bien dans son jeu d'acteur que physiquement ! Et ça c'est déjà pas mal.
    Marc Du Peloux
    Marc Du Peloux

    7 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 janvier 2023
    Une intrigue aussi incompréhensible que le titre dans une Irlande de carte postale où les acteurs font de leur mieux.
    Daniel Demi
    Daniel Demi

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2023
    Chez lui, Pádraic vit entouré d'animaux, cueille ce que la vie lui offre et semble satisfait de son sort. Colm quant à lui, s'obstine à vouloir composer de la musique pour vaincre son désespoir, refuse son destin, ce destin figé et atroce qui attend tous les hommes. L'angoisse du temps, la peur du vide et de la déchéance poussa Colm à mettre un terme à son amitié avec Pádraic
    Comme si Pádraic cristallise le mal absolu et qu'il fallait à tout prix le combattre, sauf que ce pauvre Pádraic n'y était pour rien. Absolument pour rien. Malheureusement l'homme ne peut vaincre son inéluctable destin, sa condition ne permet rien, enfin si, il peut toujours trouver un coupable, ensuite s'inventer milles raison pour le haïr, se persuader qu'il est forcément la source de tous ses maux.
    La souffrance de Colm ne savait où se diriger, c'est donc par dépit qu'elle choisit Pádraic pour se trouver un sens, un but, une direction. Pádraic, cet homme candide et simple qui partageait ses repas avec son âne, lui qui ne pensait pas vraiment, lui qui préférait les sentiments à l'art, sa soeur à Bethoven, lui qui ne demandait finalement pas grand chose à la vie. Peut-être qu'a travers son apparente naïveté, Pádraic avait- il mieux saissit le sens de la vie, pressentais parfaitement l'inutilité de toute révolte.
    Sous le tragique de l'existence s'y dissimule nécessairement l'absurdité de toute chose, comme pour nous prévenir qu'il ne fallait surtout pas prendre la vie trop au sérieux, que rien n'a véritablement d'importance, et qu'au final, notre sérieux trahit énormément de peur et surtout un manque d'humilité qui caractérise la plupart des hommes. La vanité c'est croire que nous avons le pouvoir de changer quoi que ce soit. Colm etait si fiévreusement possédé par l'idée de laisser une trace qu'il ne se rendait compte de l'insignifiance même de cette trace, de ce meme désir. Le sentiment de l'éternité demeure l'illusion la plus tenace, celle que l'homme semble ne pouvoir dépasser.
    Colm compris rapidement que Pádraic n' y 'était strictement pour rien, ce qui précipita son désespoir à se détourner du monde pour se diriger contre lui même. spoiler: La mutilation pour punir un corps qui doit se détruire, pour punir l'atrocité du temps, pour hurler son désaccord contre l'éphémère et l'insignifiance d'une vie. Ainsi Colm se mit à menacer Pádraic de se couper les doigts s'il persistait à vouloir être son ami. Le désespoir peut quelques fois prendre la forme d'un tel ridicule, à l'instar de toutes nos théories et remèdes pour soutenir l'insoutenable, pour lutter contre une fatalité qui ne peut être évité. Pádraic symbolise la résignation du sage, le gentil qui accepte la vie d'être ce qu'elle est, sa naïveté sans cesse moqué, ridiculisé et méprisé par ses semblables. Lui même semblait de plus en plus confus, ne comprenait pourquoi tous les êtres semble si triste et tourmenté. Le désespoir de Colm lui était étranger, maïs alors qu'il semblait être épargné, s'insinua insidieusement en son âme le venin qui coule dans les veines de tous ces êtres avec lesquelles chaque jour il était confronté. A son tour, Pádraic commença à souffrir, pénétra le sentiment de solitude, tentait de se soulager à travers la mesquine souffrance qu'il infligeait à autrui ( le mensonge sur la mort du père), le rejet et l'isolement (comportement de Colm et barman) l'impuissance ( souffrance de la soeur et décès de son âne) pour finalement aboutir à une cruelle vengeance, au point de désiré la mort de son ami. Comme si la souffrance seule devenait l'unique possibilité, l'unique façon pour que les hommes puissent à nouveau se réconcilier entre eux, redevenir frère au plus près de l'enfer.
    Antoine
    Antoine

    24 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2023
    J'ai été déçu par rapport aux notes et critiques élogieuses. Il ne se passe pas grand chose, le propos est très faible et en dépit d'une bonne réalisation et d'un casting de qualité, je suis resté sur ma faim...absence de sense, de structure dramatique...donc en conclusion un grand "bof!"
    Ciné-13
    Ciné-13

    93 abonnés 887 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2023
    Hymne à l'Irlande, à ses paysages déchiquetés, jonchés de murets icôniques, à ses légendes, ses sorcières, ses pintes de bière,... Colin et Brendan sont littéralement incroyables : ils sont dévastés par l'ennui et la solitude. Et pour quelque lassitude, ils se brouilleront à jamais.
    Et les mélopées finales de Brahms chantées par Jessye Norman et Andreas Schmidt transcendent définitivement cette fable.
    Jerome S.
    Jerome S.

    12 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 janvier 2023
    Très déçu, ce film est un ennui total,heureusement il y a les paysages... Après le 3 billboards excellent celui-ci est un vrai flop..
    Drallic
    Drallic

    6 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 janvier 2023
    Alors là... Ce film n'a aucun sens. Il est même stupide. Le comportement du personnage de Brendan Gleeson est absolument pas crédible et même incompréhensible tant il va dans l'extrême. Ce film n'a aucune subtilité psychologique ni même aucun propos. Ce n'est que du vide que le réalisateur essaye de remplir à grands renforts de rebondissements artificiels. Seul Colin Farrell sort indemne de ce naufrage... Une immense déception, alors que j'avais plutôt apprécié "Three Billboards".
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